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    Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
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    Lady-blue-loup
    Lady-blue-loup

    39 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    Fan du livre et notamment de celui-ci sortit en 2020, je l'ai lu trois fois et j'attendais le film avec grande impatience depuis longtemps.

    Ce qui est assez drôle avec ce film, c'est qu'il est d'une drôle de façon "opposé" au bouquin ; Francis Lawrence a visé sur la fidélité du récit, et il a réussi en soit : certaines scènes sont identiques au livre ; les dialogues, pour la plupart, sont mot pour mot les mêmes, ce qui est assez incroyable.
Ce qui est drôle aussi, c'est que ce film adapte le bouquin le plus long de la franchise (plus de 600 pages quand même) en un seul long-métrage, ce qui prouve qu'un film peut se suffire à lui-même... et c'est la première fois depuis longtemps que je ne n'avais pas vu le temps passer aussi vite devant un film ! Les 2h 38 sont passés à une vitesse flèche, à croire que le film fait en réalité 1h45. J'étais complètement investi !

    Les performances sont assez remarquables : Tom Blyth en tant que jeune Coriolanus Snow est très bon, étonnant même, avec une palette d'émotions assez considérable. Les autres ne sont pas en reste, notamment Peter Dinklage (Tyrion Lannister) en chef des Jeux blasé et fatigué (comme dans le livre) et Jason Schwartzman, à mourir de rire. J'ai peut-être quelques réserves sur Viola Davis, qui surjoue malheureusement un peu trop (c'est le personnage qui veut ça, mais parfois ça ne passe pas), et Rachel Zegler, convaincante seulement quand elle chante... ou quand elle ne parle pas, certaines de ses répliques sonnent fausses.
    Mais le problème est justement là : le film passe à vitesse grand V, genre vraiment, c'est chaud. Quand on a lu le bouquin plusieurs fois, on se rend compte que, même en 2h38 de temps, Francis Lawrence a voulu courir aussi vite qu'une tribut dans l'arène : les scènes s'enchaînent trop vite, parfois sans émotion, ce qui est frustrant quand on a lu le livre, car il y a beaucoup de passages assez marquants qui aurait pu très bien passés à l'écran : spoiler: l'introduction des serpents et la morsure de Clemensia, personnage passé sous silence, par exemple.

    C'est ça le truc avec un livre : on peut relire un passage autant de fois que l'on veut pour bien le comprendre, mais un film au cinéma ? On ne peut pas faire pause pour revenir en arrière. Il y a beaucoup d'informations dans la première partie qui passe trop vite à l'écran, le milieu du film est très bon (Les Jeux), et la troisième partie est assez longue mais c'est normal, c'est pareil dans le livre.
    En tant que fan, j'étais contente de voir tous ces personnages transposés à l'écran, mais un spectateur lambda va se dire... qu'est-ce que je regarde ? Est-ce que je dois vraiment m'investir dans cette histoire ?
    Les relations entre les personnages sont bâclées, du genre celle entre Coryo et Sejanus ou avec ses camarades de classe... et bon sang ils ont raté l'histoire d'amour de Coriolanus et Lucy Gray ! C'est le point central de cette histoire, et on a le droit a seulement quelques scènes très courtes ! Cette histoire d'amour n'est pas crédible du tout, on est loin de la dynamique complexe entre Katniss et Peeta.
    Il n'empêche que j'ai regardé le film sans m'ennuyer, avec des décors et costumes superbes, un univers développé, des performances très bonnes, des scènes d'action convaincantes, une musique très belle (merci James Newton Howard, encore !), et il y a certains passages très touchants et parfaitement retranscrits qui fonctionnent : spoiler: La mort des tributs dans l'arène, comme celle de Marcus, Lamina, Dill, Wovey, Reaper...

