AlloCiné
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Votre avis sur L'Adieu à la nuit ?
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Mon Dieu que ce film est bon... glaçant et bon ! Se mettre à la place de cette pauvre grand mère qui voit son petit fils s'enfoncer dans l'extrêmisme religieux islamique et qui ne peut rien y faire, fait vraiment froid dans le dos... Catherine Deneuve joue super bien le rôle de cette femme en plein désarroi & franchement c'est un film qui ne peut pas laisser indifférent... moi je vais cauchemarder pour sûr...
L'adieu à la nuit est un bon film, même si je trouve quelques aspects dommages. Principalement, le problème du film vient qu'on ne sait jamais vraiment d'où part la radicalisation d'Alex. Le traitement de son personnage et de sa cohabitation avec sa grand mère est excellent et très crédible, mais on ne nous montre pas à quel moment il y a eu une rupture dans son esprit pour adhérer à cette idéologie immonde. Ensuite, la réalisation et le rythme du film sont très convenus : rien de très original et mémorable, mais ça reste correct et intéressant à suivre. Pas grand chose d'autre à dire hormis cela. L'adieu à la nuit n'est pas un grand film, mais son sujet reste très bien traité et suffisant pour justifier le visionnage de ce film.
Nouvelle collaboration entre Andrè Tèchinè et Catherine Deneuve qui incarne ici une directrice d'un centre èquestre! Le retour de son petit-fils va bouleverser son quotidien! Elle dècouvrira qu'il est non seulement converti au salafisme mais qu'il est aussi sur le point de rejoindre Daech [...] Un sujet grave et sensible, remarquablement mis en lumière! Une oeuvre qui parle de croyance avec cette idèe que l'on croit en l'autre, en un possible! Nous sommes en Occitanie, dans les magnifiques paysages des Pyrènèes Orientales, avec la floraison des cerisiers du Vallespir! La complicitè entre Tèchinè et Deneuve est èvidente,voire èmouvante! On sent l'amour pour les personnages avec un propos dense et intense! La force de " L'adieu à la nuit" est plus dans l'affrontement des situations dèlicates que dans le radicalisme islamiste! Les comèdiens sont engagès, mention pour Deneuve (brune), le prometteur Kacey Mottet-Klein et Kamel Labroudi...
J'ai apprécié ce film de Téchiné, qui m'a paru plus facile d'accès que certains de ses précédents.
L'histoire est simple, la mise en scène efficace et on prend plaisir à visionner ce film.
J'ai apprécié les personnages des jeunes gens, plutôt que celui de Deneuve, qui ne m'a pas complètement convaincu.
Le film traite d'un sujet dont on parle beaucoup en ce moment.
Mais c'est bien fait et il donne quelques pistes pour expliquer pourquoi certaines personnes se lancent dans cette "aventure".
L'histoire est simple, la mise en scène efficace et on prend plaisir à visionner ce film.
J'ai apprécié les personnages des jeunes gens, plutôt que celui de Deneuve, qui ne m'a pas complètement convaincu.
Le film traite d'un sujet dont on parle beaucoup en ce moment.
Mais c'est bien fait et il donne quelques pistes pour expliquer pourquoi certaines personnes se lancent dans cette "aventure".
velocio
Du très inégal Téchiné, voici l'exemple parfait de ce qu'il peut réaliser lorsqu'il est hors de forme : ça traine en longueur, c'est très souvent très mal joué, le problème de la conversion à l'islam et, dans la foulée, le passage direct au djihadisme, est traité avec de grosses galoches. Finalement, il n'y a que le Canigou pour remonter le niveau. C'est trop peu !
Alex est un jeune homme qui pense que partir comme combattant en Syrie donnera un sens à sa vie. Sa grand mère découvre, très étonnée, sa conversion islamique et réalise qu'elle ne le reverra sans doute plus. Un bon Téchiné sur un sujet difficile. L'interprétation est bonne avec des échanges qui sonnent justes.
Le sujet était en or et le résultat est consternant. La réalisation n’est même pas digne d’un téléfilm, rien ne marche, tout s’en fout. On ne ressent aucune émotion envers les personnages. Évidemment celui qui part faire le djihad, est un petit blanc, français de souche. Le réalisateur, sûrement bobo n’a pas osé faire le portrait d’un maghrébin. Le plus consternant reste quand même la réalisation, l’esthétique provinciale un peu Camping Paradis qui ne s’accorde pas du tout avec la gravité du sujet. Je suis consterné !
