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    La Plateforme
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    3,3
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    507 critiques spectateurs

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    Marc T.
    Marc T.

    271 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2021
    La fameuse fin qui divise tout le monde... elle fait beaucoup parler d'elle, à raison, car elle n'est pas assez explicite et laisse bien trop de questions en suspens et bien trop de libres interprétations. Mais j'y reviendrais tout à l'heure car parlons tout d'abord de l'œuvre dans son ensemble et surtout de son concept original et ô combien génial. On comprend d'ailleurs dès les premières minutes la critique sociale voulue par le réalisateur, critique qui nous sera d'ailleurs répétée tout au long du film (l'homme est un loup pour l'homme). Nous suivons donc le parcours de Goreng à différents étages et avec différents compagnons de "cellule", pendant une peu plus d'une heure, jusqu'à ce qu'il se décide à passer à l'acte dans un élan d'altruisme. Et arrive donc rapidement cette fameuse fin dont je vais vous livrer mon interprétation, et qui serait d'ailleurs la véritable interprétation car le réalisateur a lui-même un peu vendu la mèche : spoiler: Il n'y a pas d'étage 333 car il représente tout simplement l'enfer (333 x 2 personnes = 666), la mort, le parcours final de Goreng qui rejoint ainsi Trimagasi. Le réalisateur l'a lui-même dit, cet étage n'existe pas vu que Goreng est mort lors de sa descente. Ce qui explique donc énormément de choses et va répondre à plusieurs questions : 1- Imoguiri disait vrai sur Miharu, c'est bien une folle qui ne cherche pas son enfant mais qui assouvie simplement ses pulsions cannibales. 2- La petite fille n'existe donc pas, sauf dans le cerveau de Goreng, ce qui explique son état étonnement impeccable (cheveux, visage et vêtements). 3- C'est donc bien la fameuse Pana Cota qui est remontée au niveau 0 au milieu d'une plateforme totalement vide de nourriture, mais hélas le message n'est pas passé, faute à un petit cheveux tombé dessus pendant sa descente et sur lequel le grand chef se focalise maladivement. 4- Goreng est un Don Quichotte des temps modernes (forte ressemblance physique d'ailleurs), il a voulu aider son prochain mais a échoué tout comme lui. 5- Tout comme Trimagasi, il mérite l'enfer et donc le fameux niveau 333 (666) car il a lui aussi tué du monde au passage.
    Bref, que l'on aime ou pas ce film il faut tout de même lui reconnaître des qualités esthétiques, que ce soit dans la photo, la colorimétrie, ou encore le choix des angles (jamais évident dans un huit clos). Galder Gaztelu-Urrutia signe ici son premier long-métrage, lequel comporte quelques incohérences, quelques maladresses aussi, à l'image de cette fin pas très claire et qui divise les foules...
    Sterwerze
    Sterwerze

    35 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2020
    Le film est déroutant. Le coter malsain est bien présent. l'histoire nous embarque dans cette critique de l'égoïsme du partage des richesses dans le monde. Les effets spéciaux ne sont pas rater, même assez réussi. Les jeux des acteurs sont correctes et la technique également. je le recommande mais attention : âmes sensibles s'abstenir.
    elriad
    elriad

    441 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2020
    Derrière cette métaphore aussi violente et gore que minimaliste, se cache une petite pépite ibérique que Beckett ou Pinter aurait pu écrire.On parle ici d'inégalité, d'égoïsme, d'individualisme, de redistribution, et le réalisateur bouscule le spectateur sans ménagement, à la limite de l’écœurement. 1H30 de pamphlet à peine supportable sur ce qu'est l'homme pour l'homme.
    Totalement assumé, cette "plateforme" remarquable n'est vraiment pas à mettre en toutes les mains. Âmes sensibles s'abstenir...
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Enfin un film original, et qui fait pensé à l'excellent Cube, sorti en 1999.
    L'idée : Une suite de cellules/prisons en enfilade du haut vers le bas, dans chacune d'entre elles sont confinées deux personnes. En son centre une ouverture permettant le glissement d'une dalle en béton transportant la nourriture. Premiers servis premiers nourrit. Un conte métaphorique sur notre société. C'est excellemment filmé et la tension ne faiblit pas tout au long du film. Les acteurs sont très bons. La chute laisse un peu à désiré mais sachant qu'il s'agit d'une expérience tout est permis et chacun en ira de son imagination. 4,5 étoiles
    Patrick Bateman
    Patrick Bateman

