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Antoine L
13 abonnés
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5,0
Publiée le 5 janvier 2019
Voilà la preuve ultime que dans la vie il y a l’art et la manière. Concept qui s’est révélé complètement bancal dans Unfriended, le film reprend ici l’idée d’un film entier montré via l’interface d’un ordinateur. Sauf que là où il n’y avait que Skype d’un seul point de vue avec quelques interactions avec la messagerie ou autre, on nous démontre qu’il y avait tellement plus à faire. Il peut y avoir plusieurs ordinateurs dans une pièce, le téléphone peut aussi faire des appels vidéo, et on peut à peu près afficher ce qu’on veut sur un ordinateur, allant de caméras annexes à des dizaines de programmes et sites, sans compter la possibilité d’y voir la télé, et donc les informations. En exploitant correctement ses outils, on peut ainsi pallier au caractère fermé de la machine et ainsi offrir un vrai travail de réalisation. Véritable succès d’estime sorti du festival de Sundance, le film s’est progressivement imposé grâce au bouche-à-oreille, arrivant à atteindre les 75 M$ dans le monde, un succès immense pour ce genre de production.
Introduction digne de Là-Haut, montrant au passage de façon remarquable l’évolution de la technologie, le film nous présente la famille Kim du point de vue de Margot, leur fille unique qui a grandi dans la douleur d’une mère malade qu’elle n’aura connu que 13 ans (ayant deux de plus au moment des faits). La suite se déroulera du point de vue de David (John Cho), son père. Inquiet de ne pas avoir vu sa fille rentrer et ayant raté trois de ses appels durant la nuit, il va tomber des nues en apprenant qu’elle n’est pas allée au lycée et qu’elle ne va plus à ses cours de piano depuis six mois. Après avoir essayé de contacter ses amis, il va devoir se rendre à l’évidence : sa fille a disparu.
Brillantissime. Non, c’est bien trop faible. Pour comprendre l’ampleur du film il faut bien comprendre une chose : il s’agit d’un des scénarios les plus intelligents jamais écrit, et c’est tout simplement le meilleur thriller de l’histoire. Le concept de l’immersion technologique est ahurissante et son utilisation bluffante, jouant sur le déplacement du curseur ou sur la vitesse de frappe pour témoigner de l’état d’esprit du protagoniste avec une rare subtilité. Bien sûr la plupart du temps une webcam ou autre nous montre David, un de ses proches ou l’enquêtrice, mais même sans personne devant l’écran le film retranscrit admirablement les émotions et le suspense. Les acteurs sont excellents et les reproductions sonores et visuelles de nos outils usuels forcent le respect, mais ce qui vous marquera profondément et irrémédiablement est la complexité, la richesse, la force et pourtant la clarté du scénario. Le père, et par extension le scénariste, redouble en permanence d’ingéniosité en trouvant toujours une nouvelle piste à explorer de par la surexposition de notre vie privée due aux réseaux sociaux. Les retournements de situation sont dantesques entre les surprises, les révélations, les moments de paranoïa et les coups de pressions à couper le souffle. Le film va loin, extrêmement loin, plus loin que n’importe quel film avant lui. Une fois que le dénouement se dessine et que tout se recoupe, on se rend alors compte du degré d’élaboration sans précédent de l’ensemble, où aucune information n’est donnée à la légère. Éreinté par un marathon d’investigation où l’on ne cesse de retenir son souffle, perpétuellement abasourdi par la qualité d’écriture, on en ressort transcendé tant le film s’impose comme l’une des œuvres les plus abouties de tous les temps.
L'originalité du film ne tient pas à l'intrigue mais à la réalisation. Aneesh Changanty a en effet choisi de ne montrer aux spectateurs que les écrans d'ordinateur, de téléphone ou de tablette que consulte le père de l'adolescente disparue. On aurait pu applaudir l'audace sauf que d'autres se sont déjà essayé à l'exercice. On aurait pu se prendre au jeu et ressentir l'angoisse que génère une disparition dans un monde ultra-connecté mais la fifille a laissé tellement tellement de traces sur la toile que le petit Poucet passerait pour un amateur et les ficelles de l'intrigue sont tellement épaisses qu'un cerveau normalement équipé devine beaucoup trop vite ce qui va arriver. Bref : un film sans grand intérêt, proche du degré zéro du cinéma.
