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Marc T.
266 abonnés
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4,5
Publiée le 21 février 2019
Le concept en lui-même n'est pas 100% nouveau, tout est visionné du point de vue d'écrans d'ordinateurs, de smartphones ou de caméras de surveillance. Par contre, le scénario est quant à lui sacrément bien fichu. On suit donc - sans guère reprendre son souffle - l'enquête de ce père essayant de retrouver sa fille avec les moyens dont il dispose (Google et les réseaux sociaux). Et on part avec lui sur de fausses pistes, dont une particulièrement tordue (spoiler: le frère Peter qui aurait enlevé ou tué sa propre nièce ), avant d'arriver au fameux méga twist qui nous scotche littéralement au fauteuil. Pour un premier film, Aneesh Chaganty, qui a aussi coécrit le scénario, s'en sort avec les honneurs. Hâte de voir son prochain film "Run" dont le pitch semble prometteur.
Plus forcément tellement avant-gardiste, le procédé d'un long-métrage filmé entièrement à travers un écran d'ordinateur a jusqu'alors été la plupart du temps utilisé dans le cadre de l'épouvante par l'intermédiaire de certaines dérives, celles des réseaux sociaux notamment, points d'appui à des intrigues quittant le champ du réalisme pour privilégier des situations extraordinaires capables de susciter l'effroi chez le spectateur. Si, dans le fond, "Searching - Portée disparue" est bien sûr avant tout un thriller avec les ficelles bien connues que cela induit, il représente néanmoins une vraie bouffée d'air frais dans la mise en oeuvre de cette approche purement informatique (avec tout de même quelques incartades comme des caméras de surveillance) en traitant avec la gravité nécessaire la réalité de la disparition d'une adolescente et l'émotion qu'elle engendre...
Cet ancrage dans le réel se confirme dès les premières minutes avec cette vie de famille frappée par la tragédie de la maladie et résumée subtilement en quelques captures d'écrans, de vidéos et de clics sur tous ces moments d'existence où la sauvegarde technologique sert à compléter la mémoire humaine. Puis, après quelques échanges anodins pour nous présenter le quotidien entre ce père et sa fille, vient subitement le silence de cette dernière. Aneesh Chaganty capte alors avec un certain talent ces instants de flottement qui séparent la légèreté des premières absences de réponse jusqu'à la prise de conscience d'une situation bien plus terrible. C'est le début de la descente aux enfers pour ce père (magistralement campé par un John Cho dont le visage semble se décomposer au fur et à mesure de son enquête), à la fois pris dans le tourbillon de la pire crise qu'un parent puisse traverser et effondré de découvrir qu'il ne connaissait pas autant sa fille qu'il le croyait. C'est d'ailleurs là que "Searching - Portée disparue" joue sa carte la plus forte : dès que le père ouvre l'ordinateur de sa fille, il nage en terrain inconnu et, même lorsqu'il pense enfin détenir un semblant de vérité sur elle en parvenant à accédant à ses comptes sur les réseaux sociaux, c'est pour découvrir qu'ils ne sont qu'une surface de plus, comme pour mieux dissimuler la profondeur de la tristesse insoupçonnée qui habite son enfant. Le point culminant en sera sans doute cette superbe scène où il se regarde en boucle lui-même entrer dans la chambre de sa fille, incapable de n'échanger avec elle autre chose que des banalités auxquelles elle répond avec un sourire qui s'efface sitôt son père parti. Derrière tous ces sites consultés les uns après les autres à l'écran, ce sont en fait les murs construits par une adolescente autour de ses sentiments durant des années qui s'abattent soudain et qui, il en est persuadé, lui donneront la clé pour la retrouver.