    Bref, oui, un film qui se suffit à lui-même, convaincant, que je reverrai surement, mais un sentiment de bâclé quand même. À vouloir être trop fidèle au matériau d'origine, on oublie parfois d'y apporter de la tension et des émotions. 7/10.
    RedArrow
    RedArrow

    1 663 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2023
    "Joyeux Hunger Games et puisse le sort vous être favorable !".
    On ne pensait pas réentendre cette phrase un jour sur grand écran après le dernier volet de la saga "Hunger Games" de 2015 (sans doute le plus faible à nos yeux), pensant que l'âge d'or des adaptations de romans young adult à succès était définitivement arrivée à son terme, mais c'était sans compter sur le prologue imaginé par Suzanne Collins à sa propre trilogie de livres, sorti en 2020, chargé d'étayer le lore des Jeux de la Faim à travers la jeunesse de celui qui en deviendra le principal instigateur et pire ennemi d'une désormais célèbre Katniss: le machiavélique Président Snow.
    C'est donc aujourd'hui, à une période où ce type de franchise ne semble plus faire recette, que surgit son portage sur grand écran, sans doute pour voir si une nouvelle vague du genre est capable de renouer avec le succès et relancer évidemment la hype autour d'une fournée inédite de "Hunger Games" next gen.

    Là où on avait lu la trilogie originelle et apprécié certains volets au cinéma (les 2 et 3), il faut bien avouer qu'hormis quelques matériaux promotionnels, on est cette fois allé vierge de toute lecture ou informations pour découvrir ce prequel et on ne jugera donc ici que de la valeur du film en lui-même -et non en termes d'adaptation de l'oeuvre du Suzanne Collins sur le sujet- à l'aune de sa raison d'être et de la plus-value qu'il peut apporter à l'univers dystopique mis en place par les épisodes précédents.

    Soixante-quatre ans avant le premier film, les membres éminents de la République de Panem sont en ébullition. Alors que les dixièmes Hunger Games s'apprêtent à avoir lieu pour affirmer le règne de terreur du Capitole sur les autres Districts, le peuple commence à se lasser de son opium en forme de jeux du cirque post-modernes. Afin d'y faire renaître l'engouement des foules, il est décidé que les tributs seront placés sous la responsabilité de mentors désignés parmi la caste d'étudiants la plus huppée de la capitale.
    Issue d'une famille tombée en disgrâce auprès de ses pairs, le jeune serpent Coriolanus Snow se voit ainsi confier la destinée de Lucy Gray, la représentante féminine/oiseau chanteur du District 12, et y voit là une occasion en or de prouver sa valeur...

    À la question de savoir si cette "Ballade du Serpent et de l'Oiseau Chanteur" devait être entonnée pour lever l'ombre sur les années pré-quadrilogie "Hunger Games", on serait presque tenté de dire oui au vu d'ingrédients et de certaines fulgurances loin d'être inintéressantes qui traversent ce prequel de part en part.
    D'abord, même si elle est de très forte influence "Starwars-ienne" (en mode prélogie) dans le principe, l'idée de revisiter une partie de la genèse de cet univers par le biais de celui qui en deviendra l'éminent antagoniste n'est pas la plus sotte qu'il soit, offrant l'attente de ce qui va engendrer un inévitable basculement du côté obscur de la part d'un personnage principal encore en plein construction sur la moralité de ses agissements.
    Dans ce prolongement, le voir évoluer et donc grandir dans un monde où les "Hunger Games" en sont encore à leur état le plus primaire pour ensuite, sous couvert de bonnes intentions (et de sentiments naissants) de Snow à l'égard de sa protégée, muter en véritable show télévisée ne reculant sur aucune manipulation cruelle, a du sens et redonne même un peu de sel à la critique la plus vive du détournement du monde du spectacle des romans de Collins. Entre le traitement des tributs réduits au rang d'animaux, la montée en puissance des artifices médiatiques (mention spéciale à leur présentateur en chef interprété par Jason Schawrtzman, parfait en prédécesseur de Stanley Tucci) et les va-et-vient du confort des coulisses aux quelques pointes d'intensité des événements violents de l'arène, "La Ballade du Serpent et de l'Oiseau Chanteur" est loin de manquer de bons moments, bien épaulé par Tom Blyth et Rachel Zegler dans les rôles principaux de Snow et d'une néo-Katniss aimant pousser la chansonnette.
    Enfin, la bifurcation par laquelle passe la dernière partie en vue d'établir définitivement le sombre avenir embrassé par son anti-héros est plutôt séduisante dans ses intentions et la mythologie qu'il permet de visiter sous un angle différent...