Réalisation exemplaire, originale et parfaitement maitrisée de bout en bout. L'effort de traduction de ce que l'on voit sur les écrans des ordinateurs et téléphones est bluffante et remarquable. En plus de cela, l'intrigue est bien ficelée, tient en allène spoiler: (malgré un happy end) . Une réussite tant dans le fond que dans la forme.
Ce thriller entièrement filmé à travers un écran d'ordinateur mérite le détour . Un père après la disparition de sa fille va mener l'enquête avec une inspectrice à l'aide des différents réseaux sociaux qu'utiliser son enfant . Il va s'apercevoir que sa fille n'avait finalement pas beaucoup de vrais amis ( malgré Facebook etc...) et que lui même n'avait plus de réel contact avec celle-ci. De plus l'intrigue est bien mené même si la fin présente des incohérences . Par la même le réalisateur Chaganty établit un constat assez terrible d’une société où les médias , les réseaux sociaux et les caméras un peu partout convergent vers une société spectacle basé sur les émotions et le voyeurisme . (note entre 3.5 et 4)
Un papa est à la recherche de sa fille disparue, fille qu'il semble connaître mais qui apprend à la découvrir réellement tout au long de sa recherche. Histoire haletante jusqu'au bout mais la manière de filmer est très désagréable.
Brillant ! L'idée est bonne. 5 étoiles car on s'attend vraiment pas à l'issue du film et pour cette réalisation qui, informatiquement parlant, a dû représenter un travail colossal !
Ce film aborde la disparition d'une adolescente et son père fait tout pour la retrouver. Il aborde le sujet enfant-parent et l'on peut se rendre compte que l'on ne connait pas forcément bien ses propres enfants. Le film nous balade sur plusieurs fausses pistes, le dénouement passe très vite et l'on est un peu étonné de la finalité du film qui est un peu tiré par les cheveux... Mais bon un 2.5/5 fera l'affaire...
Excellent film. Le montage est original et s'adapte parfaitement au développementde l'histoire. John Cho assume pleinement son rôle principal et nous fait vivre l'intrigue presque aussi intensément qu'elle l'est pour le personnage lui même
La mise en scène a été déjà vue, mais rarement avec autant d'endroits différents. Je ne me suis pas ennuyé. La fin est un peu tirée par les cheveux, mais globalement, le film est maitrisé et intéressant
L'originalité du film est aussi un peu sa limite. Suivre l'enquête sur les réseaux sociaux et par écrans interposés a quelque chose d'addictif et d'immersif. En revanche, cela laisse parfois le spectateur de côté émotionnellement parlant, peut-être parce qu'on aimerait plus suivre l'action. Toujours est-il qu'on ne s'ennuie pas une seconde et que le film est vraiment ludique tout en effleurant de façon joliment ironique les dérives des réseaux sociaux et de l'hyper médiatisation.
Étrange et inhabituelle façon de raconter une histoire quasi-exclusivement au travers de vues d'écran d'ordinateurs ou Smartphones avec pour vedettes Microsoft, Facebook, Google et consorts auxquels viendront s'ajouter par la suite quelques images de chaines TV spécialisées dans l'info en continu, histoire de mettre quand même un peu d'action et de ne pas rester dans un huis-clos. Au début, ça peut désarçonner et faire craindre que l'ennui va vite s'installer. Mais pour peu qu'on se soit déjà essayé pour soi à faire parler des historiques de connexion, croiser des réseaux d'amis, déterminer la source d'images... on s'y prend aussi de passion. Et à l'occasion, on découvre quelques fonctionnalités qu'on ne connait pas ou ne maîtrise pas trop. Le personnage principal, à la recherche de sa fille disparue, lui il s'y connait, il est à l'aise. Il faut bien ça. Sur le fond, ce fait divers potentiellement criminel mais on ne le saura pas avant longtemps, la fugue restant une option, est plein de péripéties et de rebondissements quelque peu abracadabrantesques allant au-delà des standards habituels d'un puzzle à assembler dans un thriller, en général plus réaliste et crédible. Mais bon, la fin justifie les moyens. Et quelle fin !
