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Gaffesp3.
1 critique
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0,5
Publiée le 27 août 2022
Bonjour, Ma bff du sang des stigmates et moi même avons été scandalisée dès les premières minutes de visionnage. Le malaise, le dérangement et l'interrogation nous ont tout de suite frappée. Nous nous attendions à un film haut en émotions, en réflexion, en subtilité et en nouveauté dû aux avis positifs de télérama et d'autres critiques en tout genre ainsi que de sa nomination au festival de cannes. Il n'en est rien. Le film n'est que succession de vulgarité et de grossièreté, qui sont représentatives d'une mise en scène et du jeu d'acteur pitoyable. Cinéma ou Pornographie? La frontière est mince. Nudité, sexe et drame ponctuent le film et ne le rendent point intéressant. Si l'enjeu du film était de promouvoir une acception de tous les mœurs et de proposer un sujet nouveau/ progressiste, c'est raté. Manque immense de crédibilité. Déçu de virginie. Cette collaboration franco- norvégienne n'est pas à reproduire. J'attend du cinéma français, pour les prochaines années, quelques choses de bien plus crédible, sérieux et touchant. Bonne journée
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4,0
Publiée le 20 août 2022
Dèsir, flagellation et peste noire! On parle du dernier film de Paul Verhoeven qui s'essaye à une adaptation historique insolite et volontairement dèformèe sur de nombreux points! De ce point là, "Benedetta" (2021) remplit parfaitement son contrat en gardant son mystère et son ambiguïtè! Fait pour redonner vie au Moyen Âge èrotique, Paulo accomplit une oeuvre d'une rèelle intensitè! Histoire d'amour et de sexe, comme dans la plupart des films du grand cinèaste hollandais! C'est Virginie Efira, dans l'un de ses plus grands rôles à ce jour, qui a la lourde tâche d'incarner la sulfureuse Benedetta Carlini! Et dès son apparition à l'ècran, elle s'affirme dèstabilisante, quels que soient le prix à payer et les risques à courir dans une èpoque pleine de bruit et de fureur! A ses cotès, Charlotte Rampling est ètonnante en mère supèrieure, tout comme l'impressionnante Daphnè Patakia, visiblement transportèe par son personnage de Bartolomea! Tout concourt ici à un très ètrange envoûtement à la lisière de la dècadence et du grand-guignol, avec un travail admirable de Wyszkop pour les dècors! Qu'on aime ou non, on ne sort pas indemne de "Benedetta"...
Benedetta est film inspiré des faits historiques, mettant en avant une sœur connue pour des raisons tant miraculeuses que sulfureuses. Cette dernière est incarnée par Virginie Efira plus inspirée que jamais dans son jeu d’actrice. Le film est très cru dans sa manière de présenter les scènes de sexe comme de violence. Certaines scènes sont particulièrement marquantes et on ne ressort pas indifférent du visionnage. Telle la croyance en la religion, le film laisse le choix de croire (ou non) en ce que vie Benedetta. Cette ambiguïté est volontaire, mais peut être frustrante et m’a laissé sur ma faim. Il est compliqué de recommander ce film ou non. Le meilleur moyen de vous faire votre avis c’est peut-être de regarder la bande annonce et le synopsis avant de voir si vous souhaitez vous laisser tenter.
bien que certaines personnes pensent que Benedetta est un film gore ou mal réalisé je pense que chacun a son avis mais pour ma part le film était très bien réalisé. Je pense que les gens abusent sur le fait que ce soit choquant ou malsain. Le film a était très bien réalisé et il est très réaliste.
« Ton pire ennemi est ton corps, il ne vaut mieux pas se sentir trop bien dedans. » À peine arrivé dans le couvent où elle doit passer le reste de sa vie, le ton est donné pour Benedetta. Elle est prête pour une vie entièrement dédiée à Jésus jusqu'à ce que la tentation s'introduise quelques années plus tard dans sa nouvelle maison. Bartolomea est sauvée des griffes d'une famille incestueuse et semble avoir amené avec elle la tentation du diable. Peu de temps après son arrivée, Benedetta est victime de violentes visions et d'expériences mystiques qui effraient autant qu'elles fascinent. La présence de stigmates va tout changer et impliquer les hautes autorités religieuses qui se demandent s'il s'agit d'un miracle ou d'une supercherie. Inspiré de l'histoire de Benedetta Carlini, ce nouveau film de Paul Verhoeven est comme on pouvait s'y attendre aussi sulfureux que provocant. Entre le drame religieux et le thriller érotique, le réalisateur propose une histoire fascinante et tordue comme il faut. C'est plus subtil, mais j'ai également apprécié les touches d'humour puisque de nombreuses scènes sont à deux doigts d'être grotesques. "Benedetta" est un film qui va toujours plus loin, et ce pour notre plus grand plaisir. Si le film se veut provocant entre humiliations, violences, trahisons et mensonges, ce n'est pas qu'un film fait pour choquer puisque l'intrigue tient parfaitement la route et en haleine jusqu'à la fin. Visuellement, c'est superbe que ce soit les décors, les costumes ou les effets spéciaux tandis que le casting est excellent avec une Virginie Efira toujours très juste. Bref, un autre très bon film pour le réalisateur néerlandais.
