AlloCiné
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Votre avis sur La Plateforme ?
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Originale présentation de notre société et de psychologie sociale, un film qui nous pousse à réfléchir à ceux qui sont en haut et à ceux dit de en bas ... en soit la fin importe peu, le cheminement semble plus intéressant
films super avec un concept originale . les acteurs sont superbe il y a une bonne tension et chaque personnages que l'ont rencontre a une histoire diférent . de révélation en révélation on veut savoir ce qui va se passer . a voir
Ce n’est pas tous les mois que Netflix sort quelque chose de vraiment intéressant, alors que l’écrasante majorité de sa production cinématographique peine souvent à satisfaire un public un tant soi peu exigeant. On ne révèlera rien en affirmant que ‘La plateforme’ est à considérer comme une métaphore dissimulée sous les oripeaux de son high-concept science fictionnel, une sorte de ‘Transperceneige’ en mode vertical, avec cette immense plateforme qui descend lentement les dizaines d’étages d’une prison conçue à la verticale, chargée des mets les plus savoureux. Le volume de nourriture prévue est suffisant pour tous les détenus mais les premiers servis se goinfrent tant et si bien que les trois-quarts de prisonniers n’ont même plus un os à se mettre sous la dent lorsque la plateforme parvient à leur niveau. Comme une forme perverse de justice régit l’endroit, chaque détenu voit sa position dans les étages modifiée aléatoirement chaque mois. Au-delà de la vicieuse efficacité du concept - la nourriture renvoie à quelque chose de primal - et du contexte carcéral déshumanisé qui permet de lâcher la bride à une violence parfois insoutenable, c’est évidemment la question de l’inégalité et de la répartition des richesses qui s’impose, de même que nombre de ses concepts annexes (le clientélisme, la possibilité/nécessité d’imposer l’équité par la contrainte et la violence,...). Même si la facette mystique qui surgit vers la fin alourdit un peu le tout, même si le scénario adresse nombre de clins d’oeil à Don Quichotte, bouquin que lit le personnage principal et emblème de la littérature espagnole mal maîtrisé en terres francophone, à l’instar de Melville pour les Etats-unis, ‘La plateforme’ s’avère à la fois plus incisf et lisible que nombre d’autres productions qui ont profité de leurs attaches au Genre pour délivrer des constats politiques et s’avère une des démonstrations les plus lisibles et pessimistes que j’ai eu l’occasion de voir sur la nature humaine.
La plateforme a apporté une intrigue originale et très intéressante. Le personnage évolue au fil des étages et rencontre divers compagnons de cellule. Je trouve que les différentes scènes et plans sont réussis. La fin est assez dérangeante et le point de vue apporté par le réalisateur est très sympa. J'ai beaucoup aimé.
Le film THE PLATFORM a beau divisé (notamment par rapport à sa fin "bâclée"), il a au moins le mérite de nous chambouler, nous tenir en haleine jusqu'au bout ! C'est une idée géniale d'imager la vie, la lutte des classes sociales, l'égoïsme et l'individualisme de l'être humain via cette "plateforme" de nourriture. L'adage "L'homme est un loup pour l'homme" n'a jamais été autant d'actualité. Prenez l'idée filigrane de "PARASITE" et mettez la à la sauce "BLACK MIRROR", ça vous donne "THE PLATFORM" :) Bravo à ce cinéma espagnol qui nous surprend de plus en plus !
La plateforme est une réussite. Avec une histoire complètement folle, le film est dérangeant et intrigant. Il interroge notre moralité pendant 1h30 et le fond religieux du film est vraiment intéressant.
Ce film tombe au bon moment, il y a beaucoup de similitudes avec l'actualité, les prisonniers des premiers étages sont les mêmes personnes qui se jettent sur les supermarchés pour empiler du PQ chez eux pour survivre à une éventuelle apocalypse de zombies mangeurs de chauve-souris.
La plateforme, c'est une expérience sociologique pour montrer que l'homme est avant tout un animal, dominé par des instincts de survie.
Mais au delà de l'égo et de la violence, le héros principal et son dernier colocataire nous rappellent néanmoins que l'homme peut aussi réfléchir à des valeurs nobles, au delà de sa propre survie, et agir en conséquence.
Pendant tout le film nous sommes attachés à notre fauteuil avec un énorme malaise mais qui reste après le visionnage, quitte à vous faire sauter un ou deux de vos prochains repas. C'est ça qui fait que pour moi c'est un bon thriller. Ça sera deux repas sauté pour ma part, et vous ? Et à la fin, c'est pas trop comprehensible domage.
Amateurs de thriller et pas trop sensible à la violence? Je vous le recommande chaudement.
La plateforme, c'est une expérience sociologique pour montrer que l'homme est avant tout un animal, dominé par des instincts de survie.
Mais au delà de l'égo et de la violence, le héros principal et son dernier colocataire nous rappellent néanmoins que l'homme peut aussi réfléchir à des valeurs nobles, au delà de sa propre survie, et agir en conséquence.
