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ManoCornuta
272 abonnés
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3,5
Publiée le 4 novembre 2021
Une démarche quelque peu originale pour évoquer la traversée d'une époque par une génération qui aura plus passé son temps à se regarder le nombril qu'à vraiment vivre: le concept de Play fonctionne plutôt bien, par la grâce d'un casting inspiré et d'un empilement de séquences joliment conçues. Il y a bien du capillotracté de temps à autre (surtout vers la fin), mais l'on s'amuse de redécouvrir les "grandes étapes" de la vie, abordées avec pudeur ou au contraire un grand éclat de rire naïf. Beaucoup de fraîcheur dans ce feel good movie.
Je suis assez fan du concept. Une sorte de journal intime, mais en vidéo. Qui n'a pas fantasmé de retranscrire l'itinéraire de sa vie adolescente vers la vie d'adulte ? Anthony Marciano l'a fait, et créée ici quelque chose de percutant par le fait de construire un film de bande, par l'oeil d'un seul protagoniste. C'est évidemment sur ce jeune homme que l'on s'attarde, de son premier smack au gouter d'anniversaire de sa fille, mais c'est toujours en miroir de ses amis et leur propre choix. L'histoire d'amour est très cinématographique, car périlleuse, mais pour moi cette dernière vient en second plan. Un garçon épris de doute au moment de faire les choix importants d'une vie, thème unanimement universel. Et puis, que reprocher à un cinéaste qui utilise Demon pour une BO ? Pas grand chose.
A l’orée de ses 40 ans, Max remet le nez dans toutes les vidéos qu’il a tourné depuis ses 13 ans et son premier caméscope. Au centre de 25 ans de vie de Max ; ses amours, la séparation de ses parents, un décès, ses échecs et toutes les expériences initiatiques de la jeunesse ; mais surtout ses amis, ses parents et l’histoire de ce gamin immature incapable de déclarer sa flamme à Emma qui elle n’attend que cela… quitte à passer à côté de sa vie. L’enjeu est clair, c’est une comédie romantique. En partant de faux rushs de vidéos qui ont l’air bien réel, le duo Marciano/Boublil nous livrent un film tendre bourré d’humour mais tellement générationnel qu’il a tous les atouts pour devenir un classique. Peut-être un film mineur, il coche cependant toutes les cases pour émouvoir durablement. Le found footage, montage de vidéos faites maison (ou comme ici en ayant l’apparence) constituant au final un long métrage, était un choix esthétique assez casse gueule car il oblige à des ellipses nombreuses et à du hors champs fréquents pour être crédible. Qui va filmer la séparation de ses parents, le décès d’un proche,… ? car dans la vraie vie, on ne filme pas tout. Ce choix confère des accents auto biographiques au film lui donnant aussi une part de son charme. Ce concept de suivre sur des années des personnages fait penser à d’illustres films dont il est l’héritier et dont il bénéficiera à long terme de la même aura : la trilogie de Linklater ou son « Boyhood » mais aussi la trilogie de Klapish. Et pour porter cette histoire, le casting est épatant de Boublil à Zidi en passant par les deux anciens Chabat et Lvovsky et la charmante Alice Isaaz. Cette dernière est incroyable car elle est la seule à jouer son personnage à tous les âges de 14 à 39 ans ; on ne le réalise même qu’à la fin du film tellement happé par le film. Pour une sortie le 1er janvier, jour de gueule de bois, ce film avait tout pour passer inaperçu ; c’est bien dommage, mais le temps tord parfois les certitudes et rend hommage aux oublis. Un film donc à voir impérativement, car la seule petite pépite d’une année ciné famélique pour le moment. tout-un-cinema.blogspot.com
Besoin de tout revoir depuis le début, c’est avec ces mots que s’ouvrent le nouveau film Anthony Marciano. Presque sept ans après « Les Gamins » comédie couronnée d’un joli succès pour un premier film « 1 607 301 » entrées. Puis en 2015 débarque son second film « Robin des bois, la véritable histoire » comédie rater et assurément l’un des pires films de 2015. Alors quand Max Boublil, annonce face caméra le besoin de tout revoir, j’espère secrètement que ce n’est pas la filmographie de ce dernier. Heureusement « Play » est le beau portrait d’une génération sur l’instant, mise en scène des vies, tout en étant déjà nostalgique du présent. Alice Isaaz est comme à son habitude parfaite et cela permet enfin à Max Boublil de décrocher ce qui est à ce jour le meilleur rôle dans sa filmographie. Le début est plein de charme, un petit côté Gondry qui s’éclipse très rapidement. Pour découvrir un petit hommage à « La cité de la peur » d’Alain Berberian. Le film perd un peu de son charme, durant le milieu du long métrage. Car le personnage de Max n’a pas filmé depuis 1993 que des anecdotes de vie remarquable. Malheureusement filmer tout, comprends aussi certains passages bien moins intéressants laissant presque le film se reposer sur certaines séquences uniquement via sont procédés de départ, n’enrichissant pas hormis les personnages d’Emma et Max, le reste de la bande. Évidemment, on pense au cinéma de Richard Linklater et en particulier « Boyhood » pour le temps qui passe, ainsi que » Everybody Wants Some!! », pour l’esprit bande d’amis. Sans toutefois le même talent dans le storytelling. Puis le futur arrive au bout de la cassette et redonne l’élan nécessaire pour terminer de manière certes prévisible, mais avec un charme indéniable, celui de vivre de nouveau l’instant présent. Boulevardducinema.com
Depuis Les gamins, ils ne se quittent plus ! Le réalisateur Anthony Marciano retrouve Max Boublil pour nous replonger en pleine nostalgie et et le duo touche en plein coeur toute une génération de spectateurs. Une mélodie, un évènement sportif, des objets emblématiques ou une simple image ce sont autant de madeleines de Proust qui nous renvoient à d’heureux souvenirs. L’ensemble du casting est impeccable ; le lien avec cette bande de potes se crée instantanément et avec eux, on ne voit pas le temps passer. Avec tout ça, on pardonnera facilement un scénario au dénouement bien trop prévisible. Play c’est le feel-good par excellence pour celles et ceux qui ont connu les années 1980-90 et voilà un Coup de coeur incontestable.
