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ConFucAmuS
516 abonnés
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3,0
Publiée le 9 août 2020
7500 a plus à voir avec le thriller danois The Guilty (sorti en 2018) que Vol 93 auquel il renvoie immanquablement. Au premier abord, il se place pourtant dans les traces de ce dernier : contextualisation post-11/09, mise en scène frontale, en temps réel et sans musique...Mais intégralement vu du cockpit. Ce qui passerait presque pour une simulation avancée est un vrai parti pris destiné à faire grimper la tension, coupant son malheureux héros du reste de l'avion à mesure que la situation dégénère. Nous voyons ce que voit Tobias, mais ce qu'on entend sans distinguer est encore plus terrifiant. La qualité du film se niche là, dans une identification immédiate au regard d'un évènement imprévisible dont les tournants sont aussi incertains que le terminus. À plusieurs reprises, le réalisateur Patrick Vollrath parvient à créer ce sentiment de chaos émotionnel et de danger immédiat. Puis renverse légèrement le procédé "panique en solo" en ouvrant 7500 à un registre plus intimiste, jusqu'à déplacer un peu d'empathie sur le personnage de Vedat. Pour autant, le script ne se montre pas à la hauteur de ces bonnes idées, l'écriture ne réservant que peu d'aspérités aux personnages (le risque de ce type de huis-clos) et peu de surprises quant au déroulement de son intrigue (parfois clichée) ou sa finalité. Mais Joseph Gordon-Levitt (parfait, comme d'habitude) a les épaules suffisamment solides pour tenir la barre et il est bien secondé par Omid Memar dans un rôle aussi intense qu'émouvant.
De la même façon que Styx, l’année dernière, confrontait le spectateur à un problème de société en l’enfermant à bord du petit bateau de Rike, 7500 enferme le spectateur dans le cockpit d’un avion pour le confronter au terrorisme. Certains reprocheront le côté « attaque comme si vous y étiez », faisant du long métrage un simulateur d’attentat comme 1917 est un simulateur de guerre ; et ils auront raison. Néanmoins, qu’un film réussisse, pendant près d’une heure et demie, à maintenir à ce point la pression, à rendre poreuse la frontière entre fiction et réalité, à faire prendre conscience des secondes qui n’avancent pas tout en s’affranchissant des longueurs, des passages obligés, est une preuve de sa vigueur et de sa remarquable maîtrise. Le montage est aussi acéré et tranchant que les morceaux de verre taillés en poignards : champs et contre-champs sont pensés non comme des procédés artificiels mais comme la séparation de deux adversaires se disputant une partie d’échecs et élaborant des stratégies pour triompher l’un de l’autre. Le moindre geste, la plus petite expression peuvent déclencher la fureur ou les larmes, et le spectateur les décrypte, prête attention aux détails habituellement imperceptibles : le silence et le statisme semblent préparer quelque chose, il faut ne rien manquer, rester sur ses gardes. L’ambition de 7500 n’est pas métaphorique : il ne s’agit pas d’esquisser des personnages-allégories susceptibles d’être replacés dans une relecture symbolique de l’attaque ; non, son ambition est réaliste, et pour cela le film travaille le doute, le sentiment de culpabilité, la détresse ; et pour cela le film s’accroche à l’humain. Les personnages sont confrontés à des dilemmes qui ne peuvent trouver de solution positive ; pas d’arme à feu cachée sous le siège, pas de commandant ancien militaire des forces spéciales, pas de deus ex machina, en somme ; des hommes ordinaires faisant un métier extraordinaire, et dont les responsabilités s’exacerbent soudain. Beaucoup de questions viennent à l’esprit du spectateur, auxquelles le film n’apporte aucune réponse. Car telle n’est pas son ambition. Il veut amener le spectateur à se poser des questions, sans avoir à les penser à sa place. Voilà une œuvre froide, violente et mentale sur une situation froide, violente et mentale. Le parti pris est peut-être contestable, oui, d’un point de vue de cinéma – aucune vision esthétique ne transparaît ici, aucun cinéaste ne s’affirme. Mais son exécution, elle, est exemplaire. Portée par deux acteurs au sommet : Omid Memar et surtout Joseph Gordon-Levitt.
A priori un énième film de prise d’otage dans un avion. Au final c’est un angoissant huis clos, sobre, précis, efficace. L’exiguïté du lieu, la pression des tambourinements sur la porte, des cris, de ce qui se passe dans ce minuscule écran qui film l’extérieur de la cabine, la situation personnelle complexe du pilote, ... Tout cela crée une tension psychologique incroyable entretenue par des rebondissements plus ou moins prévisibles. Une très bonne surprise.Et il ne faut pas oublier de mentionner Joseph Gordon-Levitt qui est réellement excellent.
Huis clos dans la cabine de pilotage d'un avion allemand pendant une prise d'otage. Même si le sujet est vu et revu il est ici, filmé de façon original, intimiste. Les acteurs sont bons Omid Memar que je ne connaissait pas est particulièrement juste, l'intrigue est bonne, la tension présente. C'est l'occasion de voir un film et de ne pas le regretter; Ce qui devient en soit un exploit de moins en moins fréquent .
