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    Le Quai des brumes
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Un scénario un peu con-con, et je ne me souviendrais pas des magnifiques rue du Havre, mais Jean Gabin est très bon, la musique nous reste dans la tête et créer une bonne ambiance.
    ça reste une histoire pas trop moche, et assez réaliste, voir historique !
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 951 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    Un drame passionnel mythique, l'histoire d'un amour impossible entre Jean et Nelly, avec les dialogues de Prévert, un casting prestigieux et la célèbre réplique « T'as de beaux yeux, tu sais ».
    Wobot
    Wobot

    20 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2012
    Pour les magnifiques paysages embrumés,pour l'histoire d'amour tragique,pour la classe de Jean Gabin,pour la beauté divine de Michèle Morgan,pour le Havre fantasmé de Carné,pour l'ode à la liberté,pour tout...
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Deuxième film de Marcel Carné diffusé sur grand écran après la réédition du fabuleux "les enfants du paradis", dans une salle toute aussi conquise. Le charme agit dès les premiers mots sous la plume du grand Prévert et dans la bouche du grand Gabin. Le scénario est nettement moins épique et étoffé que les enfants du paradis, mais tout aussi émouvant et délicieux. Certaines scènes d'extérieurs en revanche semblent un peu terne malgré le travail de restauration. Pierre Brasseur exceptionnel dans le film précédemment évoqué est malheureusement très secondaire en apparition mais tout aussi important dans le récit. L'ensemble reste un très beau drame français digne des plus belles heures du film noir.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    Tout d'abord un grand merci à tous ceux qui collaborent à la remise en état de notre patrimoine. Revoir ''le quai de brumes'' ou le découvrir pour un cinéphile quelque soit son age ne peut-être qu'un moment de bonheur. Tout a déjà été dit sur ce troisième Carné-Prevert et Jacques Lourcelles en a fait une analyse parfaite dans son dictionnaire. Il est certain que l'aura mythique Gabin/Morgan fausse le jugement tellement elle est forte et tellement l'Amour romantique ressenti grâce à eux et aux deux réalisateurs fait que quelque soit le pessimisme de cette l'oeuvre(même le petit chien retournera à sa solitude), la certitude de savoir que cet amour existe emporte tout le reste. Le moment magique du premier baiser est si bien amené et si bien dialogué que nos larmes coulent doucement sur nos joues. Les temps forts sont exceptionnels, ce sont eux qui restent en mémoire car le réalisme poétique passe mal en 2012, les français ont trop changé et le pessimisme actuel n'est rien comparé à celui de 1938...Chaque époque s'inventant ses propres angoisses. Les temps faibles sont des ressentis personnels qui proviennent des personnages secondaires tous plus qu’improbables et qui évidemment parlent ''Prevert'' comme Jean et Nelly. On a le droit de ne pas entrer dans ce choix pourtant totalement maîtrisé. Seule certitude le jeu excessif de Pierre Brasseur qui aura l'occasion de se racheter dans ''les enfants du paradis'' On peut adorer ce film au plus haut point sans en faire le plus beau film français qui construit d'une façon analogue restera''Remorques'', sorte de perfection absolue dans sa linéarité et dans son amour plus vrai que vrai qui transpirera plus charnellement l'écran entre Catherine et André.
    Jo D
    Jo D

    28 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    Je suis loin d'avoir fait le tour des 36500 communes qui composent notre pays, mais ce qui est sûr c'est que Le Havre ne fait pas partie des plus belles et des plus euphorisantes. C'est certain que cette ville se fond très bien dans cette ambiance brumeuse et ténébreuse que nous fait ressentir ce film, mais personnellement je trouve qu'elle est pour beaucoup dans le côté fade que peut dégager cette oeuvre . Beaucoup parle de celle-ci comme un chef d'oeuvre, pour ma part je trouve cette définition bien au delà que ce que j'ai pu voir.
    Gabin est extraordinaire, comme d'habitude en fait, et Michèle Morgan est totalement sublime. Par contre, étonnamment j'ai trouvé Michel Simon complètement en dedans, bien moins attachant et moins inspiré que dans la plupart de ses autres films ("La poison" de Sacha Guitry par exemple, pour ne citer que celui-là). Ici, l'histoire est dans l'ensemble ennuyeuse, malgré un démarrage qui ne laisse rien présager de tel. La suite est un mélange tortueux de pèle-mêle en tout genre qui finissent par lasser. Je n'ai ressenti aucune émotion quant à la relation Simon-Morgan et j'ai trouvé assez dénuée d'intérêt cette histoire de déserteur qui veut quitter le pays.
    Bref, je sais que ma critique est très dure, et que je suis complètement à côté de tout ce qui a pu se dire sur ce film, ici ou ailleurs, mais c'est mon ressenti. Bon après j'ai pas tout perdu non plus, je pourrai au moins me vanter d'avoir vu le film où se trouve la ô combien célèbre réplique "T'as d'beaux yeux tu sais ?"...
    A noter que Marcel Carné aime bien clore ses productions par une fin dramatique, qui, à l'instar "d'Hotel du Nord" ou du "Jour se lève", se termine une nouvelle fois sur un coup de feu. Pour le coup j'ai eu l'impression de me prendre une balle aussi.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2012
    « Quai des brumes » œuvre pathétique de fin de parcours regroupe dans un microcosme grisaillant toute la tautologie du défaitisme.

