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    La Plateforme
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    pfloyd1
    pfloyd1

    136 abonnés 2 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Woahw, quelles claque ! Il fallait la trouver l'histoire, alors là chapeau ! Sombre et lugubre, The plateforme sort tout droit d'un univers carcérale futuriste carrément flippant et déconcertant. Alors qu'à l'étage, des cuisiniers hors pairs préparent chaque jours les plats les plus fins et les plus gourmets, une prison enfoncée dans le sol accueille deux prisonniers par étage qui recevront cette plateforme de mets fins quelques minutes avant qu'elle descende à l'étage du dessous. Ingénieux, libérant les instincts humains les plus bas pour se nourrir, cette prison possède plus de 150 étages..Le film est extra, bien dosé, entre moralité et cruauté, c'est un scénario fabuleux. Dommage que la fin n'est pas finie !!! Sabotaaage !
    gabdias
    gabdias

    90 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2020
    Dans la lignée du cultissime Cube, un thriller horrifique de pur génie. Ambiance claustrophobique, montée psychologique puissante et malsaine, final philosophique qui laisse plusieurs interprétations possibles. L’interprétation est juste et l’ensemble est anxiogène et efficace. Propre.
    Michael R
    Michael R

    107 abonnés 1 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2020
    Ames sensibles s'abstenir ! Un huis clos dans la veine de CUBE, dérangeant, oppressant mais captivant. Le pitch est dingue, le traitement brillant et la conclusion laisse place à l'interprétation. Brillant !
    Vinz1
    Vinz1

    189 abonnés 2 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Ce « Cube » version ibérique en surprendra plus d’un avec sa critique de la société actuelle : si les plus riches apprenaient à partager, le monde irait beaucoup mieux et ça passe donc par la jeunesse, notre espoir pour un futur meilleur ! Outre ce message de la plus haute importance, c’est bien joué, anxiogène à souhait et assez imprévisible jusqu’à un final énigmatique que chacun interprétera comme il le voudra. Deux choses sont sûres néanmoins : ce long-métrage fera réfléchir et surtout, pas besoin d’un gros budget pour faire un bon film de genre !
    Le D.
    Le D.

    209 abonnés 949 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2020
    "La Plateforme" est un film original Netflix et je l'ai trouvé divertissant avec une histoire original, un très bon suspense du début à la fin, les personnages sont sympa et parfois un c'est un peu gore. Dommage qui est une fin comme ça, ils auraient pu rajouter 5 ou 10 minutes en plus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mars 2020
    ’’The platform’’ est une preuve d’innovation dans le milieu de l’épouvante ; le cinéma espagnol ne cesse de grimper les échelons, c’est un film qui nous fait mettre en question la nature humaine aussi obscure et absurde qu’elle soit, on se rend compte à quel point l’homme peut retourner à l’état primitif quand son existence est mise en jeu, en fait je l’imagine comme un tout petit aperçu de ce que les supplices de l’enfer peuvent avoir l’air, c’est une tour faite de tant d’étages, où la nourriture suit un algorithme qui favorise les occupants des étages supérieurs qui font que la part des gens ’’inférieurs’’ soit le cadet de leurs soucis. Ce film semble mettre en évidence l’avidité et la gloutonnerie qui menace la subsistance de l’être-humain sur terre.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    639 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2020
    En voilà une bonne surprise de la part de Netflix ! D'habitude, je trouve qu'il y a toujours une faille dans leurs productions, que ce soit dans le scénario ou dans la mise en scène, donnant une qualité moindre qui explique une diffusion directe sans passer par la case ciné. Or, là, j'ai beau cherché, j'ai trouvé le propos très fort et pertinent et la mise en scène efficace. J'ai beaucoup pensé au principe de "Cube" ou de "Cercle" (également disponible sur Netflix) où les genres de l'horreur ou de la science-fiction renferment une belle critique de la condition humaine actuelle. Ici, pas d'histoire de fantômes ou de zombies : simplement l'homme confronté à lui-même, à son égoïsme, à sa gourmandise et à l'autre qui n'entend pas raison. Au départ, la mise en place reste très mystérieuse mais rapidement, on cerne la métaphore qui ne s'arrête pas à un survival banal. Ce huis clos vertical tend à nous poser des questions sur nos priorités vitales, notre rapport à la consommation, au partage, au sacrifice... J'ai trouvé ce film très cruel, très juste et dérangeant. Ce qui est plutôt bon signe car la vérité fait parfois mal. "La plateforme" provoque quelque chose de très personnel et pourrait presque engager un débat philosophique une fois terminé ! La fin, en plus, laisse place aux interprétations de chacun. En ça, je trouve que cette production espagnole signé Galder Gaztelu-Urrutia, se faisant passer pour un bon divertissement de confinement à premier abord, se révèle bien plus profonde et intéressante. Et alors que le fond du sujet pèse lourd dans la balance, la forme n'est pas mis de côté grâce à une atmosphère étriquée et anxiogène au possible, servie par des percussions sonores originales. Personnellement, n'ayant pas mangé avant de le regarder, je peux vous assurer qu'il m'a coupé l'appétit et qu'il occupe encore mes pensées...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Le film relate le fait que les plus riches s’enrichissent et ceux en bas de l’échelle non absolument rien! Très bon film! Captivant, horreur, intrigant, tout est bien fait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    J'entends beaucoup parler de la ressemblance avec Cube que je n'ai pas encore vu. Sinon, j'ai trouvé le scénario très original, le jeu d'acteur, notamment l'acteur principal et le vieux monsieur qui occupait la même chambre que lui. On s’ennuie pas tout le long du film malgré le huis-clos tant on se laisse emporter par l'étrangeté des scènes.Cependant, je n'ai pas compris pourquoi la dame qui cherchait sa fille et qui pourtant faisait toute les chambres n'a pas pu trouver sa fille. Je n'ai non pas compris pourquoi certains arrivaient dans cette prison.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Un petit film au scénario machiavélique . Ce film est en quelque sorte une métaphore de la société actuel dans l laquelle nous vivons . Une minorité de personne mange la plupart des richesse pendant que d autre créve la dalle.
    # a quant la prise de conscience
    # a quant le changement
    laurentcmoi
    laurentcmoi

