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B_Will
16 critiques
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2,5
Publiée le 29 novembre 2024
Inégal. Un ton étonnant, des fois drôle, des fois kitsch et des fois terrible, mais le mélange n’est pas toujours réussi. Le jeu des acteurs est inégal aussi. Charlotte Rampling est quand même au-dessus de tout le monde. Efira oscille entre bien et pas bien. Certains seconds rôles ne sont pas assez dirigés. De bons moments quand même.
J'ai aimé voir ce film, l'intrigue repose sur des faits réels, Virginie Efira y incarne une religieuse ayant vécu dans l'Italie du XVIIe siècle, cette Soeur a des visions, fait des miracles, elle est élevée au rang d'abbesse puis accusée de saphisme. Pas incontournable mais un film réussi selon moi.
Quelle déception ! Je m'attendais à aimer vu le thème et je me suis retrouvée dans un film avec une vision très machiste des femmes ! On a le droit à des tas de scènes pseudos érotiques, toutes droit sorties de l'imaginaire des hommes et rendant ce film totalement ridicule en plus d'être lent et sans contenu ! Comment Virginie Effira a t-elle pu accepter un si mauvais scénario ? 1,5/5
Découverte d'un film sulfureux d'un réalisateur hollandais réputé mais dont je ne connais rien. La découverte d'un manuscrit vieux de 400 ans est à l'origine de cette fiction. Visiblement le coté amour lesbienne au sein d'un couvent sous l'inquisition a plus attiré l'attention de Verhoeven que la prise de pouvoir pour supplanter la mère supérieure. On se frotte les yeux pour savoir si cela était possible, et si notre vision et pratique de la sexualité d'aujourd'hui ne déforme pas ce qui s'est réellement passé. Esthétiquement la réalisation est brillante, le casting également. Efira reflète le trouble et le déséquilibre mental de Benedetta, tiraillée entre les interdits, le désir, les restes de l'éducation reçue dès son plus jeune âge. Rampling est inattendue mais convaincante. On se croirait par moments, suite dans la scène finale, purement fictive, dans un remake du Nom de la Rose, la tentation érotique ayant remplacé la dérive philosophique. Un film puissant, partial, polémique, mais au fondement historique inhabituel et véridique. DVD - juillet 2024
Mélange de grand guignol et de sexe de série B. J'ai regardé de bout en bout mais il a fallu que je m'accroche. Ce pauvre Verhoeven tourne au gâteux libidineux. Pourtant j'avais bien aimé "Total Recall" et beaucoup moins "Basic Instinct". Il se dit athée après avoir passé quelques semaines chez des Pentecôtistes. Visiblement, le catholicisme, les couvents de bonnes soeurs, tout ça, c'est pas son truc. Pour s'en tirer il a cherché à brouiller les pistes pour qu'on n'y comprenne plus rien, comme lui. Mon objectif était de voir Virginie Efira qui a une très forte couverture médiatique en ce moment. Incontestablement elle a un beau physique, imposant, une carnation de vraie blonde. Son jeu d'actrice est sommaire, mais ses mouvements harmonieux. Elle dit elle-même tout le plaisir qu'elle éprouve à "se foutre à poil" devant les caméras. Mais pour une quadragénaire comme elle les années de charme sont comptées, comme elles l'ont été pour sa mère sup Charlotte Rampling qui est de toutes façons une meilleure actrice. Les autres font leur boulot correctement, y compris la petite amie d'Efira dans son rôle de boute en train. A oublier !
Tourné en langue française, inspiré de la vie d’une religieuse toscane du XVIIème siècle, Benedetta agrège toutes les obsession d’un Paul Verhoeven fasciné par les questions de religion, de sexe et de violence. Après 20 premières minutes un peu trop démonstratives, le film nous embarque dans l’incroyable histoire d’une abbesse – Virginie Efira, parfaite – affirmant être témoin de visions christiques et connaissant des épisodes d’apparition de stigmates, qui lui donnent une aura lui permettant d’acquérir toujours plus de pouvoir au sein de sa communauté et spoiler: de s’adonner librement à des relations lesbiennes. Verhoeven s’amuse ainsi à décortiquer (à gros traits, mais avec malice) les liens entre pouvoir, ambition et religion dans un ballet macabre à l’ambiguïté permanente. Des seconds rôles impeccables, parmi lesquels Daphné Patakia, Charlotte Rampling et Lambert Wilson.
Il est peu surprenant que le provoquant Paul Verhoeven ait trouvé dans l’histoire de cette nonne lesbienne de quoi, à nouveau, sortir le spectateur de sa zone de confort. Il offre à Virginie Efira l’un de ses rôles les plus complexes.
