"L'Extravagant Docteur Dolittle" en 1967, la saga "Docteur Dolittle" de 1998/2001/2006/2008 et 2009 puis à présent "Le Voyage du Docteur Dolittle". S'agit-il d'un reboot ou d'une toute nouvelle version ? Je peux dire aussi bien l'une que l'autre à quelques éléments près, le premier étant son nouvel interprète ainsi que l'époque des événements. La saga montrait ce vétérinaire pas comme les autres dans une Amérique moderne sachant que le roman se déroule durant la première guerre, ici nous sommes en pleine époque Victorienne donc une fois encore une époque différente. Mais l'important j'ai limite envie de dire n'est pas l'époque (ou presque) mais bien le fondement même du personnage, un homme qui parlait aux animaux afin de penser leurs blessures physiques et morales. Ce Dr est campé ici par notre héros Marvel éternel Robert Downey Jr qui, après le final épique d'une saga vieille d'une décennie, se retrouve à camper un tout autre animal, plus cool, plus psychologique et plus humain sans tous son attirail technologique. Un Dr qui après la mort de sa bien aimée ne veut plus entendre parler d'humain même ou de maux en tous genres, un Dr qui veut juste vivre sa vie entourer ce ceux qu'il à sauvé au fur et à mesure de son existence, Un manoir vaste bien largement transformé en arche de Noé mais qui par contre, ne flottera jamais mais restera bien à quai. Jusqu'au jour ou une jeune fille souhaite son retour pour sauver sa mère la reine. Il se fera alors aider mais avec beaucoup de force par toute sa petite troupe,
un ours polaire aussi frileux que très légèrement bette, un gorille de l'ultra sensibilité émotionnelle qu'à l'état d'ultra trouillard, un chien aux allure de Mr Watson, une autruche ne gardant rien dans son bec, un canard mettant les pieds de les très grands plats verbaux... Une troupe allant jusque sur une île avec en "surprise", Antonio Banderas qui à mes yeux, n'à franchement pas servit à grand chose.
Mais visuellement, le manoir et ce palais retenaient très largement l'attention, par contre, le niveau d'effets fut juste... à revoir de A à Z, Universal et Warner sont bien les seules grosses boîtes américaines à proposer une fois sur deux des films avec des effets dignes, ici ce fut mais absolument pas le cas. Mais hormis ce gigua louper artistique, le jeu était largement au rendez-vous et encore plus pour l'humour, une large place au comique dans cette aventure familiale qui m'à ravi à 300%, des dialogues faits sur mesure pour chaque animal, jeux de mots, provocations verbales, tout y était. Une avalanche comique qui pour une fois n'est pas destinée à un publique d'un âge précis mais bien pour toutes et tous. La scène culte restera quand Dr soigne le dragon (mâle/femelle j'ai absolument pas saisi) de tous ce qu'il à dans l'intestin, le script de Robert est parfait et le final tordant. Un film mettant parfaitement en garde sur la biodiversité qui peu à peu s’éteint, car s'il l'on pouvait parler aux animaux, dieu sait qu'ils nous en lâcheraient des politesses. Car si Dolittle s'est évaporer de cette vie urbaine, c'est bien pour se retrouver au calme campagnard avec les siens. Robert réussi haut la main le passage à un tout nouveau genre, la comédie fantastique, en nous offrant un show survitaminé non ridicule et assumer, offrant des interprétations solides et ultra canon à ces bêtes qui donne envie d'être amis avec. Après Tony Stark, voici Dr Dolittle.