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    Play
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    4,0
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    457 critiques spectateurs

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    112 critiques
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    Frederic S
    Frederic S

    39 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2020
    nostalgie quand tu nous tiens, ce film va parler à beaucoup de quarantenaire à travers beaucoup d événement mais aussi de séquence insolite et drôle que l on a parfois fait sois même avec une caméra.
    le film est drôle et émouvant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2020
    Max (Maxime Boublil) a bientôt quarante ans. À treize ans, en 1993, ses parents (Noémie Lvovsky & Alain Chabat) lui ont offert une caméra. Avec elle, il a filmé sa vie, ses amis, ses amours, ses emmerdes. Il a surtout filmé Emma (Alice Isaaz).

    Osons le dire : "Play" est un film concept construit à partir de vrais-faux rush, ceux filmés par la caméra de Max tout au long de sa vie. D’où sa structure extrêmement hachée, composée d’une succession de petites saynètes au son dégueulasse, à l’image mal cadrée, et ses nombreuses ellipses qui nous font gaillardement sauter les années (le noir se fait après qu’à quatorze ans Max se fait confisquer sa caméra par sa mère par la faute de ses mauvais résultats scolaires et l’image se rallume quatre ans plus tard au moment où Max passe son bac).

    "Play" est un film générationnel qui raconte les années 90 et 2000. Il le raconte à travers des objets : la PlayStation, les premiers ordinateurs connectés et la stridulation insupportable de leur modem à l’allumage, l’affiche de Romeo + Juliet. Il le fait à travers des événements : la liesse populaire de la Coupe du monde 1998 (mais bizarrement sont passés sous silence le 11 septembre 2001 et le 21 avril 2002). Il le fait surtout à travers des chansons qu’aucun trentenaire ou quadragénaire ne pourra ré-entendre sans taper du pied : "Wonderwall" de Oasis, "Where is my mind" des Pixies, "American Boy" de Estelle, "Crazy" de Gnarls Barkley…

    "Play" est un film potache qui fait rire aux éclats sans sombrer dans la vulgarité. S’il nous fait tant rire, s’il nous touche autant, c’est qu’il nous fait revivre tous les rites initiatiques que nous avons traversés : le bac, la fac, le permis, la première cuite, le premier joint, les premières amours. Je ne me suis pas encore remis du fou rire piqué devant la scène de l’accident de voiture du jeune Max, qui vient de fêter son permis, avec ses potes et percute un conducteur irascible. On n’avait rien vu d’aussi drôle depuis "Les Nouveaux Sauvages".

    Et enfin "Play" est un film romantique sur le vert paradis de nos amours enfantines. Vous savez, fidèle lecteur, qui me lisez depuis plus de quatre ans, combien la nostalgie est un sentiment qui m’émeut. Mettez moi un film qui raconte un souvenir ou une perte, je fonds en larmes et les étoiles pleuvent. Comme de bien entendu, j’ai fondu devant l’idylle contrariée qui, à travers les années, réunit Max et Emma.

