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    Eiffel
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    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2021
    « Eiffel » est un biopic plutôt classique dans son genre qui n’échappe pas au risque évident de la romance à outrance avec cet amour de jeunesse qui n’a en réalité jamais réapparu dans la vie de ce célèbre ingénieur…
    Centrer le film sur cet aspect en lui donnant une telle importance, est une liberté qui sur le fond pourra gêner, d’autant plus que sa fille Claire pourtant elle aussi présente dans le film, aura été en vérité le personnage féminin qui aura le plus compté pour lui !
    Alors sans être désagréable pour autant, cette liaison amoureuse inventée, tronque plutôt l’histoire de la Dame de Fer, une liaison sur laquelle justement, le projet et la construction de ce monument reposeraient en partie !
    Un point de départ bancal qui n’a pas eu d’incidence heureusement sur l’équilibre de cette tour impressionnante !
    Il n’empêche que la reconstitution de Paris à la fin du XIX ème, a de quoi nous étonner avec ce soin des détails qui apporte un réalisme surprenant et la cerise sur le gâteau n’est autre évidemment que la célèbre tour qui sort de terre pour notre plus grand plaisir !
    Plusieurs scènes assez époustouflantes nous la montre sous différents plans, dont une où l’assemblage révèle de la prouesse technique !
    C’est ici que le film de Martin Bourboulon est le plus passionnant, et on se dit alors que l’on aurait aimé davantage de scènes de ce genre, celles où l’ambiance de ce chantier gargantuesque a tout son sens ici…
    Le projet en lui-même et les dessins nés sous la main d’Eiffel, ont présentent beaucoup d’intérêt et là aussi, les discussions enflammées à ce titre auraient pu avoir encore plus de place et de force au sein du scénario !
    L’ensemble est cependant acceptable et moins mièvre que prévu avec un Romain Duris plutôt convaincant et des seconds rôles assez justes.
    Mais, tout de même, on peut regretter de pas pouvoir échapper à ce piège trop évident et facile, celui de vouloir romancer sans réelle nécessité, la vie de personnages historiques qui ont marqué leur époque, comme ce sacré ingénieur qu’était Gustave Eiffel !
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    183 abonnés 1 081 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    Une romance sur un vague fond de construction de la Tour Eiffel quand il eut fallu que ce fut l'inverse. Dommage parce que les acteurs sont bons.
    La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2021
    Gustave Eiffel est un ingénieur et industriel français reconnu dans la conception de structures métalliques pour des ponts. Alors au sommet de sa carrière en 1881 pour la conception de l’armature de fer de la statue de la Liberté, le gouvernement français lui demande de créer quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris. D'abord réticent, Gustave Eiffel décide alors de concevoir une tour de plus de 300 mètres de haut sur les plans de Maurice Koechlin et Émile Nouguier. Eiffel dépense des fortunes en articles de presse et publicité pour convaincre l'opinion de la crédibilité de son projet. Aujourd’hui, la tour Eiffel est devenue le symbole de la capitale française et un site touristique de premier plan.
    La sortie d’un biopic sur Gustave Eiffel est donc un événement pour les français. On ne connaît Martin Bourboulon que pour ses plaisantes comédies “Papa ou Maman” 1 et 2. Pour le rôle-titre, Romain Duris, pointure discrète du cinéma français et pourtant souvent nommé au César, avait de quoi convaincre nos attentes.
    Malheureusement, nos attentes s’effondrent lorsqu’on se rend compte que “Eiffel” se concentre essentiellement sur la relation de l’ingénieur avec Adrienne Bourgès, son amour de jeunesse qu’il scande autant que Adrian dans Rocky Balboa. Sans cesse frustrés par le manque d’image de la tour en construction, avec par exemple des plans aériens, nous découvrons une intrigue qui ne cesse de nager dans des flots de dramaturgie. Une belle déception donc, alors que le film aurait clairement pu livrer une fresque sublime sur l’histoire de l’emblème de notre pays.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    emma emma
    emma emma

