Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ricco92
221 abonnés
2 148 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 23 octobre 2021
La Tour Eiffel est un monument incontournable du patrimoine français. Il n’est donc pas surprenant que le cinéma cherche un jour à décrire sa construction. Le problème est que cette dernière n’a rien eu d’exceptionnel (si ce n’est une grève à un moment). Martin Bourboulon et sa scénariste Caroline Bongrand ont donc choisi de l’adapter de manière très libre en y insérant une histoire d’amour impossible. L’ensemble reste assez académique et on regrette que le film ne se concentre pas plus sur la folie du projet et les défis techniques qu’il représentât mais on suit cette romance sans déplaisir pour autant. Eiffel est donc film sympathique mais à ne pas prendre au pied de la lettre.
EIFFEL n'est ni un grand film sur son édification, ni une grande biopic sur son architecte, rien de cette aventure ne transparait à l'écran totalement sinon un pénible mélange d'un scénario qui oscille entre romance très à l'eau de rose et les déboires pour construire la tour (qui étrangement se construit à la vitesse grand V dans ce film). C'est dommage quand on voit la masse de moyen mise en oeuvre pour la réalisation. Rien est crédible car trop édulcoré et gentillet, donc très difficile dans ressentir un moment épique ou romanesque digne de grand film...Cela restera pour moi qu'un simple petit film très mignon sur les amourettes d'un nommé Gustave (romain Duris peu convaincant dans ce rôle je trouve). Pauvre Eiffel qui mériterait mieux...
Librement inspiré d’une histoire vraie, Eiffel retrace l'histoire romanesque qui entoure la construction de la célèbre Dame de fer. Si la réalisation est soignée et la reconstitution de l'époque parisienne de 1889 immersive, la romance impossible entre Gustave Eiffel et Adrienne Bourgès est un peu trop envahissante à mon goût, la construction de la tour se retrouve presque reléguée au second plan. Néanmoins, le réalisateur Martin Bourboulon livre une fresque ambitieuse et affirme totalement ses choix en privilégiant un romantisme tragique. Romain Duris, en ingénieur passionné et tourmenté, excelle et ne peut que succomber au charme de la charismatique Emma Mackey. Eiffel est une oeuvre historique où l’intime s’impose face au spectaculaire et la recette fonctionne grâce à l’énergie débordante de ses interprètes.
Duris est excellent... quand il est servi par un scénario solide ( cf Molière, un régal ! ) le problème dans Eiffel est qu'on ne sait que penser de cette idylle chaotique avec Adrienne ( pourquoi le choix de cette actrice qui n'a aucun charisme ? ) et qu'on attend impatiemment la fin de cet agaçant marivaudage pour se passionner sur la Tour, trop rarement filmée.
Pas inspirant et pourtant quelle audace pour l'époque. La tour ne s'enfonce pas dans les boues des rives de la Seine mais la romance, elle, s'embourbe dans une fiction inutile. Le film "le Funambule" sur les tours jumelles était vertigineux. Eiffel lui, reste au premier étage... c'est vraiment décevant.
Depuis sa construction en 1889 (pour l'exposition universelle de Paris), la « Tour Eiffel » s'est peu à peu imposée comme l'un des symboles les plus représentatifs de notre beau pays... il n'est donc guère étonnant que le cinéma tricolore se soit enfin penché sur son histoire ! C'est le jeune réalisateur Martin Bourboulon (« Papa ou maman 1 et 2 ») qui s'y colle en tentant de nous dévoiler tous les secrets de ce projet pharaonique qui, il faut bien le reconnaître, a vraiment peiné à voir le jour. C'est également l'occasion de découvrir un pan de la vie de Gustave Eiffel, célèbre dans le monde entier pour ses ouvrages d'arts entièrement métalliques. On assiste à ses questionnements, ses doutes sur le bien fondé de cette tour qui « ne sert à rien »... puis à sa détermination à la terminer dans les délais, malgré les obstacles que l'opinion publique et les médias placent sur sa route. Si la reconstitution historique est visuellement parfaite, on aurait bien aimé que les scènes de construction soient plus nombreuses. On se rend bien compte de la dangerosité du projet ainsi que du casse-tête technologique qu'il représentait pour l'époque... mais on a parfois l'impression que l'aventure humaine est laissée de côté au profit de la romance (un poil envahissante) que notre ingénieur entretient tout au long du film avec son amour de jeunesse, la belle Adrienne Bourgès. Au final, le film se suit avec plaisir et une certaine intensité... même si on à parfois l'impression de passer un peu à côté du sujet. Pas mal, quand même !