Magnifique film je ne connaissais pas ce film et cette histoire et j'ai été voir sur Wikipedia l'histoire de benedetta et ce film retrace bien toute son histoire une belle histoire religieuse sert parfois cru mais bien interpréter je suis écœuré de voir certain commentaires qui détruise le film alor que ce film retrace complètement la vie de benedetta apres certes dans un film il y a toujours des choses qui son rajouté mais Magnifique film
Des surprises, plus de corps nus et de sang que ce à quoi je m'attendais. Mais l'histoire tient la route, toujours rattachée à des éléments historiques.
La jeune Benedetta intègre le couvent très jeune, déjà capable de déclencher des miracles. Devenue adulte, elle fait la rencontre d’une jeune femme qui demande l’asile au couvent car battue et violée par son père. Immédiatement, cette jeune fille et Benedetta sont attirées l’une par l’autre. En parallèle, Benedetta a des visions de Jésus et est victime de phénomènes étranges. Il n’y a rien de progressif dans l’attirance des deux femmes, le film ne tient pas compte du contexte et du lieu de la rencontre. On est quand même dans un couvent, Benedetta est une religieuse et pourtant, dès leur première rencontre, un rapprochement important se fait sans résistance. J’ai eu la désagréable impression que le cinéaste avait en premier lieu envie de provoquer, plus que de raconter. Tout est trop rapide pour être crédible. La provocation est excessive donc lassante.
J'aime énormément Virginie Efira. C'est pour moi actuellement l'actrice francophone la plus intéressante et j'essaie de suivre de près son travail. Aussi j'attendais beaucoup de ce film. J'ai été déçue. Non pas par elle, mais par le film. Je trouve que Verhoeven a malheuresement un peu baclé son travail... Le film me semble bancal, pas abouti, mal construit. Pas mauvais, mais vraiment tellement moins bon que "Elle". J'avais déjà eu un peu ce sentiment avec "Showgirls". comme si il était allé trop vite ou n'avait pas assez pensé son film... C'est subjectif et discuttable... Mais j'ai le sentiment que cela aurait pu être tellement mieux !
Tiré d'une biographie de sœur Benedetta publiée à la fin des années 1980, ce film est une nouvelle occasion pour Verhoeven de faire parler de lui. Le procédé est parfois assez grossier, car plusieurs scènes visent de toute évidence à choquer le bourgeois avant tout. À cause de cela, on ne sait pas toujours quelles intentions animent véritablement Verhoeven ici : parler de foi ? d'amour ? de la liberté de disposer de son corps ? Probablement de tout cela à la fois, mais avec une justesse très variable. Malgré tout, on croit un peu à cette reconstitution de l'Italie du 17e siècle et l'on se prend d'intérêt pour le sort de Benedetta.
Un très bon film de Paul Verhoeven sur deux bonnes sœurs religieuses qui tombent amoureuses. Mais au XVIIe siècle, cette attirance fut considérée comme un crime de luxure contre la chair.
Un film a regardé comme une comédie-érotique et non comme un drame. Le personnage le plus anachronique, le plus délirant, le plus ubuesque, est joué par Lambert Wilson. La façon dont il joue l’évêque m’a fait penser au grand inquisiteur dans Les Visiteurs 2 ! A la fin du film il beugle comme un âne « Au bûcher ». Le pire c’est qu’il joue avec un tel sérieux que ça en devient comique. Digne de Lambert (encore un) Christophe dans Vercingétorix. Les costumiers du film ont bien fait de lui refiler un costume de kermesse, avec une mitre ridicule sur la tête. Par ailleurs le film est complètement anachronique, les dialogues sont modernes, les situations sonnent faux (on a droit à un banquet où les bonnes sœurs rigolent avec l’évêque, les bonnes sœurs sont toujours à poil, on ne sait pas trop si l’on est dans un couvent ou un bordel). Le film est un genre de mélange foireux entre Les Visiteurs et Le Nom de la rose. Les points positifs sont Virginie Efira et sa collègue qui ne jouent pas trop mal, et on voit de la miche fraiche ! Ça titille nos sens ! On voit que le réalisateur est vieux, ses fantasmes tournent autour de la religion et du cul (il a dû se faire fouetter le fessier dans un pensionnat religieux quand il était jeune). On oscille tout le temps (et pas de manière fine !) entre les 2. Je ne suis pas sûr que cela excite beaucoup nos jeunes. On peut souligner aussi la qualité de la photographie, par moment on se croirait dans un tableau.
Une fable médiévale radicale, ironique et sulfureuse qui surprend jusqu'aux connaisseurs de Verhoeven. Il y a plus de "La Chair et le Sang" que de sa récente filmographie dans cette nouvelle réalisation de par une certaine liberté punk qui, au-delà des thèmes abordés, se traduit également par l'anachronisme ambiant et un flirt constant avec le kitsch et le grotesque. Un inconfort qui refuse au spectateur une immersion trop passive, impose une distanciation brechtienne toutefois malmenée par un érotisme débridé, voire choquant. Un film qui sollicite donc, bouscule, se révèle généreux, entier et inspire le sentiment qu'une telle liberté de ton est trop précieuse pour ne pas être défendue!
C'est toi mon église, c'est toi mon plaisir. L'amour joue l'apôtre. Chaque jour que Dieu fait s'incline en silence. Résurrection et provocation, les saints de Verhoeven.