    37 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    Bon, ben voilà, c'est vu... Et ça confirme l'impression laissée par la bande annonce, à savoir que c'est vraiment pas terrible. L'histoire d'amour (inutile) prend 80% du film, alors qu'on aurait aimé en savoir plus sur la construction, les doutes, les problèmes techniques... Bref, un scénario plus (voire essentiellement) axé sur l'aspect industriel aurait été bienvenu. D'ailleurs, les trop rares moments qui se consacrent à la partie "atelier-mise en chantier" sont pas si mal que ça, donc c'est vraiment dommage (hormis la piètre qualité de certains plans, vraiment noyés sous les effets numériques, mais peut-on faire autrement?...) Certaines séquences font très académiques et manquent de folie créative, et c'est ballot, vu que ça parle d'un génie novateur, on aurait aimé que le réalisateur ait lui-même 2 ou 3 fulgurances, mais non. (J'ai même trouvé certaines séquences plutôt mal filmées...) En gros, le film aurait été tourné il y a 20 ans, le résultat serait le même. J'ai vu récemment un doc sur RMC sur la construction de la Tour Eiffel, qui était 15 fois plus intéressant et prenant que ce film. Quant aux acteurs, Romain Duris a déjà été mieux que ça; Emma Mackey est charmante, mais faudra qu'elle m'explique comment elle fait pour pas prendre une ride en 20-25 ans de diégèse (c'est moins choquant avec Duris, même si lui aussi est un peu trop glamour pour le rôle..) Le film se veut être une fresque romanesque et épique sur un visionnaire de grand talent, ce n'est qu'un gentil téléfilm qui ne révolutionnera pas le monde du cinéma. Gustave Eiffel aura peut-être un jour droit au beau biopic, moderne et plein de trouvailles qu'il mérite, mais ce n'est pas ce film-là.
    Didier C
    Didier C

    21 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2021
    Costumes et décors sont tout ce qui sauve ce simili biopic qui se résume finalement à une banale comédie romantique. R. Duris nous confirme la platitude de son jeu et E. Mackey se contente de nous montrer ses beaux grands yeux noirs.
    Contrairement à ce qu'annonce le titre, on ne parle que trop peu de l’homme et de la tour. Et si un rôle féminin méritait d'être approfondi, c’est plutôt celui de Claire, sa fille et collaboratrice...
    Les scénaristes devraient arrêter de penser qu'il faut des histoires d'amour pour attirer un public plus large !! Tous les publics peuvent supporter 2 heures de film sans un baiser ou une scène d’amour, pour ne voir que le film et son sujet.
    mcdeux
    mcdeux

    22 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    Comme je me suis bien ennuyée !
    Je pensais voir un biopic, mais le film ne retrace pas la formidable carrière de cette gloire nationale, mais plutôt ses interminables démêlés amoureux dont nous n'avons que faire !
    Décors et costumes sont là, ils ont dû coûter très cher... Mais on a envie de dire : " Tout ça pour ça ! "
    Pauvre Eiffel ! il aurait mérité mieux !
    Arielli
    Arielli

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    Non mais sérieux : Eiffel a construit sa tour en forme de A parce qu'il avait été éconduit par une femme dont le prénom commence par un A ???!
    J'attends le remake où il sera amoureux d'une Yvette !
    Jean-Paul Cisse
    Jean-Paul Cisse

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 octobre 2021
    Comment vous pouvez nous laisser payer pour voir ce genre de chose ?
    90% de niaiserie romantique
    10% sur la construction de la tour eiffel

    Une bande-annonce qui semblait plutôt convainquante, un film où le malaise est tellement présent qu'on pourrait le toucher...
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    51 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2021
    Milos Forman avait affublé son Mozart d’un rire insolent pour résumer son génie et on voit ce que Martin Bourboulon veut démontrer en associant l’amour renaissant à la créativité et à l’audace retrouvées … mais voilà ça ne prend pas: La passion dévorante qu’a eue dans sa jeunesse Gustave Eiffel (Romain Duris) pour Adrienne Bourges (Emma Mackey) qu’il retrouve par hasard à Paris, alors qu’il est obsédé par le métropolitain et en panne d’inspiration profonde, ne convainc pas vraiment. Le film est beau et le réalisateur s’est donné du mal pour ses décors mais on perd très vite le sujet principal qui reste la tour. Il est dommage que le film laisse en arrière plan tout cette passion qu’avait Paris alors pour l’art mécanique, les pistons, les engrenages, les poulies qui fascinaient même les écrivains tel Huysmans ( lire « En rade ») . L’exposition universelle de 1889 qui fut boycottée par la plupart des monarchies européennes fut un fourmillement d’audaces. Gustave Eiffel était aussi le reflet de son époque et sa tour (deux millions de visiteurs pendant l’exposition) fut le clou d’une débauche d’ingéniosité avec la galerie des Machines notamment , le palais de l’industrie et la renaissance du clavecin. La France était moins frileuse qu’on ne peut l’imaginer et il avait fort longtemps que nos ingénieurs s’illustraient aux delà de nos frontières … L’acier avait été inventé par Réaumur dés 1722 … C’était ça le décor qu’il fallait montrer, je crois. Au lieu de cela, on court à la fin du film sans plus se préoccuper de ce que devient l’ouvrage pour trouver une conclusion bien décevante à cette amourette trop envahissante.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Basé sur la théorie romantique et romanesque qu'une certaine Adrienne Bourgès, amour de jeunesse de Gustave Eiffel, aurait inspiré ce dernier dans sa création ferreuse la plus spectaculaire de toute sa carrière (à Paris), ce récit retrace la conception et la fabrication de la célébrissime tour Eiffel (1887-1889) à travers le portrait d'un ingénieur en avance sur son temps.
    Autant j'ai beaucoup aimé la partie technico-historique concernant toute l'élaboration de notre Dame de fer parisienne (les réticences des banques et des riverains, l'ingéniosité technologique de l'ouvrage...), autant cette histoire d'amour contrariée sur plusieurs décennies ne m'a pas vraiment ému, malgré la présence radieuse à l'écran de la comédienne Emma Mackey.
    Romain Duris, quant à lui, propose un Gustave Eiffel tout à fait crédible, tourmenté et passionné qu'il est.
    Un film très intéressant sur sa partie documentaire mais moins absorbant sur sa partie sentimentale, j'ai tout de même passé un moment cinéma plutôt sympathique dans l'ensemble.
    Assez satisfaisant.
    Julien M.
    Julien M.