Une belle reconstitution de la fin du XIXème siècle, des effets visuels de qualité, « Eiffel » se veut un biopic intéressant, parfois proche du documentaire, sur un homme qui l’est tout autant. Par la faute d’un scénario qui s’attarde avec insistance sur une envahissante histoire d’amour qui relaye la construction de la Tour au second plan, Martin Bourboulon n’a réalisé qu’un bon film, pas un grand film. Romain Duris et Emma McKay, sans oublier Pierre Deladonchamps, assurent l’essentiel de la distribution.
le film n apporte rien car c est une histoire derive de la realite ... la tour est vraiment secondaire dans le film tout tourne autour de la romance inventee
Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu’il crée quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s’intéresse qu’au projet de métropolitain. Tout bascule lorsqu'il recroise son amour de jeunesse.
C’est Martin Bourboulon qui réalise ce biopic sur Gustave Eiffel. Le scénario a été écrit par Caroline Bongrand.
J’ai trouvé que ce Eiffel était vraiment un très bon film.
Pour la première fois au cinéma, Gustave Eiffel a droit à son film au cinéma. Sachant que c’est un des hommes incontournables de l’histoire moderne de la France, il était temps. Pour ceux ne le connaissant pas, je parle de l’homme car le nom est su de tous, c’était un ingénieur Français qui a vécu de 1832 à 1923. Il fu notamment connu pour avoir construit la structure métallique de la Statue de la Liberté. Son nom restera gravé dans l’histoire surtout pour la Tour Eiffel. Ce bâtiment totalement en acier, haut de 324 mètres avec antenne, a été bâti de 1887 à 1889 pour l’Exposition universelle de Paris de 1889. Au départ censé être temporaire, elle resta encrée dans le sol Parisien pour les siècles à venir.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on vit Gustave Eiffel dans ce film. Une donnée importante car ça lui est totalement consacrée. Pour ma part, en dehors de son nom je ne connaissais pas grand-chose. J’ai donc appris à le découvrir et surtout apprécier ce génie. Sa capacité à manier l’acier est tout simplement fantastique. C’est superbement bien partagé. Ce film va partager l’histoire passionnante qui l’a mené à faire la Tour Eiffel. On va même avoir de plaisir de pouvoir participer à la construction celle-ci. Des astuces de son montage vont être expliquées. Aller sur le chantier et voir les conditions est aussi une belle expérience. On se rend compte du côté pharaonique de cette œuvre qui était à l’époque la plus grande du monde.
Quelle prestation de Romain Duris. Il est pleinement son personnage. La capacité de cet acteur à se fondre dans la peau de ses rôles est impressionnante. Après avoir lu beaucoup de biographie, il a essayé de cerner le caractère de Gustave Eiffel pour nous le retranscrire avec brio. Il faut aussi signaler la brillante performance de Pierre Deladonchamps et Emma Mackey. Ce sont deux personnages de fiction rajoutés pour donner plus d’impact à l’histoire.
Concernant ce choix, je ne sais pas si c’était toujours une bonne idée. En effet, la romance sonne parfois en trop. Surtout que n’ayant pas existé, elle détourne un peu de la vraie motivation de l’érigions de cette Tour. C’est comme si, on se sentait obligé de rajouter une partie sentimentale car le génie du personnage ne suffisait pas. Dommage car j’aurais aimé le voir “nature”. Je pense que ce paramètre empêche de le cerner à 100% comme il était pour de vrai.