    18 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2021
    Excellent film avec une mise en scène soignée et un scénario original. On repense à l'ambiance glauque du film Cube. ce huis clos vous tient jusqu'à la fin. Bref un bon moment de cinéma.
    Aaron
    Aaron

    29 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Après avoir regardé plusieurs fois le film et longuement réfléchi aux interprétations possibles, j’en viens à plusieurs conclusions qui, selon moi, permettent de comprendre la réelle manière d’interpréter ce film tout en comprenant pourquoi ce film divise autant.

    Tout d’abord, la première erreur que nous faisons lorsque nous abordons ce film est de ne pas le voir comme autre chose ce qu’il est, c’est-à-dire une immense métaphore. SI on se concentre sur la cohérence, sur ce que nous voyons, nous seront vite déçu. Est-ce les maladresses d’un jeune réalisateur ou est-ce au contraire laissé volontairement pour nous pousser à l’interprétation ? Nul ne le sait, mais ce qui est sûr c’est qu’il ne faut pas tenter de faire l’inquisition aux incohérences, car ce film en est truqué : comment la petite fille a-telle survécu autant de temps, comment sa mère (qui ne l’est pas) fait pour se réveiller constamment en haut, et bien d’autres…

    Pour ce qui est de l’interprétation, je l’identifie en deux parties, tout d’abord comme une auto-critique politique et anthropologique (ce que la majorité des interprétations proposent), mais surtout une réponse christique. Je pense que ce film est une métaphore chrétienne.

    Pour ce qui est de l’auto-critique, il y a dans un premier temps les systèmes économicopolitiques qui sont visés. La nourriture qui « ruissèle » est, dans une certaine mesure, une métaphore de nos sociétés capitalistes. Les gens sont munis de leurs rêves (ex. Devenir la Marylin Monroe asiatique, avoir sa certification, etc…), mais tous se retrouvent seuls face à la froide réalité du système pyramidal qui ne leur permet pas d’atteindre leurs rêves. En effet, le système capitaliste est bloqué, vous ne pouvez pas demander aux personnes du bas de rationner, elles qui souffrent autant et qui voient les autres se gaver (parallèle à la difficulté de faire entendre les discours écologistes aux classes les plus populaires, quand on sait que ceux qui polluent le plus sont les ménages les plus aisés) ?

    Pour ce qui est des personnes au-dessus de vous, qui ont le confort ; pourquoi abdiqueraient-elles leur cher confort, elles qui ont la rare chance de pouvoir se gaver ? Seul la menace marcherait, mais quand on se tourne vers l’Administration, vers ceux qui sont tout en haut, on voit qu’il ne se rendent même pas compte de ce qui se passent en dessous (en écho avec le fossé entre les exécutifs des démocraties modernes avec les revendications populaires ?) ; cela s’illustre par la réaction des chefs à la vue de la panna cota. Une fois ce plat, ce symbole remonté, les chefs ne s’indignent pas pour la réelle revendication, mais pour les détails (le vieil homme mentionnait d’ailleurs l’importance des détails). C’est le cheveu qui rend fou l’Administration, complètement aveugle (La jeune femme ayant travaillée 25 ans dans l’administration n’était absolument pas au courant de la réalité du fameux « Centre Vertical d’Autogestion ». Le système capitaliste pousse donc à l’individualisme et ne permet pas la libération humaine.

