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    Play
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    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Du point de vue d'un grand nigaud de bientôt trente-cinq ans (trois ans de moins que Max, le héros du film), découvrir "Play" équivaut à l'étrange sensation d'avoir laissé en location les archives de sa mémoire à un parfait inconnu afin qu'il vous les fasse revivre sur grand écran avec d'autres visages !
    C'est d'ailleurs là le tour de force du film d'Anthony Marciano ("Les Gamins") : aller puiser dans des souvenirs que l'on imagine évidemment personnels et leur faire acquérir une forme d'universalité pour toucher toute la génération ayant grandi à cette époque et aux alentours. Bien entendu, globalement, la vie de Max rapportée sur plusieurs décennies par l'objectif de sa caméra emprunte ses propres sentiers existentiels mais, dans la succession de moments qui les composent, il devient vite impossible de ne pas s'y reconnaître tant l'accumulation de ceux qu'on a le sentiment d'avoir plus ou moins partagé ne cesse de croître. Un décor beaucoup trop familier, une vanne débile que l'on aurait pu faire entre potes, un morceau de musique surgi du passé, une première expérience, un bonheur, un malheur, une occasion manquée évoluant en regret insoluble... On se prend en pleine tête un flot de séquences qui font en permanence écho à notre propre passé, le tout saisi avec une véracité tenant presque d'un pillage en règle de notre mémoire. "Play" devient ainsi une espèce d'incroyable compilation de sourires nostalgiques jouant sur une communion précieuse entre le spectateur et son héros mais également sur son format de vieilles VHS revisionnées où la manière de capter cette vie se conjugue aux émotions qui les gouvernaient alors. Le résultat est si irrésistible de bout en bout qu'il élude certaines questions dérangeantes (notre vécu est-il en lui-même si impersonnel, punaise ?) ou les passages parfois trop attendus de la vie de Max car, dans le fond, tout ça viendrait faire obstacle à l'expérience proposée par "Play" et surtout parasiter le bonheur procuré à l'intérieur de cette machine à remonter le temps que l'on serait bien bête de sciemment enrayer.
    Avouons-le, même avec les meilleurs a priori du monde, on ne s'attendait pas à un tel petit miracle capable de déclencher une euphorie mémorielle de tous les instants, une virée en grand huit dans notre passé où chaque sommet serait synonyme de la résurgence d'une émotion profondément enfouie ! Bien sûr, la réussite de "Play" doit beaucoup à l'impressionnante maîtrise d'Anthony Marciano -et ce à bien des niveaux- pour invariablement nous impliquer ou à son casting absolument formidable auquel on ne peut que s'identifier à travers les âges (Max Boublil et Alice Isaaz en tête) mais c'est peut-être parce qu'il raconte tout simplement une part de nous, et qu'il la raconte diablement bien, que le cœur du film fait autant battre le nôtre. La meilleure preuve ? Alors que l'on revisionne déjà mentalement les cassettes de Max en sortant du film, on se surprend en parallèle à souffler sur la poussière des nôtres, endormies depuis longtemps sur une étagère de notre esprit, avec une furieuse envie de les redécouvrir...
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    190 abonnés 1 030 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2020
    La carrière cinématographique de Max Boublil est franchement en dents de scie. Entre films romantiques sympas et comédies très lourdes, on n'est jamais sûr d'apprécier ce qu'on va voir ! Pourtant on aime lui laisser sa chance, il a une bonne bouille et parfois il fait clairement mouche. Ici, il nous offre un très beau moment de nostalgie. Je pense qu'étant à peu près de la même génération, nous replonger dans la jeunesse de ces époques nous parle tellement. Tourné en caméra "réelle", "familiale", ce film est tellement criant de vérité. Le casting est aussi vraiment bien réuni, Alice Isaaz, Alain Chabat, Noémie Lvovsky, et Max Boublil aussi ici, des acteurs qui savent tellement bien exprimer la douceur, la simplicité. Même si le scénario est finalement fait que d'aléas d'une vie assez simple, ce film propage de la tendresse, de l'amour et de la nostalgie. Impossible de ne pas être touché. Bref, un film à voir !
