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    Les Hirondelles de Kaboul
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    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2019
    Première incursion dans l'animation pour l'actrice et réalisatrice Zabou Breitman. Associé à Eléa Gobbé-Mévellec (qui a travaillé sur Les triplettes de Belleville et Ernest et Célestine), elle adapte le roman de Yasmina Khadra paru en 2002. Techniquement, c'est superbe. Les couleurs, le montage, la musique et surtout le graphisme. L’histoire est terrible. On ressent parfaitement le mal être et l'oppression dans lesquels vivait le peuple afghan sous les Talibans. Un manque de liberté bien rendu par ce jeune couple auquel on s'attache immédiatement. SI le récit met un peu de temps à se mettre en place, le suspens et l'horreur montent crescendo pour un dénouement aussi déchirant que plein d'espoir. Le doublage voix est très réussi, d'ailleurs les personnages animés ressemblent vraiment aux acteurs (ils ont d'abord été filmés puis dessinés). Au final, un film d'animation très réussi, dur, sombre et sensible, dont on ne sort pas indemne. Malheureusement encore trop d'actualité. Fort, beau et poignant.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Quels que soient les prétextes religieux invoqués, quel que soit le but à atteindre (s’il y en a un), sous tous les cieux et dans toutes les religions, quand se met en place un régime théocratique, le fonctionnement ne varie guère. Tout ce qui compte aux yeux des fanatiques et de ceux qui les soutiennent, c’est de faire régner la terreur, quitte à édicter des prescriptions et des lois qui confinent à l’absurde. En voyant ce film, dont l’action se déroule à Kaboul en 1998, sous le régime des talibans, on se demande, par exemple, pour quelle raison ces derniers interdisent aux femmes de porter des chaussures de couleur blanche. Il y a sûrement une motivation à cela, mais elle ne peut être qu’inepte, l’important n’étant pas la perspicacité des lois, mais leur utilisation afin d’assujettir jusqu’aux individus les plus récalcitrants.
    Le roman de Yasmina Khadra, ingénieusement adapté en film d’animation, sublimé par les talents graphiques de la dessinatrice Eléa Gobbé-Mévellec, montre bien le mécanisme de la peur qui s’était mis en place à Kaboul, un mécanisme qui n’épargne personne, pas même les enfants. Dès le début du film, cela apparaît de la manière la plus terrible, au cours d’une scène de lapidation d’une femme condamnée par les oppresseurs. Les enfants eux-mêmes jettent des pierres, ainsi qu’un homme du nom de Mohsen, un homme au cœur bon, mais qui, s’étant retrouvé là, pris de panique et porté par la foule, ne peut s’empêcher de faire comme les autres.
    Cet homme, qui ne tarde pas à regretter amèrement son geste, est l’un des quatre protagonistes les plus importants du film. En fait, celui-ci se concentre sur deux couples. Il y a donc Mohsen et Zunaira, femme d’une grande beauté qui reste le plus souvent confiné à la maison où elle s’occupe à recouvrir les murs de peintures audacieuses, voire sensuelles, tout en écoutant de la musique interdite, en signe de rébellion. Tous deux, enseignants avant l’arrivée des talibans, ne sont plus autorisés à exercer leur métier. L’autre couple évoluant pendant le film est composé de Mussarat, une femme malade d’un cancer, et de son mari Atiq, dont le travail n’est autre que de diriger une prison pour femmes. Or Atiq, à qui l’on recommande volontiers d’abandonner son épouse pour se remarier, les femmes ne méritant pas le moindre égard aux yeux des tyrans, n’en reste pas moins attaché à Mussarat. Mais voilà que, à la suite d’une circonstance tragique, c’est la belle Zunaira qui échoue en prison en attendant d’être mise à mort lors d’un des rituels macabres qu’organisent les talibans. Atiq a beau exercer un métier qui exige d’avoir le cœur endurci, il lui est impossible de rester insensible face à la terrible injustice qui se prépare.
    Culpabilité, remord, rébellion, sacrifice de soi, conversion : tous ces thèmes irriguent le film jusqu’à culminer dans de grands moments d’émotion. Car, même sous le régime implacable des talibans, dans le cœur de certains hommes, tout ne s’est pas endurci, si bien qu’il peut y survenir un retournement complet. Les regards changent aussi, y compris celui que certains hommes portent sur les femmes. Quant à ces dernières, il leur reste encore le moyen d’espérer un retour au Kaboul du passé, un Kaboul qu’on entrevoit lors d’une des scènes, un Kaboul où femmes et hommes pouvaient se prévaloir d’espaces de liberté. Qui sait d’ailleurs si l’une d’elles ne va pas réussir à s’envoler à tire d’ailes comme font les hirondelles ?
    Les deux réalisatrices n’ont pas ménagé leurs peines puisqu’elles ont travaillé six années durant sur la fabrication de ce film. Le résultat est à la hauteur d’un tel acharnement : il est somptueux sur le plan visuel et il est constamment judicieux sur le plan du scénario.