    ... Mais tout cela est malheureusement beaucoup trop mal agencé et peine à emporter l'adhésion sur son interminable durée !
    Même si Donald Sutherland lui a apporté une belle froideur charismatique tout au long des quatre précédents films, la version cinéma du Président Snow est loin d'avoir eu un impact aussi énorme que celui d'un Darth Vader dans la mémoire collective (sa version roman était bien plus sans pitié) et lui adjoindre un background imitant le même schéma d'ambivalence ne peut déboucher que sur des ressorts de destinée contrariée déjà connus dans leur globalité. En dépit de tous les efforts déployés pour essayer d'enlever ce sentiment, ce prequel ne prétend de fait qu'à un chemin un minimum solide faute de détours vraiment originaux vers lesquels se tourner.
    De plus, le film étant un "Hunger Games", il se sent obligé de faire la part belle aux Hunger Games qu'il met justement en scène, étirant la bataille jusqu'à plus soif avec quelques péripéties efficaces mais toujours liées à des souvenirs des précédents opus et pauvrement filmés par un Francis Lawrence trop peu inspiré (la première mêlée réalisée à hauteur de participants était pourtant une si chouette idée de plan-séquence... écourtée en quelques secondes). Certes, ces Jeux de la Faim sont une étape décisive du parcours de Snow mais ils tiennent ici un rôle central exagéré, devenant même ce qu'ils entendent dénoncer: un spectacle tenant du passage obligé, conçu pour répondre aux attentes de "battle royale" du public vis-à-vis d'un long-métrage intitulé ainsi.
    Comme s'il en prenait lui-même conscience, le dernier acte du film a le mérite de chercher à déjouer cela mais, là encore, au-delà de certains points salvateurs pour finaliser les ténèbres qui s'emparent de Snow, il peinera à emporter la mise à cause d'une exécution ayant tendance à s'étaler jusqu'à ce que l'ennui l'emporte sur tout le reste.

    Non dénué de réelles qualités qui rendent sa proposition digne d'intérêt, "Hunger Games: La Ballade du Serpent et de l'Oiseau Chanteur" se perd hélas sur une trop longue durée confinant à une forme de gavage qui ne peut qu'aller dans le sens contraire d'un film répondant au nom de "Hunger Games". Si suite il y a (on laisse Snow à un moment donnant bien entendu d'en voir plus), pitié, essayez d'être plus digestes !
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    84 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2023
    La dernière addition à l'univers épique des Hunger Games, "La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur", réalisée par Francis Lawrence et mettant en vedette Tom Blyth, Rachel Zegler et Peter Dinklage, plonge les spectateurs dans les racines d'une des figures les plus redoutables de Panem : le président Snow.

    Le film se déroule dans un Capitole post-guerre où la famille Snow, autrefois puissante, est maintenant en déclin. Coriolanus Snow, interprété de manière convaincante par Tom Blyth, émerge comme le dernier espoir de redorer le blason de sa lignée. Assigné contre son gré en tant que mentor pour les 10ème Hunger Games, Snow se retrouve à guider Lucy Gray Baird, une tribut du District 12, le plus pauvre et le plus méprisé de Panem, incarnée brillamment par Rachel Zegler.

    L'histoire prend une tournure fascinante lorsque le charme magnétique de Lucy Gray capture l'attention du public, ouvrant une fenêtre d'opportunité pour Snow de changer son destin déclinant. La dynamique entre les deux personnages, teintée de complexité et d'ambiguïté morale, est un point fort du film. Peter Dinklage, dans le rôle du stratège en chef Seneca Crane, apporte également une performance impressionnante, ajoutant une couche supplémentaire de profondeur à l'intrigue.