Avec Searching - Portée Disparue, Aneesh Chaganty coécrit et réalise, pour son premier long-métrage derrière la caméra, un film parfaitement abouti. L'histoire nous fait suivre David Kim, un père de famille faisant tout son possible pour retrouver sa fille Margot, mystérieusement disparue. Parvenant à fouiller son ordinateur, il ira de découverte en surprise. Ce scénario s'avère totalement captivant à visionner pendant toute sa durée d'un peu plus d'une heure de demie. Ce thriller jouit d'une grande singularité puisque toute l'intrigue se déroule via l'écran de l'ordinateur des parents. Celle-ci débute par une exposition limpide, naturelle et efficace, montrant aussi bien l'évolution d'internet que de la famille composée de trois membres auxquels on s'attache immédiatement, avant de basculer dans une enquête numérique véritablement haletante à la faveur de ses rebondissements. Plus les minutes défilent, et plus on est pris d'angoisse grandissante face à cette disparition extrêmement inquiétante. On se retrouve complètement scotché à cet écran tant tout est parfaitement ficelé, rythmé, et que le métrage joue à la perfection avec son sujet dont il montre les bons et les mauvais côtés. On navigue ainsi d'un onglet à l'autre à la recherche d'indices permettant de retrouver la jeune fille en écrivant des mots clés sur le navigateur de recherche débouchant sur tout un tas de programmes. Ainsi, le père fait des découvertes intimes sur la vie en ligne de sa progéniture via ses réseaux sociaux, ses sites visités, ses vidéos et photos publiées, et ses amis virtuels afin de remonter à une piste. L'ambiance se veut particulièrement stressante. L'ensemble est porté des des personnages attachants, interprétés par une distribution plus que convaincante, à commencer par le père joué par John Cho. On ressent énormément d'empathie pour cet homme désespéré en s'imaginant à sa place. Sa fille, jouée par Michelle La est pour sa part adorable. Sara Sohn incarne elle une mère dont la mémoire plane malgré son absence. Debra Messing campe pour sa part une détective très impliquée. Tous ces rôles, en plus de ceux joués par Joseph Lee et Steven Michael Eich, sans oublier les connaissances plus ou moins proches de la jeune fille, entretiennent des rapports riches en émotions tristes au point d'en devenir poignants. Des échanges soutenus par des dialogues d'une belle authenticité. Si le fond est si prenant, c'est en grande partie grâce à sa forme. En effet, la réalisation du cinéaste indien se veut fortement atypique par son point de vue. En effet, sa mise en scène ne film jamais directement les personnages, ces derniers apparaissant uniquement via les écrans lors de visio-conversations, de reportages télévisés et de caméras de surveillance. Ce concept, utilisant avec réalisme et intelligence les outils de communication modernes, se veut particulièrement immersif et remarquablement maîtrisé. Il est d'une fluidité sans failles et le pointeur de la souris dirige les opérations avec autant de crainte que d'empressement de voir un clic tout bouleverser. Le montage, astucieux, riche de nombreux détails et innovant, est tout aussi important. Ce visuel original est accompagné par une bonne b.o. signée Torin Borrowdale, dont les compositions alarmistes sont totalement raccord avec le propos. Leur présence accentue l'atmosphère lourde tout en restant en retrait. Cette investigation connectée nous offre une révélation inattendue dans sa dernière partie avant de se conclure sur une fin réussie venant mettre un terme à Searching - Portée Disparue, qui, en conclusion, est une expérience cinématographique marquante, un film méritant grandement d'être découvert tant il est qualitatif à tous les niveaux et qu'il pousse à la réflexion sur notre propre rapport concernant nos données mises en ligne et archivées sur des serveurs qui se les accaparent.
