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    Le Quai des brumes
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    BillBoo
    BillBoo

    14 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2024
    On ne saurait critiquer la beauté de l'image de Carné ni la prose des dialogues de Prévert, qui saurait filer une tirade avec rien. Le problème vient que Le Quai des brumes, censé appartenir au réalisme poétique, ne dépeint rien de vraisemblable, et porte un regard fataliste sur les classes ouvrières.

    Dans une France de 1938 apolitique, Jean, déserteur de l'armée coloniale, n'est bon qu'à se résigner à sa condition sociale, à pallier sa pauvreté en s'échappant au Venezuela. Heureusement pour lui, il fait la rencontre d'une femme providentielle, passive et vulnérable, qui partage son amour dès leur premier échange. Il faut dire qu'une brute taiseuse dont la première parole machiste est de relever le manque de politesse – lui qui est si bien élevé – est irrésistible.

    De la marginalité, on passe à une romance sirupeuse, rythmée par les interventions des loufiats de pacotille. On ne saurait interpréter avec plus d'emphase et de ridicule que Brasseur la caricature de gangster qu'il campe. Retenons que, équipé d'un pistolet et flanqué de deux molosses, il suffit de lui asséner deux bourre-pifs pour lui rabaisser le caquet. Sauf qu'à un moment, Winnie l'ourson finit par en avoir marre de se faire victimiser.
    evariste75
    evariste75

    151 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2024
    Chef d'œuvre absolu, sans conteste! Musique lancinante, photos magnifiques, visages et yeux... T'as d'eaux yeux, tu sais ! Scénario ciselé, Gabin + Morgan + Michel Simon extraordinaires ! Paysages de brume sulfureux...
    P.  de Melun
    P. de Melun

    53 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2024
    Un des grands classiques du cinéma français, « Quai des brumes » offre une atmosphère sombre et quasi irréelle dans laquelle se rencontrent deux gamins magnifiques pour devenir amants. Cet amour impossible entre Jean (Jean Gabin) et Nelly (Michèle Morgan) s’inscrit dans une destinée tragique à laquelle ils ne pourront échapper. La misère économique, sociale et psychologique est largement amplifiée par un noir et blanc classieux, flou à certains passages, donnant une touche mystérieuse et inquiétante au drame. Michel Simon et Pierre Brasseur sont remarquables dans leurs rôles respectifs avec des dialogues de Prévert. Le bar de la dernière chance, sorte de no man's land pour les paumés en tout genre apporte une touche funeste à tous ces rejetés de la société. Le scénario est quelque peu simpliste et la fin expédiée comme beaucoup de films à cette époque mais l’œuvre restera encore longtemps dans le patrimoine cinématographique.
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2023
    Un classique du cinéma français dans le bon et mauvais sens du terme. Parfaitement mis en scène cette romance entre deux personnages qui cherchent à fuir (comme la plupart des personnages du film d ailleurs) est devenue mythique. J ai été vraiment emballé dans la première partie à la fois poétique et enlevée. Las le film devient de plus en plus bavard et surtout moins inspiré. Reste tout de même les yeux de Michèle Morgan qui étaient en effet très beaux.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    35 abonnés 2 335 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2023
    D'abord, il y a la symbolique du décor; le port du Havre contient tout autant l'idée de partance que celle d'un prolétariat que Carné nous montre usé, démoralisé (ce en quoi le film fera l'objet d'accusations de défaitisme).
    Dans la cabane du vieux Panama (Edouard Delmont, échappé de chez Pagnol), les personnages qui s'y retrouvent sont des hommes en bout de course, désabusés. Parmi eux, de passage seulement, Jean Gabin le déserteur semble moins résigné qu'en colère, en rogne contre les hommes. Il rencontre au Havre une jeune fille, incarnation de l'innocence menacée et méprisée, avec qui il entrevoit une histoire d'amour, peut-être une renaissance. C'est sans compter avec les méchants de tout bord, en l'occurence deux tristes figures (Pierre Brasseur en petite frappe et Michel Simon en commerçant libidineux).
    Ainsi sont les personnages du film-phare de Carné-Prévert-Trauner et du réalisme poétque (d'après une roman de Pierre Mac Orlan): ou abattus ou crapules (et encore, ces derniers le sont surtout par faiblesse, en lâches ou en amoureux éconduits), tous accablés par la vie ou le destin. Ils sont tous des personnages attachants, pathétiques parfois, et leur histoire, dans l'esthétisme brumeux d'un port, se confond avec une vision pessimiste de l'humanité. Le film est une oeuvre collective inégalable, où les comédiens et les auteurs se montrent admirables.
    Catherine C.
    Catherine C.