    16 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 octobre 2021
    Nous sommes ici sur une pure déception. Il ne se passe rien à part une vague histoire d'amour. Il n'y a aucun enjeu. Le film s'appelle Eiffel mais il n'y a rien sur la construction du monument... On attend un retournement de situation, des problèmes lors de la construction mais rien. En deux minutes la tour est terminée et ils la peignent. N'allez pas voir cette purge. Bien à vous
    irgendwer92
    irgendwer92

    9 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 octobre 2021
    un film qui utilise Eiffel pour une romance sans intérêt... au final on en sait plus sur les érections fictives de l'ingénieur que sur sa tour.
    A fuiiiiir!
    LE PASSIONNÉ
    LE PASSIONNÉ

    21 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2021
    excellente reconstitution de cette époque et de cet événement qui à marqué toute une génération.
    du très bon travail d'orphevre. Sublime.
    Stephan M.
    Stephan M.

    40 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 octobre 2021
    Le problème de ce film, c'est que la Tour Eiffel aurait dû être l'héroïne du film, mais le réalisateur lui a donné à peine un mauvais rôle de figuration.

    J'aurais voulu voir comment Gustave Eiffel est devenu architecte avec lyrisme, j'aurais voulu que le réalisateur mettre en valeur, face vivre les principales oeuvres de constructions de Gustave. Au lieu de cela on voit un Gustave qui griffonne sur une feuille sans que l'on puisse voir dans ses scènes comment la Tour prend forme, sortir de la tête de Gustave

    J'aurais voulu voir un vrai film d'aventure et que la Tour Eiffel soit le personnage principal du film, l'oeuvre et l'aboutissement d'une vie, que l'on voit cette Tour Eiffel grandir, vivre, évoluer. Voir la vie des travailleurs qui ont construit cette grande dame

    Le réalisateur a voulu mettre une pseudo lutte des classes dans l'histoire d'amour, alors qu'il snob complètement les ouvriers qui ont vécu pendant des années avec cette Tour Eiffel, le réal insiste lourdement sur un Gustave qui traite bien ses salariés, mais le réalisateurs ne valorise en rien les acteurs qui jouent les ouvriers

    L'histoire d'amour aurait dû accompagné la vie de Gustave, mais elle s'impose sans que l'on ressente ni la passion, ni romantisme nécessaire. Les scènes d'amour n'arrange rien, c'est plat, cela fonctionne jamais

    Cette actrice Emma Mackay a de grands yeux qui sont filmé sous tous les angles, mais qui n'exprime rien, elle prend 20 ans dans le film sans que l'on s'en aperçoive, on ne sent pas le vécu dramatique qu'elle a eu pendant ses 20 ans entre son amour de jeunesse avec Gustave et leurs retrouvailles.
    Cette actrice est une grosse erreur de casting, elle est juste capable de "jouer" dans une petite série pour ados et encore
    Ses scènes avec Duris démontre systématiquement un décalage flagrant de talent entre les deux acteurs, c'est une course avec une Dacia contre une Ferrari

    Romain Duris a déjà démontré ses talentueux d'acteur, mais le réalisateur l'a tellement mal filmé, à tellement raté son film que Romain n'arrive même pas à remonté à la surface. On sent en cette acteur l'envie de défendre ce personnage historique, mais c'est une galère, cela ne fonctionne pas.
    Le rapport avec sa fille aurait pu avoir un vrai intérêt, l'actrice Armande Boulanger arrive à sauver quelques scènes avec Romain Duris qui donne envie d'en savoir plus sur le rapport entre son père et sa famille qui ont vécu un drame familiale, mais non, rien, le néant.

