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    Benedetta
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    409 critiques spectateurs

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    Anais Cha
    Anais Cha

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2023
    Bof bof …l ensemble manque premièrement de cohérence. Les villes présentées (pescia et Florence) font l’effet d’animation de village médiévales estivales, et les places des localités sont bien propres entre chaque figurant qui peine à donner une impression de vie authentique avec des costumes de magasin de farces et attrapes… peut être eût il été plus cohérent de s appesantir sur les années de noviciat de benedetta qui ont dû aiguiser son mysticisme : la solitude de la petite fille catapultée dans un monde clos, collectif et hostile est trop rapidement évoquée. L’éveil de la sexualité qui a du être durement réprimé est à peine évoqué pour l adolescence. Après une galerie de personnages caricaturaux ( la ribaude defroqueuse, l’exaltee sadique et vicieuse, le nonce perverti) qui font penser à un voeux film érotique post soixante huitard ce qui est, de nos jours malaisant, car on a l impression de pénétrer les fantasmes d un papy, alors que le film aurait pu poser de vraies questions : mysticisme ou manipulation ? Qu est ce qui est à l origine de l expression psychotique de ce mysticisme par l automutilation ? La solitude et la répression sexuelle de l héroïne et un contexte culturel ? Bref, on saura pas, par contre on aura droit à quelques scènes olé olé lesbienne, parce qu une héroïne a été abusée par des hommes et parce que l autre ne peut pas s envoyer Jésus en vrai.
    fabrichoux
    fabrichoux

    1 abonné 210 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2024
    Benedetta est un film troublant et inégal.
    Des scènes puissantes entrecoupées d'apparitions du christ filmées de manière un peu naïve, presque loufoque. Un mélange d'intrigues sur la supposée possession d'une sœur et son homosexualité. On est pas toujours sûr de savoir où nous mène cette œuvre.
    Néanmoins, la prestation de Virginie Efira parvient à garder le spectateur dans un questionnement par rapport à son personnage. Est-elle possédée, illuminée ou manipulatrice. Le doute persiste tout au long de l'histoire et c'est sans doute là que réside la réussite du film.
    Vinz1
    Vinz1

