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Grainedefo L
8 abonnés
66 critiques
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1,0
Publiée le 2 janvier 2024
Atroce, au bout de 1h30, quand j'ai vu qu'il restait 1h...l'horreur...et puis toutes ces chansons...des quiproquos, des tres grosses coïncidences et des choses qui ne servent à rien. Nous etions 3, et on a eu le même constat.
Le chapitrage inutile de The Hunger Games: The Ballad of Songbirds and Snakes, cassant la marche logique de son récit par trois panneaux textuels sur fond noir, s’inscrit dans une tendance actuelle d’emphase du blockbuster soucieux d’imposer à son spectateur une tripartition rhétorique en conformité avec une prétendue démarche symbolique, ici thèse-antithèse-synthèse. Soit la conversion progressive de Coriolanus Snow en bras armé puis instigateur du gouvernement en place, dans la continuité directe de son père ; celle-ci s’opère au miroir d’une autre évolution, celle de Lucy Gray Baird dont les penchants amoureux ne sauraient avoir raison d’un engagement politique et social qui s’oppose à celui de son mentor et amant. Francis Lawrence, ses scénaristes et la romancière à l’origine de la saga souhaitaient certainement revisiter la tragédie amoureuse telle que Shakespeare ou Corneille l’ont représentée – conflit entre deux familles rivales, incommunicabilité entre deux niveaux sociaux, dilemme entre le cœur et la raison d’État – mais n’aboutissent qu’à un gloubi-boulga verbeux et terriblement approximatif quant à ses considérations philosophiques. Faire de Katniss, héroïne à venir, la racine de la contestation était, sur le papier, une idée digne d’intérêt ; la lourdeur avec laquelle le film introduit cet élément laisse sans voix… Le pire étant le dernier chapitre, interminable niaiserie entrecoupée de complots et de chansons country qui expédie personnages et intrigues secondaires au profit de retrouvailles forcées qui ne s’accomplissent jamais dans le temps. Manque à ce segment (de trop) un cinéaste à même d’orchestrer la valse des masques et des sentiments, comme Steven Spielberg dans le convaincant West Side Story (2021). Dommage, car le jeu dans l’arène disposait d’une gestion du rythme et de la mise en scène pertinente, forte d’amples mouvements de caméra épousant à merveille le déplacement furtif des protagonistes – sur ce point, nous ne pouvons qu’apprécier la lisibilité du long métrage, remédiant une fois pour toutes à la réalisation hideuse du premier volet signé Gary Ross. Les comédiens s’avèrent également talentueux, notamment Viola Davis en scientifique démente. Un épisode déséquilibré et trop long qui aurait dû scinder en deux œuvres distinctes ce récit des origines du président Snow.
D'une rare nullité ! Enthousiaste à l'idée de retourner voir un film "hunger games"... quelle déception 2h30 de supplice avec une histoire plate et convenue.
Je m'attendais à un film un peu bateau et sans intérêt mais en vrai c'étais bien. J'ai surtout aimé les 2 premières parties du film qui était intéressante mais la dernière, on sentais un peu le temps passer. Si le film se terminait avec la 2eme partie, ça aurait duré 2heures donc c'etais mieux mais niveau scénario ça aurait pas eu beaucoup de sens avec la suite donc je comprend la dernière partie mais bon. L'acteur de Snow s'en sort vraiment bien et l'actrice de Lucie ça va en vrai. Il y a évidemment des refs aux films Hunger Games . Je pensais que ça chanterait plus dans le film et en vrai ça va, ça chante mais c'est pas abusé non plus. C'est donc un très bon film pendant les 2 premiers chapitres même si j'ai un peu lâché pendant le dernier je recommande surtout si vous êtes fan de la saga.
Vu tout à l'heure.. je m'étais fié aux notes et commentaires des gens qui en général n'est pas très loin de la vérité... quelle erreur pour ce coup.. tellement nul que je suis sorti avant la fin.. c'était malaisant tellement c'était pas crédible, les jeux d'acteurs de certains gênant.. l'histoire, les chutes, le but rien nallait.. en fit pour que ça plaise faudrait avoir 20 ans.. c'est pour les teenagers sincèrement! je laisse jamais ou rarement un comm mais là.. si j'peux vous éviter la même déconvenue ?!!
Grosse déception au visionnage de ce nouvel hunger games. Je ne suis pas arrivé à entrer dans le film tant les personnages sont insipides, l'intrigue inintéressante et des longueurs à n'en plus finir. par ailleurs on nous prend pour des imbéciles avec toutes les réfs pour le fan service : Katniss, arc, geai moqueur, chanson.... en résumé une perte de temps et un film qu'il sera facile d'oublier.