Traversée par cette donne émotionnelle, l'enquête au coeur de "Searching - Portée Disparue" atteint donc une dimension inédite pour un film dont la forme épouse celle d'un écran d'ordinateur a priori sans âme. Riche en révélations et en fausses pistes, elle est aussi renforcée par la force du lien d'identification se créant peu à peu entre le père et la policière (Debra Messing) chargée de retrouver sa fille et surtout, dès lors que les médias braquent leurs projecteurs avides sur le fait divers, par les réactions annexes du public. En effet, placé dans le regard de ce père déjà brisé par le doute sur le sort de sa fille, on assiste, scié, au déferlement des réseaux sociaux autour de l'affaire dans ce qu'ils peuvent avoir de pire (les commentaires haineux purement gratuits, les pseudo-enquêteurs virtuels qui mettent en cause ce père sans preuves, des "amis" de la disparue sortis de nulle part pour apparaître devant les cameras, etc). On aura rarement aussi bien retranscrit visuellement cette curieuse sensation d'un homme se retrouvant dépossédé par la vindicte populaire du drame qu'il est pourtant lui-même en train de vivre, "Searching - Portée disparue" tape ainsi encore très fort de ce côté en utilisant le regard finalement assez neutre que lui confère son format pour laisser le soin au spectacteur d'aiguiser sa propre vision critique.
Point probablement le plus faible du long-métrage de Aneesh Chaganty, le dernier acte brise le réalisme dans lequel le film baignait pour nous ramener à la fiction et à ses astuces scénaristiques. On ne peut pas dire que le twist final déçoit -malgré quelques invraisemblances, il est même plutôt bien construit sur sa globalité en s'appuyant sur des détails disséminés ici ou là- mais l'énormité de la révélation est telle qu'elle nous sort clairement de ce sentiment de véracité constamment développé en amont par "Searching", amenant presque quelques regrets chez le spectateur de le voir s'envoler si facilement à cause de ficelles de thriller un peu plus grossières face à l'intelligence du reste.
Ce dernier point empêche peut-être "Searching - Portée disparue" d'atteindre le stade d'un film incontournable mais il reste un thriller très habile et hautement recommandable en parvenant à utiliser sa forme si particulière pour traduire la détresse d'un père face à la tragédie. À voir. Clairement.
« Searching - Portée disparue », en étant un thriller de haute volée, est encore davantage un constat édifiant et affolant d’une société où l’écran, les réseaux sociaux, les médias, convergent vers une « société spectacle », où le moindre fait divers devient une véritable attraction mise au devant de la scène ! Quelle démonstration de force de la part de Aneesh Chaganty, où le moindre rebondissement dans l’enquête devient l’occasion de se pourlécher les babines afin d’être celui qui aura la meilleure info, la meilleure prise de vue, le meilleur commentaire ! Sidérant, hallucinant et terriblement inquiétant et dangereux. Aucune pudeur, aucun respect, aucune intimité n’aura droit de cité ici car tout est livré en pâture pour que chacun croque à pleines dents le morceau de choix qu’on lui présente quitte à laisser sur le carreau les premiers concernés, c’est à dire évidemment la victime et ses proches ! Ici, ce sera pour l’illustrer cette adolescente que son père découvrira vraiment quant à ses sentiments, ses préoccupations par l’intermédiaire de son ordinateur, seul à être capable de livrer ses secrets, ses indices, face à toutes les questions qui se posent à propos de cette absence inexpliquée et insupportable. Et de voir cette mise en scène aussi bien fichue, où du début à la fin on surfe par écrans interposés, ou d’écrans dans l’écran, et dont le fil conducteur sera cette flèche baladeuse guidée par une souris experte qui démange la main, on ne peut que rester terrassé par cet engrenage qui broie monstrueusement tout sur son passage ! L’intrigue est presque ici plus secondaire bien qu’elle soit particulièrement bien ficelée dans son déroulement et dans son issue étonnante... Les acteurs s’en sortent bien entre ce père ravagé (John Cho impeccable), au visage décomposé par la disparition de sa fille, et cette lieutenant de police qui met toute la conviction possible à jouer son rôle (Debra Messing) ! On reste ainsi conquis jusqu’au bout du bout, sans en perdre une miette, happé par cette enquête et plus encore par ce qu’en font tous ceux qui en tirent parti ou l’utilisent sans foi ni loi ! Et surtout en sort la tête farcie et pleine d’écrans en tous genres, bien persuadés de limiter au maximum l’utilisation de ces nouvelles technologies qui sournoisement font un ravage de fond en transformant notre monde en une foire d’empoigne de l’actualité !