    7 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2023
    J’ai revu le film en noir et blanc qui lui donne la noirceur de son histoire. Sortie en 1938, cette histoire de déserteur a rencontré le succès auprès du public. Jean Gabin excelle une fois de plus dans ce role de tête brulée qui rencontre le grand amour. Michèle Morgan est plus en retrait mais moins expérimentée que son partenaire de jeu. Les dialogues de Jacques Prévert sont savoureux. Quant à Michel Simon et Pierre Brasseur, ils sont des seconds rôles de haut prestige. Une chose est sure, il ne faut surtout pas réduire le film à sa plus fameuse réplique ! Ce serait beaucoup trop réducteur.
    Nicothrash
    Nicothrash

    365 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2023
    Quai des Brumes, grand classique signé Marcel Carné et datant de 1938, charcuté par la censure de l'époque, est visionnable aujourd'hui quasiment dans sa version d'origine et c'est une véritable chance de pouvoir se plonger dans cette époque lointaine et fascinante. Histoire d'amour, de drame et de désertion Quai des Brumes est surtout connu pour sa fameuse réplique qu'on ne présente plus, il est pourtant bien plus que cela avec son intrigue mystérieuse et son couple fétiche Jean Gabin/Michèle Morgan tout simplement magnifique. Ce film c'est vraiment le marqueur d'une époque qu'on aimerait connaître et un monument du cinéma français aux dialogues ciselés et percutants et à l'émotion à fleur de peau. Un grand moment à mon sens.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2024
    La phrase de Jacques Prévert : “T’as de beaux yeux, tu sais” prononcée par Jean Gabin face au regard transi de Michèle Morgan est inscrite depuis bientôt cent ans dans l’inconscient des amateurs de cinéma français. “Le quai des brumes”, film de Marcel Carné dont elle est tirée fait depuis office de manifeste du “réalisme poétique” premier courant du cinéma parlant français fortement influencé par l’expressionnisme allemand des Friedrich Wilhelm Murnau, Fritz Lang, Paul Wegener, Robert Wiene et Paul Leni. Autant dire que dans une moindre mesure et pour d’autres raisons que “La grande illusion”, ce monument du cinéma français est inattaquable aux yeux d’une certaine critique qui en grande partie parce que le film a été écrit par Jacques Prévert, autre monument, scénariste reconnu, présent dès la fondation du mouvement surréaliste (qu’il quitte en 1930 suite à une mésentente avec André Breton son fondateur) et ensuite très impliqué au sein du Groupe Octobre (troupe de théâtre spécialisée dans l’agit-prop de 1930 à 1936). Il est comme ça des statues indéboulonnables.
    Pourtant revoir le film aujourd’hui fort de toute une cinéphilie derrière soi pourra laisser quelque peu perplexe l’admirateur de chacun des protagonistes du film, de Jean Gabin à Michèle Morgan en passant par Michel Simon, Robert Le Vigan, Marcel Carné, Alexandre Trauner ou Jacques Prévert. Le film est né de la volonté de Gabin qui après avoir vu “Drôle de Drame” de Marcel Carné propose à Raoul Ploquin, le directeur de production de la UFA à laquelle par contrat il doit encore un film, d’adapter “Le quai des brumes” de Pierre Marc Orlan. Un auteur qui lui a porté chance avec “La Bandera” (1935) de Julien Duvivier, son premier succès.
    Il propose que le film soit réalisé par Carné et scénarisé par Prévert, les deux hommes ayant travaillé en tandem sur les deux premiers films du premier cité. Les contrats sont rapidement signés, le nom de Gabin agissant comme un sésame auprès des producteurs. Le film doit se tourner à Berlin dans les studios de la UFA. Se rendant sur place, Carné est effrayé par les méthodes allemandes qu’il juge d’une lourdeur insupportable pour la souplesse qu’exige selon lui un tel projet. Avec Prévert, il décide donc de ne plus situer l’intrigue à Montmartre comme dans le roman mais dans le port d’Hambourg (ce sera finalement Le Havre qui sera choisi) dont les deux hommes comptent tirer parti pour enjoliver l’atmosphère brumeuse voulue pour le film. Entre temps les dirigeants de la UFA ont reçu le synopsis et jugent le récit proprement indécent alors que les nazis sont désormais infiltrés dans tous les rouages de l’industrie y compris cinématographique. Jean Gabin intervient qui obtient que la production soit rapatriée en France. Le film est alors vendu, ironie de l’histoire, à un producteur russe de confession juive, Gregor Rabinovitch qui avait été obligé de vendre dès 1937 sa société de production Cine-Alliance dans le cadre de l’aryanisation de la société allemande. Moindre mal, le retard pris dans la production permettant à Carné de pouvoir disposer de Michèle Morgan à laquelle il tenait absolument pour interpréter Nelly. Toutes ces péripéties qui se poursuivront tout au long du tournage feront beaucoup pour la cohésion de l’équipe autour de Marcel Carné qui à 32 ans et seulement deux films plutôt incompris à son actif est encore inexpérimenté.