Avec une intrigue scindée en trois actes, ce film s'offre des décors, des costumes et des dialogues toujours très justes. Quelques effets spéciaux brillent, notamment la scène des explosions.
De grandes qualités dans la narration sont présents lors des deux premiers actes. On ressent une très grande maîtrise du sujet par son réalisateur. L'histoire d'amour peu convaincante est déclassée à un rôle mineur si bien que le sens de cette relation nous échappe progressivement jusqu'à devenir un problème lors du milieu du troisième acte. Jusqu'alors la question ne se posait pas, le film brillait simplement.
Mais, il paraît que le roman donne accès à l’intériorité de Coriolanus, à ses contradictions profondes. C'est bien. Dommage qu'un dixième de ça soit présent à l'écran. Car, ce sociopathe ne m'a toujours pas convaincu dans le costume du méchant. Ses actes se révèlent sibyllins. Une autre traduction de ce trait m'amène à penser que la fin a été bâclé et qu'il manque au moins 45 minutes à l'écran pour avoir accès à une intériorité convaincante de Coriolanus.
Affreux, sinistre décousu, une dernière partie totalement déconnectée, les jeux sont violents sinistres et sordides, déprimant et pas du tout pour les enfants
Si vous aimez voir des gens mourir, inutilement et violemment tout le long du film, autour d’un scénario d’une rare stupidité, vous serez alors satisfait. Je ne vois, pour ma part, aucun intérêt à ce film, d’une platitude affligeante et d’une violence gratuite dont le monde n’a pas besoin.
On préfère ce prequel de Hunger Games à la saga-mère, ici moins spectaculaire mais plus proche des sentiments des humains, avec un casting aux petits oignons (à la tronche de six pieds de longs de Jennifer Lawrence, on préfère le jeu plus insaisissable de Tom Blyth et Rachel Zegler, les bonnes bouilles - bien que toujours dans les mêmes rôles - de Viola Davis et Peter Dinklage), avec un rythme plutôt bien défendu, et un contexte de création des Hunger Games qui permet de comprendre assez simplement l'ensemble de la saga qui s'ensuit... On est en revanche très mitigé sur la fin pessimiste, nihiliste, limite nécessitant son petit Xanax (avec un verre d'eau envoyé par drone), qui s'oppose à toute l'humanité, tous les sentiments, que les personnages avaient jusque-là, donnant l'impression que malgré tout ce qu'on a pu espérer de l'intelligence humaine pendant deux heures, la main tendue entre les classes sociales et les genres n'est qu'une utopie, trop facilement pervertie par le pouvoir et la peur, ce qui revient peu ou prou au même constat que la saga Hunger Games. On a subjectivement beaucoup aimé les deux premières heures qui s'émancipaient de la désincarnation de la morale, pour lui préférer l'entraide et l'humanité désintéressée, et finalement on revient bien gentiment dans un résultat nihiliste. On notera quand même la volonté audacieuse de mettre des personnages handicapés en tant que candidats (ils sont tous "avec leur frein" : borgne, sans bras, trisomique, malade en fin de vie, etc... A notre époque où le moindre mot de travers peut prétendre à la polémique de l'année, voir une vingtaine de candidats "freinés" qui sont jetés dans une arène prêts à se faire salement dégommer : on n'était plus prêt). Mention aux jeux des acteurs qui sont excellents (on y a cru), à l'adoucissement de la violence (le film est tous publics, cela se sent dans la mise en scène qui coupe ou met en hors-champs tout acte violent) qui n'est pas forcément pour nous déplaire (le film est suffisamment sombre en lui-même), qui explique bien la suite de la saga... Hunger Games - La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur est loin d'être une énième production commerciale, et propose un vrai bonus pour qui aime (ou pas) la saga Hunger Games.
Le scénario et les personnages sont plutôt intéressants et profonds. Mais le film ne démarre réellement qu’au bout d’une heure. Et puis question de goût personnel : tous les passages chanters sont vraiment pénibles et déconnectés.
Le début est pas mal puis plus ca avance, moins c'est bien et la deniere partie cest n'importe quoi, ca donne meme envie d habiter dans un district... Il manque de crédibilité.
Le film souffre du mal qui touche le genre depuis qq années : trop long ! Les réalisateurs devraient apprendre à être plus concis. C'est soit une série interminable, soit un film !