Ce qui commence comme une étude de caractère prometteuse se dégonfle rapidement en un drame familial mélodramatique. Ne vous méprenez pas Téchiné réalise le film avec une précision compétente remplissant l'écran d'une excellente cinématographie. De nombreux plans sont simples mais incroyablement efficaces pour faire passer les messages. Deneuve livre également une excellente performance donnant au public un sentiment d'expérience chevronnée dès le début du film. Vers la fin son personnage tombe davantage dans le piège de la naïveté où elle tente tout pour sauver son petit-fils. Ce n'est pas particulièrement original mais Deneuve s'en sort très bien. Cependant sa performance et la réalisation terne de Téchiné ne peuvent rien contre les clichés dans lesquels tombe cette histoire. Le personnage du petit-fils est dépeint comme un idéaliste et il n'est pas un acteur convaincant. Le sujet principal est une question tellement complexe qui combine tant d'autres problèmes au sein de notre propre société. Le film ne peut tout simplement pas parler correctement de ces problèmes et être un film mélodramatique décent ou convaincant
Alain D.
Une adaptation de qualité et une réalisation maitrisée par André Téchiné. Avec " L'Adieu à la nuit ", il nous propose un drame poignant sur un sujet difficile. Bien sur, le cinéaste ne traite pas le sujet de la radicalisation dans son ensemble, mais il nous donne quelques codes pour comprendre le comportement de jeunes un peu paumés, dont la fragilité est exploitée par des recruteurs pour une guerre prétextée par la religion.
André Téchiné nous offre également de belles images équestres et un casting brillant avec de jeunes comédiens confirmés et une Catherine Deneuve, comme toujours très juste et parfaitement impliquée.
André Téchiné nous offre également de belles images équestres et un casting brillant avec de jeunes comédiens confirmés et une Catherine Deneuve, comme toujours très juste et parfaitement impliquée.
Aussi mal joué par le gamin que par sa copine. Rien de nouveau dans ce film déguisé en téléfilm pour gauchistes bien pensants.
Printemps 2015. Une grand-mère accueille son petit-fils dans son centre équestre au coeur de la campagne occitane, et se trouve désemparée lorsqu’elle apprend qu’il s’est converti à l’islam et s’apprête à partir faire le djihad.
Le terrain était glissant, le dérapage est évité.
Téchiné en effet, traite ici un sujet complexe avec une pudeur rare.
Pas de personnages archétypaux, de caractères outrés et de caricatures attendues, mais des hommes et des femmes profondément authentiques, dont l’humanité est portée avec une justesse rare par la performance souvent remarquable d’acteurs talentueux - que ce soit Catherine Deneuve en grand-mère démunie ou le trio très convaincant qui incarne ce groupe de jeunes radicalisés.
On ne trouvera pas non plus dans « L’Adieu à la nuit » un quelconque jugement, et ce en partie parce que Téchiné a choisi - et c’est sans doute là que réside en partie l’originalité du film - de ne pas mentionner la cause de la radicalisation de ses personnages. Ces trois jeunes sont filmés sur le départ, mus par des idéaux d’héroïsme et de don de soi, et peu importe alors les raisons qui ont motivé leur désir de combattre dans les rangs de l’EI. Certes, le passé d’Alex - le petit-fils - est évoqué par bribes, mais sans emphase ni insistance, et sans se confondre avec une justification didactique de la décision de partir. Et quand un ancien combattant revient sur les raisons de son départ, ce sont des mots bruts et justes que nous livre Téchiné, plutôt qu’un discours aseptisé et timoré.
« L’Adieu à la nuit » questionne donc, en évitant moralisme et didactisme.
On peut également parler de pudeur en ce que « L’Adieu à la nuit » reste, indéniablement, un long-métrage à hauteur d’homme. Un film profondément humain dans lequel le sujet n’est jamais prétexte - ni à la performance d'acteurs ni à l’exercice de style - et qui aborde aussi, avec finesse et distance et sans verser dans le pathos et l’emphase, des thèmes aussi universels que l’amour filial ou la place dans la société.
Une pudeur donc, mais qui n’est synonyme ni de timidité (Téchiné traite le sujet sans détour et évite les poncifs et les clichés) ni de la froideur et de la distance du documentaire. Parce que « L’Adieu à la nuit » n’est précisément pas un film documentaire, mais bien une oeuvre cinématographique. Un film à l’esthétisme certain (on pense aux plans sur les cerisiers en fleur qui émaillent le film ou aux galvanisantes chevauchées dans la campagne occitane), un film qui ne juge pas mais délivre un message d’espoir plus authentique qu’artificiel ou moraliste (rappelons-nous du personnage de Fouad, combattant repenti de retour de Syrie) et qui sait habilement mêler les genres - fable sociale, drame, mais aussi et sous certains aspects, thriller efficace qui maintient en haleine un spectateur rapidement embarqué dans une course contre la montre portée par le quasi-perpétuel mouvement de la caméra.