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    Il ne dure que 80 minutes, le film d’animation de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec, mais c’est 80 minutes en enfer ! Si chacun à son enfer personnel, alors Kaboul sous les Talibans est assez proche du mien : pas de livres, pas de cinéma, pas de musique, pas de libre-arbitre, pas d’instruction, des femmes emprisonnées sous un morceau de tissu, des hommes terrorisés par la police religieuse, où tout espoir d'un lendemain meilleur est chimérique. 80 minutes dans cet enfer là, c’est déjà beaucoup mais le déplacement vaut amplement le coup. Voilà un film d’animation original déjà dans sa forme. Breitman et Gobbé-Mévellec ont fait le choix étonnant de l’aquarelle et je crois que c’est la première fois que je vous un film d’animation à l’aquarelle. Il ne faut pas longtemps avant de comprendre que c’est la toute première bonne idée du film, le rendu est un peu irréel, comme si on était un peu dans un rêve, ou plutôt un cauchemar. Ca pourrait être un choix artistique anecdotique, or je pense que ça ne l’est pas du tout. Du numérique ou des dessins types « mangas » à la place n’auraient pas apporté la force qu’apportent ces formes ouatés, sans lignes claires, où les touches de couleurs suffisent à créer une ambiance. C’est un film d’animation esthétiquement très beau, il faut commencer par dire cela. Il y a un petit peu de musique, parfois une musique qui sort des autoradios ou des magnétophones mais c’est rare puisque la musique est interdite. Le film passe très bien car il n’est pas très bavard, pas grandiloquent, pas pontifiant. Pas besoin d’en faire des tonnes pour faire passer l’horreur à l’écran, des gamins qui balancent des ballons dans des buts où pendent des potences et tout est dit. Il y a au début du film une scène de lapidation évidemment insupportable, heureusement filmée de la manière la plus pudique possible. Mais a part cette scène de début et la scène de fin dans le stade, peu de violence physique à l’écran. Par contre, que de violences psychologiques dans les propos et les attitudes ! Le travail des acteurs qui donnent leur voix aux personnages est remarquable, de Simon Abkarian, à Zita Hanrot (dans tous les bons coups du moment, Zita !), de Swann Arlaud à Pascal Elbé. L’intensité de leur interprétation couplée à la magie des aquarelles fonctionnent parfaitement. Le film est l’adaptation du roman éponyme de Yasmina Khadra, je ne l’ai pas lu alors je ne vais pas évoquer la qualité et la fidélité de l’adaptation. Quand on ne connait pas l’intrigue au départ, on met un certain temps à comprendre où l’histoire va nous emmener. On croit que le personnage du jeune mari Mohsen, qui veut redevenir professeur d’Histoire dans une école secrète, va être au centre de l’intrigue. Mais vers le milieu du film, son destin bascule et l’on comprend assez vite vers quelle fin on se dirige. C’est une fin magnifique, je dois dire, une fin d’autant plus belle que le contexte est laid. Le film est une ode à l’espoir, à la rédemption, au sacrifice aussi. C’est difficile de ne pas avoir les larmes aux yeux lors des scènes finales, qui sont autant belles sur le fond que sobres dans leur forme. « Les Hirondelles de Kaboul », ces oiseaux omniprésents dans le ciel afghan, ce sont aussi ces femmes en burka, interchangeables, à qui on dénie la liberté primaire d’avoir une identité. Les imbéciles qui les emprisonnent les jugent, les condamnent, les répudient ou les lapident ne peuvent finalement pas emprisonner, juger, condamner, répudier ou lapider leur âmes, ils disposent de leur vie, de leur corps, de leur mort mais pas de ce qu’elles sont au fond d’elles, dans leur cerveaux, dans leur rêves, sur ça ils n’ont aucune prise et j’imagine que ça les rends fous ! Dans le film, comme dans le roman j’imagine, ces imbéciles là sont dupés par leurs propres bêtises, c’est ironique, c’est une lueur d’espoir aussi : l’intelligence l’emporte toujours, les idiots ne l’emportent jamais. « Les Hirondelles de Kaboul » est un film magnifique dans la forme comme sur le fond, une histoire (d’amour) toute simple mais sublime, qui en dit plus long sur le régime des Talibans et sur l’Afghanistan que tous les discours. Allez-y, recommandez-le, conseillez-le, les séances de cinéma de cette qualité sont aussi rares que précieuses.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2019
    Pour adapter le roman de Yasmina Khadra en dessin animé, Zabou Breitman s’est associée à Eléa Gobbé-Mévellec, une graphiste de l’école des Gobelins. L’histoire nous plonge dans un Kaboul en ruines de 1998. Mohsen et Zunaira s’aiment malgré les traditions qui suppriment de nombreuses libertés aux femmes. Port de la burqa, ce voile intégrale avec une grille au niveau des yeux, impossibilité de porter des chaussures blanches, de rire, de répondre à son mari… Le couple va malheureusement payer de toutes ces lois extrémistes. En parallèle, Atiq est gardien de prison et sa femme Mussarat est atteinte d’une maladie incurable. Le couple n’est pas heureux et se parle à peine. Le destin des quatre protagonistes va prendre un tournant alors que les talibans continuent de battre et tuer publiquement des femmes. « Les Hirondelles de Kaboul » est un film d’animation aux graphismes teintés et à l’histoire douloureuse. On regrette une certaine lenteur alors que l’histoire mérite d’être racontée. Bien que manquant sincèrement d’optimisme, c’est une œuvre nécessaire.
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    Arnaud d
    Arnaud d