    Le roman a été assez profondément remanié. Par exemple le rôle du déserteur de l’infanterie coloniale tenu par Jean Gabin résulte de la fusion de deux personnages. Tout semble donc réuni pour la naissance d’un chef d’œuvre et ce sera le cas pour la majorité de ceux qui au fil des ans verront le film. Qu’est-ce qui peut donc donner un sentiment de malaise quand « Le quai des brumes » est aujourd’hui comparé avec les autres films de Gabin de la même période qui n’ont pas pris une ride ? Une explication possible peut venir de Jean Renoir qui ne manquant jamais de férocité, en sus d’avoir renommé le film : “Le cul des brèmes”, l’avait accusé à sa sortie d’être fasciste pour aussitôt se rétracter quand Jacques Prévert l’avait menacé de lui “mettre son poing dans la …”. Ce même Renoir alors qu’il imaginait le tournage de “La Bête humaine ”, avait ajouté que lui aussi pouvait faire un film “réaliste romantique" mais sans que les coutures en soient apparentes. Et c’est bien ce défaut qui sautant désormais aux yeux ne permet peut-être plus au film de soutenir aujourd’hui son statut de chef d’œuvre incontournable.
    L’association des deux hommes si elle a donné un véritable chef d’œuvre avec “Le jour se lève” (1939) a le plus souvent accouché de films très bavards faits de dialogues très (trop ?) hauts en couleurs poussant les acteurs à un jeu déclamatoire plutôt en contradiction avec le réalisme revendiqué. Avec le recul, “Le quai des brumes” semble un grand film raté, scintillant malgré tout d’une esthétique envoûtante grâce à un Marcel Carné secondé par l’expérimenté Eugen Schüfftan ayant déjà opéré pour Fritz Lang sur “Les Nibelungen” (1924) et “Metropolis” (1927), Alexandre Trauner pour les décors ou encore Maurice Jaubert dont la musique rend parfaitement l’ambiance des quelques très belles scènes qui jalonnent le film.
    Mais l’incongruité de certaines situations encore amplifiée par des dialogues ampoulés (certains plus aimables diront ciselés) qui isolent les acteurs les uns des autres, nuit à la cohérence d’ensemble qui fait que la magie n’opère pas toujours. spoiler: Si Michel Simon en tuteur de la jeune Nelly devenu criminel par amour et jalousie s’en tire comme toujours grâce à sa démesure et à deux répliques dantesques, Robert Le Vigan d’habitude fascinant semble comme un ectoplasme dans un rôle sacrifié sur l’autel de la romance centrale qui doit avancer coûte que coûte même au prix d’une certaine artificialité. Le toujours fantasque Pierre Brasseur choisi comme tête à claques du déserteur soudain revigoré par la sève amoureuse qui monte est obligé d’en faire des tonnes pour s’accommoder de la voix de fausset qui lui a été commandée par le scénario. Même Jean Gabin n’est pas toujours raccord ce qui laisse supposer que s’il adhère pleinement au projet, il n’est pas si à l’aise dans sa phase de réalisation. La scène où il tue le personnage joué par Michel Simon en est la meilleure expression, montrant un Gabin en surrégime. Seuls Aimos, Edouard Delmont, René Gérin et Marcel Pérès dans les rares rôles positifs du film ne semblent pas désincarnés tout comme le jeune Jacques Soukoff parfait en demi-sel, adjoint moqueur de l’infâme et pleutre Pierre Brasseur
    . Le Havre symbole de l’imaginaire portuaire très en vogue dans le cinéma des années 1930 est montré comme le quai de la fin du monde pour une bande de déshérités n’espérant plus grand-chose. Dans la triste gargote perdue sur une minuscule rade face à l’océan, répondant au nom évocateur de Panama fleurant bon le parfum exotique des horizons lointains mais aussi celui moins ragoûtant du sordide scandale qui à la toute fin XIXème siècle a éclaboussé les élites françaises, tous les malheurs du monde se sont réunis dans l’attente du pire. Reflet métaphorique de la désillusion d’un Front Populaire déjà en train de se désagréger alors que sur le plateau, Gabin serre la jeune Morgan dans ses bras.
    Une entreprise de très haute volée qui aurait sans doute gagné à ce que Jacques Prévert se mette entièrement au service de son réalisateur comme cela doit être la règle dans l’accomplissement plein et entier d’un art avant tout visuel. Une leçon que les deux hommes sans peut-être jamais en parler ou se l’avouer au vu du succès du film sauront retenir quand ils se retrouveront seize mois plus tard pour “Le jour se lève” que l’on peut considérer comme l’aboutissement de leur collaboration. Il faut dire qu’entre-temps Carné a pris du galon en tournant “Hôtel du Nord” qui lui aura permis d’appréhender autrement sa relation avec l’écriture de ses films grâce à Jean Aurenche et Henri Jeanson.
    Alolfer
    Alolfer

