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    Benedetta
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    3,0
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    409 critiques spectateurs

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    konika0
    konika0

    28 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2021
    Virgin Efira
    A chaque nouveau film de Verhoeven, on se demande ce qu’il peut encore ajouter à ses thèmes de prédilection. Benedetta ne fait pas exception. L’attente était d’autant plus grande que ce nouveau projet sentait le souffre dès le départ et qu’il a été retardé par la pandémie. Nous sommes en Toscane au XVIIème siècle. La jeune Benedetta est confiée par ses riches parents au couvent des Théatines. Il faut dire que la môme serait en communication directe avec la vierge. Plus tard, l’arrivée d’une jeune, jolie et effrontée paysanne va totalement bouleverser Benedetta et la pousser à toujours plus d’excentricité. Cachée derrière une envolée mystique, Benedetta va doucement prendre le contrôle de la communauté et s’opposer aux intérêts des puissants mâles. Bon, ce pitch est volontairement tronqué pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte. Une chose est sûre, on est à 100 % chez Verhoeven. Comme souvent, le personnage féminin est à la fois manipulateur, revanchard et victime du patriarcat. La religion n’est qu’un ensemble de codes de bonne conduite destiné à contrôler socialement la femme et la déposséder de son corps. En réponse, Verhoeven nous présente comme à son habitude de la chair et du sang et toutes les manifestations physiques de la douleur, du plaisir et du besoin. C’est quand Benedetta retrouve son corps qu’elle devient libre. Et c’est son corps qu’on voudra brûler. Quant à la foi, elle est avant tout un instrument de manipulation des crédules. L’Église le sait fort bien et Benedetta prend à son compte les bonnes vieilles méthodes. Donc oui, ça tire à balles réelles. Pour autant, on ne tient pas là un film à thèse, ou du moins, pas que. Car derrière son air de film d’auteur engagé, se cache un bel hommage à un autre cinéma, loin, très loin du tapis rouge de Cannes. Ce filou de Paulo nous a fait un bon vieux film de nunsploitation, genre très masculin, moribond et cradingue des années 1970. En effet, tout les poncifs et les fantasmes y passent de la bonne sœur saphique aux châtiments corporels en passant par le saint godemichet homemade. Du cinéma bis maquillé et déguisé en somme. Du coup, il est logique de trouver dans tout ça de l’outrance voire du kitsch, la pente est glissante et Verhoeven décide de la descendre tout schuss. On trouvera donc quelques références too much au Jeanne D’arc de Besson, à Satanico Pandemonium et surtout aux Diables de Ken Russel dont Bendetta est vraiment très proche. Enfin, on notera l’engagement et la performance de l’ensemble du casting, Efira en tête bien sûr. En bref, un film à ne pas mettre entre toutes les mains mais un vrai moment de cinéma qui fait du bien et qui rassure quant à la capacité du cinéma français de proposer des expériences et de prendre des risques. Une belle réussite !
    a p
    a p

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2021
    Le film est vraiment plombé par le jeu des acteurs. Mis à part Virginie Elfira et Charlotte Rampling tous jouent comme des cochons !! Et le film n'est pas très soigné visuellement, on est à des années lumières de la Chair et le Sang. On a vite fait le tour des décors. Donc pour résumer acteurs pas bons, photo pas bonne, direction artistique nulle et pourtant qq chose surnage de Verhoeven malgré tout. Mais ça ne vaut pas Spetters ou le Quatrième Homme. Le cinéma français est plus dur à dynamiter que ses homologues bataves ou américains. Encore un effort mr Verhoeven...
    rooney
    rooney

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2021
    très bon et beau film le jeu des actrices est excellent . film palpitant et intense, dramaturge progressive à voir
    Clément Larvor
    Clément Larvor

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2021
    Une histoire intéressante sur les phénomènes de visions divines, servit par une mise en scène relativement classique mais efficace. Un casting bien choisi avec des acteurs investis dans leur rôle. Quelques développements complémentaires auraient apporté un petit plus à l'immersion dans l'histoire.
    SophieW
    SophieW

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2021
    Je comprends qu'on puisse être choqué ou ne pas comprendre ...