    34 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Un traité graphique d’une grande subtilité et emprunt d’une touchante poésie, une histoire bouleversante dans un contexte oppressant, sans oublier un casting de rève, tout ça donne un très très grand et beau film.
    DCP87
    DCP87

    14 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Le livre était déjà très beau, mais le film avec ces comédiens et le graphisme splendide est superbe. On y trouve un vrai soin sur les détails du quotidien et un final romanesque émouvant.
    Mrik S.
    Mrik S.

    58 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Une très belle animation, une musique qui vient souligner de façon harmonieuse le récit, une histoire d'amour superbe dans un film qui ose à la fois prendre son temps au début pour l'emporter ensuite dans le romanesque. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Ça faisait bien longtemps que je n'ai pas été subjuguée par un film. Moi qui préfère habituellement les films, ce dessin animé m'a transporté par l'histoire poignante, la poésie partout, les voix et textes si justes. C'est dur évidemment mais je le recommande à tout le monde !
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Kaboul. 1998. Les talibans tiennent la ville et imposent leur loi d'airain.
    Mohsen et Zunaira se sont rencontrés à l'université avant que Kaboul tombent aux mains des talibans. Il se destinait à enseigner l'histoire, elle le dessin. Mais l'ordre nouveau caparaçonne Zunaira derrière son tchadri opaque et étouffant et interdit à Mohsen d'enseigner l'histoire sans l'accommoder aux préceptes de l'islam.
    Atiq et Mussarat forment un autre couple, plus âgé. Atiq est un ancien moudjahid qui a combattu l'URSS et qui est devenu gardien de prison. Sa femme se meurt d'un cancer.

    Kaboul est donc la capitale de l'Afghanistan. Les talibans en ont été délogés en octobre 2001 pour avoir prêté main forte aux attentats du 11-septembre. Bizarrement, le cinéma a tardé à s'emparer de leur histoire, souvent en adaptant des romans sortis quelques ans plus tôt : "Les Cerfs-volants de Kaboul" (sorti en 2007 et adapté du best-seller de Khaled Hosseini), "Syngue Sabour" (sorti en 2012 et tiré du Goncourt 2008 de Atiq Rahimi), "Parvana" (sorti en 2018 et inspiré du roman pour la jeunesse de Deborah Ellis). Ce dernier, un dessin animé lui aussi, qui met en scène une enfant obligé de se travestir pour faire survivre sa famille dans les rues de Kaboul, n'est d'ailleurs pas sans ressemblance avec le film d'animation co-signé par Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec.

