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Un visiteur
3,5
Publiée le 20 mai 2019
Film-concept dont la totalité de l'intrigue policière se déroule sur un écran d'ordinateur, Searching parvient à mettre en place et à élaborer un scénario très malin, autour de la disparition d'une adolescente. Passé les premières minutes ou l'on se demande si le film va réussir à tenir la route dans son format, il faut bien reconnaitre que le jeu de piste devient assez passionnant. Si l'ensemble reste assez modeste, et que l'on peut détecter des grosses ficelles, du jeu d'acteur pas toujours formidable, ou des scènes peu convaincantes (le final peine cruellement à faire monter la sauce !), il vaut malgré tout le détour pour son originalité.
super enquête d'un pére qui recherche sa fille qui ne répoind plus au téléphone ni sur son ordi du jour au lendemain. Façon de filmé assez innovente et un e avancée dans l'histoire bien mené. super film de bon acteurs surtout le pére et la flic.
Techniquement, rien à redire. Mise en scène et réalisation, assez bien faites pour des néophytes du long métrage. Histoire, c'est là où est le hic, à plusieurs reprises, j'avais envie d'arrêter le film. Pour un film pareil, on veut un peu plus d'adrénaline même si tout tourne autour des réseaux sociaux. Mais Trop est l'ennemi du bien. A trop voir le déroulé du film se faire sur des écrans, au bout d'un moment, je fatigue. Sans parler de la conclusion du film. Au bout d'une heure 30, on doit se payer cette fin, c'est dommage !...
Un thriller original car toutes les images proviennent d'écrans d'ordinateur. Le scénario est bien ficelé avec des rebondissements et il est dans l'air du temps avec les réseaux sociaux, les téléphones portables et les ordinateurs.
Un thriller habilement mené et intelligemment mis en scène. Porté par plusieurs sujets à la fois, on ressort un peu éprouvé par ce film. Le parti pris de faire passer l'intrigue à travers les outils numériques est une excellente idée. A voir.
La fille de David est portée disparue. L’inspectrice chargée de l’affaire n’a pas le moindre indice. En fouillant dans l’ordinateur et les comptes des réseaux sociaux de sa fille, le père commence à y trouver des pistes. Qui aurait pensé qu’un simple thriller puisse être aussi envoutant ? « Searching, portée disparue » est le premier long-métrage d’un ex-employé de Google. Ce film à voir en version française n’est réalisé qu’au travers d’écrans connectés. Pas de jaloux entre Windows et Macintosh, l’enquête défile sous nos yeux avec une fluidité épatante. On a parfois envie d’ouvrir un onglet et faire une recherche à notre tour. Entre Facebook, Twitter, Instagram, GPS et autres applications, cette histoire portée à merveille par le comédien John Cho ne s’adresse néanmoins qu’aux spectateurs connectés qui maîtrisent l’informatique et le surf sur Internet. Les autres pourront être perdus par tant de technologie. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Sur le modèle récent du film d'épouvante Unfriended ou encore du plus ancien Aux Yeux de Tous, Searching nous plonge dans une enquête passionnante réalisé par un père aussi désespéré que motivé pour retrouver sa fille de 16 ans disparue dans d'étranges circonstances. Malgré un procédé que l'on pourrait croire très figé, de nombreux rebondissements nous sont offerts et le réalisateur use intelligemment de petites astuces bien senties pour constamment relancer l'intérêt et l'intrigue. L'émotion n'est pas mise de côté, loin de là, à la faveur notamment d'une excellente entrée en matière et de comédiens inspirés. On n'en lâche pas une miette et on est happé du début jusqu'au final inattendu, c'est plein de trouvailles de mise en scène, la réalisation est sobre et efficace et le tout est savamment mené. Du tout bon pour ce thriller nouvelle génération qui dépoussière les codes et nous propose en outre un très bon scénario. A découvrir.
Searching Portée disparue est une très bonne surprise ! Parti le voir sans trop y croire, on s’est retrouvé face à un film résolument moderne, exploitant les travers du net, nos habitudes quotidiennes actuelles, dans un thriller terriblement prenant. Le réalisateur Aneesh Chaganty a fait le pari de ne montrer l’action qu’à travers les images d’écrans du quotidien, pari très risqué forcément, car artistiquement parlant, ça ne permet pas de choisir correctement ses plans, cadres et autres effets caméra. Il s’en sort vraiment bien, ça rend le jeu très intéressant, on balaie l’écran à la recherche d’indice, on ne ressent aucune lassitude car on est complétement plongé dans l’intrigue. Le scénario est en plus bien ficelé, le casting est très bon, rien à redire, on passe un excellent moment ! Bref, un film que l’on conseille fortement ! À signaler par contre, pour la VO, il faut vraiment être à l’aise avec l’anglais, car sinon entre le sous-titrage et les images du film qu’il faut parcourir, difficile de tout voir/lire !
Un thriller haletant, qui montre tout l'impact du web et des réseaux sociaux sur notre monde actuel. S' il y dénonce un côté négatif, celui des gens qui se font passé pour d'autres, il montre aussi que, bien utilisé, cette technologie décriée et trop souvent mal jugée, peut s'avérer être un atout pour qui sait s'en servir.