    Enrobées dans nos pêchés décrits tous le long du film (gourmandise, orgueil, envie), nous ne pouvons même pas espérer d’être aidé par notre prochain, qui préfèrera, si sa situation le permet, à nous chier dessus, pour le plus grand malheur des rares âmes charitables, qui, perverties par ce système, ne deviendront que la pire représentation de ce dernier (le personnage principal mange celui qui désirait le manger, la jeune femme finit raciste, etc…)

    Le seul moyen reste alors la révolution, le rationnement, le socialisme d’une certaine manière. Mais rien n’étant spontané, le système pyramidal, l’instinct de survie, mais surtout le fait que l’humain soit IMPARFAIT empêche ce système de rationnement d’exister. En effet, les deux personnages tentant cette redistribution finiront par tuer les personnes qu’il voulaient au départ aider. Et si cela fait écho à l’échec des tentatives communistes en URSS (Holodomor, grandes famines), en Chine (grand bond en avant) ou encore au Cambodge ? L’idée de départ paraît parfaite, on a assez de nourriture pour tenir jusqu’en bas, mais la réalité du système et de l’âme humaine souillée oblige la violence, qui se retourne contre nous, d’où le fait que les applications du communisme n’aient jamais correspondes aux thèses et utopies écrites.

    On pourrait arrêter là l’interprétation, néanmoins cela serait rater la réponse qu’apporte le film. Je ne pense pas que la fin soit bâclée. En effet, elle propose une solution à la perversité et l’individualisme de l’être humain, fondu dans des systèmes imparfaits. L’inverse de l’impur est le pur. L’inverse de l’adulte souillé par le système et les pêchés correspond à la figure de l’enfant (1). Le contraire de l’humain, imparfait est le parfait (2).

    Seul un être pur et parfait, (véritable négation de ce qu’est l’humain, négation qui permettrait de s’accomplir soi-même dans un paradigme Christo-hégelien) pourrai libérer les hommes de leurs natures et systèmes imparfaits. Dieu est mentionné à plusieurs reprises dans le texte, et on comprend que ce héros, ressemblant d’ailleurs à Don Quijote, ne pourra pas mener à bien sa mission, car il n’est au fond qu’un humain, il n’est pas Dieu, il est voué à l’échec tel Don Quijote.

    Mais il y a un espoir ; la fille de Miharu (qui était alors jusque-là appelée son « fils » ; ce qui fait un écho à la figure du « fils » dans la sainte trinité, on comprend donc que cet enfant, représentant la pureté par son âge et sa position dans la fosse, et la perfection de par le fait qu’il soit la réincarnation de Miharu (en écho au Christ, être parfait purgeant les pêches des hommes et les libère + Miharu désigne « faire ouvrir les yeux », ce qui marque une nouvelle fois la dimension Christique de ce personnage). Le chiffre 3 a d’ailleurs son importance car c’est à l’étage 333 (nombre angélique (les protagonistes qualifiant d’ailleurs leurs missions comme celles de deux anges), mais également, si multiplié par deux (nombre de personnes par étage) donne 666, le chiffre du diable)).
    La plateforme représente alors l’enfer (comme mentionnée à plusieurs reprises), l’enfer du pêché et de l’imperfection humaine. Néanmoins, le fait qu’il n’y ai qu’un seul enfant à l’étage 333 font qu’il n’y a pas 666 personnes, et cet enfant, qui est la résurrection, la jeunesse, l’avenir, qui est la perfection de Dieu peut libérer les hommes. On comprend alors que la plateforme représente l’enfer, mais que le Divin enfant, descendu jusqu’en bas (sorte de purgatoire où termine le Don Quijote pêcheur (qui est para ailleurs mort, comme sa Miharu mère de Dieu), remontera (parallèle à l’élévation divine) tout en haut de la plateforme et délivrera les hommes. Les hommes sont imparfaits et le système les rends pêcheurs, mais « La plateforme » nous donne l’espoir de la libération parfaite permise par Dieu, symbolisé par l’enfant.

    « La Plateforme » est un film profond, symbolique, métaphorique et christique, frustrant de ces imperfections (mises en abyme de l’imperfection humaine ) ? Mais un film pouvant se révéler (en écho à la révélation divine (c’est bon, j’arrête, promis…)), être d’un rare soucis du détail, et qui mérité pour cela, qu’on prenne le temps de le laisser infuser dans notre esprit, mais également que nous n’ayons pas le soucis de la cohérence sur ce qui est montré, mais bien sur ce qui VEUT être montré.
    Cecile Chakhmal
    Cecile Chakhmal

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2020
    Le scénario sorti d’une imagination débridée nous invite à nous interroger sur la nature humaine.
    L’ambiance est glauque au possible et certaines scènes, à la limite du supportable. A déconseiller aux âmes sensibles mais recommandé aux curieux et aux cinéphiles.
    Jct006
    Jct006

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Le concept m'a scotché ! Attention l'angoisse si vous descendez dans les étages inférieurs... Laissez vous guider et regarder ce film marquant qui pourrait également vous faire réfléchir.
    Tony N
    Tony N

    2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2020
    Beaucoup de métaphores, si bien que ce film mérite un deuxième visionnage. Un film à voir absolument en ces temps de confinement mondial. Il pose des questions actuelles sur le fonctionnement du monde, ses mécanismes et sur le système de classe sociale
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