    je garde une effira inspirée et juste
    et une charlotte rampling qui crève l'écran

    des excès et des bassesses inutiles, oui, un très bon film quand même
    Antoine Dufour-Ikni
    Antoine Dufour-Ikni

    13 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2021
    Magnifique film sur une sainte lesbienne devant faire face à une église conservatrice. Les confirmés Virginie Efira, Lambert Wilson et surtout Charlotte Rampling sont parfaits, les seconds rôles aussi (Olivier Rabourdin, Hervé Pierre) et le film offre deux belles révélations : Daphné Patakia et Louise Chevillotte.
     Kurosawa
    Kurosawa

    588 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2021
    Dire de "Benedetta" qu'il est un film clairement anticlérical semble risqué, bien que l'ensemble ne soit pas dépourvu de piques assumées contre l'Eglise. Néanmoins, les personnages sont globalement beaucoup trop mobiles, remarquables de par leur opacité et leur ambivalence pour percevoir une quelconque univocité dans ce film qui surprend à bien des égards. "Benedetta" n'est en tout cas pas un film contre la foi, mais pas non plus contre le désir ; plutôt que de séparer hypocritement les deux – il faut voir quel degré de vulgarité atteint le Nonce, joué par Lambert Wilson, prêt à défendre l'interdiction des plaisirs de la chair, mais qui ne se prive pas de mettre enceinte une de ses servantes –, il s'agit avant tout de dire que religion et sexe peuvent cohabiter sans contradiction, qu'on peut tout à fait être proche de Dieu et s'enfoncer un crucifix dans le vagin. Cette cohabitation, dont Verhoeven sait qu'elle ne s'impose pas naturellement, passe par des images kitsches et provocantes qui pour le coup n'ont jamais été vues – Le Christ doté d'un sexe féminin ! –, manière de fleurter avec le ridicule pour mieux déranger un spectateur qui vient à se demander si la spiritualité n'est pas dépréciée, au point où l'on ne saura jamais si Benedetta ment ou pas quant à sa prétendue connexion avec Jésus. Ce n'est pas la foi qui est ici véritablement remise en cause – Benedetta revient d'ailleurs dans le couvent de Pescia à la fin du film, et ce pour y finir ses jours –, mais ce sur quoi Verhoeven insiste c'est le droit d'exhiber ou plus sobrement de faire usage de son corps comme on l'entend : droit de faire l'amour avec une personne du même sexe, droit de se déshabiller pour dévoiler une poitrine décharnée, droit aussi d'anéantir son corps à travers des suicides d'une grande violence. Et si l'utilisation de son corps permet le rapprochement avec Dieu, dans le cas où Benedetta ne mentirait pas, alors l'acte sulfureux deviendrait nécessaire. Le tour de force réussi par Verhoeven est bien d'avoir su filmer beaucoup d'événements et, malgré le nombre important d'images explicites – qu'elles soient d'ordre judiciaires, sexuelles ou mystiques –, d'avoir en même temps entretenu le mystère autour de son personnage, campé par l'énigmatique Virginie Efira.
    Paul B
    Paul B

    48 abonnés 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2021
    Si l'on fait abstraction des scènes d'une violence parfois extrême et de la sempiternelle critique de l'église comme il est devenu normal au cinéma et qu'on se contente de l'aspect purement historique Benedetta est réussi.

    Merci à la grande Virginie Effira.
    levirois
    levirois

    4 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2021
    Alors comment dire !
    Je pensais vraiment m'ennuyer, ben pas du tout.
    Virginie Efira, est plus qu'impeccable dans son rôle de Soeur parfois possédé par le Christ.
    Je ne suis pas fan du réalisateur mais j'ai été agréablement surpris
    Musomuse
    Musomuse