Ai vu "Eiffel" de Martin Bourboulon. Ce film est un monument de tout ce qu'il ne faut pas faire au cinéma... en cela c'est un chef-d'oeuvre et tous les étudiants de la FEMIS devraient en faire leur film de chevet. Un scénario qui n'a ni queue ni tête, où le spectateur en apprend plus sur la vie amoureuse et sexuelle de l'Ingénieur que sur ses réalisations en acier. Les trois-quart du film sont vampirisés par une histoire d'amour tiédasse et maladroite avec moult flash-back voir flash-back dans le flash-back totalement bancals qui de plus n'est que pure invention de scénariste. La Tour Eiffel aurait la forme d'un A majuscule car Gustave était amoureux d'Adrienne Bourgès... on se plait à remercier le bon Dieu que la belle ne se soit pas prénommée Ginette car une tour en forme de G Majuscule aurait été une gageure architecturale. Martin Bourbelon n'ayant pas les moyens financiers et cinématographiques de s'attacher à la grande histoire (redorer le blason de la France après la défaite de Sedan, le passage du XIXème à l'ère de l'industrialisation...) perd son temps et le notre à s'embourber dans une petite historiette à l'eau de rose. Les personnages sont à peine esquissés au point que l'on a souvent la sensation de voir un film avec Gustave Duris déguisé en Arsène Lupin. Emma Mackey dont le visage ne prend aucune ride lors des vingt années passées, dans un jeu totalement contemporain sabote toutes les scènes qui se passent à table... on ne peut imaginer jeune fille de la haute société bordelaise du XIXème siècle manger et boire le coude sur la table habillée en garçon. Ce personnage de jeune fille qspoiler: ui se veut affranchie de ses parents, de la société et rentrant au bercail dès que son mari lui fait les gros yeux... est écrit à coup de serpe et n'est absolument pas crédible. L 'interprétation assez fade de l'actrice ne fait qu'enfoncer le rivet. A ce jeu de chamboule-tout seul Pierre Deladonchamps ressort sain et sauf de l'aventure. Le metteur en scène probablement conscient de la platitude de son scénario essaye mais en vain de donner du souffle en remuant sa caméra de gauche à droite et de haut en bas, mais en aucun cas cela ne peut s'appeler de la mise en scène. Les personnages dansent... la caméra tourne et donne le tournis, Eiffel tombe à terre, la caméra suit le même mouvement, Eiffel se déplace de son bureau à une maquette qui est à 1 mètre de lui, la caméra fait un double axel piqué... On n'échappera pas au baiser du couple maudit sur les hauteurs du monument en contre jour d'un coucher de soleil... grotesque tant il nous fait penser à Titanic. On ne parlera pas de la fausse scène de noyade tant c'est une idée éculée, ridicule en plus d'être mal réalisée. Alexandre Desplat se fend d'une partition sans aucune inspiration. Les seules scènes dignes d'intérêt et plutôt bien réalisés sont celles dans les ateliers et sur le chantier mais cela représente tellement peu de minutes dans ce film d'1h49. Ce film à alibi culturel loupe totalement sa cible au point que la scénariste et écrivaine Caroline Bongrand ne reconnaissant plus son projet d'origine sur l'écran s'en est dédouanée lors d'interviews, tout comme Eiffel n'y reconnaîtrai pas une seconde sa vie professionnelle et sentimentale.
C'est du beau cinéma où se mélangent épopée et romance. Que la photo est belle, que la bande son est soignée! En revanche peu d'émotion véritable, car Romain joue trop le dandy séduisant aux 2 époques. Les reconstitutions historiques sont aussi magnifiques, avec une construction détaillée du 1er étage. Et que Emma est belle!
La partie réel du film qui traite de la construction de la tour Eiffel est intéressante et bien réalisée, bien que beaucoup trop secondaire.
En comparaison, l'histoire sentimentale fantasmée de la scénariste est au premier plan et sans intérêt. Le "A" pour Adrienne est d'un ridicule !
C'est une idée étrange de construire un film sous forme de biopic pour mettre au premier plan une histoire inventée et de consacrer que 20 minutes du film aux faits réels.
On croit s’embarquer dans une histoire qui parlera du formidable projet de Gustave Eiffel, la fameuse tour, et on découvre une romance gnangnan et sans chair, sans âme. Ce n’est pas un film, c’est juste un produit d’exportation. Cadre et lumières léchés, ambiance picturale impressionniste, ok, mais sur le fond ? Rien Des personnages secondaires totalement sacrifiés, les deux acteurs principaux trop occupés a charmer la caméra et le spectateur pour croire une seconde à leur personnage , tout cela a fini par m’achever. Quand on pense qu ils se sont mis à 8 pour écrire et dialoguer ce film…