    183 abonnés 2 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2023
    « Benedetta » est tirée d’une histoire vraie, celle d’une nonne homosexuelle du dix-septième siècle et qui aurait été porteuse de stigmates ainsi qu’en proie à des visions dans lesquelles Jésus lui parlait, rien que ça ! Comme à son habitude, Paul Verhoeven n’épargne personne et surtout pas l’Eglise, dont certains membres vivent soit dans l’opulence la plus ostentatoire, soit dans la misère la plus totale, et qui a tôt fait de louer les prétendues saintes, tout comme elle peut les condamner au bûcher au moindre témoignage malintentionné ! Et il nous montrera tout ça à travers des scènes parfois fantasques (notamment certaines avec Jésus pouvant rappeler « La vie de Brian » des Monty Python !), mais également haletante comme celle de la fin proche de « La chair et le sang » qui part dans tous les sens ! Toutefois, le talent de conteur du réalisateur hollandais ne serait rien sans des acteurs à la hauteur ! Comment en effet ne pas louer Virginie Efira, formidable en (anti)héroïne ambiguë au possible car elle nous fera douter jusqu’au bout de ses intentions ! Elle est également très bien épaulée par des interprètes excellents comme Daphné Patakia, superbe en femme enfant, tentatrice en diable, c’est le cas de le dire ou encore Lambert Wilson, qui cabotine toujours autant pour notre plus grand plaisir dans le rôle du Nonce suspicieux. En résumé, Verhoeven, propose encore une fois un film contestataire dénonçant ici, l’hypocrisie des institutions religieuses.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 164 abonnés 5 164 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2023
    Il y a plusieurs thèmes dans ce film. L’illumination, le péché de chair, l’épidémie.
    C’est peut-être un peu trop pour apprécier pleinement le film.
    Mais le réalisateur ne fait pas les choses à moitié. Il y a du grand spectacle et parfois de l’intime.
    C’est dur et en même temps trop grandiloquent.
    Cela manque peut-être de modestie.
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    38 abonnés 1 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2023
    Encore une fois, Paul Verhoeven vient réaliser son nouveau projet en France, et celui-ci se nomme "Benedetta". Si le long-métrage ne me tentait pas plus que cela, j'étais forcément curieux de voir ce qu'un aussi grand réalisateur pouvait encore proposer sur notre sol, et surtout avec ce casting. Au final, bien que je ne sois pas un grand fan du résultat, je dois bien admettre que le tout fonctionne correctement. Et si on est tenté de saluer le réalisateur, c'est bien plus la prestation de Virginie Efira qui rend le film si particulier. Elle est absolument bluffante, comme dans tous ces rôles de toute façon. De nombreuses fois, elle a très bien su gérer les changements d'émotions très brusques. Pouvoir passer aussi naturellement de la tristesse à la démence est juste très impressionnant à voir. Et en effet, c'est bien le sujet de ce film, la démence religieuse, mais surtout le blasphème. Cela peut paraître un peu léger au premier abord, mais c'est pourtant toute la singularité de ce projet. Tout est tiré d'une histoire "vraie", ou plutôt d'un roman qui relate la vie de cette religieuse. Si l'histoire n'est donc pas très surprenante, c'est la façon dont elle évolue qui sera intéressante. La première partie est surtout consacrée à essayer de perdre le spectateur, à nous faire réfléchir sur ce que nous voyons. Nous nous demandons très rapidement si cela est vrai, et le film saura très bien brouiller les pistes, et cela, même jusqu'au final. Et si on tente quand même de faire pencher un peu plus la balance d'un côté que de l'autre à partir d'un certain moment, la deuxième partie va aller bien plus loin au niveau de son sujet. On y verra de la sexualité, de la torture, et on poussera donc l'obscénité assez loin. Peut-être que cela ne sera pas assez pour certain, mais cela a plutôt assez bien fonctionné de mon côté. J'ai trouvé le mélange assez dérangeant et plutôt efficace. Le seul bémol à noter va plutôt être au niveau du ton de certaines scènes, celui-ci sera un peu trop exagéré et peut vite devenir drôle sans faire exprès. Et dans ce sens, je pense surtout aux séquences de visions de Benedetta, qui en deviennent vraiment comiques malgré elle. Mais hormis ce détail, tout le reste est assez bien géré. C'est un film intéressant, porté par un bon casting et aux visuels assez dérangeants de mon point de vue. On retrouve donc bien toute l'identité du réalisateur, et je suis si content que cela puisse encore profiter à la France. Pour conclure, un très bon film sur la "religion".