    9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2021
    "Mais qu'est que c'est que ce truc." Ainsi sont les mots qui me sont venu quand j'ai regardé Benedetta enfermé dans ma salle de cinéma.
    Benedetta est turbo chelou. Si vous vous souvenez de la parodie des inconnus sur les films de Stallone (c'est à dire: Jésus II - le retour, si je ne me trompe pas); et bien ça fait un peu beaucoup complètement ça. Le film fait très américain, et c'est bien normal vue que c'est Paul Verhoeven qui est aux commandes de de machin.
    Autant le dire tous de suite, c'est un bon film. Il y a des idées assez excellentes. Le film est très vulgaire par son montage sur découpé, par ses dialogues proche d'une comédie, ou même par ses séquences qui ont ce goût de blockbuster bourrin n'ayant aucunement l'habitude de venir pénétrer les platebandes des films français dit "dramatique".
    Pourtant c'est un film qui marche du feu de Dieu (avec bons jeux de mots). On est tendu, le jeu des acteurs est de qualité, c'est sale comme on ne s'y attends pas et puis c'est original. Original sans l'être car c'est avant tout un camoulox qu'avait déjà proposé sur le ton de l'humour (à contrario) les inconnus, comme je le disais précédemment.
    Enfin allez voir Benedetta si vous aimez voir Paul Verhoeven faire joujou. Car c'est un peu ça, en étant très premier degré (ou peut-être pas?).
    C3333C
    C3333C

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 août 2021
    C’est fait au gros feutre, pas de subtilité, tout est forcé, tracé. L’émotion ressentie est basse. J’ai lu qu’à l’origine c’est Benedetta qui force et séduit. Le film montre l’inverse. Cela aurait fait un film beaucoup plus intéressant, y compris pour l’actrice principale qui est assez déphasée dans ce film
    Serial Lecteur Nyctalope
    Serial Lecteur Nyctalope

    16 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2021
    Benedetta avec la grande Virginie Efira qui incarne avec grand talent cette sœur possédée ou qui tente de le faire croire peu importe la finalité, j’y ai cru. Sans jamais se soucier du côté religieux bien-pensant, on entre au cœur des tabous au sein de l’Eglise. Un film qui aborde le XVII ème siècle où la peste ravage tout excepté une contrée… Paul Verhoeven frappe fort dans un film parfois gênant mais intelligent contrairement à la récente palme d’or. Entre érotisme mise à distance, on ne décroche pas de cette intrigue qui ne demande qu’à être révélée•••
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 août 2021
    Le film est loin d'être parfait, il n'est jamais très loin de sombrer dans le ridicule, mais il offre un vrai moment de cinéma. Un de ces moments précieux dans le cinéma de Verhoeven où la chair à vif palpite juste sous vos yeux, vous procurant d'intenses émotions. On passera sur le jeu de Virginie Efira pour retenir que décors, costumes, lumière et cadre sont magnifiques.
    Sylvyye
    Sylvyye

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2021
    Il me tardait de voir ce film qui n’est pas un chef d’œuvre il faut l’avouer. La 1ère partie est longue, on s’y ennuie presque, la seconde est plus enlevée mais tellement prévisible qu’on trouvera beaucoup plus d’intérêt aux décors et aux costumes qu’au scénario ! Virginia Efira n’est pas crédible malgré tous ses efforts, ce n’était pas un rôle pour elle (à mon humble avis), Charlotte Rampling est juste (et belle !) même si ses derrières scènes ne la portent pas ! L’atmosphère de l’époque se dégage assez bien, la seconde partie du film m’a rappelé La Reine Margot. Bravo encore pour les décors, les lieux de tournage et les costumes !
    bobmorane63
    bobmorane63

    191 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2021
    Rien ne s'interdit dans le cinéma de Paul Verhoeven niveau censure , pas mème son dernier long métrage "Benedetta", nom d'une soeur Chrétienne qui a des visions de voir Jésus Christ dont le saint père parle à sa place pendant des messes entre soeurs d'un couvent. Une jeune femme pauvre et maltraitée intègre l'église sur les conseils de soeur Benedetta dont des désirs sur cette dernière va aller plus loin niveau sexuelles qui créera plusieurs remous envers ses camarades, scandalisera la haute église et Jésus en elle. Paul Verhoeven s'empare de faits divers et va très loin niveaux Catholiques, sexuelles, chatiments mais on est pris par l'histoire très bien écrite et très bien filmé. Il y a des scènes dures, d'autres romantiques, un peu d'humour, une montée de tension, une description des couvents et églises d'autrefois. Les comédiens comme Virginie Efira, Charlotte Rampling, Lambert Wilson et la jeune actrice qui joue l'amour de l'héroine dont j'ai oublié son nom sont remarquables. Un très bon cru 2021 pour le cinéaste Hollandais.
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