On regrettera néanmoins les quelques scènes creuses qui viennent desservir le film, comme le parallèle malhabile et agaçant entre un joyeux repas de famille et une austère réunion de jeunes radicalisés, ou l’éclipse inaugurale qui apparaît davantage comme une métaphore poussive que comme un .
Malgré quelques scènes attendues et une sobriété qui peut parfois désemparer, Téchiné livre ici un film juste et sans artifices, qui réussit à traiter avec délicatesse et pertinence un sujet complexe et qui, au-delà du défi relevé, est avant tout profondément humain.
Le terrain était glissant, le dérapage est évité.
Téchiné en effet, traite ici un sujet complexe avec une pudeur rare.
Pas de personnages archétypaux, de caractères outrés et de caricatures attendues, mais des hommes et des femmes profondément authentiques, dont l’humanité est portée avec une justesse rare par la performance souvent remarquable d’acteurs talentueux - que ce soit Catherine Deneuve en grand-mère démunie ou le trio très convaincant qui incarne ce groupe de jeunes radicalisés.
On ne trouvera pas non plus dans « L’Adieu à la nuit » un quelconque jugement, et ce en partie parce que Téchiné a choisi - et c’est sans doute là que réside en partie l’originalité du film - de ne pas mentionner la cause de la radicalisation de ses personnages. Ces trois jeunes sont filmés sur le départ, mus par des idéaux d’héroïsme et de don de soi, et peu importe alors les raisons qui ont motivé leur désir de combattre dans les rangs de l’EI. Certes, le passé d’Alex - le petit-fils - est évoqué par bribes, mais sans emphase ni insistance, et sans se confondre avec une justification didactique de la décision de partir. Et quand un ancien combattant revient sur les raisons de son départ, ce sont des mots bruts et justes que nous livre Téchiné, plutôt qu’un discours aseptisé et timoré.
« L’Adieu à la nuit » questionne donc, en évitant moralisme et didactisme.
On peut également parler de pudeur en ce que « L’Adieu à la nuit » reste, indéniablement, un long-métrage à hauteur d’homme. Un film profondément humain dans lequel le sujet n’est jamais prétexte - ni à la performance d'acteurs ni à l’exercice de style - et qui aborde aussi, avec finesse et distance et sans verser dans le pathos et l’emphase, des thèmes aussi universels que l’amour filial ou la place dans la société.
Une pudeur donc, mais qui n’est synonyme ni de timidité (Téchiné traite le sujet sans détour et évite les poncifs et les clichés) ni de la froideur et de la distance du documentaire. Parce que « L’Adieu à la nuit » n’est précisément pas un film documentaire, mais bien une oeuvre cinématographique. Un film à l’esthétisme certain (on pense aux plans sur les cerisiers en fleur qui émaillent le film ou aux galvanisantes chevauchées dans la campagne occitane), un film qui ne juge pas mais délivre un message d’espoir plus authentique qu’artificiel ou moraliste (rappelons-nous du personnage de Fouad, combattant repenti de retour de Syrie) et qui sait habilement mêler les genres - fable sociale, drame, mais aussi et sous certains aspects, thriller efficace qui maintient en haleine un spectateur rapidement embarqué dans une course contre la montre portée par le quasi-perpétuel mouvement de la caméra.
On regrettera néanmoins les quelques scènes creuses qui viennent desservir le film, comme le parallèle malhabile et agaçant entre un joyeux repas de famille et une austère réunion de jeunes radicalisés, ou l’éclipse inaugurale qui apparaît davantage comme une métaphore poussive que comme un .
Malgré quelques scènes attendues et une sobriété qui peut parfois désemparer, Téchiné livre ici un film juste et sans artifices, qui réussit à traiter avec délicatesse et pertinence un sujet complexe et qui, au-delà du défi relevé, est avant tout profondément humain.
Les films avec Catherine Deneuve ne sont rien d'autre que des films avec Catherine Deneuve. Difficile d'y voir autre chose. Le sujet de l'islamisme n'est vraiment qu'un élément du scénario pour placer cette fiction dans son époque.
Est-ce un film sur une grand-mère qui voit son petit-fils à la dérive ? Sur ce qui pousse un jeune homme au djihad ? Sur la société française ? Un peu des trois, mais un peu seulement. Le film ne choisit jamais et sonne faux.