Découvrir les souvenirs, d'apparence assez banaux, d'un mec plutôt lambda, mais qui raisonne chez le téléspectateur par leur vérité; ce serait ma manière à moi de pitcher le film.
C'est avec émotion et nostalgie, que j'ai voyagé à travers les remords et les madeleines de Proust de Max, protagoniste principal du film.
C'est un faux documentaire qui nous replonge nous aussi dans nos souvenirs, et surtout un feel good movie par excellence!
Ne connaissant pas le film, j’ignorai totalement que c’était sous format caméra subjective. Tout ce que je déteste : le found footage ! Surprise de taille. Cependant, je laisse une chance au film parce que j’apprécie Max Boublil, Alice Isaaz et Camille Lou. Et puis à ma grande surprise, je suis étonné de ne plus être perturbé par ce parti pris technique. Je me laisse aller à cette longue séance de films souvenirs. Si d’aucuns peuvent regretter que ce jeune Max et sa bande n’ont pas de conscience politique, qu’il n’y ait pas d’évènements historiques filmés, en ce qui me concerne, cela ne m’a pas interrogé. Ça ne fait pas pour autant de ces protagonistes des êtres égoïstes. Prendre sa caméra pour filmer sa famille, ses potes au moment où des hommes s’apprêtent à marcher sur la Lune pour inscrire à jamais le « Où étais-tu ? Que faisais-tu à ce moment-là ?» peut largement se concevoir. Mais ne pas penser prendre la caméra pour graver à jamais l’instant T au moment des attentats des deux Tours me paraît tout aussi recevable. Certes, Max aurait pu embarquer sa caméra dans une manifestation qui aurait souligner un engagement politique. Anthony Marciano a réalisé « Les gamins » ; j’ai interprété son film comme « une suite » de son thème. En effet, ses personnages se comportent comme de grands gamins. Sans aucune connotation péjorative. Parfois, il est bon de préserver une âme d’enfant le plus longtemps possible, tant la société, l’humanité dans laquelle nous vivons tous se révèle triste, injuste, cruelle et repoussante. Un film léger, plaisant et j'en conviens, assez superficiel.
C'est assez mignon et bien joué et certaines personnes ont ri dans la salle. On passe un moment sympathique mais ce n'est quand même pas le film de l'année.
Au début on se demande un peu ce que c'est que ce truc. Et puis finalement on se prend au jeu sans grande conviction. Et petit à petit ça marche, nostalgie, nostalgie nous voilà ! Et puis au final c'est vraiment bien et j'ai même versé ma petite larme.
Pendant un long moment, je me suis demandé si c'était de vraies scènes filmées, et je trouvais les situations cocasses et assez drôles, mais quand j'ai compris que c'était uniquement des acteurs dans de fausses scènes improvisées, ben ça m'a paru nettement moins drôle. Et pour cause : la fausse improvisation fait perdre la drôlerie sans pareille de la vraie (bien qu'elle permette plus de préparation). L'ensemble se laisse tout de même regarder avec un léger sourire dans une ambiance bon enfant, mais c'est assez potache et lourdingue, et ça ressemble moins à un film de cinéma qu'à une suite de sketchs pour la TV.
Un film qui ravive la nostalgie des années 80/90....Je suis pile poil dans la cible, donc ça m'a parlé. Pour les autres, j'ai des doutes. Sympa, et original sur le format, avec un effort (reussi) pour reconstituer l’atmosphère si particuliere de ces années (BO, tenues, clins d’œil, grain de l'image,....)
" Play " est le film de nos vies, finalement, des années 80 aux années 2010, avec humour, joies, peines, amours, amitiés... Un bon film qui fait du bien, tout simplement. Le principe du film fonctionne très bien, et le casting est très bon. Peut être un manque d'émotions par moments (la caméra à l'épaule y est pour quelque chose), ce qui est un peu dommage. Mais l'ensemble reste très bien, et un excellente film de cette période de l'année.