    Du verbe résigné à la pause statique une faune locale comprimée par une mer infranchissable s'entretient par le rhum, le mal de vivre, la lâcheté, la convoitise et l'envie d'un ailleurs sous la voute d'un soleil absent perpétuellement recouvert d'une mer de nuages.

    Les connexions sont méprisantes, acerbes, violentes, désabusées. Les conversations sont courtes, les poings s'activent après quelques phrases. Ces esprits rongés par la démotivation et la haine se provoquent sur une terre lugubre émiettée par une noirceur tenace.

    Cette ouvre pénible, pessimiste est d'un esthétisme douloureux, extrêmement travaillé dans son amertume envers la scoumoune privant quelques marginaux des saveurs d'un monde équilibré.

    Son message s'avère néanmoins dangereux sur l'impact négatif qu'elle transporte à travers les âges.

    Le contenu volontairement désagrégé d'un environnement en miettes se répand en lamentations et révoltes incessantes faisant de ses composants une meute effondrée et revancharde en alternance.

    Toute cette gâche humaine nauséabonde regroupée en bord de mer marquée par le destin envahit la toile de ses tourments dans des situations presque fantomatiques faisant de l'homme une machine à ruer ou un geindre.

    A voir plus comme un exercice de style en ignorant impérativement son aspect n'incitant qu'a en finir.