    32 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2022
    En voilà un film qui fait du bien! mais attention ce film peut être dérangeant. Bon il est clair que la double lecture est évidente (le capitalisme, la pyramide sociale et tutti quanti) mais une piqûre de rappel ça fait toujours du bien. On se retrouve dans une ‘ prison’ appelée ici tour d’auto gestion, bâtie à la verticale. Les cellules les plus rudimentaires qui soit sont situées dans un complexe étrange, et au centre de tout et de toutes les cellules, une plateforme remplie de nourriture qui venant de tout en haut là où se trouvent les cuisines descends pour alimenter tous les détenus et ce jusqu'à la dernière geôle. Mieux vaut être solidaires si vous ne voulez pas mourir de faim au cas où vous seriez tout en bas! Le postulat de départ est posé. Mais tout est plus complexe qu’il n’y paraît. Le personnage principal qui a demandé de lui-même à être incarcéré pour une durée définie de six mois afin d'arrêter de fumer et de lire’ don quichotte’ va être confronté à bien des situations, les plus terribles qui soient surtout quand la faim se fait sentir. Mais là où le film est très fort est dans son univers sombre, éminemment violent, structuré au bord de la folie, avec le comportement dégueulasse qui peut rejaillir de l'être humain en prime de tout. Sans oublier un scénario malin, ou chaque personnage à sa raison propre d'être enfermé et ou leur comportement primaire finira par la force des choses par se révéler. C’est la toute la force du long métrage que de plonger le spectateur dans une sorte de lieu d'entre deux monde ou on ne peut pas vraiment tout comprendre au premier visionnage. ( Ah la fameuse panna cotta). A chaque étage de cet enfer, une situation spécifique, suivant le niveau où l’on se trouve, avec qui et dans quelle condition. Après comment s’y échapper, comment faire comprendre à ses compagnons d’infortune à se serrer les coudes, tout ça est encore une autre histoire. La plateforme est définitivement un film rude,violent,crade, bref une expérience cinématographique pas comme les autres.
    Nico F
    Nico F

    214 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2020
    Vraiment très bon ! Super scénario . Film violent et sombre .... fait réfléchir . A voir absolument
    Effy Stonem
    Effy Stonem

    26 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2020
    "La Plateforme" est une très bonne surprise, un très bon film qui arrive à nous garder à l'affût pendant toute l'histoire bien que tout se déroule dans la prison. Les personnages sont intéressants et apportent tous quelque chose de notable au récit et au personnage principal. Le gore et au rendez-vous, les scènes glauques se comptent par dizaines, mais elles sont toutes très bien réalisées et l'ambiance anxiogène et vraiment addictive. J'ai vu beaucoup de personnes critiquer la fin mais je l'ai personnellement beaucoup apprécié, il y a plusieurs manières de la comprendre, mais un deuxième visionnage pourrait sûrement m'aider à me faire une idée plus claire du récit.
    Victor A.
    Victor A.

    68 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Un bon concept qui ne s'essouffle pas. Deux premiers tiers géniaux et un dernier tier légèrement en deçà. De très bin acteurs et une BO simple mais entêtante ! Mais surtout un message derrière ça et une interprétation positive ou negative du film selon le spectateur.
    tixou0
    tixou0

    711 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2020
    L'horreur est un genre très difficile à renouveler ! En l'hybridant avec la satire sociale et l'anticipation, les auteurs hispaniques de "El Hoyo" ("La Plate-forme"), les scénaristes Pedro Rivero et David Desola, et le metteur en scène basque Galder Gatzelu-Urrutia (formé à l'école du spot publicitaire, et dont c'est le premier "long" de fiction, à plus de 45 ans) auront réussi, en très grande partie, cette gageure. Laissez-vous emporter par le souffle épique, autant que par la dramaturgie du dérisoire, de ce huis-clos halluciné, et verticalisé, à fin-"morale" ouverte sur le champ des possibles infini, comme l'âme humaine et ses tourments...... "Goreng" (Ivan Massagué), avatar donquichottesque, ses Sancho Panza successifs (traditionnel, "Trimagasi", puis improbable, "Baharat") et sa Dulcinée, protéiforme, à plusieurs âges, ne vous laisseront pas indifférent, assurément.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mars 2020
    Très bon ce film, c'est une réussite selon moi. Je n'ai pas vu le temps passé, chaque minutes il se passe forcément quelque chose, très glauque, effets spéciaux réussi, jeu d'acteur bon. La fin laisse à réfléchir et plusieurs interprétations sont possibles. Je vous le conseille vivement.
    Pascal I
    Pascal I