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 191 abonnés 4 178 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2023
    Cela fait maintenant plus de cinquante ans que Paul Verhoeven exerce comme réalisateur. D’abord reconnu en Hollande, son pays natal, où il secoue sur ses bases un cinéma national encore balbutiant, il est remarqué internationalement avec « Le choix du destin » en 1977 qui obtient le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère. Dix ans plus tard, il est invité à Hollywood à l’initiative de Steven Spielberg pour y réaliser « Robocop » (1987) qui est un solide succès. Avec « Total Recall » (1990) et surtout « Basic Instinct » 1992), il tutoie les sommets du box-office et devient un des golden boy d’Hollywood. Le retour à la radicalité avec « Showgirls » (1995) entame le déclin de sa carrière américaine, un peu à l’image de ses débuts chahutés en Hollande. Comme si le cinéma de Verhoeven ne pouvait trouver sa place que dans le dithyrambe parfois démesuré ou dans la répulsion et l’incompréhension excessives. En dépit du succès remporté par « Hollow Man » (2000), film de science-fiction sous-estimé, Verhoeven se sentant bridé dans son expression artistique, décide de quitter Hollywood. Après avoir signé son retour avec brio grâce au formidable et très accompli « Black Book » (2006), fruit de toute l’expérience accumulée, il poursuit, après une période d’inactivité, son activité en France où il bénéficie d’une aura inconditionnelle auprès de la critique locale qui une fois sa confiance accordée, la retire difficilement, peu encline à se déjuger. « Elle » (2016), thriller sulfureux tiré d’un roman de Philippe Djian lui permet de briller dans les festivals sans être un véritable succès au box-office, le public se montrant rétif à la froideur du propos. Âgé de 82 ans, il s’attelle à la transposition sur grand écran du parcours très controversé de Benedetta Carlini, sœur catholique italienne ayant vécu au XVIème siècle. Le scénario écrit par David Birke et Verhoeven lui-même, est inspiré du livre de l’historienne américaine Judith Brown qui se penche sur le destin agité de sœur Benedetta où s’entremêlent expériences mystiques sujettes à caution, troubles psychiques avérés et homosexualité mâtinée de violence. Une bénédiction pour Paul Verhoeven qui voit là une occasion de faire à nouveau scandale à partir des trois thématiques fondatrices de son cinéma, sexe, violence et religion. Mais la question se pose de savoir si un homme de 80 ans, même s’il s’appelle Verhoeven, peut porter avec la même force les obsessions qui étaient les siennes quand il était au sommet de sa créativité, guidé par une insouciance, une sincérité et une transgression qui s’exprimaient dans un contexte ambiant différent dont il faisait partie intégrante. On doit avec regret répondre par la négative quand on regarde « Benedetta » qui nous faire dire que « Turkish Delices » (1973), « Katie Tippel » (1975), « Le choix du destin » ou le pourtant très calibré « Basic Instinct » sont désormais très loin de portée d’un réalisateur courant à perdre haleine après sa jeunesse enfuie. Obligé d’inscrire ses propos dans l’air d’un temps très idéologisé qui n’est pas le sien, Verhoeven s’est piégé lui-même, livrant un film finalement très convenu et propre sur lui, tout n’étant abordé qu’en surface. Les personnages hauts en couleur qui constituaient la marque de fabrique du réalisateur sont ici complétement désincarnés hormis la mère Felicita campée par la toujours juste Charlotte Rampling. Même chose pour les décors aux couleurs saturées qui en rien ne permettent de se plonger dans l’époque. Un ratage complet donc qui devrait inciter Paul Verhoeven à tirer sa révérence où à mettre toute son expérience dans la réalisation d’un film de genre plus modeste mais totalement maîtrisé. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé qui a boudé sœur Benedetta interprétée par une Virginie Efira à qui d’évidence la soutane ne sied pas vraiment.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2022
    Bon film dans l'ensemble, tres bien bien joué par contre je n'ai pas aimé la photographie, le rendu cinematographique fait "toc" son rendu est proche d'une serie télévisée
    JBC
    JBC