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Même précédé d’une bande annonce bien faite et qui fait objectivement envie, sur le papier, le film d’Anthony Marciano peut faire peur. Presque 2 heures en caméra subjective, avec un montage hyper rapide, et sans scénario très substantiel, je comprends que cela puisse rebuter. Mais très rapidement, dés les 10 premières minutes en somme, le film fonctionne car dans sa forme, il est parfaitement maîtrisé. Effectivement, le montage rapide, l’utilisation des effets de caméra (noir, avance rapide, mauvais cadrage, flou, contre champs…) et l’énorme abattage des comédiens donnent une vraie substance au long-métrage. C’est un film en forme d’exercice de style, forcément, c’est comme visionner un long film de famille fait par des amateurs, mais il y a une vraie cohérence et une vraie énergie qui s’en dégagent. En plus, le film d’Anthony Marciano est assez ludique pour le spectateur. Dans chaque séquence se cache un indice qui nous donne un repère temporel. Même si la narration est chronologique, il y a toujours un poster, une chanson, un vêtement, un bibelot, une référence qui nos permet de bien nous fixer dans le temps et surtout, il réveille chez les gens de ma génération un souvenir. Là où je suis un tout petit peu déçue, c’est sur la bande son. Je m’attendais à un déferlement de chansons d’époque bien choisies et qui auraient fait mouche dans ma mémoire. Même s’il y en a quelques unes, pour des raisons de droits peut-être, je les ai trouvés un peu chiche sur la musique. Mais je fais une mention spéciale à la séquence « Wonderwall », très drôle. Je souligne le bon travail des décorateurs et des costumiers qui ont retrouvé des tas d’objets et de fringues, aujourd’hui délicieusement vintages. On peut trouver que le film est un tout petit peu trop long mais ce n’est qu’un petit défaut car objectivement, techniquement, c’est très réussi. Et je pense que certaines scènes on dues être difficiles à refaire, comme celles de la place de l’Hôtel de Ville de 12 juillet 1998. Pourtant, tout fonctionne, on est dedans, on y croit, et on s’attache à Max, à sa mère, à ses potes aussi. Max Boublil apparait finalement assez peu à l’écran, vu que c’est lui qui est censé tout filmer. Mais dans ses 40 dernières minutes il se rattrape, l’invention des Smartphones et des selfies lui donnant bien plus de visibilité. Que ce soit lui, ou bien ses potes Malik Zidi ou Arthur Perier-Pillu, ou la délicieuse Alice Isaaz, ils donnent 200% devant la caméra et visiblement, s’éclatent comme des gamins ! Certaines scènes sont particulièrement réussies et drôles spoiler: (le duo de policier, l’anniversaire de Lou)
    , certaines sont émouvantes spoiler: (le divorce, la maladie de sa maman, l’overdose de Mathias)
    mais sans jamais sombrer dans le pathos. Lorsque c’est trop dur, ou émouvant, ou douloureux, Max éteint la caméra et immédiatement la rallume sur un moment plus fun. On arrive à la fin de « Play » sans trop avoir vu le temps passer et on est presque triste des les quitter. Le point faible du film, c’était prévisible, c’est le manque de substance de son scénario. En résumé, Max se planque derrière sa caméra pour filmer sa vie au lieu de la vivre. spoiler: Il filme ses potes qui réussissent, se marient, font des enfants et lui, il galère, Il enchaine les petits boulots, il cachetonne en tant que comédien, il se retrouve père de famille presque malgré lui. Même vis-à-vis d’Emma, il se planque : exilé volontaire dans la « friendzone », il ignore toutes les perches qu’elle lui tend jusqu'à ce qu’elle aille voir ailleurs, classique…
    Finalement, en tant que spectateur, on s’amuse davantage de la forme qu’on est passionné par le fond. Parce que tout de suite on a compris où le film allait noue emmener, on sait d’emblée comment ca va finir, c’est cousu de film blanc. L’intrigue est light, ultra light même. Anthony Marciano aurait pu oser davantage, glisser des rebondissements plus originaux, pousser des situations un peu plus loin, introduire peut-être aussi un peu plus de gravité parfois, montrer les évènements plus tristes aussi, pas juste les victoires en Coupe du Monde. Cela aurait donné au film plus de profondeur au lieu de rester presque uniquement dans la comédie potache pendant 1h50. spoiler: L’histoire d’amour chaotique entre Max et Emma, il n’est pas besoin d’être voyant pour deviner comment elle va finir.