On critique par ci par là les nouvelles réalités du travail, avec Catherine Deneuve qui prend une jeune femme en CDD et Lila dans une maison de retraite. Mais les plans de cartes postales sur les étendues du Sud-Ouest, et les joyeux dîners entre amis nous le rappellent : quand même, la France, c’est pas si mal. Mais pourquoi argumenter avec les personnages toujours enfermés dans leur rôle ? Le garçon taciturne et buté, la jeune fille assurée et énergique, la grand-mère dépassée par les événements… Leurs contradictions sont plutôt l’occasion d’introduire du comique que de la profondeur (Lila qui justifie le vol de la grand-mère, Bilal qui fume).
On pourra dire que c’est une force, de ne vouloir rien expliquer, de seulement laisser des indices ici ou là (les parents absents par exemple). Mais parce que le filme ne sonde rien, il tombe dans la caricature. Et loin de pénétrer dans l’intime d’une famille, on y reste extérieurs.
On critique par ci par là les nouvelles réalités du travail, avec Catherine Deneuve qui prend une jeune femme en CDD et Lila dans une maison de retraite. Mais les plans de cartes postales sur les étendues du Sud-Ouest, et les joyeux dîners entre amis nous le rappellent : quand même, la France, c’est pas si mal. Mais pourquoi argumenter avec les personnages toujours enfermés dans leur rôle ? Le garçon taciturne et buté, la jeune fille assurée et énergique, la grand-mère dépassée par les événements… Leurs contradictions sont plutôt l’occasion d’introduire du comique que de la profondeur (Lila qui justifie le vol de la grand-mère, Bilal qui fume).
On pourra dire que c’est une force, de ne vouloir rien expliquer, de seulement laisser des indices ici ou là (les parents absents par exemple). Mais parce que le filme ne sonde rien, il tombe dans la caricature. Et loin de pénétrer dans l’intime d’une famille, on y reste extérieurs.
Habituellement, j’apprécie le cinéma André Téchiné mais là, vraiment, je n’ai pas du tout aimé ce film. J’ai trouvé l’intrigue grossière, les situations ridicules.
Voici l’histoire : Alex vient passer quelques jours chez sa grand-mère avant de partir vivre à Montréal. Celle-ci découvre qu’en fait il s’est converti à l’Islam radical et veut rejoindre des combattants en Syrie.
Dès le début ce n’est pas crédible car Alex n’est pas du tout discret dans ses démarches. Exemple : il prie tout haut dans le jardin et s’étonne ensuite que sa grand-mère l’ait entendu… Autre exemple : il écrit une lettre d’adieu à sa grand-mère quelques jours avant de partir, elle tombe donc forcément dessus avant son départ, sachant qu’il lui a volé 6000€, donc elle avait forcément la puce à l’oreille.
Les personnages sont caricaturaux, le film oppose de manière grossière le mode de vie à l’occidental (poussé à l’extrême, exemple : pendant une fête, une jeune fille se met à danser en soutien-gorge devant sa famille, sans choquer personne, pendant qu'à quelques kilomètres, de son côté, la petite amie d’Alex revêt un hidjab), c’est totalement cliché et grotesque d’opposer si facilement ces deux modes de vie…
C’est tellement ridicule qu’on n’accorde aucun intérêt au sort des personnages.
Le sujet était difficile à traiter et je trouve que malheureusement ce film tombe dans tous les écueils qu’il fallait éviter. A l’inverse, sur la même thématique, “Le Jeune Ahmed” des frères Dardenne était bien plus sobre et crédible. “L’Adieu à la nuit” m’a même semblé parfois très limite : on semble dire parfois que la religion musulmane est forcément radicale, un point de vue pas du tout moderne et surtout dangereux.
La fin est aussi improbable que le reste du film : spoiler: le jour du départ, la grand mère est allée chercher du secours auprès de la police qui a immédiatement retrouvé la trace des jeunes qui sont avec son petit fils pour arrêter tout le monde à un péage, et le policier de préciser que les nouvelles lois permettent d’aller bien plus vite maintenant (!!)
.
Ah et dernière chose : il faudra dire au personnage d’Alex d’arrêter de lever son téléphone vers le ciel pour mieux capter le réseau, c’est inutile et crée une situation ridicule de plus dans ce film qui m’a fait l’effet d’un mauvais téléfilm...
Voici l’histoire : Alex vient passer quelques jours chez sa grand-mère avant de partir vivre à Montréal. Celle-ci découvre qu’en fait il s’est converti à l’Islam radical et veut rejoindre des combattants en Syrie.