    779 abonnés 4 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Une réussite ! Huis clos simple, peu de moyens et tout dépend ce que l'on en fait. Un postulat de départ lapidaire et précis, étude comportementale principalement dans l'attitude (effet horrifique très bon), Beaucoup d'éléments subjectifs laissant libre les interprétations métaphoriques à chacun. 4/5 !!!
    spoiler: Subtile qu'en fin de compte, cette plateforme est un test (sociétal) : En résumé, 1 panna cotta mis au départ (niveau 0) en cuisine, une mère qui passe le message à chaque niveau pour indiquer qu'elle cherche son enfant (au prix de sa vie), l'enfant au dernier niveau bas, l'altruiste (pas tout à fait, car il cherche à s'échapper) qui donne à chacun jusqu'à nourrir l'enfant aussi au prix de sa vie. Le message n'est finalement pas l'enfant mais le partage, lui, le messager à chaque niveau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Une vraie grosse claque que ce film...
    Clairement une critique de notre société, et de la nature de l'homme, avide, égoïste et violente..
    Très dur à regarder, mais vraiment intéressant et prenant, on ne sort clairement pas indemne de ce film. Je recommande pour ceux qui ont le cœur bien accroché.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    71 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2020
    Excellente surprise que ce petit film dont l'atout majeur est un concept génial! Métaphore évidente de la société de consommation, le film agrippe le spectateur pour ne plus le relâcher! En plus d'être une satire hardcore, le film se révèle divertissant, effrayant, sanglant et ne fait jamais dans la demi-mesure! Les dialogues et le scénario sont ambitieux et bien écrits, les décors soignés, les interprétations à la hauteur et le spectateur est ahuri du début à la fin! Belle claque d'adulte, de celles qui laissent une trace!
    Biertan64
    Biertan64

    51 abonnés 1 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Plateforme est un film de science-fiction intelligent et intrigant (plus qu'un film d'horreur, malgré quelques scènes un peu violentes), métaphorique et symbolisant le partage des richesses et toutes les notions qui gravitent autour comme la solidarité, l'empathie ou au contraire l'individualisme. La parabole avec Don Quichotte, livre de chevet du héros, n'est bien sûr pas anodine. Le seul regret est que la fin n'éclaircit rien et laisse trop de questions en suspens. La Plateforme aurait ainsi pu atteindre le niveau 0, celui de la perfection, mais elle restera bloquée dans les étages juste inférieurs.
    Jake S.
    Jake S.

    83 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Netflix tient son premier thriller horrifique de qualité avec en prime un thème pour le moins ambitieux et lourd de sens ! "La Plateforme" ("El Hoyo" en version originale) est tout un symbole de la perversion humaine et une véritable métaphore de notre vie sociale contemporaine dénuée d'altruisme ou de compassion. Nos petits caprices auto-centrés sur nous-mêmes prennent le relai lorsque nous ne comprenons pas la situation dans laquelle nous sommes.

    "El Hoyo" véhicule un message fort qui me rappelle quelque peu la philosophie de John Kramer dans "Saw". Expliquons-nous. Dans "Saw", les sujets testés sont amenés à passer une épreuve dans laquelle leur vie est en danger (Jigsaw appellera même cela un "jeu", bel euphémisme lorsqu'il s'agit de vivre ou mourir). S'ils survivent, ils ressortiront de ce test grandis avec une meilleure appréciation de la vie. On peut voir cela comme une renaissance. Dans "La Plateforme", on ne sait pas exactement pourquoi les détenus sont dans cette fosse et ce qui les a poussés à être ici mais il semblerait que ce soit pour des délits, des crimes ou même dans le cas de Goreng une volonté de "se soigner" d'un mal qui dans son cas est le tabac. Dans cette fosse, ceux qui en réchappent sont censés obtenir un certificat qui fera un peu l'objet d'une renaissance aussi dans la vraie vie, un nouveau départ. Tout comme dans "Saw", les détenus ou sujets testés doivent faire un choix : vivre ou mourir, survivre ou s’entre-tuer, s'entre-aider ou se déchirer. Nul doute que l'anarchie l'emporte du fait de la conception de cette fosse sous forme de plaque tournante. C'est un peu comme devenir riche, puis pauvre, puis à nouveau riche, etc. C'est un ascenseur émotionnel... Un peu à la façon d'une lutte des classes de Marx, nous avons une société hiérarchisée qui donne lieu à des tensions et affrontements sans pitié.

    La nature de l'homme est aussi représentée avec l'objet ramené dans la fosse par les détenus. 90% d'entre eux choisissent des armes blanches... tout cela confirme le fait que l'on ait affaire à une majorité de criminels. C'est la prison 2.0.

    spoiler: La fin peut être décevante pour certains mais un peu à la façon du film "Les Misérables" de Ladj Ly ou "Martyrs" de Pascal Laugier, orienter les propos du film vers une grande et belle réponse finale serait prétentieux. Nul ne peut prédire, libre à nous d'interpréter.
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