Quelques mois après « The Guilty », thriller danois se déroulant presque exclusivement au téléphone, voici son cousin américain, « Searching », tourné intégralement via des moyens informatiques (ordinateur, téléphone, réseaux sociaux...), le tout à nouveau avec une certaine réussite. Hormis une introduction un peu appuyée mais ayant au moins le mérite de placer la situation familiale, il y a, au-delà de toute prouesse technologique, un vrai bon scénario. C'est excellemment pensé, à l'image de nombreux aspects paraissant forts secondaires prenant une importance capitale, tous les détails a priori peu crédibles prenant sens une fois le fin mot de l'histoire connu. Beaucoup de rebondissements, sans que ces derniers ne soient gratuits, apportant au contraire une vraie tension, permettant de renouveler lorsqu'il le faut cette enquête prenante, donnant particulièrement envie d'en connaître le fin mot. Au vu de cette qualité d'écriture, le tour de force formel apparaîtrait presque secondaire, mais il serait injuste de ne pas l'évoquer, apportant une vraie originalité et s'intégrant surtout pleinement dans cette logique narrative, utilisant avec une certaine aisance les différents moyens technologiques modernes. Dommage que, parfois, Aneesh Chaganty se sente obligé d'en faire un peu trop niveau explications et parallèles via des éléments que nous avions parfaitement compris sans que cela soit rabâché, mais cela reste relativement discret, l'interprétation homogène et de bonne tenue (notamment de John Cho) venant confirmer cette impression positive. C'est du bon cinéma, habile équilibre entre originalité formelle et intrigue des plus habiles : moi qui suis habituellement moyennement réceptif à ces « films concepts », celui-ci vaut vraiment le détour.
On en voit peu des thrillers numériques du genre, le dernier en date était Unsame filmé à l'Iphone mais d'autres on essayait de se démarquer mais sans réel surprise comme Open Windows (tourné en webcam)... Searching est un nouveau exercice de style accessible et se révèle assez captivant ! Celui-ci est dépeint du point de vue d'une caméra de surveillance, d'ordinateur, de portable et d'information télévisées... L'intrigue se base sur une enquête policière à propos de la disparition d'une jeune fille appelé Margot. Le père va donc faire des recherches virtuelles spoiler: et va découvrir bien des choses dont il est censé ne rien savoir à propos d'elle... On décortique en même temps que le protagoniste, les informations contenues dans l'ordinateur de sa fille ! Searching nous remet en question sur les dangers en ligne, dans la façon du bouleversant Trust. A noter que Sony Pictures a fait l'effort de traduire en français tous les éléments tapuscrit car l'action se déroule essentiellement sur un écran d'ordinateur et par conséquent beaucoup d'informations passent par des textes : courriels, textos et autres échanges de blogues... La musique de Torin Borrowdale s'avère aussi une belle surprise ! Elle nous transporte pendants des moments de suspense et d'émotion. En effet, le rythme ne possède pas de baisse de régime ! Les rebondissements ne manquent pas avec une finale assez inattendue. L'acteur John Cho (les American Pie ainsi que les récents Star Strek) offre une bonne prestation en faisant le père aimant et déterminé à retrouver sa fille unique. Pour finir, Searching est un suspense récréatif et original dont le premier long-métrage d'Aneesh Chaganty vaut le coup d’œil de le regarder.
Filmé uniquement par écrans d'ordinateurs interposés à la manière de "Unfriended" sorti en 2015, ce thriller va nous faire suivre un père à la recherche de sa fille disparue mystérieusement. Le rythme est palpitant, cette démarche originale de suivre l'intégralité du film au travers de tous ces écrans qui pilotent nos vies (ordinateur, smartphone, caméra de surveillance, TV, webcam...) et de toutes ces applications également (Facebook, Twitter, Youcast...) est une idée brillante donnant à cette intrigue une dimension moderne et captivante. Le suspens est remarquable dans cette réalisation hallucinante de maîtrise, le spectateur est habilement manipulé du début à la fin. Superbe. Un "Must-see". --> Site CINEMADOURG <--