    Le réalisateur Francis Lawrence parvient à capturer visuellement l'essence dystopique de Panem, tout en explorant les nuances psychologiques du personnage central. Les décors sombres et les costumes élaborés plongent le public dans l'austérité du monde post-guerre, renforçant l'atmosphère oppressante qui imprègne l'ensemble du film.

    La tension monte alors que Snow, déchiré entre ses instincts et le désir de changer son destin, s'engage dans une course contre la montre pour survivre et découvrir s'il deviendra finalement un oiseau chanteur ou un serpent. Cette dualité morale donne une dimension captivante au personnage de Snow, créant une connexion émotionnelle avec le public.

    "Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur" offre une plongée intrigante dans les origines de la tyrannie qui règne sur Panem. La performance exceptionnelle du casting principal, la direction artistique immersive et l'intrigue bien ficelée font de ce film un ajout essentiel à la franchise. Les fans de la série seront comblés par cette exploration approfondie de l'univers des Hunger Games, tandis que les nouveaux venus seront séduits par la richesse narrative et les performances puissantes.
    Donatelloow
    Donatelloow

    43 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    J'attendais avec impatience ce nouveau volet d'Hunger Games et ce fut une sacrée déception.
    Je précise que je suis fan de cette saga, et que le livre dont est adapté ce film est mon favori et l'un de mes livres préférés. J'ai essayé au maximum de me décaler de ma lecture en sachant qu'il est toujours difficile d'adapter un roman de 700 pages en un seul film.

    Dans le positif, le visuel est sublime et le côté rétro-dystopique est vraiment génial. Ça m'a beaucoup plu. Côté interprétation, j'ai surtout aimé la prestation de Josh Andres Rivera absolument parfait en Sejanus (le personnage le plus attachant du film à mon sens) et celle de Viola Davis, glaçante en Haut Juge (j'ai aimé justement ce côté "surjeu" proche de la folie). Je suis un peu plus réservé quand aux autres acteurs dont les performances sont en demi-teinte (Rachel Zegler assure sur les numéros chantés, mais elle ne correspond pas trop à la description de Lucy Gray).

    Dans le négatif, le film est extrêmement long. Je me doutais que la segmentation du roman serait difficile à adapter car le rythme est vraiment décousu avec 3 parties bien distinctes dans ses enjeux. Du coup, la tension retombe et on subit le film. Mais je n'en tient pas vraiment rigueur car la tâche était difficile.
    Ma plus grande peine est l'adaptation ratée du roman. Les premiers opus étaient très bien adaptés et fidèles. Bien sûr, un film ne peut pas développer des centaines de pages de roman et j'accepte que certaines choses ou personnages ne soient pas développés. C'est normal et je m'y étais préparé. Mais alors, de là à changer des éléments importants voire déterminants de l'histoire, je m'y oppose catégoriquement. Ne pas développer, okay, changer, c'est un grand NON. Je trouve que cela rend le film quelque fois incompréhensible (dans les réactions des personnages) et les enjeux sont complètement noyés. Mes amis ont d'ailleurs eu besoin d'explications à la sortie car il n'avait pas compris certains liens entre les personnages ou qui est qui. C'est brouillon voire raté. Tellement dommage, ça m'a fait revivre le sentiment des adaptations de Divergente (surtout le 2 et le 3 qui sont des hérésies).

    En soi, c'est un film divertissant mais qui aurait pu être tellement mieux. Peut être mes espérances étaient trop grandes. Je vais filer relire le livre (je vous le conseille si le film vous a plu, ça complètera votre visionnage du film).
    Alolfer
    Alolfer

    126 abonnés 1 146 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2024
    L'univers d'Hunger Games est un univers intéressant si il est bien exploité. Ce Prequel en est un exemple réussi. On nous replonge dans ce monde chaotique au début des créations des "Hunger Games". Un film où l'on va suivre l'évolution du personnage de Coriolanus Snow avant qu'il devienne le Snow que l'on connaît dans les 4 films. Sur ce point, son évolution est très bien réussi ! Et pas seulement lui, mais tous les personnages du film, sont vraiment réussi ! De plus, la performance des acteurs et des actrices sont impeccable dans leur rôle respectif (Viola Davis se démarque des autres). L'histoire est très bien, et nous montre la danger de ces jeux ainsi que le "Gouvernement" de Padem. Le film est également beau.