    Même si on prend beaucoup de plaisir devant « Play », j’aurais peut-être aimé être davantage surprise par ce film, même bousculée un peu aussi, pourquoi pas ? C’est le petit défaut de « Play », autant il est original et créatif dans sa forme, autant il est attendu et sans imagination sur le fond. Sinon, pris dans sa globalité, c’est un film réussi, qui casse suffisamment les codes du cinéma traditionnel pour qu’on lui pardonne sans forcer la relative faiblesse de son scénario.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2019
    « Play », ce mot tout simple qui signifie jouer ou lecture sur notre télécommande est aussi le titre du troisième long-métrage d’Anthony Marciano. Max Boublil rempile aux côtés du cinéaste et nous replonge dans nos propres souvenirs des années 90. Lorsqu’on lui offre sa première caméra en 1993, Max avait treize ans. Pendant 25 ans, il n’a cessé de filmer ses amis, sa famille, ses moments de joies et ses douleurs. En 2010, Max rembobine les cassettes et nous offre 1h35 de rire, de nostalgie et de pleure tout en faisant écho à notre propre vie passée. Les formats et les grains de l’image vont évoluer en fonction des innovations technologiques, du caméscope mini-dv sans stabilisateur à la vidéo numérique sur smartphone. Qui n’a pas tenté de réaliser des effets spéciaux en se faisant disparaître en éteignant la caméra ? Qui n’a pas filmé de longues scènes de sa famille lors des fêtes de Noël ? « Play » nous immerge dans une époque pas si lointaine mais où les styles vestimentaires, les coupes de cheveux, les décors extérieurs jusqu’aux cuisines aménagées en bois sont déjà d’un autre temps. Les références s’enchaînent avec fluidité. Les nombreuses astuces pour regarder le porno crypté de Canal , les répliques autour du film culte des Nuls « La Cité de la Peur », la Playstation, le Biactol, le bruit mythique pour se connecter à Internet, la série « Hélène et les Garçons », la Coupe du Monde 98, le tempête du 31 décembre 1999 ou l’énorme fête du passage en l’an 2000. Cette liste n’en finit plus et on vous laisse la surprise de les découvrir vous-même grâce à des comédiens au top. Une chose est sûre, à la sortie du film, vous aurez envie de ressortir vos vieilles cassettes.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2020
    « Play » est sans aucun doute le reflet d’une génération, celle des années 80, et à ce titre, ce film sous forme de montage vidéo, associant VHS puis numérique, en est finalement particulièrement révélateur !
    On pourra assurément s’y reconnaître et trouver cette démarche originale et géniale (!), surtout en tant que trentenaire ou presque quadra, mais pour un sexagénaire et donc « parent » de cette génération, le constat est un peu plus amer sur le fond, dans la mesure où l’ensemble de ces vidéos bien trop réaliste et représentatif, est inquiétant en terme de bilan...
    En effet, quand on considère toutes ces années filmées par l’œil de cette caméra, telle une mémoire de la vie passée, on ne peut que quand même rester sur sa faim quant au tableau qui nous est brossé, si on considère l’enjeu véritable des dialogues, ainsi que la profondeur réelle de ces relations basées sur la fête, l’alcool et le désir de sexe.
    Et donc en se demandant ce qui lie vraiment ces êtres entre eux et ce qui explique leur amitié...
    À aucun moment dans ces archives, ne surgit la moindre allusion à la politique, le moindre avis sur l’état de notre société, sur le devenir de l’humanité pourtant en mauvaise passe depuis longtemps...
    Où est passé ici la soif d’idéal, l’éveil à la conscience, la prise de position face au monde qui nous entoure, la mobilisation personnelle et la participation aux luttes sociales, ou juste le besoin et la nécessité d’être utile aux autres ?
    Ici, rien de tout cela n’est évoqué, pas un moindre iota sur cet aspect primordial de l’existence, réduit au silence le plus total. Sidérant !
    De même que dans ce témoignage, on se rend compte que personne ne fait part de ses aspirations ou projets personnels, ou si peu...
    On a le sentiment d’assister à 25 ans uniquement vécus à travers des instants creux et superficiels, faits de petits riens sans doute, drôles ou pas, mais seulement de petits riens et que de petits riens !
    Certes c’est peut-être sympathique et léger à découvrir, avec un Max Boublil en forme ou presque, et on pourra y prendre du plaisir en s’identifiant pour la plupart de cette génération, mais si on creuse un peu, c’est aussi très inquiétant de réaliser à travers ces images, ce vide absolu quant à l’absence totale de la moindre discussion ou réflexion à propos de l’Humanité !
    Aucun engagement, aucune prise de position n’y apparaît jamais.