Très bon film où, pour une fois, le contexte technique est tout à fait crédible. Ça nous change des caricatures habituelles du monde de l'aéronautique.
Pour un film à faible budget, le scénario est très bien. Il fait monter le suspens très rapidement, justement comme un avion prend de l'altitude, à en devenir très crispant. C'est scénarisé comme une téléréalité, tout en gardant une vrai image du cinéma. Le résultat est captivant et nous projette vraiment dans l'ambiance lourde et pesante. Le seul point négatif à mon goût, spoiler: est que pratiquement tout le film se passe en huit clos dans le cockpit. Mais grâce à ça, le film garde une originalité avec cette différence: En général, la plupart des films d'avion, se passe à l'inverse, une bonne partie du temps, avec les passagers.
Scénario précis, qui prend son temps, à la limite du "direct". Le huis clos renforce l'effet stress et pour une fois, pas de super héros ... une mise en situation crédible (et qui interpelle). 3.5/5 !!!
Ce huis clos dans un cockpit atteint son objectif, à savoir créer un climat anxiogène sur cette prise d'otage, avec du bruit, des menaces, du stress, et une impression qu'on ne maîtrise pas tout (la langue des terroristes, mais aussi ce qui se passe en dehors du cockpit). Ce choix ne nuit pas au film, au contraire, avec un casting plutôt bon ( La découverte Omid Memar et l'excellent Joseph Gordon Lewit) mais le film souffre tout de même de quelques longueurs!
"7500" est ce qu'on appelle un film simple, mais efficace. L'histoire d'un pilote dont l'avion est détourné par des terroristes qui va tout mettre en oeuvre pour sauver ses passagers, mais aussi les personnes en dessous qui n'ont aucune idée de la menace qui pèse sur eux. Le film se déroule entièrement dans le cockpit ce qui donne lieu à un huis clos aussi angoissant qu'oppressant. Cette prise d'otage est intense et la tension ne redescend quasiment jamais. La mise en scène est efficace et malgré quelques petites incohérences, l'ensemble est très réaliste, ce qui le rend d'ailleurs très captivant, car il renvoie à une certaine réalité. Bref, un bon film qui est très divertissant et efficace.
Impressionnant de réalisme !! Tout démarre avec les caméras de surveillance de l'aéroport de Berlin qui suivent quelques personnes, comme ça presque au hasard. Réalisme fulgurant, ici on est pas dans le film d'action avec le héro qui va tenter de sauver tout le monde, non ici, l'embarquement; les lumières, les bruits ambiants, tout vous invite à bord pour passer un excellent vol comme nous l'avons tous fait au moins une fois. Sauf que comme on le sait il y aura une prise d'otage. Pas le temps de s'ennuyer, pas le temps d'admirer le héro, tout va vite, tout semble tellement vrai. Du stress, oui il y en aura, vous en aurez...
4 terroristes armés de bouts de verre tentent de prendre le contrôle d'un avion avec deux pilotes à lunettes et des contrôleurs aériens autistes. Non non, ce n'est pas une suite à "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?" Juste une mauvaise blague qui porte les épisodes de Derrick au niveau du chef d'œuvre.
Un film extrêmement réaliste, des acteurs splendide, un jeux très remarquable. Une forte implication du spectateur aux travers des décisions prises par le copilote. Il ne faut pas chercher à comprendre que sont devenus les passagers car on est a la place du copilote. On vit ce qu'il vit, on a pas plus d'informations que lui. Alors tous ce qui compte c'est notre vie, et moins celle des passagers. spoiler: : la fin se fini quand on s'est qu'il est enfin en liberté, enfin, qu'ONT est enfin en liberté.
Un mec qui tape dans une porte non stop, des cris et rien. Ce film est totalement plat et sera, à coup sur, apprécié par ceux qui travaillent dans l’aéronautique.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 13 juillet 2020
Je suis malade et fatigué de voir des films où le personnage principal prend toutes les mauvaises décisions possibles que vous pourriez prendre dans une situation hostile. Je sais que notre monde manque gravement de bon sens en ce moment mais quand même. 7500 était tellement mauvais. En fait après 40 minutes de très mauvaises décisions des protagonistes j'ai failli abandonner. Je suis la pauvre sève qui a fini ce film parce que je voulais écrire une critique sur la façon dont ce film est aberrant. En raison des mauvaises prise de décision, des événements qui se sont déroulés. En raison de ces mauvaises décisions et du dialogue très pauvre, ridicule même ce film était une blague complète. J'adore les avions, les thrillers tendus et les productions hors Hollywood. Donc un film allemand sur le détournement d'un avion pouvait m'intéresser. J'ai souffert pendant tout le film. Tout entier tourné à l'intérieur du cockpit mais il n'arrive jamais à créer une tension psychologique comme Das Boot. Nous avons vu des centaines de films comme celui-ci et il n'ajoute rien de spécial au genre du détournement d'avion. Lent, simple, ennuyeux et prévisible. Ce n'est ni un film d'action ni un thriller peut-être un documentaire au mieux. Il semble que c'est le remake de Flight 7500 de Takashi Shimizu qui était déjà mauvais. Si vous n'avez absolument rien de mieux à regarder amusez-vous...