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Krebs
32 abonnés
60 critiques
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4,0
Publiée le 4 janvier 2020
Ce "Play" est une réussite. Sur un thème pourtant très commun au cinéma (l'amour d'adolescence qu'on ne reconnaît comme tel que bien plus tard), Anthony Marciano parvient à réaliser un film original, drôle, plaisant à regarder, et parfois surprenant...même s'il aurait gagné à plus de concision (quelques longueurs par moments). Le jeu d'acteurs est excellent, et le casting crédible malgré les changements d'acteurs (3 acteurs par personnage pour suivre pour Emma). Bien pour se détendre.
Feel Good Movie s'adressant à la génération Y mais pouvant toucher la génération X comme moi ou même tout le monde tant les thèmes développés sont universels. Bonne comédie, quelques fois nostalgique, jamais amère ni cynique qui nous parle du temps qui passe (trop vite), de l'âge qui avance, des enfants que nous avons été et des adultes que nous essayons de devenir, des amours que nous avons laissés passer et des musiques qui ont été la bande son de nos vies. Le casting est particulièrement réaliste, comme si le tournage s'était étalé sur plusieurs années avec les mêmes acteurs. Si aucune séquence de ce film ne vous rappelle un souvenir, ne vous touche où ne vous émeut c'est que vous êtes déjà mort.
Original, drôle et nostalgique. Après 2 minutes de doutes à savoir si j'allais aimer ces bouts de films vidéo racontant les souvenirs d'une bande de copains, je me suis laissée emportée par la bonne humeur et la sympathie de ces personnages vivant leur vraie vie. On se retrouve spectateur heureux d'une époque déchue où le numérique et les réseaux sociaux n'existaient pas. Une belle histoire et une grande originalité pour nous la présenter avec des acteurs lumineux et vrais. À voir absolument mais on aime ou on déteste...
4 541 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 28 août 2021
Les scènes d'adolescences et des toutes premières années d'adultes touchent par leur authenticité par l'impression qu'a le spectateur que je suis d'avoir vécu des choses similaires aux mêmes âges. Et les jeunes comédiens assurent dans cette partie. C'est du bon travail que ce soit pour son côté visuel qui est celui amateur de la décennie 1990 et du début du millénaire suivant que pour la reconstitution les décors et les objets les chapeaux c'est très bien. Si le reste du film et de cette histoire avait été du même niveau j'aurais crié à la belle réussite et au génie malheureusement c'est très loin d'être le cas...
Quel bon moment !!! Filmé avec une grande justesse Quand la lumière se rallume on dit encore !!! Tous les acteurs sont très bons dans leurs rôles L équipe "jeune" très bien choisie et vraiment ressemblante !!! Bravo et longue vie au film
Un peu à la manière de Babysitting, Play nous raconte une histoire d'une bande de copains en suivant leur vie de l'enfance à l'age adulte derrière une caméra en 1ere personne. Le rendu est plutôt réussi et on a l'impression de vraiment faire partie de cette bande de jeunes.
Les différentes situations comiques ou émotionnelles rappelleront certainement quelques beaux souvenirs de jeunesse et de nostalgie. En parlant de nostalgie, Le film comporte aussi des jolies références à des événements que toute la génération 80-90 reconnaîtra et qui feront sourire le spectateur spoiler: comme la victoire de la France pendant la coupe de monde 98, Hélène et les Garçons, l'apparition de la Playstation, etc... .
Les enfants/adolescents choisis pour le stade enfant/ado, Max Boublil et Alice Isaaz font un très bon job et sont très touchants. N'attendez pas pour voir le film de votre vie!
Film teinté de nostalgie où se retrouveront tous les quadragénaires comme moi qui ont eu à une période de leur vie un caméscope dans les mains. Beaucoup de scènes nous ramènent à des moments que nous avons sûrement tous vécu. Ce film est très très drôle et très émouvant notamment grâce à la géniale Noémie Lvovsky. C'est une totale réussite, franchement surprenante...