Car ce père désespéré va résoudre certains points par lui-même et l'enquête aurait pu être bien plus longue sans sa tenacité.
À voir pour son originalité et un scénario bien mené qui se joue du spectateurs grâce à ses nombreux twists.
Si Alfred Hitchcock avait été obsédé par les écrans plutôt que par les oiseaux, "Searching" serait son bébé électronique. Aneesh Chaganty nous offre un thriller qui dépeint une société où l'écran est roi, un royaume où le moindre clic peut te plonger dans un univers plus effrayant que la salle d'attente chez le dentiste.
Dans ce jeu de piste numérique, John Cho incarne le père déterminé à retrouver sa fille disparue, comme un Sherlock Holmes des temps modernes, mais au lieu de la pipe, il manie une souris avec une habileté digne d'un gamer professionnel. Une flèche baladeuse guidée par une main experte, prête à cliquer plus vite que Flash devant une vente flash.
Debra Messing, qui incarne l'inspectrice de police, met toute la conviction possible pour jouer son rôle. On dirait qu'elle a troqué son badge contre une manette de jeu, prête à appuyer sur "Start" pour débloquer le prochain niveau de l'enquête. Une performance qui rappelle que même dans le monde virtuel, la justice n'a pas besoin de pause café.
L'intrigue, bien que solidement ficelée, se déroule dans un Far West où les cowboys sont remplacés par des claviers. On assiste à un show où le moindre rebondissement devient une attraction, comme une battle royale où le dernier tweet debout remporte la partie. Pas de pitié, pas de règles, juste des likes et des retweets qui font la loi.
La tête farcie d'écrans, on ressort de ce film convaincus que même la NSA a moins d'infos sur nous que notre propre historique de navigation. On découvre les secrets les plus intimes d'une adolescente par l'intermédiaire de son ordinateur, une expérience plus intrusive que d'espionner Voldemort dans sa vie de tous les jours. Harry Potter, prends des notes.
On reste conquis jusqu'au bout du film, happés par cette enquête menée à coup de clics et de frappes de clavier. Avec une réalisation aussi bien ficelée que les câbles derrière votre PC, "Searching" nous offre une plongée dans la société spectacle, où l'écran est à la fois le héros et le méchant. Alors, préparez-vous à cliquer, rire et peut-être même pleurer devant ce thriller qui met en lumière les dessous sombres de notre addiction aux écrans.
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Excellent film que je conseille vivement! Moderne et innovant dans le style, on se laisse d’emblée entraîner à la recherche de la jeune Margot. Un film de société mêlant l’intérêt des médias et des réseaux sociaux, mais aussi leurs méfaits. Beaucoup de suspens, même si l’on peut entrevoir certains liens. A voir de toute urgence!!!!
Le 12 septembre 2018 doit être une date particulière dans le sens que deux films portant sur la disparition d’une jeune fille sont sortis sur les écrans ce jour-là. D’un côté nous avons à l’affiche "Ma fille", qui semble plus terre à terre, c’est-à-dire davantage situé sur le terrain. Et puis de l’autre nous avons "Searching – Portée disparue". Pour être honnête, il semble difficile pour ces deux fictions de se faire une place tant le sujet a été à maintes reprises exploité. Mais quand il est fait appel aux bons sentiments, pour ne pas dire profonds, c’est obligé que ça marche au moins un minimum. Si "Ma fille" fonctionne grâce à une très jolie paire formée par Roschdy Zem et la belle découverte nommée Natacha Krief, ce long métrage fonctionne aussi grâce à l’œil de la cinéaste Naidra Ayadi qui signe là sa première réalisation. "Searching – Portée disparue" fonctionne pour une tout autre raison : la façon d’aborder le sujet, particulièrement audacieuse et inventive. Une inventivité par ailleurs récompensée à l’occasion du Festival Sundance 2018. A aucun moment les personnages n’évoluent directement devant la caméra d’Aneesh Chaganty. Mais plutôt et exclusivement devant les caméras des ordis et téléphones, procédé que je n’avais encore jamais vu. Nous savons tous qu’Internet a été créé pour que tout le monde puisse s’ouvrir davantage au monde extérieur. Enfin ça, c’est la raison officielle. Mais les dangers, eux… ça personne n’en parlait à l’époque. Et il est effarant de voir avec quelle facilité on peut créer un compte par ci, un autre compte par là, encore un autre ailleurs et ainsi de suite. Jusqu’à en avoir des dizaines, notamment sur des réseaux sociaux qui n’ont de cesse de se multiplier, et dont je n’en connaissais même pas pour certains l’existence ! Et je ne parle même pas de la faune qui y circule dessus, ou du mode de fonctionnement. L’internaute cinéphile BenoitG80 a souligné avec juste raison comment certaines personnes ou certains sites profitent du moindre fait divers pour en faire un spectacle populaire en l’étalant sur la toile ou pour en faire un commerce. Bon de ce côté-là, nous n’apprenons pas grand-chose car tout le monde sait ça, y compris dans le fait qu’on peut changer son identité à loisir