    125 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2023
    Jean Gabin dans chacun de ses films, rajoute un moment de "charisme" ! Bon film et bonne histoire malgré le fait que le film est un mal vieilli
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2022
    Comme souvent, face à de grandes émotions, les mots me manquent ! Le Quai des Brumes, le film de Marcel Carné n'a pas mis beaucoup de temps pour me faire voir tout ce qu'il avait dans le ventre.

    Si moi je manque de verve ici et maintenant, il n'en est rien de ce film qui sous la plume de Jacques Prévert colle aux standards et habitudes éblouissantes déjà entrevues ailleurs :

    " - J'aime pas les bêtes qui se cherche un maitre " ; " - Bavard mais discret " ; " - Tout ce que j'ai fais de mal, c'était par colère " ; mais aussi ce dialogue, depuis entrée au panthéon " - T'as de beaux yeux, tu sais. - Embrassez-moi. "

    Un mot pour Michel, ce peintre qui m'a renversé par ses vues et principes. Lui qui dit les choses comme il les voit ...

    Un autre pour les acteurs, grandiose ! Gabin, Simon, Morgan, Le Vigan, Delmont et consorts œuvrent à la grâce de ce long métrage.

    Essayer d'être libre, essayez ...
    Jérôme S
    Jérôme S

    1 abonné 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2022
    Un chef-d'œuvre je me demander à quoi m'attendre en commençant le visionnage de ce film je n'ai pas été déçu. Du Grand Gabin des scène rentrer dans la légende du cinéma français un film à voir pour tous les amoureux de cinéma et des salles obscures
    Nath4217
    Nath4217

    5 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2021
    Un excellent film avec une superbe distribution (Gabin, Brasseur, Morgan, Simon...) et qui, malgré les années reste très agréable et romantique.
    J'ai beaucoup apprécié la mise en scène et la plongée dans le Havre des années 30.
    Un classique du cinéma français à voir.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 986 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    Voilà un classique surévalué, qui a mal vieilli et qui ne vaut que par ses acteurs (à part Brasseur qui surjoue la petite frappe horriblement) : Gabin dans son rôle de loser buté habituel, Simon le meilleur d'entre eux et Morgan qui débute. Le scénario, malheureusement improbable, les dessert tous, à part le petit chien. Renoir n'avait pas tort en parlant du " cul des brèmes" ...
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2021
    De tous les grands classiques d'avant-guerre dans lesquels Gabin a joué, ce "Quai des brumes" est un de ceux dont je me souvenais le plus... pour de mauvaises raisons. En effet, la première fois, j'avais rejeté ce film en bloc. Et aujourd'hui, me demanderez-vous ? Aujourd'hui, je le revois nettement à la hausse tout en l'ayant bien moins apprécié que "La Bandera", "Pépé Le Moko" ou "Le jour se lève". L'histoire (bien qu'elle soit très classique), sait se faire intéressante d'entrée de jeu. Carné avance bien ses pions. Ensuite, par moments, on a tendance à se désintéresser de tout ça, la faute à quelques longueurs. Mais, ne soyons pas vaches, ne passons pas à l'as les qualités évidentes du film. Son cadre, son atmosphère hautement brumeuses, la qualité de ses dialogues, ainsi que ces nombreuses séquences bien senties, notamment la fête foraine (ce qui ne relève pas uniquement de cette fameuse réplique connue de nous tous) et le final, prévisible mais superbement mis en scène. On a connu Carné meilleur, tout comme on a connu Gabin, Morgan, Simon et Brasseur meilleurs, mais ça passe.
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    Valse tragique d'êtres cherchant simplement le bonheur, Quai des Brumes relève de l'intemporel par son équilibre entre réalisme brut et poésie romantique. C'est un monument de cinéma français qui se joue de sa théâtralité pour en ressortir un onirisme sublime de tristesse.
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