Dès le début ce n’est pas crédible car Alex n’est pas du tout discret dans ses démarches. Exemple : il prie tout haut dans le jardin et s’étonne ensuite que sa grand-mère l’ait entendu… Autre exemple : il écrit une lettre d’adieu à sa grand-mère quelques jours avant de partir, elle tombe donc forcément dessus avant son départ, sachant qu’il lui a volé 6000€, donc elle avait forcément la puce à l’oreille.
Les personnages sont caricaturaux, le film oppose de manière grossière le mode de vie à l’occidental (poussé à l’extrême, exemple : pendant une fête, une jeune fille se met à danser en soutien-gorge devant sa famille, sans choquer personne, pendant qu'à quelques kilomètres, de son côté, la petite amie d’Alex revêt un hidjab), c’est totalement cliché et grotesque d’opposer si facilement ces deux modes de vie…
C’est tellement ridicule qu’on n’accorde aucun intérêt au sort des personnages.
Le sujet était difficile à traiter et je trouve que malheureusement ce film tombe dans tous les écueils qu’il fallait éviter. A l’inverse, sur la même thématique, “Le Jeune Ahmed” des frères Dardenne était bien plus sobre et crédible. “L’Adieu à la nuit” m’a même semblé parfois très limite : on semble dire parfois que la religion musulmane est forcément radicale, un point de vue pas du tout moderne et surtout dangereux.
La fin est aussi improbable que le reste du film : spoiler: le jour du départ, la grand mère est allée chercher du secours auprès de la police qui a immédiatement retrouvé la trace des jeunes qui sont avec son petit fils pour arrêter tout le monde à un péage, et le policier de préciser que les nouvelles lois permettent d’aller bien plus vite maintenant (!!)
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Ah et dernière chose : il faudra dire au personnage d’Alex d’arrêter de lever son téléphone vers le ciel pour mieux capter le réseau, c’est inutile et crée une situation ridicule de plus dans ce film qui m’a fait l’effet d’un mauvais téléfilm...
A voir? A la rigueur.
Muriel (Deneuve), gérante d'un haras, se réjouit de recevoir la visite de son petit fils Alex (Mottet-Klein). Elle va vite déchanter. Celui-ci se montre froid, distant et inquiétant. Il s'est en effet radicalisé et projette de partir pour la Syrie avec son amie Lila (Amamra). Elle fera tout pour l'en empêcher.
Téchiné est un grand cinéaste mais, ici, il ne se montre pas à la hauteur de son sujet. En effet, dans la vie, la radicalisation islamique est un drame inquiétant et très préoccupant. Au cinéma, cela devient plat et totalement atone. On regarde ce film sans ennui mais avec une indifférence totale. Un comble pour un sujet aussi brûlant et actuel.
Les comédiens furent ma seule joie car ils livrent de satisfaisantes performances, particulièrement Deneuve, préoccupée et démunie. On voit à l'écran mais on ne ressent jamais leurs émotions. Le film manque terriblement de nervosité, de tension, d'inquiétude. La fin du film qui se voudrait haletante nous passent devant les yeux comme l'eau coule sur les plumes d'un canard. La faute à une mise en scène plan-plan et molle, dont la seule idée est de passer de l'ombre à la lumière constamment, ce qui n'a comme utilité que la justification du titre.
Muriel (Deneuve), gérante d'un haras, se réjouit de recevoir la visite de son petit fils Alex (Mottet-Klein). Elle va vite déchanter. Celui-ci se montre froid, distant et inquiétant. Il s'est en effet radicalisé et projette de partir pour la Syrie avec son amie Lila (Amamra). Elle fera tout pour l'en empêcher.
Téchiné est un grand cinéaste mais, ici, il ne se montre pas à la hauteur de son sujet. En effet, dans la vie, la radicalisation islamique est un drame inquiétant et très préoccupant. Au cinéma, cela devient plat et totalement atone. On regarde ce film sans ennui mais avec une indifférence totale. Un comble pour un sujet aussi brûlant et actuel.
Les comédiens furent ma seule joie car ils livrent de satisfaisantes performances, particulièrement Deneuve, préoccupée et démunie. On voit à l'écran mais on ne ressent jamais leurs émotions. Le film manque terriblement de nervosité, de tension, d'inquiétude. La fin du film qui se voudrait haletante nous passent devant les yeux comme l'eau coule sur les plumes d'un canard. La faute à une mise en scène plan-plan et molle, dont la seule idée est de passer de l'ombre à la lumière constamment, ce qui n'a comme utilité que la justification du titre.
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