    Eric Neuhoff a-t-il vu "Play" ? Ce critique du Figaro vient de commettre un essai rance, couronné par le Prix Renaudot Essai – dont le jury, il est vrai, ne se distingue pas par sa clairvoyance (c’est lui qui en 2013 couronnait Gabriel Matzneff) – dans lequel il conchie le cinéma français. À l’en croire, il n’a rien produit de bon depuis "Un taxi mauve" et "La Gifle". Certes Alice Isaaz ne montre ni ses seins ni son cul – ce qui semble une condition sine qua non pour exciter l’intérêt de Pervers Eric – mais elle a un charme, une fraîcheur, une répartie, une énergie qui nous réconcilient illico avec le cinéma français et avec ses actrices.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2020
    Commencer l'année 2020 avec un film faisant le bilan de la vie de Max. On vit au rythme des émotions et des bribes de vie de ce personnage. Drôle, touchant, émouvant, un beau film qui nous rappelle l'importance du temps qui passe.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    L'histoire est drôle mais sérieusement ce film m'a donné à ma femme et a moi l'envie de vomir. Le cadrage via une caméra amateur est infernal. Très dommage !
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2020
    2020, nouvelle décennie, nouveaux horizons. C'est l'occasion pour certains de se retourner et de dresser un bilan de leur vie pour mieux avancer. C'est ce que fait le personnage de Max dans "Play" qui décide de se replonger dans les rushes de son vieux caméscope, reçu à Noël 1993 alors qu'il avait 13 ans... En soit, bien qu'Anthony Marciano n'invente rien en empruntant la forme du found footage, son film fait du bien et parle, je pense, à toute une génération. La mise en scène et la reconstitution des années 90 et 2000, que ce soit au niveau des costumes, des décors, de la ressemblance bluffante entre les acteurs ou de la qualité parfois médiocre des images et du son sont épatants, intelligents et évocateurs. Difficile de ne pas se reconnaitre et de ne pas être mort de rire face à l'évidence de certaines scènes ou bien encore ému. On se reconnait dans des détails, dans la relation aux amis d'enfance, aux parents, aux soeurs. On se revoit ado en train d'expérimenter toutes les fonctionnalités limitées du caméscope, ou en train de réaliser son propre film d'horreur. Dans la simplicité de ce portrait, le réalisateur frappe fort en montrant le temps qui file à toute allure, mais toujours avec tendresse et lucidité. Derrière cette comédie romantique au récit classique se cache aussi une déclaration d'amour pour le cinéma, subtile et secondaire, mais indispensable à la construction de "Play". C'est donc un regard générationnel efficace servi avec une touche personnelle juste et forte. Les acteurs, enfin, sont tous excellents et rendent ce film plus vrai que nature. J'ai été un peu moins convaincu par la dernière génération, un peu moins crédible dans leur tranche d'âge de 25 à 39 ans... Notamment Max Boublil et Malik Zidi. Néanmoins, "Play" reste une pure bouffée de nostalgie, techniquement audacieuse, qui réveillera de bons souvenirs à bon nombre d'entre nous.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Je n'ai pas du tout apprécier ce film, j'ai été très gênée par le format de l'image et les trop gros plans ...gros malaise, pire que pendant une promenade en bateau...j'ai quitté la salle au bout d'une heure avec un mal au cœur horrible et pourtant j'étais au fond de la salle
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Comédie française sans prétention mais très bien réalisée, mêlant à la fois humour bien dosé et nostalgie !
    Audace26
    Audace26

    7 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    Comédie absolument réussie où l'on s'exclaffe devant les scènes potaches, tendres et nostalgiques, où chacun trouvera une trace de sa propre histoire, dans un montage dynamique et intelligemment rythme. À recommander et à partager !
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    C'est un film sur l'amour, l'amitié. Un film bourré de clin d'oeils et de références culturelles. On y retrouve la coupe du monde de football 98, les consoles de jeux , la musique.. Et tout ca sans nostalgie, sans mélo..juste 25 années de vie avec les amis et les amours. Et bien évidemment on est emporté par nos souvenirs, en écoutant une musique ou en reconnaissant un objet de ces années. 

    C'est original et drôle. Le film est rythmé. Les personnages sont attachants. On pourrait reprocher quelques débordements sentimentaux du scénario, mais rien qui ne vienne gacher le bonheur de voir ce film
    framboisemood
    Jorik V
    Jorik V

    1 268 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2020
    Ce long-métrage est fait d’un collage de séquences filmées avec une caméra VHS sur une durée de presque vingt ans. Et pourtant ce n’est pas un film d’horreur, genre qui s’est approprié avec force cette manière de filmer plus proche du documentaire que du long-métrage de fiction depuis une vingtaine d’années et appelé « found-foutage ». Cela a d’ailleurs accouché de très bons film de terreur comme « REC » ou bien sûr le précurseur « Le projet Blair Witch ». Ici, le processus est raccord avec le portrait d’une génération bercée aux VHS et plutôt adapté aux intentions. Et ces dernières sont bonnes. Cependant, l’adage est connu : les meilleures intentions ne font pas toujours les meilleurs films. Et ici on est en plein dans sa confirmation. Si « Play » est relativement sympathique, il ne convainc pas tout à fait. Pourtant, la fibre nostalgique fonctionne assez bien grâce à une foultitude de petits détails qui ramènent à la jeunesse des trentenaires actuels. Mais, justement, ceux qui n’ont pas entre vingt-cinq et quarante ans (et on est large!) à l’heure actuelle, devraient voir cette effet de nostalgie fonctionner juste de manière sporadique voire même pas du tout.