    Une très bonne surprise !
    Mia
    Mia

    6 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2023
    Ce film realisé par Francis Lawrence (déjà au commande sur les précédents volets) est une très belle suprise.
    Plus cru, plus sombre que les volets précédents car nous sommes là au début des Jeux et les artifices audiovisuels colorés (pour faire passer la pilule de l'horreur) n'existent pas encore. Autant pour les habitants de Panem que pour nous.
    On suit Snow et sa chute vers le coté obscur.
    Bien que ses raisons ne soient pas nobles, on se surprend à être de son côté la plupart du temps et à vouloir que ses plans se réalisent. Destabilisant.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    766 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2023
    Nous revoici plongés dans le monde du Capitole et des Districts, mais cette fois, 60 ans avant les aventures de la belle et dangereuse (avec son arc et ses flèches) Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence).
    Nous allons y suivre l'ascension du jeune et ambitieux Coriolanus Snow (joué par Donald Sutherland dans la tétralogie initiale), qui va vivre ses premiers Hunger Games de très très près (la 10ème édition à cette époque).
    J'ai beaucoup aimé ce préquel, rythmé, dynamique et haletant jusqu'à la fin des combats, j'ai moins apprécié la dernière partie plus passive et plus sombre, rappelant un peu la lente bascule d'Anakin Skywalker en Dark Vador, pour ceux connaissant "Star Wars".
    Le spectacle est tout de même de qualité, avec un casting excellent : quel plaisir de voir sur le grand écran le génial Peter Dinklage depuis sont fabuleux rôle de Tyrion Lannister dans "Game of Thrones" !
    Meilleur que les deux épisodes de "Hunger Games : La Révolte", mais un ton en dessous des films 1 & 2 de cette saga inoubliable : ce 5ème volet tient finalement bien la route !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Hervé L
    Hervé L

    72 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2023
    Un très bon film. Je m'attendais à une pseudo daube pour ados mais non le scénario est intéressant les acteurs crédibles et l'histoire coherente et prenante. À voir
    Antoine P
    Antoine P

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    10 ans après le premier Hunger Games en film, le pari est carrément réussi. Le film est beau, les décors et effets spéciaux très soignés, on entre vite dans l'ambiance. Les acteurs et particulièrement les acteurs secondaires sont excellents. Seul bémol, un peu de longueurs dans le 3eme acte, mais c'est un détail. Foncez!
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    259 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2023
    Tom Blyth mérite à lui tout seul les cinq étoiles (casting de choix), le reste est une réussite totale, surtout dans la réalisation post néo rétro futuriste, qui dépeint à merveille cette civilisation autoritaire et sans pitié. malgré une bonne durée, je ne me suis pas ennuyé une seconde à suivre tout ces rebondissements, ces trahisons ou moments de romance et d'amitié qui se déchirent pour donner prétexte à l'existence de Hunger Games. Quelle terrible histoire. Pour moi l'un des plus passionnant de la série sans hésiter.
    OMTR
    OMTR

    18 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    « Ce sont les choses que nous aimons le plus qui nous détruisent »

    Ce cinquième film de l'univers cinématographique de Hunger Games est écrit de manière perspicace par Michael Lesslie et Michael Arndt, sur la base du roman éponyme de Suzanne Collins, et réalisé efficacement par Francis Lawrence.

    Tom Blyth excelle dans son rôle du jeune Coriolanus Snow et la présence lumineuse de Rachel Zegler irradie l'écran dans le rôle de Lucy Gray Baird.