    Le cinéma de Marcel Carné n'incite pas des personnages auto-suicidaires à sortir de leurs gonds devant l'adversité mais plutôt d'entretenir par une prose adéquate leurs lentes descentes vers le néant.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Voici mon premier Carné. En fait j'appréhendais un peu le réalisme poétique (bien que j'ai déjà vu quelques films du genre) et le cinéma de papa de manière générale. Et pourtant, pendant que Ford et Hawks étaient les rois à Hollywood, en France on avait des Renoir et maintenant je peux dire qu'on avait des Carné. Je pensais que j'avais un problème avec Gabin (ouais je pense avoir beaucoup de problèmes), mais en fait, ce type est brillant, j'adore ses personnes qu'il peut avoir ici ou bien dans Pépé le Moko ou dans La Bête humaine. Ce type qui a fait des choses un peu sales, mais qui est quand même juste et qui tombe amoureux d'une belle fille, mais d'un amour pur, quelque chose de beau, de profond.
    Parce que c'est ça le quai des brumes c'est une très belle histoire d'amour, dont on se doute dès les premières minutes qui ne pourra pas se conclure par une fin heureuse. Et c'est beau.
    Il faut dire que les répliques de Prévert sont absolument géniales, c'est un régal de les écouter. Et j'aime ce parlé de la vieille France, avec ce ton d'antan, ce ton qu'on ne prend plus, ce vocabulaire que l'on utilise plus de nos jours. Dans la bouche des acteurs ça sort de manière tellement belle et fluide que ça créé un univers, rien que les yeux fermé, sans regarder le film.
    Et le film en lui même est assez extraordinaire, très beau. Carné sait filmer, il n'y a pas de doute là dessus, arriver à mettre en valeur un couple comme ça, avec parfois un bête champ contre champ, c'est tellement beau. Parfois le cinéma c'est juste ça, deux acteurs qui jouent bien, une caméra qui ne fait de folies, un bel éclairage, un beau texte, un silence, un baiser.
    Je dois dire aussi que j'ai trouvé ce film profondément émouvant sur la fin, et pourtant en général les trucs avec les clébards ça me fait plus rire qu'autre chose, et pourtant là, j'ai trouvé ça déchirant, juste, beau.
    Et puis tout ça, ça me donne envie de m'évader, de me promener dans ces brumes, de tomber amoureux au détour d'une rue avec une belle inconnue et d'envisager de faire sa vie ailleurs, loi de tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mai 2012
    Carné signe un film culte, magnifié par la prestation de Gabin et les dialogues de Prévert.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Tout a déjà été dit sur «Le Quai des Brumes». Pierre angulaire du « réalisme poétique », deuxième collaboration fructueuse entre Marcel Carné et Jacques Prévert, classique parmis les classiques du cinéma français, Jean Gabin, Michèle Morgan et le « T'as de beux yeux tu sais »,... Il est plus intéressant de s'attarder sur la galerie savoureuse de personnages secondaires : Pierre Brasseur en malfrat vaniteux et poltron, Michel Simon en homme pervers et sournois, Edouard Delmond en vieil excentrique surnommé « Panama » ou encore Robert Le Vigan en peintre dépressif. Car ce sont tous ces seconds rôles qui font la richesse de ce long métrage et l'intérêt des films du genre. Le Vigan est particulièrement attachant dans son rôle d'artiste tourmenté : « Je peins malgré moi les choses cachées derrière les choses! Un nageur, pour moi, c'est déjà un noyé ». Inutile de préciser que les dialogues de Prévert font mouche à tous les coups. L'influence de ce film est considérable, sur le néoréalisme italien, le cinéma japonais ou encore la Nouvelle Vague, mais c'est surtout par ses qualités intrinsèques qu'il mérite d'être vu et porté aux nues. Un des plus beaux représentants du cinéma français, indispensable bien sûr. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2011
    Il n'y a pas de "happy end" chez Carné mais c'est comme ça parce que c'est la vie. Figure emblématique du réalisme poétique "le quai des brumes" en est surement le film le plus représentatif.
    Cette peinture des classes populaires porté par un magnifique texte de Prévert qui ne donne rien d'autre à voir que la réalité sociale et la réalité de l'amour fou de deux êtres.
    Que dire d'autre devant tant de liberté et d'éloge de la vie, pour sur la fin est triste et le film est plein de cette mélancolie propre à Carné. mais comme le dit Gabin: on croise parfois des gens qu'on ne connait pas et qui nous aide. peut être la seule morale du film la solidarité entre les hommes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2011
    Classique parmi les classiques, ‘(Le) Quai des brumes’ retrace l’histoire d’un déserteur un peu paumé en quête de solitude et de repos. Jean Gabin (Jean) a alors acquis une certaine notoriété méritée et a surtout tourné la même année ‘La Bête humaine’ de Jean Renoir, les deux ont reçu le Prix Méliès ex aequo. Ce dernier s’est d’ailleurs attiré la foudre de Carné qualifiant le film de ‘Cul des brèmes’ et de fasciste alors que Carné a juste voulu montrer les rencontres qu’un individu en cavale peut faire et les tensions par lesquelles il peut passer. Entre autres, on y voit un vieillard assassin, un peintre qui peint les choses derrière les choses (l’abstrait), un patron de bistrot fournissant des faux papiers, un voyou et sa bande… Tous ont leurs propres convictions et malgré les dialogues inventifs de Prévert, peu de choses explicites apparaissent : Restent des thèmes cachés comme la solidarité des antimilitaristes, la pauvreté du monde ouvrier, l’envie de voyager ou de s’aventurer en dehors des frontières. Toutes ces questions sont quand même posées au spectateur mais c’est bien évidemment à lui d’y réfléchir. Pour donner la réplique à Gabin –ce qui n’est pas facile de prime abord– on trouve Michèle Morgan (Nelly) dont les 17 ans tranchent bien avec les 34 de Gabin, autre thème abordé de l’amour sans âge d’ailleurs. Michel Simon particulièrement détestable dans le rôle ambigu d’un tuteur un peu trop attentionné, Pierre Brasseur prenant des claques qui fusent (anecdote à chercher) et Edouard Delmont complètent la distribution tandis que leurs costumes sont signés Chanel, on ne sait pas trop pourquoi puisqu’ils n’ont rien d’extraordinaire. Bref, la musique accompagne le récit sans jamais trop le souligner, Maurice Jaubert fît un travail remarquable pour donner du relief à des scènes pouvant paraître fades sans touches musicales appropriées. L’ambiance général est très noir et c’est pour cela qu’on aime (ou pas) et que l’ensemble reste encore actuel, le noir et blanc accentue cette noirceur de même que Le Havre peut-être beau en août mais aussi terriblement triste quand le brouillard se lève… S’il vous vient à l’idée de voir votre premier Marcel Carné, autant prendre le meilleur dès le début !
    Timdu26
    Timdu26

    91 abonnés 481 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2011
    Un bon film des années 40, qui se regarde vraiment facilement, j'aime beaucoup.
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2011
    C'est mon premier Carné, et je suis bien rentré si l'on peut dire. Car ce "Quai des brumes" n'a absolument pas vieilli, absolument pas perdu de son côté merveilleux, qui s'exprime dans ces personnages bariolés, riches, profonds (il faut vraiment le faire, en une heure et demie à peine), ces décors magnifiques, d'un autre temps, d'une autre dimension presque, et surtout ces dialogues grandioses, à la fois tellement banals et poétiques signés Prévert... Tout est mythique, magique, magnifique dans ces déclarations tragi-comiques, où l'anodin et le quotidien cotoient les plus grands sentiments de l'être humain... Le tout porté dans une mise en scène intemporelle, presque iréelle, et interprété par des acteurs superbes, Michèle Morgan, Pierre Brasseur pour ne citer que les plus étincelants... Mémorable, et indémodable.
    fritzlang1971
    fritzlang1971

    26 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2011
    Un déserteur de l'armée coloniale, Jean, rencontre dans le port où il se cache, une très belle jeune fille. Ils s'aiment, mais le destin les séparera tragiquement. Un classique du cinéma français, un mélodrame avec les stars de l'époque (Simon, Gabin, Brasseur et Le Vigan) et la jeune et magnifique Michelle Morgan, 18 ans lors du tournage. Un grand cru pour les amateurs de film des années 30-40.
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