    "Les Hirondelles de Kaboul" sont l'adaptation d'un roman de Yasmina Khadra sorti en 2002. Je l'avais lu en son temps et n'en avais pas gardé un souvenir impérissable. Les romans de Yasmina Khadra, bien qu'ils jouissent d'une grande popularité, ne m'ont jamais enthousiasmé : je les trouve excessifs, boursouflés de bons sentiments, frisant la démagogie à force de tire-larmisme.

    Il a fallu plus de quinze ans pour le porter à l'écran. Zabou Breitman avait, au départ, l'idée d'en faire un film. Elle y a renoncé devant l'ampleur du projet (on imagine aisément que filmer une exécution capitale dans un stade de football ne doit pas être simple). Bien lui en prit ; car les aquarelles de Eléa Gobbé-Mévellec, qui avait déjà signé celles de Ernest et Célestine, font justice au texte. Mais elle a filmé les acteurs en costumes pour en tirer des cartons. On retrouve non seulement la voix de Swann Arlaud (Mohsen), de Zita Hanrot (Zunaira) de Simon Abkarian (Atiq) et de Hiam Abbass (Mussarat ) mais aussi leurs traits étonnamment fidèles.

    L'histoire des "Hirondelles", réduite à son squelette, a l'épaisseur d'une longue nouvelle. Le film, qui dure 1h20 à peine, en a aussi la durée. Il en a aussi la puissance, même si on en devine un peu trop vite le ressort. Si on craint dans la première moitié du film l'ennui, l'émotion nous prend dans la seconde jusqu'à un épilogue, mélodramatique et inéluctable, que le dernier plan nimbe d'une lueur d'espoir.
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Un très beau film d'animation réalisé par Zabou Breitman. Elle nous offre de belles images, des dialogues acerbes, des scènes chocs et une histoire aussi belle que triste et désolante.
    Kaboul, il y a 20 ans ; dans une ville dévastée, dominée par les extrémistes religieux, Zunaira aime Mohsen. Elle rêve d'un futur ou elle pourra l'embrasser dans la rue, avoir une vraie maison, enseigner à l'Université ; un futur lointain où ils seront libres. Pour être heureux, vont-ils fuir la doctrine islamiste ou rester et se battre de l'intérieur pour trouver une lueur d'humanité ? Tel est l'un des sujets de ce film, Adapté du roman de Yasmina Khadra
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 459 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2019
    Bravo ! Bravo ! Un petit Bonheur qu'ont réalisé Zabou et Eléa.....L'horreur et la terreur de ces organisations et Sauvages est magnifiquement rendue, que ce soit par l'animation incroyablement belle et réaliste, par les dialogues typique, surtout les timbres et les intonations, aussi par le mouvement particulier des yeux, ponctuant la seule manifestation visible de personnalité réduite à la plus simple expression. L'histoire est bouleversante, et nous remue. La noirceur évoquée laisse peu de place à un espoir légitime, juste "rester" plutôt que "fuir" .... très compliqué... comment et où lutter ? Hormis cette absence de vision future, j'ai adoré les visages, aussi les formidables dessins réalisées par notre jeune professeur, artiste. La musique offre un écho oppressant à une réalité poignante ! Film terrible, mais je vous le recommande et recommandez le ..... !!**
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2019
    Quelques spectateurs trouveront facile de dénoncer le sort des femmes sous le régime des talibans. Pourtant, ce n'est pas enfoncer des portes ouvertes mais rappeler la réalité quotidienne de l'oppression. L'adaptation du roman de Yasmina Khadra saisit par le contraste entre la violence du propos et la délicatesse du dessin. Une animation belle et utile.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    Ce film d'animation est remarquable à tous les niveaux.
    C'est très dur et triste mais très sensible et émouvant.
    Il a le mérite d'être court aussi.
    Pierre Nicolas Sylvain
    Pierre Nicolas Sylvain

    7 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    C'est beau, intelligent, émouvant, le dessin est très réussi, la musique tout en retenue vient accompagner à merveille ce récit poignant.
    foularbleu
    foularbleu

    6 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2019
    une histoire sombre où règne la terreur des talibans, et malgré cela des habitants résistent et font preuve d'amour . le graphisme est doux et subtil, il adoucit la violence sous jacente, une belle réussite ! le dénouement nous bouleverse et l'on sort de là un peu chaos. a conseiller sans modération
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