    « spoiler: Il y a une bonté naturelle enfouie en nous tous. Non. Vraiment. Nous pouvons soit franchir cette ligne vers le mal, soit rester du bon côté. Et c'est notre tâche ultime que de rester du bon côté de cette ligne.
    » – Lucie

    « spoiler: Je vais te sortir d'ici. Mais si je dois tout risquer, dis-moi, est-ce réel ?
    » – Coriolan

    Leur histoire d’amour est spoiler: aussi intense que brève et aussi pleine d’espoir que révélatrice de ce que deviennent les êtres humains lorsque la civilisation disparaît
    .

    4.4/5
    Ely
    Ely

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2023
    Vu en AP. La Balade du Serpent et de l'Oiseau Moqueur dévoile les origines fascinantes du président Snow dans l'univers de Panem. La narration complexe offre une perspective nuancée sur le personnage emblématique, tandis que l'esthétique visuelle et les performances des acteurs contribuent à une expérience cinématographique immersive. Une préquelle captivante qui approfondit l'univers de Hunger Games.
    Flower 0478
    Flower 0478

    63 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    Franchement niveau en dessous des hunger Games précédent l'histoire est originale mais mal exploiter et c'est d'une longueur sans fin l'actrice chante bien mais trop de chansons limite on est dans une comédie musicale je trouve que l'acteur principal manque de charisme je suis déçue.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2023
    "Retour sur Panem, retour dans l’arène. Les Hunger Games n’ont pas fini de dévoiler tous leurs secrets et quoi de mieux qu’un préquel pour en détailler l’origine. Avant de devenir le président et le patriarche de ces jeux de la faim, Snow était un jeune homme rêveur et plein d’ambition. C’est à travers son regard et celui du Capitole que Francis Lawrence relance le nouvel arc de Suzanne Collins, en revenant à l’essentiel et en valorisant l’étude des personnages. [...] Nous arrivons à la dixième édition des jeux et il est capital de faire gonfler le rang des spectateurs autour de cet événement, méprisé par l’ensemble des districts qui composent le pays. Tout l’enjeu est de prolonger le divertissement, tout en créant une attache émotionnelle entre celles et ceux qui se situent de part et d’autre de l’écran de diffusion. C’est ainsi que l’autrice nous amène subtilement sur le terrain inattendu des Hunger Games, où la compétitivité bat son plein dans les rangs du Capitole. Collins nous rappelle alors que cette lutte ne concerne pas uniquement les tributs, mais également les mentors, qui s’affrontent pour un titre prestigieux qui les mettrait définitivement à l’abri de la famine et de toute pression politique. S’il faut attendre une bonne heure avant de faire couler du sang dans l’arène, le combat le plus passionnant et le plus psychologique se situe hors-champ des caméras, loin des regards indiscrets."

    "Le jeune Snow doit s’en remettre à son tribut Lucy Gray Baird, au caractère bien trempé et encore plus insolente que le geai moqueur qui libérera Panem de son emprise. Personne ne se porterait volontaire pour cette jeune femme qui n’a que sa voix pour se défendre. Il n’est donc pas surprenant de voir Rachel Zegler camper ce rôle, elle dont on a découvert les talents dans le fabuleux West Side Story de Steven Spielberg. Sa voix ensorcèle tous les reptiles qu’elle croise et ce Snow pourrait bien en faire partie. Leurs destins sont intimement liés, mais qui tiendra le plus longtemps dans le jeu de manipulation qu’ils ont eux-mêmes mis en place ? [...] Malheureusement, tout s’écroule assez rapidement à la fin des jeux. La tension retombe et l’intrigue conclut sa tournée au-delà des frontières du Capitole, là où on a pu retrouver une explosion de couleurs dans le code vestimentaire, comme pour oublier la couleur cendrée de la guerre passée. C’est à partir de là qu’un nouveau chapitre s’ouvre et que Snow devient peu à peu le félon conquérant qui est prédestiné à créer un nouvel ordre sur Panem. Lors de son pèlerinage à ciel ouvert, ses émotions sont effacées et l’ambiguïté reste totale quant au sort de son entourage. Ce dernier acte semble de trop dans un film qui cumule déjà beaucoup d’interrogations sans réponse. Là où les deux parties de La Révolte n’avaient pas lieu d’être, on se serait bien gardé une tranche pour un autre épisode."