    On reste donc sur une peinture bien édifiante d’une génération trop centrée sur elle-même, qui semble surfer uniquement sur le plaisir au jour le jour, sans qu’à aucun moment la véritable flamme ou la moindre passion n’apparaisse, celle qui fait grandir l’Homme, celle qui fait bouger les montagnes, celle qui bat le pavé, celle qui lutte contre les injustices, et donc celle qu’on attend encore et surtout plus que jamais actuellement, pour être aux côtés des plus « anciens » dans la rue, afin d’espérer une démocratie juste et équitable pour tous.
    Sans doute, une bonne idée plutôt originale de la part de Anthony Marciano. Mais indirectement un constat très limité, au message plutôt consternant qui met en évidence un manque de questionnement et d’ambition conduisant à une immobilité générale qui fait craindre le pire, et par conséquent un film qui donne envie de crier : « Réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard ! » à toute cette classe d’âge, car si la touche « Play » est toujours enfoncée pour tous quoiqu’il arrive, la touche « Rewind », elle, ne fonctionnera pas...
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2020
    Il y aurait mauvaise grâce à bouder son plaisir de l'instant devant Play, récit générationnel qui court sans s'essouffler tout au long des années 90. Le film sera vite oubliable, bien sûr, faute d'enjeux majeurs, passé l'aspect nostalgique relatif à l'insouciance de la jeunesse, mais gageons qu'il gardera son impact émotionnel, lors de visions futures, devant son écran de télévision. Et c'est valable même pour les plus âgés ou plus jeunes qui ne peuvent qu'être sensibles à cette évocation drolatique et romanesque d'une partie de l'existence où le champ des possibles est encore grand ouvert. L'idée de départ, reconstituer l'adolescence et le début de l'âge adulte via les souvenirs personnels enregistrés sur caméscope, est amusante et tenue jusqu'au bout ou presque, ce qui n'était pas gagné d'avance et dénote un certain talent d'écriture. Les partis pris sont acceptables : parler avant tout des choses agréables et passablement déconnantes, à de rares exceptions près, même s'il y a un côté égocentrique dans l'affaire, le monde extérieur et ses bouleversements restant hors champ (Le 11 septembre, la chute du mur de Berlin ...). Play résonne comme un hymne à la jeunesse et à l'amitié, une sorte de mur des merveilles, comme dans le morceau symbolique d'Oasis, juste avant de passer aux choses très sérieuses de la vie. Laquelle n'est certainement pas une comédie romantique mais préserve toujours ces souvenirs de jours d'avant la gravité, marqués par la désinvolture et la légèreté. Quel que soit son âge, cette periode-là est gravée pour toujours et c'est sur ce bouton un brin mélancolique que Play appuie avec justesse.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2020
    Vu uniquement parce que j'avais bien aimé Les gamins. Et pour Alice Isaaz (qui, pour l'instant, n'a pas la carrière qu'elle mérite, cf. Espèces menacées). Ce deuxième film de Anthony Marciano n'est peut être pas aussi drôle que le premier mais il est beaucoup plus nostalgique, voir mélancolique. Des années 80 à aujourd'hui (avec une B.O. en adéquation), vingt cinq ans de vie devant lesquelles chacun pourra s'y retrouver à un moment ou à un autre. Étant plus vieux que le personnage j'ai tout de même vécu pas mal des moments décrits dans le film. La forme n'est pas nouvelle mais c'est bien fait, sans temps morts ni pathos, même si tout cela est sans surprise. Plein d'humour, de tendresse et de nostalgie, Play est donc une comédie romantique agréable et touchante, un joli film sur le temps qui passe, où amitié, famille et amour se mélangent dans un cocktail plutôt réussi. Un bon moment qui nous replonge avec délice (ou pas) dans nos jeunes années.
