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Georges P.
70 abonnés
841 critiques
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4,5
Publiée le 1 février 2021
Merveilleux film sur le souvenir, l'enfance, l'abandon, l'éducation. Une réussite, une très belle réalisation et une interprétation prodigieuse une nouvelle fois de Ton Hanks.
Un grand film qui rappelle "true grit" ou "danse avec les loups". Pas de surenchère et un sens du réalisme dans des paysages somptueux. Que dire de la condition des indiens qui est ici juste évoquée mais qui pousse à réfléchir sur le bien-fondé des massacres perpétrés par les blancs au nom de la construction d'une nation. Un film à lire entre les lignes.
Un film mineur dans la filmographie de Paul Greengrass.
Au centre de ce western très académique et pas très palpitant, la rencontre de deux êtres blessés par la vie, qui vont devoir apprendre à se faire confiance et à se reconstruire.
Encore un bon film avec Tom Hanks ! Ce road movie se situant juste après la guerre de sécession raconte comment deux êtres écorchés par la vie, une fillette de 10 ans qui a perdu à 4 ans ses parents allemands puis a été élevée par des indiens kiowa tués à leur tour, et un homme ex capitaine sudiste et qui a perdu sa femme, vont se rapprocher alors que la barrière de la langue (la petite fille ne parle que le kiowa) met un large fossé entre eux. L'homme doit ramener la fillette à sa famille et de multiples péripéties émaillent le récit. Beaucoup d'émotion et, comme d'habitude, Tom Hanks impérial. Tiré d'un roman écrit par une femme, ce film vu sur Netflix est très agréable.
Western très linéaire mais capte facilement le spectateur. Une bonne immersion dans la société de l'époque avec en fil rouge la communication. Sans rien dévoiler, bien d'autres thèmes sont abordés (parfois trop superficiellement) et donne une certaine saveur à l'ensemble. Bonnes interprétations. A découvrir ! 3.5/5 !!!
Pour ses retrouvailles avec Tom Hanks après le très bon "Captain Philips", Paul Greengrass déçoit avec "News of The World". Le film est une sorte de sous "True Grit", assez simpliste et rempli de bons sentiments. Le sujet du film peut d'ailleurs se résumer rapidement : un capitaine de la guerre de sécession chargé d'informer les populations locales prend en charge une fillette élevée par les Indiens. Tom Hanks livre de loin l'une de ses performances les moins marquantes et le film ne fait qu'éculer les clichés et le pathos. Hormis de très beaux paysages, absolument rien n'est transcendant. Un Greengrass très mineur.
Tout ce que touche Tom Hanks se transforme en pépite, et ce dernier film ne déroge pas à la règle. Amoureux de paysages infinis, de grands espaces poussiéreux, La mission nous transporte dans une aventure passionnante et émouvante où se mêlent la dureté du Texas de la fin du 18e siècle et l'humanité qu"il peut encore y avoir chez certains hommes de valeurs. L'homme, conteur de nouvelles de journaux auprès des populations se voit contraint de ramener une jeune fille, perdue et loin de sa tribu indienne. Il y a beaucoup d’émotions dans ce film et ces paysages somptueux digne des grands westerns, les deux personnages principaux vont apprendre à se connaitre et ce ne sera pas simple. Juste, sans en faire trop, l'histoire reste passionnante et émouvante. Tom Hanks excelle de nouveau.
Paul Greengrass signe sans conteste ici l’un de ses films les moins réussis et les moins aboutis. En choisissant de s’intéresser au genre du western, un genre qui fait son retour sporadiquement sur les écrans depuis deux décennies après être tombé dans les limbes de l’oubli, il aurait pu accoler son style si particulier à ce genre rebattu. Mais non, à l’instar d’un Tommy Lee Jones avec le très beau « The Homesman », il change complètement son fusil d’épaule et opte pour un virage à 180 degrés au niveau de la mise en scène pour verser dans le contemplatif et l’apaisé. On est loin, très loin, des fulgurances techniques opérées sur le cinéma d’action avec la saga « Jason Bourne » qui ont totalement remodelé le genre il y a quinze ans. C’est un choix assumé mais décevant car c’est un choix qui ne lui convient pas, la preuve en images.
Pourtant le western permet quelques pépites, on se souvient récemment de l’incandescent, ultra violent et implacable « Brimstone » ou du culte « True Grit » voire même de l’essai français récent (et pourtant tout aussi méditatif) « L’État sauvage ». Mais « La Mission » ne leur arrive pas à la cheville et suit son récit programmatique de manière nonchalante, attendue et triviale. Ce film n’apporte rien de nouveau au genre et, par sa durée, désintéresse vite le spectateur. C’est lent, c’est long et le peu de péripéties du récit semblent filmées par un réalisateur grabataire ou en panne de talent. En plus de n’avoir strictement rien de transcendant. Trois ans après le tétanisant « Un 22 juillet » et cinq après le dernier opus de la saga Bourne, le cinéaste a voulu changer de genre, changer de style et changer de tonalité. On ne peut lui en vouloir mais c’est plutôt raté. Pas que le film soit mauvais mais juste indigne d’un réalisateur doté d’un tel pedigree.