du fait qu’elle n’est pas si contrôlée que ça. Au-delà de ça, le spectateur est irrémédiablement pris dans cette enquête, tout simplement parce que la disparition d’une jeune fille ne laisse jamais indifférent. Si le spectateur est rapidement pris au piège, c’est grâce à un truc d’une simplicité à toute épreuve. D’abord un écran qui s’allume pour laisser apparaître la page d’accueil Windows. Et là c’est parti : à grands coups de souris, le public est invité à faire connaissance avec la famille Kim. Une famille idéale, avec un couple aimant heureux parents d’une petite fille. Une petite qui deviendra grande, bercée par le développement et les progrès de l’informatique, pour y baigner complètement. Au point de ne communiquer plus que par appareil et/ou logiciel interposé avec son paternel. Le seul moment où on les voit parler en face à face est un moment empreint de gêne, de maladresse. Outre le fait que je trouve que les protagonistes parviennent à écrire des phrases entières aussi rapidement (ainsi que le frère Peter, pourtant en apparence beaucoup moins branché) et sans faute d'orthographe (du moins très peu), le détail des recherches est remarquable. Des fois, on n’a même pas le temps de lire toutes les infos présentes à l’écran, et c’est un peu gênant même si on sait que beaucoup d’entre elles sont futiles. Mais voilà, on s’identifie à ce père, et on veut en savoir toujours plus. Comme lui. Et assurément ça fonctionne, le spectateur ne découvrant les éléments importants qu’en même temps que le personnage principal (c’est fou ce qu’on peut trouver de stocké sur les disques durs et plus encore sur les sites !). D’ailleurs on croirait presque que John Cho joue son propre rôle tant il est confondant de naturel devant ses écrans, l’air soucieux, scrutant du regard la moindre info qui pourrait s’avérer utile. Le plus fort est que le spectateur est poussé à opérer les mêmes raisonnements sans même qu’il s’en aperçoive. C’est l’occasion d’intégrer fausses pistes et rebondissements, tous plus effarants les uns que les autres. A cela on rajoute une partition remarquable de Torin Borrowdale qui accompagne merveilleusement l’intrigue, en particulier les moments forts. Un excellent moment à passer qu’offre ce premier long métrage d’Aneesh Chaganty. Un nouveau real à suivre ? L’avenir nous le dira. En attendant, profitez de cette œuvre qui sort des sentiers battus par son traitement. Durant une centaine de minutes, vous serez captivés, tendus. Vous vivrez des émotions. Car oui c’est prenant. Que dis-je ? Poignant !
Très réussi. J avais déjà vu plusieurs films dont l objectif est de se baser sur le numérique, la modernité et en particulier internet comme intrigue et support premier d un film. Searching est le seul convaincant.
Le scénario de base est relativement simple (on suit la recherche d'un père dont la fille est portée disparue... depuis des écrans d'ordinateurs, de téléphones et de télévision.) Une façon de faire peu utilisé mais pas inédit. Mais ici, la réalisation se veut intelligente et étrangement originale^^. Sur l'ensemble du film, on arrive à être surpris, captivé ou encore amuser. Et pourtant le système utilisé aurait pu être vite ennuyeux, mais le réalisateur nous sort plusieurs idées pour retenir un peu plus notre attention. Comme par exemple la musique de fond inquiétante qui accompagne les logos d'avant-film. Pour s'arreter soudain et afficher un simple écran… Créant une entrée en matière aussi original que surprenant, même s'il s'agit d'un mince effet. Et je ne vous citerez pas d'autre "effet" relativement basique mais qui aurait parfois presque un effet comique.Et puis, il y a toute la partie "enquête au sein de l'ordinateur" pour collecter les indices : on passe par la fouille de dossiers, la récupération de mots de passe, le fouinage sur les réseaux sociaux... ce qui fait un peu froid dans le dos et contribue à créer un climat inconfortable, dans le sens positif du terme. Un autre critique a reproché au film de trop prendre le spectateur pour un "enfant" si je puis dire.. . Divers façons ou système sont utlisé pour fixer l'attention du public sur divers endroits (nous mettant comme à la place du père cherchant des indices…) Le jeu des acteurs est honnête mais ne cherche pas spécialement à donner leur tripes., Pour l'enquête, il est vrai qu'il y a parfois quelques invraisemblances, mais je crois qu'il faut, comme devant tout film, accepter le contrat et suspendre son incrédulité le temps du récit. J'ai honnêtement été très captivé par l'histoire et ses rebondissements, et le twist final est relativement bon mais le réalisateur joue "indirectement" avec le spectateur (vous verrez par vous même). Pourquoi pas, un format rarement utilisé donc même si l'on peut dire qu'il n'est pas inédit ; il reste "changeant" et nous surprends par divers façons et de cette façon ; se démarque. Et l'enquête partant de la trame qui nous tient en haleine sur l'ensemble du film (on mets aisément de coté les quelques longueurs, vite rattrapé par le récit).