    L_huitre
    L_huitre

    86 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2020
    Ce film m'a fait penser à une belle tranche de pain de mie grillée, le dimanche matin au réveil, avec une délicieuse odeur de café qui vous chatouille les naseaux. Autrement dit, il parle à votre instinct, et participe d'un bonheur instantané. Celui qui est marqué très loin dans votre cortex et qui se réveille au contact de vieilles photos ou d'une réminiscence qui vous envahit parfois de manière impromptue. C'est un film sur l'amitié, l'amitié forte, fusionnelle, celle qui se crée dans les années insouciantes de l'adolescence et des années d'étude. Celle qui repose sur les 400 coups, les coups d'éclat d'une vie de patachon, et les amours naissantes. Celle qui semble aussi naturelle à vivre que l'oxygène à respirer, avant que vie professionnelle, couple et enfants viennent perturber ce bel équilibre. Une histoire tellement intemporelle qu'elle parle à toutes les générations, et pas seulement à ceux qui sont nés dans les années 80. Pour raconter cette histoire, le réalisateur a fait un choix audacieux de petits films courts qui s'enchaînent, façon scènes de vie, avec une image imparfaite, comme tous ces films amateurs tournés avec des moyens dérisoires. Un choix pas si audacieux, au demeurant, car on s'y habitue très bien. En plus, c'est une manie de notre époque de mettre sa vie en scène au travers des réseaux sociaux, et le film est en adéquation totale avec le voyeurisme du moment. En tout cas, cela donne au film une authenticité absolue. Les jeunes acteurs sont d'un naturel confondant. Ce n'est pas un film que l'on a devant soi, mais des extraits de notre propre jeunesse. Les anecdotes sont criantes de vérité, la justesse de ton parfaite, notamment dans des scènes hilarantes de travaux d'approche timides entre les deux sexes. On rit, on sourit, on est bien devant ce bain de jouvence cinématographique. Nostalgique sans vraiment l'être. Un juste équilibre, une fulgurance de la mémoire qui ne peut que toucher de manière universelle. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai apprécié le jeu tout en retenue de Max Boublil; la jeune Alice Isaaz est une vraie découverte; elle transcende l'écran, comme tout le casting qui réussit le tour de force de reproduire près de 20 années d'existence, avec des acteurs différents, sans que le spectateur ne soit jamais perdu. Bravo à la directrice du casting, elle a fait un travail remarquable... Au final, un film à voir si vous voulez revivre les émois, les émotions et les conneries de la sortie d''enfance... On ne vit qu'une fois, mais c'est sympa de revivre sa propre vue au cinéma
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Anthony Marciano vient de réinventer le concept des "Onze commandements" : un tournage façon caméra amateur pour simuler une vie de blagues et d'amitié entre potes. C'est aussi original et créatif qu'un épisode de "Plus belle la vie". Il y a certes quelques bonnes vannes mais on baigne pendant une heure dans le potache. C'est régressif, à l'instar d'une soirée de trentenaires se rappelant leurs dessins-animés d'enfance. C'est dommage car Max Boublil et Anthony Marciano ont beaucoup de talent. Un amusement plus qu'un film.
    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Un beau feel-good movie pour commencer l'année ! « Play » retrace tous les moments enregistrés de Max et ses potes, de leur adolescence à la vie adulte, autant de souvenirs qui nous parleront à chacun : les potes, les amours, les échecs, les moments de rigolade... C'est un film qui nous promet de bons moments de nostalgie, mais toujours avec le sourire. De plus, le casting est vraiment sympa et le récit reste très touchant, idéal comme premier film 2020.


    http://cinephile-critique.over-blog.com
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    Affligeant .... l'idée du caméscopes est sympa les 5 premières minutes puis on s'en lasse. Ce faux film est creux , vide , sans intérêt. J'imagine que c'est un concept sympa à faire entre potes pour se souvenirs de beaux souvenirs mais pas du tout adapté aux salles obscures. Des gens ont quitté la salle et j'ai failli en faire de même
    crapouillot
    crapouillot

    7 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2020
    Film oú l'on s'admire beaucoup, en toutet complaisance, entre potes parisiens, et qui aurait dû rester dans les souvenirs des scénaristes. Bloubil en 24 ans, pas très crédible. Il n'y avait pas d'acteurs convaincants de cet âge ?
    Julie L.
    Julie L.

    2 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    Pâle copie de la série les Goldberg mais sans intérêt et difficilement regardable jusqu'au bout, tout est pénible dans ce film.
    Mar Eli
    Mar Eli

    1 abonné 72 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2021
    Inutile, une sorte d'ego trip gênant.
    Au delà du scénario écœurant, qui associe l'amour réprimé à la niaiserie, ce film est prévisible et infantilisant. Une perte de temps. Rien d'étonnant à ce que le cinéma français soit aussi décrié ces dernières années.
    Je suis sceptique quant à l'engouement suscité par ce film auprès des spectateurs et de la presse. Est-ce là leur premier divertissement depuis dix ans ?
    Danielle G
    Danielle G

    14 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    un film inutile sans scénario ni mise en scène. les acteurs sont super légers et le plus difficile à supporter ce sont les saccades des films de la vie de l'acteur principal. heureusement qu'il y avait quelques petites scènes drôles.
    Les meilleurs films de tous les temps
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