Mais d’autres raisons inspirent la frustration : il y a tout de même Tom Hanks en tête d’affiche, avec qui Greengrass avait déjà tourné « Captain Philips », et la jeune et talentueuse Helena Zengler révélée dans le drame « Benny ». Du côté de leur prestation rien à redire, tout comme pour la reconstitution du Texas post-Guerre de Sécession, conforme et appliquée. Les paysages de cet état sont également filmés avec soin mais pour le reste, rien de neuf sous le soleil brûlant de l’Ouest. On ne frémit pas un seul instant et l’émotion censée être véhiculée par ce duo est aux abonnées absentes. Quant aux thématiques de la presse de l’époque et des nouvelles du monde (titre du film en version originale) et celles de la nécessité du multiculturalisme, elles sont juste effleurées. On a l’impression que le monteur a retiré les morceaux les plus importants du récit, ceux présents pour lui donner du fond et du coffre. On se retrouve donc devant un road-movie peu palpitant qui s’étire plus que de raison et nous laisse sur le carreau. Et déçus…
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Greengrass change du registre des productions spectaculaires (série des J. Bourne, Green zone) pour adapter un roman qui se déroule dans les grandes étendues texanes. Il retrouve alors T. Hanks dans un récit humain, entre un solitaire rapporteur des nouvelles du monde et une enfant recueillie. 2h d'un "horse movie" bien long, ponctué de quelques péripéties où finalement, deux âmes perdues vont se trouver. Pas vraiment palpitant...
Si le rapt a un fond historique on constate que le film repose sur d'autres paramètres sur lesquels les scénaristes ont assurément vérifié les faits, par exemple le choix de l'année, 1870 est une date charnière pour le Texas ou encore le choix de la petite héroïne allemande ; il est avéré que les allemands étaient alors la communauté la plus nombreuse dans cette partie du Texas. Malheureusement, si le métier apporte un regard intéressant le parallèle entre le capitaine et la fillette est déjà plus balisé et convenu ce qui nous ouvre grand la porte de l'épilogue. Mais on est surtout un peu frustré par la mise en scène le réalisateur s'attarde avec de long travelling sur les magnifiques paysages du Texas, certe c'est beau, mais ensuite il offre un périple d'un classicisme un peu désuet malgré quelques passages qui ne manque pas d'onirisme. Un bon film, mais le moins abouti du réalisateur. Site : Selenie
Après son grand retour amorcé dans les années 1990, le western est peu à peu redevenu un genre cinématographique « fréquentable » et c'est tant mieux. Du coup, de grands réalisateurs comme Paul Greengrass (« Jason Bourne », « Captain Phillips » etc...) et des stars internationales comme Tom Hanks (inutile de le présenter) ont retrouvé l'envie de se lancer dans l'aventure du grand ouest Américain. C'est ainsi que « La mission » vient de voir le jour sur « Netflix »... qui remplace peu à peu le cinéma pour de tristes raisons que nul n'ignore. Pour revenir au film, on y retrouve avec bonheur tous les codes du western d'antan... un rythme narratif lent et contemplatif, des paysages magnifiques, des bons sentiments cachés derrière de vieilles brutes hirsutes et une morale inattaquable. Ainsi, ce bon vieux Capitaine Kidd (de l'ex-armée Sudiste) est chargé de ramener à sa famille une fillette enlevée par les indiens, plusieurs années auparavant. Malgré les flagrantes différences qui les opposent (ou peut-être grâce à elle?) ce vieux militaire coriace et cette « sauvageonne » vont apprendre à se connaître et à s'apprécier au fil de leur improbable et dangereux voyage. Inutile de préciser que la réussite du film repose essentiellement sur les épaules des deux personnages principaux... Tom Hanks, en merveilleux professionnel qu'il est, donne une nouvelle fois la mesure de son immense talent, mais c'est bien la jeune Helena Zengel qui crève l'écran avec son jeu naturel mais plein de sensibilité. Il en résulte un joli moment de tendresse pour un western qui tire très habilement son épingle du jeu. Superbe !
Une histoire qui en rappelle d’autres, réalisée par un Paul Greengrass en mode sagesse. Certains s’en offusqueront mais ce road movie texan a bien d’autres atouts : de l’émotion, de beaux panoramas, une photographie soignée (Dariusz Wolski), une partition musicale inspirée (James Newton Howard) et des thèmes actuels en substances. Touchant, Tom Hanks prouve, alors qu’il n’en n’a plus besoin, qu’il est un brillant acteur. A ses côtés, la jeune Helena Zengel fait tout aussi bien. « La Mission » fait clairement partie des films à voir en ce début d’année sur Netflix.
Les acteurs, Tom Hanks en tête, font du très bon boulot dans ce néo-western. Dommage que le scénario sombre parfois dans la facilité, ça gâche un peu le film.
Road trip du far west sans vraiment de saveur. Un scénario vraiment faible, sans grande surprise et déjà vu. Tom Hanks fait du Tom Hanks, sans plus. Vraiment décevant. Je suis preneur de l'univers américain fin 19ème plutôt maîtrisé, ça sauve notre affaire.