Coté réalisation, ce film est tout bonnement fabuleux. L'ensemble des images du films proviennent de zooms sur des écrans ouverts de pages de différentes natures sur différents écrans d'ordinateur ou de smartphone, il y a notamment du contenu textuel entièrement traduit en français (SMS, mail, etc...), mais aussi des vidéos (regardées depuis internet ou même les dossiers), l'écran des caméras filmant de nombreuses conversations vidéos, le tout rythmé de façon plus ou moins réaliste (un coup l'ordinateur est utilisé normalement puis l'instant d'après ça semble être une grand mère n'ayant jamais touché un clavier qui semble se retrouver devant) mais toujours de façon à ce que le spectateur puisse suivre (exemple de la souris qui est manipulée plus ou moins vite pour laisser le temps d'interpréter ce qui se passe devant l'écran,etc...); et là... quelle efficacité! Chaque éléments imbriqués, que ce soit sur la fenêtre principale ou les fenêtres périphériques, mais encore les messages tapés puis mis en surbrillance et effacés, visent à donner l'ensemble des informations utiles à la compréhension, et, malgré le format inhabituel et très osé, le spectateur n'est jamais perdu et s'y retrouve avec une efficacité même époustouflante. Aux écrans se superposent dans les moments forts du film des mélodies extrinsèques collant parfaitement au rendu émotionnels recherchés, et là encore le spectateur est impliqué émotionnellement dans ce qui se passe, car dans ce panorama d'informations à déchiffrées que nous exposent ce père affolé à la recherche de sa fille comme lui, tout comme lui on vit ses cotés mystérieux, la tension, le sentiment d'angoisse constant, les mauvaises surprises, et les retournements de situation en tout genre. Malgré la difficulté que représente un tel format coté anachronismes et faux raccords, j'ai noté (sans y avoir mis l’œil) peu d'erreurs évidentes. Ce film aura été une belle claque et pour cela je le recommande vivement à tout ceux qui avaient été attirés par sa bande annoncé. Vraiment bien.
"Searching - Portée disparue" a pour particularité première de concentrer toute son action via des écrans d'ordinateurs, sauvegarde moderne de notre vie quotidienne. Présenté cette année au Festival de Sundance, il a même été récompensé par deux prix dont celui décerné par le public. "Unfriended", sur un ton plus macabre, avait déjà tenté l'expérience en 2014 mais là, Aneesh Chaganty, dont c'est le premier long-métrage, monte un puzzle technologique innovant et malin. Cette forme surprenante, qui préserve notre ignorance jusqu'au bout, prend le dessus sur une intrigue qui aurait pu être très vite prévisible sous un point de vue plus classique. C'est vrai que l'histoire d'une adolescente qui disparait sans laisser de traces derrière elle n'a rien de nouveau. Mais la méthode de procédure de l'enquête s'avère originale ; n'ayant aucune preuves à disposition, le père de famille décide de faire ses propres recherches via l'ordinateur de sa fille, là où personne n'a encore regardé... Entre secrets et mensonges, l'identité de l'adolescente n'est pas forcément celle qu'on imaginait. Rangé dans le genre thriller, "Searching" adopte un style de narration atypique et enivrant car jamais on ne quitte ces écrans aux travers desquels tout se déroule. Les preuves et les indices s'enchainent, tout comme les fausses pistes. Notre imaginaire se laisse emporter par des multiples raisons ayant entrainé la fugue de l'ado en question, mais les plus évidentes s'avèrent bien entendu vaines. Les webcams permettent d'avoir un regard sur l'utilisateur de l'ordinateur et le bruit des touches qu'on presse vient bercer notre ouïe, nous faisant perdre de vue la révélation finale qui s'avère évidente mais extrêmement bien dissimulée sous cette couche de fenêtres, de vidéos et d'appels WhatsApp en tout genre. J'ai fortement apprécié les différentes sortes d'écran mis en scène : du vieux Windows d'il y a 10 ans au Mac en passant par une interface de webcams. Néanmoins, le fait que tous les souvenirs de son enfance et de sa jeunesse soient parfaitement répertorié dans ses appareils, ça peut parfois faire perdre en crédibilité. C'est par moment trop gros pour qu'on y croit vraiment, notamment dans les détails de l'enquête. En effet, jamais un proche n'enquêterait seul sur une pièce à conviction aussi précieuse qu'un ordinateur appartenant à la disparue... La police s'en chargerait directement. Mais hormis ces quelques gros traits, le montage de "Searching" s'avère très convaincant et hypnotisant. La scène d'ouverture retraçant toute la jeunesse de la famille (à l'image de "Là-haut" chez Pixar) ainsi que le dénouement marqué par un beau retournement de situation sont les temps forts de cette fiction par écrans interférés. Le déroulement de l'enquête, bien qu'original dans sa forme, s'étend sur des fausses pistes et créé donc des longueurs. Côté acteur, on regrette un manque d'émotions auprès de John Cho, dont la performance se contente du strict minimum (ou peut-être est-ce le doublage qui manque de nuances ?). Debra Messing, davantage connue pour des rôles comiques, s'attèle à un rôle complexe et subtil. Elle étonne, avec émotion, dans ce rôle d'inspectrice. En général, la forme a peut-être tendance à confiner et étouffer les protagonistes dans un jeu de "surface" mais l'équilibre avec les plates-formes technologiques se fait efficacement. Mais comment ce film, si empreint de nouvelles technologies, vieillira-t-il ? Dans 10, 20 ans, son suspense et son final resteront-ils intacts ? Ou bien contemplera-t-on "Searching" comme une archive, une curiosité technologique témoin d'une génération ? Seul le temps nous le dira mais j'ai comme l'impression qu'il va prendre de sacrés rides...
A la manière d' « Unfriended », le grand écran représentera un écran d'ordinateur que nous verrons du début à la fin. Un père essaie donc de retrouver sa fille disparue, pas le biais des réseaux sociaux, des messageries et autres applications internet. Les deux tiers du film tiennent suffisamment en haleine, nous menant sur plusieurs pistes (certaines prévisibles, d'autres non). La fin du film est pour ma part un peu décevante quand on apprend le twist final. Il y avait de bonnes idées de scénario mais certaines tombent un peu trop dans les clichés américains. Un bon divertissement malgré tout.
Voici un thriller particulièrement original dans son approche, son visuel, son traitement. C'est pas facile à expliquer, il faut le voir mais en gros c'est traité façon écrans d'ordinateurs, réseaux sociaux, téléphones portable, vidéos, donc ce n'est pas du tout un film classique. C'est comme cela tout le long et même si c'est très original, à la longue je dois dire que c'est un peu pénible. A part cela, l'intrigue est très bien ficelée, très prenante et captivante. Impossible de décrocher jusqu'au final surprenant. J'ai beaucoup aimé.
Dans "Google Glass: Seeds", son dernier court-métrage à ce jour, Aneesh Chaganty nous faisait vivre le voyage d'un homme à travers ses lunettes connectées. Un concept intéressant que l'on retrouve ici, mais sous une forme différente, car il n'y a plus cette vue à la première personne, mais plutôt une expérience à travers les nouvelles technologies ou les médias. En fait, le concept est exactement le même que dans "Unfriended" par exemple. Ce n'est pas un concept nouveau, mais le fait que ce ne soit pas répandu comme peuvent l'être les found-footages par exemple est vraiment plaisant, car on n'est pas encore arrivé à un point où c'est devenu lassant. Le réalisateur indien nous propose donc de suivre une enquête en immersion complète avec les recherches du père qui fouille absolument partout pour trouver le moindre indice dans l'espoir de retrouver sa fille. Tous les réseaux sociaux et l'historique d'internet et de l'ordinateur sont passés au peigne fin. Au niveau de la réalisation, le film est exceptionnel. Comme je l'ai dit, on a déjà vu ça, mais jamais le concept n'a été utilisé aussi bien et aussi efficacement. L'immersion est absolument bluffante. On vit l'histoire avec ce père, on souffre avec lui et on est surpris en même temps que lui lors de ces incroyables révélations. Et pour ce qui est des surprises, il y en a. Ce qui est impressionnant, c'est qu'on se rend compte qu'on a tout sous les yeux et pourtant, on ne remarque rien ou presque tellement on est happé par ce qui se passe. Il n'y a rien de superflu au niveau de l'intrigue. Tout s’emboîte parfaitement et se succède de façon fluide et naturelle. On pourrait dire que les ficelles sont faciles puisque dès qu'il y a une fausse piste, une autre s'ouvre, mais vraiment peu importe, car c'est réellement captivant. Au-delà de l'enquête, c'est un film qui parle des réseaux sociaux et des nouvelles technologies en montrant les bons comme les mauvais côtés donc ce n'est absolument pas un film à charge. Ce "Searching" est aussi réussi sur le fond que sur la forme. C'est un thriller haletant, intense, touchant, surprenant, original et impressionnant qui nous captive de la première à la dernière seconde en ne nous lâchant pas un seul instant. C'est vraiment excellent, j'ai adoré. L'un des meilleurs films de l'année pour moi !