J'ai la même sensation qu'après "le projet blair witch" à savoir qu'il y a certaines situations ou j'ai du mal à croire qu'il puisse continuer à filmer. Sinon il y a quelques bonnes petites trouvailles, mais on a le même sentiment que lorsqu'on on doit faire une séance diapos des vacances de notre voisin : des fois c'est un peu chiant. Si on analyse bien on peut effectivement trouver qu'au début il est moins mature donc il filme des petites scènes moins intéressantes, et plus il vieillit, même si il reste très adulescant, plus il nous embarque dans l'émotion. Et surtout tout le monde pourra avoir la sensation, à un moment ou à un autre de revoir sa vie dans ce film.
assez dubitative au regard de quelques avis négatif nous sommes venus le voir hier avec un couple d'amis moyenne d'âge plus de 50 ans et avons retrouvé beaucoup de d'authenticité sur ce retour en arrière de 15 ans nous avons passé un très agréable moment sommes ressortis avec une incertitude à savoir les scenetes ont elles été tourné en intégralité par des comédiens ou bien le réalisateur est parti sur des saynètes existantes filmees en vidéo amateur et peut-être simplement retravaillées car tout semblait vraiment authentique et tout le monde se retrouve dans plein de situation que nous avons réellement vécu
Le film parlera sans doute beaucoup plus à la génération concernée (les 37-44 ans) notamment par les références diverses et multiples qui servent aussi à se positionner chronologiquement. Le plus décevant finalement c'est que la partie adolescence est assez vite expédiée tandis que la partie adulte prend beaucoup trop de place. Le soucis est que la partie la plus intéressante (et celle qu'on nous vend !) est la moins traitée. Néanmoins, on sourit beaucoup, on rit de temps en temps, une larme est possible et surtout on se remémore aussi notre adolescence en parallèle. Le duo Marciano-Boublil vise plutôt juste même si c'est un peu égocentré sur la carrière et la personnalité de Boublil. Un bon moment. Site : Selenie
Sorti au début 2020, "Play"marque une nouvelle collaboration entre Anthony Marciano et Max Boublil. À une différence près toutefois car ce nouveau projet bénéficie de l'adoubement d'Alain Chabat. Comment se présente "Play" ? Une chronique allant des années 1990 aux années 2010 qui ravira les trentenaires nostalgiques. Car c'est bien son objectif principal : construire un film rétro, composé de souvenirs, d'attitudes, de marques et de morceaux de musique. La réussite de l'ensemble est renforcée par son aspect formel ; Marciano prend en effet le risque de filmer son histoire façon caméra embarquée, ce qui ne s'avère jamais lourd ou redondant. En somme si l'on excepte quelques mièvreries sur la fin, "Play" demeure un revival bien sympathique.
Une tranche de vie narrée à la manière d'un album photos feuilleté. Un film sur l'insouciance, l'amour, les amis dont la fin est empreinte de tendresse. Pour autant la forme est lassante et l'intérêt vite limité. A noter, une fois de plus, la puissance émotionnelle émanant de N. Lvovsky.
Un concept original qui se fini en banale comrom. Difficile pour les trentenaires adulescents dans mon genre de ne pas se reconnaitre et résister à la première heure. La réalisation caméra à l'épaule n'est pas flamboyante mais l'évolution des prises de vue de la VHS au smartphone est visuellement convaincante et on est transporté au cœur de chaque scène avec Max et sa caméra. L'enfance de ces amis est un peu la nôtre, celle de toute une génération. Le film tient son pari et offre un regard sincère, plein de nostalgie sur cette bande qui grandit. Le montage privilégie les scènes émouvante et drôle et il y a du talent dans l'écriture même si cela manque parfois de finesse (le canal + du samedi soir, l'accident de voiture, le bad trip). La revisite des temps forts des années 90-2000 a un côté train fantôme désincarné tant les moments de vie proposés semblent futiles mais la bande de potes dégage une telle sympathie que je n'ai pas boudé mon plaisir. Play reste un cinéma très formaté, la succession de pastilles divertissantes ne peut toucher durablement et aucun enjeu n'est posé (y compris celui de l'égocentrisme de la démarche de Max qui paraissait pourtant évident). Le film se dirige alors logiquement vers un dénouement décevant et éculé, véhiculant les mythes favoris du cinéma : l'amour d'enfance comme le seul happy end possible, l'absence d'évolution des personnages (si on était amoureux à 8 ans on le sera encore à 35), la négation des classes sociales. Reste une belle première heure émouvante et régressive.