    Ce film a un syndrome assez classique, on a de grande idée, une histoire française forte, des génies, mais incapable de les mettre en valeurs, de les sublimés, ce film en est l'exacte démonstration. La Tour Eiffel est devenu le coeur de Paris, mais le réalisateur de ce film en a fait un bouton d'acné

    Qu'est ce qu'il y a à sauvé dans ce film ? la photo, les costumes, quelques décors

    Ce film est une grande déception, j'en attendais beaucoup et le résultat est nul
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 octobre 2021
    1886. Gustave Eiffel (Romain Duris) rentre de New York, où il a construit la structure métallique de la Statue de la liberté, auréolé de gloire. L'Exposition universelle de 1889 se prépare ; mais Eiffel ne voit pas l'intérêt de construire un projet éphémère et préfère s'intéresser au futur métro. Il changera d'avis après avoir retrouvé Adrienne (Emma Mackey), un amour de jeunesse, et se lancera dans le défi inouï de construire une tour métallique de trois cents mètres de haut.

    Voilà plus de vingt ans que le scénario de Caroline Bongrand circulait des deux côtés de l'Atlantique, entre Paris et Hollywood. Luc Besson envisagea de le réaliser, avec Gérard Depardieu dans le rôle d'Eiffel et Isabelle Adjani dans celui d'Adrienne : peut-être Rodin et Camille Claudel y auraient-ils eu des seconds rôles. Christophe Baratier ("Les Choristes") et Olivier Dahan ("La Môme") ont été approchés : ils auraient, qui sait, fait chanter les ouvriers depuis leurs échafaudages. Et même Ridley Scott - qui aurait, sait-on jamais, organisé un combat de gladiateurs ou une course poursuites d'androïdes au pied de la Tour.

    Le projet est finalement échu à Martin Bourboulon, un réalisateur venu de la publicité qui ne peut guère afficher à sa filmographie que les oubliables "Papa ou Maman" 1 et 2 (j'en dis du mal sans les avoir vus). C'est peu dire que le résultat en est navrant.

    La principale erreur - est-elle d'ailleurs la faute du malheureux réalisateur ou des nombreux co-scénaristes qui ont, sur le métier, cent fois remis leur ouvrage ? - est de vouloir raconter la construction de la tour à travers une romance sirupeuse. La romance réunit, on l'a dit, Gustave Eiffel et Adrienne qu'il avait rencontrée trente ans plus tôt à Bordeaux où il construisait un pont métallique avant-gardiste. Il serait injuste de jeter la pierre aux deux têtes d'affiche : Romain Duris a beau approcher la cinquantaine, il n'en demeure pas moins toujours aussi juvénile et séduisant. Quant à l'actrice franco-britannique Emma Mackey, la révélation de la série Netflix "Sex Education", elle est voluptueuse à souhait.
    Une sournoise polémique a surgi autour de leur écart d'âge : censés incarner deux personnages du même âge, Romain Duris a en fait vingt ans de plus que sa jeune partenaire, reproduisant, selon certains, les stéréotypes phallocratiques les plus dégradants. Le problème me semble moins être celui de cet écart d'âge que celui des flashbacks dont le film est lardé où le réalisateur a laissé interpréter par les mêmes acteurs, lourdement grimés, leurs rôles en 1860 et en 1889.

    "Eiffel" nous promettait de nous raconter la construction de la Tour. Or on n'en voit pas grand chose, sinon quelques arrières-plans certes majestueux, mais qui sentent les effets spéciaux à plein nez. Bien sûr, la promotion du film a beau jeu d'invoquer "Titanic" où le naufrage du luxueux transatlantique était raconté à travers la folle histoire d'amour de deux de ses passagers. Mais n'est pas James Cameron - ou Leonardo di Caprio ou Kate Winslet - qui veut ! Certes, l'histoire de l'amour impossible de Gustave et Adrienne est touchante ; mais elle nous distrait de l'essentiel : cette Tour monstrueuse et pourtant si élégante dont l'érection (je n'ai pas pu résister !) ne donne lieu qu'à deux scènes isolées, dans ses fondations où l'eau menace de monter et à son premier étage dont il faut, au millimètre près, agencer les piliers.

    Ces deux séquences orphelines laissent augurer ce qu'aurait pu être un film réussi sur la construction de la Tour : une histoire qui au lieu de nous cantonner dans la chambre à coucher de Gustave et Adrienne nous aurait donné le vertige d'une construction babélienne.
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