Incroyable performance de Virginie Efira et quel beauté, c'est toujours agréable de la voir mai dans ce film on est gâté, la mise en scène est impeccable, Lambert Wilson est remarquable et convaincant dans son rôle.
Au tout début j'ai été bien embarquée dans son histoire à Benedetta, jusqu'au moment où on réalise qu'elle spoiler: délire et manipule . C'est malheureusement les moments que j'ai regretté dans ce film : ces délires sont allés un peu trop loins à mon goût. Ça casse la crédibilité du film alors que le scénario tient la route. Sinon, superbes actrices et bon film !
Que c'est mauvais ! J'ai rarement attendu qu'un film se termine avec autant d'impatience. Les jeux d'acteurs/actrices sont risibles (à part peut-être Charlotte Rampling), notamment à cause d'un langage inadapté et totalement anachronique. En plus de ça le tout manque terriblement de finesse, de tension, de créativité : tout est plat et on s'ennuie ferme.
Impressionnant et captivant, le film ne cesse de monter en puissance du début jusqu'à la fin. Virginie Efira s'y montre hallucinante dans le rôle d'une nonne possédée et manipulatrice...
Farce grotesque bourrée d'anachronismes hilarants seule qualité du film ! Que diable lambert Wilson et charlotte Rampling ont été faire dans cette galere réalisée par un Verhoeven senile dont le talent reste malheureusement toujours a prouver...
Nouveau portrait d une héroïne sulfureuse pour verhoeven, benedetta va faire voler en éclats la vie du couvent dans lequel elle est cloîtrée. Verhoeven, fidèle a sa réputation, nous parle de sexe, de souffrance, de rapports sadiques, et malmené la religion, dénonçant son obscurantisme et sa cruauté.
Avec ce navet avarié et insipide, on a touché le fond. Ce ne sont pas les nudités imposées et répétées d'Effira et Patakia qui vont sauver quoi que ce soit d'une histoire qui ne nous apprend rien sur l'homosexualité des bonnes soeurs. Pire, on se demande à quel titre le réalisateur impose une scène de torture à Daphné Patakia, attachée et nue sur une table, exposée à cinq hommes... Le cinéma ne doit pas tout se permettre car cette femme a bel et bien subi une véritable agression même si on suppose qu'elle y a consenti. On aimerait avoir son ressenti à ce sujet et qu'elle nous explique comment une actrice peut accepter ça. Enfin, à aucun instant on ne croit en ces deux actrices comme religieuses, elles sont en total décalage avec leurs personnages, mal interprétés et inadaptés. Ce fil a fait scandale et a été interdit dans certains pays, ça se comprend fort bien tant il touche le fond.
Paul Verhoeven nous offre un film dur sur fond historique.Tout son univers s'y retrouve: le sexe cru, la violence sur une histoire bien menée s'achevant par une sorte d'apothéose de la cruauté des foules.parfois le réalisateur dépasse l'acceptable et s'en va en dehors des limites concevables chez le spectateur. Les acteurs donnent le meilleur d'eux mêmes.
Avec son génie, toujours aussi provocateur, voyeur et violent, Verhoeven parvient à rendre romanesque et passionnante une histoire au synopsis plutôt mièvre voire même barbante sur le papier. Deux gros bémols tout de même, les scènes de révélations (ou rêves ou fantasmes c'est au choix) de l'héroïne sonnent particulièrement faux pour ne pas dire cheap. Quant aux décors il est difficile de croire que l'histoire se déroule au 17ème siècle, tout semble trop beau pour cela. Mais ses défauts ne nous sort jamais vraiment de l'histoire et les interprétations des acteurs, Virginie Efira en tête, sont excellentes.
Film qui de part son sujet ne peut pas laisser indifférent. Des hauts et des bas selon moi. Le casting avec les deux heroines est de qualité. Mention à Virginie Efira qui a vraiment obtenu une nouvelle dimension dans les films où elle apparaît. La mise en scène n'est pas toujours optimal, je trouve que ce n'est pas toujours bien filmé. En tout cas, le long-métrage vaut le coup d'œil.
Qu'on aime ou non le travail de Paul Verhoeven, le moins qu'on puisse dire c'est que son œuvre ne laisse personne indifférent... et ce n'est sans doute pas « Benedetta » qui va changer la donne. On y découvre, en effet, l'histoire d'une jeune « novice » qui commence sa vie de religieuse dans un couvent Italien, en plein cœur du 17ème siècle. Bien vite, cette jeune personne va chambouler la petite vie tranquille de ses consœurs... tout d'abord par son penchant amoureux pour les autres femmes, ensuite par la violence de ses visions du Christ. Le cinéaste, comme à son habitude, prend plaisir à manipuler le spectateur et à le placer dans une position, parfois très inconfortable. Pourtant, il maîtrise son sujet et son film, parfaitement documenté, est également réalisé de main de Maître. Du coup, les questions habilement soulevées par le scénario sont « diablement » intéressantes et on ne peut que rentrer dans le jeu sulfureux qu'il nous propose. L'obscurantisme de l'époque, le clergé corrompu à souhait, la naïveté de la population... tout y passe et tout le monde en prend pour son grade. Le résultat est vraiment jouissif... d'autant que la distribution est largement à la hauteur des enjeux. A ce titre je salue vraiment la prestation de Virginie Efira et de la jeune Daphne Patakia qui nous mènent par le bout du nez tout au long de l'intrigue. Entre anges et démons, elles n'hésitent à aucune moment à se mettre en danger... et je n'arrive pas vraiment à déterminer où était leur vraie place. Excellent... et troublant aussi !