polar très original par sa conception . une recherche de personne disparue avec le téléphone, l'ordinateur et la télé. comme quoi le portable a quelque fois son utilité. le scénario classique devient un tour de force avec sa façon de le filmer . on va de fausse piste en fausse piste, on est cloué au siège c'est surprenant et surtout tres inventif . voila du nouveau dans le cinéma américain quel bonheur.
un thriller très prenant et très original puisque l'histoire se passe tout le temps sur un écran d'ordinateur. l'enquête du père pour retrouver sa fille est spectaculaire et nous tient en haleine jusqu'au dénouement final très surprenant.
Un super thriller ! Au goût à du jour, film qui se base sur les technologies les plus utilisés aujourd'hui par tout le monde et qui montre les dangers des réseaux sociaux... Idée qui n'est plus si innovente avec "unfriend" par exemple mais histoire bien menée ! 4,5/5
belle prestation cinematographique,on vit des instants prenants mais on se lasse de ces communications par ordi trop récurantes,c'est le mauvais coté du film;bravo quand meme.....
Passée l’intro, composée d’une suite d’écrans, de textos et d’appels en vidéo, pour présenter l’affaire, on n’imagine pas que la totalité du film sera réalisée de cette façon. On n’imaginait pas avoir affaire à une innovation de réalisation ! Et finalement, c’est une des bonnes raisons pour aller voir ce film. Bien sûr, il ne faut pas être allergique aux réseaux sociaux et il faut avoir une bonne vue quand ça tchatte ou quand ça search (d’où le titre du film est tiré). Si ces conditions sont réunies, on entre de plain-pied dans le monde virtuel qui nous asservit (presque) tous autant que nous sommes. Et l’on ne souffre pas de cette réalisation, au contraire. Quant au contenu, quant à l’histoire, c’est un thriller ; certains le trouveront palpitant jusqu’à la fin tandis que d’autres trouveront cette fin farfelue ou invraisemblable. En tout cas, ça nous tient bien en éveil et c’est même plutôt émouvant, même si les acteurs ne donnent pas ce qu’ils donneraient dans des conditions classiques de réalisation. De toute façon, le plus intéressant n’est pas l’histoire proprement dite ; le plus intéressant est dans les raisons pour lesquelles l’histoire arrive –le fait qu’une personne découvre qu’elle ne connaît pas son enfant alors qu’elle jurait le connaître par cœur, ou le fait que les rapports qu’on a sur internet sont virtuels. De là à s’interroger sur la réalité ou la virtualité des rapports enfants-parents…
J’ai attendu ce film avec patience depuis plus de 3 mois dès lors que je suis tombé sur la bande annonce. Aucune minute n’est inutilement utilisé tout est finement ficelé je ne peux que validé. Toute la salle réagissait en live tant nous sommes tenu en haleine par ce qu’il se passe. Il n’y a pas une palette d’émotion par laquelle nous ne passons pas en visionnant ce thriller déjà classique Anamy
Une belle surprise. J’ai totalement adhéré à l’idée de présenter le film par écran de téléphone ou d’ordinateur interposé. L’intrigue est très prenante. On y voit aussi les dangers que représente internet. Excellent.