Pendant tout le film nous sommes attachés à notre fauteuil avec un énorme malaise mais qui reste après le visionnage, quitte à vous faire sauter un ou deux de vos prochains repas. C'est ça qui fait que pour moi c'est un bon thriller. Ça sera deux repas sauté pour ma part, et vous ? Et à la fin, c'est pas trop comprehensible domage.
Amateurs de thriller et pas trop sensible à la violence? Je vous le recommande chaudement.
Ce film d’anticipation m’a scotchée et m’a rappelée il y a 20 ans le film CUBE.
Un huis clos détonnant e effrayant sur la place de l’Homme dans une civilisation en déclin. Une superbe allégorie du capitalisme carnassier. Je recommande
Un huis clos détonnant e effrayant sur la place de l’Homme dans une civilisation en déclin. Une superbe allégorie du capitalisme carnassier. Je recommande
L'univers est particulier, un peu dérangé. Il y a des règles (très simples) et aux humains de se débrouiller pour ne pas mourir. On ne s'ennuie pas malgré l'incessante répétition, c'est prenant, c'est bien fait.
Un paradigme très original mêlant horreur et fiction. Je ne peux qu'acclamer la qualité de la mise en scène, la verticalité (lol) de l'oeuvre, la métaphore social et religieuse.
À consommer sans modération, une bonne surprise venant de Netflix.
À consommer sans modération, une bonne surprise venant de Netflix.
"La Plateforme", contrairement à de trop nombreux films d'horreurs, fait partie de ceux que l'on oublie pas. Le scénario est implacable, l'intrigue vraiment originale, et on suit sans ennui cette histoire vraiment vraiment....spéciale. L'ensemble est malsain, gênant, parfois gore, mais derrière se cache une vraie réflexion sur la société, l'individualisme. Me concernant, comme beaucoup,
spoiler:
déception sur la fin, que je n'ai pas vraiment comprise et qui retombe comme un soufflé
. Dommage.
. Dommage.
J'avais un peu peur d'être à nouveau déçu de la réalisation d'un pitch prometteur. Et bien non, la réalisation est superbe, le rythme est excellent, l'interprétation très bonne, les dialogues justes. La fin est excellente. Elle invite obligatoirement le spectateur à reconstituer les pièces d'un puzzle qui se dessine au fil de la narration. Tous les détails sont importants. Evidemment, cela nécessite un effort qui ne plaira pas à ceux qui préfèrent les scénarios simples. Mais c'est le principe des récits dystopiques. On peut comparer le film à Cube, même si à mon sens "La plateforme" est philosophiquement plus abouti. En fait, ce film m'a plutôt fait le même effet que "Enemy" de Villeneuve. Bref, un petit bijou, inattendu sur Netflix, qui ne plaira pas à tout le monde mais qui est à mon sens la belle surprise SF de ce début d'année.
c'est un très très bon film d'horreur il est très malsain et je peux comprendre qu'il soit traumatisant est difficile à regarder mais c'est quand même génial
La Plateforme est un film dans lequel on retrouve l'esprit de Snowpiercer (excellente série Netflix, du moins la saison 1, au passage), à savoir la lutte des classes dans un monde où ceux d'en haut ont tout et ceux d'en bas rien, à ceci près que
spoiler:
chacun change régulièrement de barreau sur cette échelle sociale
.
Le film est servi par une photographie et une colorimétrie superbes, une excellente réalisation, de bons acteurs et un scénario génial, et, bien qu'assez court, on n'a pas l'impression que cela manque de temps.
Malgré le choix du huis-clos qui, habituellement, soit comporte des longueurs, ou bien en fait tellement des tonnes pour maintenir la pression de manière à ce que le spectateur ne s'endorme pas que ç'en devient nul, ici on ne s'ennuie pas du tout, le réalisateur maintient une légère pression tout au long du film sans être trop présente et il n'y a aucune longueur.
Un des seuls défauts que je trouve à ce film reste que le réalisateur donne trop peu d'éléments pour comprendre, cependant j'ai une interprétation : spoiler: les deux héros finaux - dont j'ai oublié le nom - sont morts au cours du trajet et il n'y a ni 333e étage ni petite fille tout en bas, et le gâteau est resté sur la plateforme jusqu'en haut et est parvenu à l'étage zéro ; cependant, rappelez-vous qu'on a vu le chef des cuisines s'énerver comme jamais après avoir découvert une saleté - probablement un cheveu - sur le gâteau-message : ainsi, le gâteau, même s'il revient en haut, ne transmet pas son message, et tout recommence, encore et encore
.
La Plateforme est un film assez difficile dans la complexité du message qu'il transmet, dans certaines scènes un peu gore, et, plus globalement, dans sa réalisation glauque. A voir, mais pas par n'importe qui.
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Le film est servi par une photographie et une colorimétrie superbes, une excellente réalisation, de bons acteurs et un scénario génial, et, bien qu'assez court, on n'a pas l'impression que cela manque de temps.