    "Ce spin-off s’adresse aussi bien à ceux qui ont grandi avec Katniss que ceux qui souhaiteraient directement en découdre avec les lois impitoyables de Panem. Le jeu de pouvoir ne fait que commencer. Reste à savoir si la noirceur, parfois mal intégrée et souvent peu assumée dans la quadrilogie, peut davantage s’accentuer dans cette nouvelle épopée. Espérons également que la contrainte du raccord avec le roman original de 2008 n’empêche pas l’innovation des jeux ou la maturité de la lutte des classes, dont le portrait reste à achever."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    Zaldi
    Zaldi

    95 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    Quasiment 8 ans jour pour jour après le dernier film Hunger Games voici ce Hunger Games 5 qui serait plutôt Hunger Games 0.5 vu que celui-ci se déroule bien avant les évènements du 1er. Alors tout d'abord il faut noter que ce film est bon et se placerait pour ma part en 2 ou 3ème position des 5 films. Mais finalement est-il pertinent de le comparer aux 4 précédents tant il diffère des autres ? En effet nous allons suivre la 10ème édition des Hunger Games mais sous un prisme bien différent. spoiler: (Ici le personnage principal n'est pas le tribut qui participe aux Hunger Games mais le mentor à savoir Snow)
    En point positif tout d'abord l'excellente prestation de Tom Blyth dans le rôle de Snow version jeune. Ensuite sur le plan esthétique il n'y a quasiment rien à dire, certaines idées de mise en scène sont également très bonnes. Les acteurs sont globalement tous convaincants. Enfin l'histoire est très intéressante spoiler: (suivre la sombre évolution de Snow et avoir l'explication de comment il s'est retrouvé à la tête des Hunger Games et donc de pourquoi il est devenu "méchant")
    cependant le film n'est pas exempt de défaut. L'un des problèmes majeurs de ce film est son rythme. En effet le film traine parfois en longueur et peut perdre le spectateur avec les nombreux dialogues. Bien que le film soit intelligemment construit et cohérent, au moins 20 bonnes minutes auraient pu (selon moi) être enlevées. Autre reproche, les personnages secondaires ne sont pas assez détaillés et manquent de profondeur. spoiler: (je pense à la cousine de Snow qui n'a aucun réel impact sur l'évolution de son cousin)
    Enfin la fameuse partie dans l'arène bien que très bien filmée manque d'impact tant sur le plan émotionnel que sur le plan de l'immersion. spoiler: (le parti pris de se concentrer autant sur les spectateurs des jeux via les mentors que sur les participants eux-mêmes enlève ce qui faisait l'essence des premiers films à savoir ce sentiment d'angoisse d'être plongé dans cette arène mortelle)
    Pour conclure j'ai pour ma part passé un bon moment devant ce film. Il répond à plusieurs questions que l'on se posait après les 4 premiers films. Sur certains aspects peut-être que certaines personnes seront déçues et ça se comprend totalement spoiler: la partie "Hunger Games" (que beaucoup attendent j'imagine) ne dure que 25/30% du film et semble presque secondaire tant le cœur de l'histoire se concentre sur la relation de Snow avec Lucy Gray qui sera à l'origine de son évolution majeure et qui fera de lui le personnage que l'on connait dans les 4 premiers films
    mais pour ma part c'est le type de film auquel je m'attendais donc je ne suis pas déçu. Ce 5ème film sur l'univers "Hunger Games" retranscrit d'une belle manière le roman grâce à une esthétique soignée, une belle mise en scène et des acteurs très bons (je le redis mais mention Tom Blyth qui incarne parfaitement Snow plus jeune). C'est donc une réussite pour moi qui apprécie fortement les romans et cet univers mais je concède que sur certains points ça aurait pu être mieux, plus divertissant et surtout plus digeste à regarder.
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