    Mais d’autres choses fonctionnent plutôt bien dans « Play ». On peut noter une sacré bande originale remplie de morceaux cultes qui titillent notre mélancolie et provoquent l’effet Madeleine de Proust escompté. De la même manière, on sent que le duo Boubil et Marciano, responsables du scénario (enfin plutôt de la boîte à idées car on est très loin d’un véritable script), a mélangé la part autobiographique faites de leurs souvenirs propres qu’ils ont bien imbriqués dans l’imaginaire collectif avec des passages obligés d’un passé commun à tous les spectateurs qui nous a tout autant marqué que les auteurs. On voit donc, par exemple, le passage à l’an 2000, la victoire des Bleus de 1998 ou encore les premières vacances entre adolescents à l’étranger. On prend plaisir à revoir des objets devenus des antiquités ressusciter à l’écran comme les fameuses VHS ou les premiers portables, et, grâce à leur utilisation dans « Play », le processus d’identification fonctionne.



    Cependant, il faut clairement avouer que tout cela a du mal à captiver sur la longueur et qu’on est loin d’un véritable film de cinéma. On a plutôt l’impression de regarder un truc de potes, mais des potes qui ne sont pas les nôtres ou comme lorsque quelqu’un que vous connaissez peu vous montre ses photos de famille : désintérêt total ou ignorance polie. La chronique générationnelle ou l’œuvre d’une génération comme « L’Auberge espagnole » ou « Le premier jour du reste de ta vie » sont loin. On ne peut pas dire que ce soit déplaisant mais ca fonctionne juste par à-coups. Des séquences amusent, d’autres ennuient. Mais sur près de deux heures de film, le temps semble parfois long, il y a beaucoup de trop de moments qui auraient pu être coupés. Les auteurs ont été trop généreux dans la masse offerte au spectateur et pas assez téméraires dans la salle de montage. Presqu’une demi-heure en moins n’aurait pas été préjudiciable à « Play » et aurait pu le dynamiser et le rendre plus digeste. Et cette manière de filmer non-stop est clairement difficile à justifier sur l’ensemble du long-métrage, comme dans la plupart des œuvres qui adoptent cette forme. Ca finit par fatiguer les yeux en plus. En somme, « Play » diffuse une bonne vibe, fait souvent sourire, mais peine à passionner réellement sur toute la duré d’un film. Il restera un film-concept pas vraiment abouti pour les nostalgiques d’une époque révolue.