Quand on sait que ce film a été fait par le réalisateur de " Basic Instinct", on n'y croit pas. Est il devenu si libidineux ? Quand on apprend que ce film a été conçu autour de l'actrice Virginie Effira, on se demande comment elle a pu se laisser entrainer dans une telle aventure et un rôle qui la salit au lien de la grandir Enfin, quand on lit la vraie vie de Benedetta Carmeli, on se dit que là, le réalisateur se fiche de nous ou est devenu fou, car le propos aurait du plutôt d'essayer de percer le mystère de ses "soit disant" miracles au lieu de développer des scènes de nues entre femmes
Après avoir lu des critiques peu enthousiastes, j’ai été surprise en bien par ce film. La réalité a certes été arrangée et les religieuses sont un peu trop sexy et hollywoodiennes mais il y a pour moi des points positifs: la vie mystique et les visions de Benedetta, la peur que cela a provoqué dans l’Eglise officielle, tout cela est bien représenté. La connotation sexuelle de visions mystiques a aussi existé chez bien des femmes et hommes religieux. Le film laisse une certaine ambiguïté sur la personne de Benedetta: est-elle folle, mystique, menteuse ou une femme à la foi profonde, tout cela reste ouvert et j’ai trouvé cette attitude intéressante
Ce film est une incroyable surprise! Je suis un fan inconditionnel du moyen-âge et des nonnes en général. Leur foi aveugle en un Dieu dont l'existence n'a jamais pu être prouvé me fascine. Benedetta est un très bon film, Virgine Efira est juste parfaite dans l'interpretation de ce personnage fou qui hurle comme s'il était possédé par le Diable! J'ai adoré!!
On connait le réalisateur Paul Verhoeven et on sait qu’il ne fait jamais dans la dentelle. Ici il nous dévoile une Virginie Efira sulfureuse qui d’ailleurs se dénude de plus en plus dans ses films. Bien sûr le fond de l’histoire est plus profond que les amours de deux nonnes, mais on peine à lier cette diatribe de la religion tant la mise en scène insiste bien sur le côté pervers de l’histoire. Charlotte Rampling est brillante, comme à son habitude.
Le cocktail sexe et violence a toujours convenu à Paul Verhoeven, et ce dès ses débuts. Avec ce Benedetta, c'est une nouvelle exploration en mode critique du catholicisme moyenâgeux, mais nombre de scènes souffrent d'une forme de boursouflure visant à heurter le spectateur à plaisir, notamment toutes les "visions" qui sont à la limite du ridicule le plus souvent. Les actrices ne sont pas spécialement à blâmer, mais il y a hélas peu de nuance ou d'épaisseur dans la plupart des personnages, le scénario semblant trop se complaire à accumuler les provocations dans un contexte qui empêche le cynisme propre à d'autres œuvres du Hollandais Violent. Un peu dommage.
Nul au fond, moche à la forme - consternant et grotesque ! Avais raté le "brûlot" prétendu à sa sortie, pour cause d'hystérisation covidiste dans les salles obscures. France 2 comble cette lacune en cette fin mai 2023 - hum... On dirait un pastiche, et la seule attitude positive consiste en effet à se tenir les côtes. Le si surestimé (encore un...) Verhoeven livre ici un nanar d'anthologie, à l'esthétique (mutatis mutandis) carrément saint-sulpicienne (c'est dire si c'est léger et de bon goût). Les amateurs de nus féminins bodybuildés, comme ceux appréciant au contraire les appas maigrichons, sont sans doute les seuls satisfaits en visionnant les performances respectives de Mesdames Efira (dans le rôle-titre, "Benedetta") et Patakia ("Bartolomea" - à l'olisbos marial, temps fort du "brûlot"). Rien ne rachète rien, dans ce navet sordide et niais tout à la fois. Même pas la photo, ou la reconstitution du 17° italien.
L'histoire est intéressante en tant que telle, cette sœur. Mais manifestement il n'y avait pas de fournisseurs de culottes au couvent. Par contre, les hommes eux, sont bien revetus, même sur la fin où l'évêque est dénudé ca s'arrête au pantalon... dommage. Elle est où légalité acteur homme et femme ? C'est déplorable en ce moment, pour pleins de films, criminels ou historiques, on ne voit que des actrices quont fait mettre nues à tout bout de champ, toutes les 5 mns pour n'importe quoi. Par contre les hommes, non. L'histoire reculle, l'écart se creuse. Oui cest bien de faire voir 2 sœurs en train de fauter, mais de là à tous ses détails erotiquo porno...peut être que le réalisateur dit que" le sexe fait parti de lart", mais chez lui il n'y a que lart féminin de mis en plein spot! Jattend un prochain film où l'on voit un homme....pas un enfant ni garçon, des hommes a poils dans leur art et lumière !