Malgré le choix du huis-clos qui, habituellement, soit comporte des longueurs, ou bien en fait tellement des tonnes pour maintenir la pression de manière à ce que le spectateur ne s'endorme pas que ç'en devient nul, ici on ne s'ennuie pas du tout, le réalisateur maintient une légère pression tout au long du film sans être trop présente et il n'y a aucune longueur.
Un des seuls défauts que je trouve à ce film reste que le réalisateur donne trop peu d'éléments pour comprendre, cependant j'ai une interprétation : spoiler: les deux héros finaux - dont j'ai oublié le nom - sont morts au cours du trajet et il n'y a ni 333e étage ni petite fille tout en bas, et le gâteau est resté sur la plateforme jusqu'en haut et est parvenu à l'étage zéro ; cependant, rappelez-vous qu'on a vu le chef des cuisines s'énerver comme jamais après avoir découvert une saleté - probablement un cheveu - sur le gâteau-message : ainsi, le gâteau, même s'il revient en haut, ne transmet pas son message, et tout recommence, encore et encore
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La Plateforme est un film assez difficile dans la complexité du message qu'il transmet, dans certaines scènes un peu gore, et, plus globalement, dans sa réalisation glauque. A voir, mais pas par n'importe qui.
Comme déjà évoqué par d'autres, le film rappelle d'autres huis clos métaphoriques comme The cube et Snowpiercer, presque une synthèse des deux. Dans cette fable"socio-politique", l'immense prison verticale met en scène la confiscation pyramidale des biens de la Planète.On pourra interpréter aisément la symbolique de cette théorie du ruissellement, qui aboutit à un appauvrissement progressif jusqu'au dénuement le plus complet, voire la mort,
On notera que si le décor de cette prison et de cette plate-forme descendante est allégorique, la nourriture , premier bien essentiel de consommation, qui passe du gaspillage au niveau 0 à l'absence complète dans les derniers étages, est juste une transposition de la réalité.
Le fait de faire changer de niveau tous les co-détenus chaque mois est intéressante. On voit que la position prime sur les valeurs pour la plupart d'entre eux, et que c'est le niveau qui guide leur attitude, et non pas leur personnalité. Beaucoup d'autres choses intéressantes dans ce film mais je m'attarderai sur la fin, souvent critiquée et gâchant pour certains le reste du film.La fin en tant qu’explication finale est accessoire dans ce type de fable socio-politique; On peut penser que la petite fille,réelle ou pas, représente l’espoir qui motive l’action, le refus de l’ordre établi. Le premier signal de révolte est donné par cette femme qui cherche son enfant, qui soit-disant n'existe pas; Ce que deviendra cet espoir, nul ne le sait car on est en plein dans l’histoire, la vraie, le réel.. Mais l’important c’est la lutte, la révolte contre le système injuste
Prenons les choses à l’envers: si le film est(principalement) une métaphore du système capitaliste, quelle pourrait être sa fin? Le héros remonte jusqu’en haut et terrasse le système? Le héros survit tant bien que mal et rejoint la vraie vie, abandonnant ses compagnons d’infortune à leur sort? Le héros se contente de végéter en mode survie indéfiniment, sans révolte , comme son premier compagnon?
Il fallait un espoir, un espoir que le système n’était pas infaillible, que la lutte était possible! Mais cette lutte se paie au prix fort, on n’en connait pas l’issue, ce qui ne veut pas dire qu’il faille abandonner!
On notera que si le décor de cette prison et de cette plate-forme descendante est allégorique, la nourriture , premier bien essentiel de consommation, qui passe du gaspillage au niveau 0 à l'absence complète dans les derniers étages, est juste une transposition de la réalité.
Le fait de faire changer de niveau tous les co-détenus chaque mois est intéressante. On voit que la position prime sur les valeurs pour la plupart d'entre eux, et que c'est le niveau qui guide leur attitude, et non pas leur personnalité. Beaucoup d'autres choses intéressantes dans ce film mais je m'attarderai sur la fin, souvent critiquée et gâchant pour certains le reste du film.La fin en tant qu’explication finale est accessoire dans ce type de fable socio-politique; On peut penser que la petite fille,réelle ou pas, représente l’espoir qui motive l’action, le refus de l’ordre établi. Le premier signal de révolte est donné par cette femme qui cherche son enfant, qui soit-disant n'existe pas; Ce que deviendra cet espoir, nul ne le sait car on est en plein dans l’histoire, la vraie, le réel.. Mais l’important c’est la lutte, la révolte contre le système injuste
Prenons les choses à l’envers: si le film est(principalement) une métaphore du système capitaliste, quelle pourrait être sa fin? Le héros remonte jusqu’en haut et terrasse le système? Le héros survit tant bien que mal et rejoint la vraie vie, abandonnant ses compagnons d’infortune à leur sort? Le héros se contente de végéter en mode survie indéfiniment, sans révolte , comme son premier compagnon?
Il fallait un espoir, un espoir que le système n’était pas infaillible, que la lutte était possible! Mais cette lutte se paie au prix fort, on n’en connait pas l’issue, ce qui ne veut pas dire qu’il faille abandonner!
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