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    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    527 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Play agite un concept aussi simple que dangereux. Nulle voie de secours (même pas celle des avancées technologiques, qui accompagnent le film), et un paquet de chausse-trappes sur la voie. Surtout que la tendance à regarder en arrière est devenue un vrai fond de commerce pour s'assurer un (triste) avenir en salles ou en streaming. Les années 80 continuent de représenter un havre dans lequel on se love, mais il y a fort à parier que la décennie suivante va suivre le même chemin. La nostalgie, cet éternel recommencement.
    Et pourtant, on rembobine avec plaisir. Les pièges, Anthony Marciano (avec Max Boublil, également coscénariste) ne les contourne pas, il les déjoue. Oui, il y a un plaisir mignon et coupable à redécouvrir ces différents marqueurs temporels (cinéma, musique, évènement), à raviver des moments qui parleront à tous : l'amitié, les amours, les délires, les plans foireux, les échecs. Oui, ça on l'a déjà vécu de nombreuses fois à l'écran (chez John Hughes, par exemple). Mais ça marche aussi avec Play. Pourquoi ? Parce que c'est fait avec sincérité (ce qui n'est pas si fréquent).
    Les auteurs ont mis beaucoup d'eux dans le film (certaines anecdotes paraissent tellement folles qu'elles ne peuvent qu'être vraies). Ils marquent de nombreux points dans la première partie qui alternent purs moments de comédie et petites pastilles de tendresse. Je loue également le film pour se montrer étonnamment contemporain, dans ce qu'il raconte de ce rapport à l'image. Play interroge notre propension à vouloir immortaliser les moments sur support vidéo avant de chercher à les vivre, tout simplement. Le film évite l'écueil de la critique facile sur les technologies en pointant justement sur ce qu'elles révèlent chez leur possesseur (Timidité? Narcissisme? Repli ?)
    Le long-métrage retombe plus lourdement dans sa dernière partie, trop étirée et mélo (bien qu'elle contienne de jolies séquences). Mais l'énergie et l'excellence de la distribution : Alice Isaaz, Max Boublil et Noémie Lvovsky sont parfaits. Et il faut féliciter la drôlerie et le naturel des jeunes comédiens, tous époustouflants.
    Play est une belle surprise pour débuter l'année avec le sourire, la tête pleine d'images touchantes et comiques. Un petit fixe de nostalgie qui a plutôt l'allure de la fable intemporelle.
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2020
    Fausses images d'archive de la vie d'un homme de la génération 80, Play est par définition un film purement générationnel. Les quasi quarantenaires actuels ne peuvent que se retrouver dans les camescopes à base de VHS, les séances de spiritisme, les boums, les actions vérités, les Oasis, Alanis Morissette et Hélène (et les garçons)... La bonne humeur mais aussi les grands moments tragiques de la vie se glissent sous nos mirettes, et c'est comme si toute notre vie se trouvaient là, étalée aux yeux de tous. Un film qui de prime abord ne paye pas de mine, et qui se retrouve au niveau de Boyhood, du grand Richard Linklater. Un film qui montre juste la vie et la vie juste, et même s'il y a quelques fausses notes, surtout dans la période la plus récente, Play est un film indispensable.
    Ricco92
    Ricco92

    223 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    En 2013, Anthony Marciano et Max Boublil avaient réussi une belle petite surprise avec Les Gamins. Pour leur troisième film en commun (Marciano à la réalisation, Boublil à l’interprétation et les deux au scénario), le résultat est nettement moins marquant. En effet, après quelques minutes où le spectateur né aux alentours de 1980 éprouvera presqu’automatiquement un plaisir nostalgique et a compris que le type de narration des premières minutes s’étendra sur tout le récit, on a rapidement l’impression de tourner en rond avec une histoire qui ne possède rien d’extraordinaire et est même très banale. Même si on peut apprécier le travail sur l’évolution des caméras (le réalisateur joue avec les formats d’images et la qualité de la captation pour nous faire revivre les époques où se déroule le récit) et l’impressionnant travail de reconstitution (on croirait vraiment revivre la victoire le France à la Coupe du monde de football en 1998), il est possible de ressentir une certaine lassitude une fois que la nostalgie s’est estompée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2020
    Franchement réticent au départ à l'idée de regarder un film monté sur des (faux) vieux rush VHS, je me suis laissé petit à petit embarquer dans l'histoire contée par Play, qui suit un groupe d'ado de la fin des années 90 jusqu'au milieu des années 2010. Il faut saluer la qualité de la reconstitution d'époque, agrémentée de trucages bien foutus, des acteurs hyper-ressemblants incarnant des personnages qui grandissent, de l'humour régressif, de l'histoire efficace: cela fait beaucoup de points positifs, et sans parler d'un aspect plus personnel. Celui d'être né dans les années 80, et d'avoir donc un lien plus fort avec les références culturelles de cette bande de potes: les nombreux petits détails cosmétiques incrustés dans les décors ne peuvent que faire mouche. Bravo donc à l'équipe du film: derrière son aspect un peu rebutant se cache une oeuvre de qualité, voire même de grande ampleur, réalisée avec soin, avec de bons interprètes et de l'émotion.
    Guillaume
    Guillaume

    111 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Si l'idée en elle même n'est pas d'un génie absolu, sa mise en œuvre en est tout autre.
    Cette réalisation, artificiellement amateur, respire la fraîcheur et nous rappelle des souvenirs d'un monde passé, sans cesse en évolution.
    Bref, bravo pour l'audace, et la réussite qui en découle. Je vais de ce pas ressortir ma vieille console du placard !
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