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2022
    Un film subversif inspiré de faits réels.
    Un traitement au vitriole des dessous d’un marché dupe. La croyance est un fond de commerce pour gagner ses adeptes !
    Dans le même registre il y a aussi le film avec Vincent Lindon « l’apparition ».
    Attention aux âmes sensibles, Benedetta c’est du grand Verhoeven ! Et on se prosterne devant la divine interprétation de Virginie Efira.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    197 abonnés 2 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2022
    Benedetta est un film à l'image de la filmographie de Paul Verhoeven : subversif.
    Difficile de faire plus hérétique comme choix d'intrigue que la relation lesbienne au sein du clergé catholique. Je ne recommanderais pas ce visionnage pour les plus fervents chrétiens.
    Néanmoins, il est clairement réussi. La mise en scène est impeccable. On s'éprend immédiatement de sympathie pour Benedetta, femme courageuse et dévoué.
    Virginie Efira est excellente, comme à son habitude. Le reste de la distribution est à l'avenant : Lambert Wilson, Charlotte Rampling, ….
    Les amateurs de films de Verhoeven ne seront pas déçus.
    Estonius
    Estonius

    3 400 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Du grand Verhoeven, les calotins en ont avalé leur chapelet refusant de voir la richesse thématique du film. Certes Verhoeven ne s'inflige aucune auto-censure, il est question de rapports lesbiens, il les montre et sans cache sexe, il fallait bien le faire puisque cet acte constitue le chef d'accusation de la condamnation de Benedetta. Et ces scènes sont magnifiques ! Mais le film montre aussi l'hypocrisie et la cruauté butée de l'église de cette époque, Le thème n'est pas nouveau au cinéma mais cette variation avec Lambert Wilson est particulièrement bien mise en scène. Mais en fait le thème principal ce sont les "visions" de Benedetta… L'explication mystique ne pouvant satisfaire un esprit rationaliste reste soit la schizophrénie, soit la mystification (les deux ne sont d'ailleurs pas incompatibles, mais Verhoeven ne tranche pas, il montre. Un autre aspect est plus politique, un couvent renfermant une "sainte" peut être une aubaine financière… Le film est bien rythmé, sans temps morts, certaines scènes sont magnifiques notamment celle du bucher et on même droit à peu de gore avec le Jésus coupeur de têtes. Virginie Efira crève l'écran de sa beauté et son talent, Daphné Patakia lui donne une réplique efficace. Lambert Wilson et Charlotte Rampling confirment leur grand professionnalisme. Que du bonheur !
    OMTR
    OMTR

    18 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2022
    Les voies du Seigneur sont-elles impénétrables ?

    Paul Verhoeven raconte la vie de Benedetta Carlini, religieuse novice dans la Toscane du XVIIe siècle dont on se demandait si elle était une sainte ou une pécheresse, avec une subtilité qui laisse planer le doute dans ce drame psychologique biographique, grâce à la performance exceptionnelle de Virginie Efira, qui se sublime par la perspicacité et la profondeur qu'elle donne à son rôle.

    Corruption, hypocrisie, jeux pervers, manipulations et peste enflamment le couvent de la ville de Pescia, lorsque sœur Benedetta, devenue abbesse, s'adonne aux plaisirs saphiques avec sœur Bartolomea.

    Cependant, ce sont ses visions religieuses qui ébranlent l'Église jusque dans ses fondements.

    4.3/5
    LeandreBRN
    LeandreBRN

    4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2022
    Film assurément abouti: l'image, le scénario, la direction d'acteurs, Vorhoeven arrive à filmer le charnel, le spirituel, la décadence et pourtant reste le sentiment d'une machinerie un peu lisse, moins complexe qu'il n y parait
    MSM
    MSM

    6 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    Là où l'on aurait pu apprécier une reconstitution historique de haut vol, scandaleuse mais étouffée, on a au contraire un film paresseux et faussement provocateur (du reste, comme Basic Instinct ) où l'antinomie contemporaine des personnages jure avec l'époque concernée... C'est d'autant plus regrettable que le sujet aurait eu matière à produire un bon film, voire un excellent thriller. Au lieu de cela, Verhoeven semble se payer un fantasme de vieux pervers frustré en Technicolor avec pour muse salivante, Virginie Efira...
    blondin1977
    blondin1977

    5 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    Pas vu de Verhoeven depuis la fin de sa période américaine (qui m'a (presque) toujours convaincu. Las, ce célébré Benedetta, auréolé de sa sélection en compétition à Cannes, laisse sans voix, à se demander si le même film tourné par un autre aurait eu droit à autre chose que des tomates. Hormis Rampling et Wilson toujours impressionnants et quelques idées intéressantes, le tous est grossier, attendu, mal joué et assez pathétique (plus que dérangeant) dans les scènes voulues crues. Le petit budget ne justifie pas tout et l'on a surtout l'impression que tout à ses obsessions sur les corps nus et au blasphème Verhoeven a un peu oublié comment on fait un bon film. COmme un vieux monsieur qui se crois encore sulfureux.
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