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traversay1
3 638 abonnés
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2,0
Publiée le 19 juillet 2018
Depuis 30 ans, Patricia Mazuy poursuit sa route loin des modes avec son cinéma singulier et original, de Peaux de vaches à Sport de filles, en passant par Saint-Cyr. Paul Sanchez est revenu ! ne fait pas exception avec son apparence de faux thriller qui parle en creux de la fascination humaine pour le passage à l'acte criminel aux motivations mystérieuses. Nourri par une affaire célèbre (Dupont de Ligonnès), le film suit en parallèle le parcours d'un prétendu assassin et d'une gendarmette pas très douée. Et c'est là où le bât blesse dans un mélange mal digéré de drame, de suspense et même de comédie. Se voulant réaliste mais en même temps en décalage constant, Paul Sanchez est revenu ! sonne faux dès les premières minutes et ce n'est pas son twist final, qui en est à peine un, qui change la donne. Sans que la mise en scène ne sauve quoi que ce soit, l'interprétation générale semble négligée par la réalisatrice qui laisse notamment ses deux interprètes principaux se débrouiller par eux-mêmes. Laurent Lafitte impressionne par sa capacité à garder une tonalité sombre, qui suscite une sévère antipathie, d'ailleurs, mais Zita Hanrot (excellente dans Fatima et Carnivores) ne trouve elle jamais la note juste, mal à l'aise car censée apporter un peu de légèreté. Le film n'est pas loin d'être désastreux, ressemblant à un téléfilm aux ambitions jamais concrétisées.
C'est très très décevant et nullissime car extrêmement mal dirigé avec un casting pitoyable ! Quel gâchis d'avoir fait jouer Laurent Lafitte, acteur que j'adore. Rien n'est crédible. Laurent Lafitte peine au milieu d'acteurs plus nuls les uns que les autres (surtout le commandant, l'épouse de Laurent Lafitte et la gendarmette). Comment peut-on faire un casting aussi mauvais ? La musique est inadaptée et devient vite exaspérante. C'est si caricatural et grotesque par le jeu des acteurs qu'on a terminé par un fou rire ! C'est au moins la récompense d'avoir tenu 2 heures à regarder ce navet !
Très déçu par ce thriller qui avait tout pour être alléchant. En effet, il y a trop d'incohérences dans le scénario pour percer le mystère d'un Laurent Lafitte qui campe ici de près ou de loin le personnage de Dupont de Ligonnès. Le problème ici, c'est que l'atmosphère anxiogène de cette enquête policière est parasitée par de nombreuses incohérences et des seconds rôles inintéressants comme ce journaliste de Var Matin. L'ensemble reste trop lisse pour être captivant.
Le scénario n'est pas des plus brillants avec quelques incohérences marquées. Si Laurent Laffite se débat un peu, les autres acteurs jouent faux : en particulier la gendarmette et le commandant de gendarmerie .... c'est affligeant. On rangera donc ce chef d’œuvre dans le cageot de navets. Il y avait longtemps que je n'avais pas vu pareil film. J'ai perdu 2 heures
Le plus mauvais film que j'ai vu au cinéma. Le scénario est d'une si grande idiotie que j'en venais à rire. Les acteurs, la musique frolent, non ils ne frolent pas ils sont en plein dedans, du ridicule. Je me demande encore si ce n'est pas une parodie et s'il ne faut prendre cela au second voire troisième degré. Incompréhensible de trouver la moindre crédibilité, émotion à ce "film". Je suis resté jusqu'à la fin par curiosité pour voir quelle fin débile il pourrait y avoir. J'avoue que j'ai eu honte pour le cinéma et pour les personnes qui y travaillent. Comment atteindre ce niveau de médiocrité ? Malheureux aussi pour ceux qui ont vu un intérêt et incompréhensible pour moi les critiques de presse qui en font l'éloge... est-ce une plaisanterie ? Un 1er avril, demain je vais me réveiller et je n'aurais pas vu ce film ni lu ces critiques ?
Ça parle de crimes. Moi je n'ai vu qu'un crime contre le cinéma. La toile était souillée. On sait pas si rire ou pleurer devant cette catastrophe filmée.... A commencer par la musique avec ses roulements de tambours insupportables, les costumes ridicules (le pull jaune fluo !!), le jeu du type de la Comédie Française, complétement à côté de la plaque, juste la comédienne s'en sort à peu près, même si son personnage ne tient pas debout... et la voix off du journaliste... oh mon dieu... un naufrage !!!
Xavier Dupont de Ligonnès est revenu ? Un film qui s'inspire de cette macabre affaire judiciaire non résolue à ce jour et qui ne vaut guerre plus qu'un (bon) épisode de "Une femme d'honneur", hormis Laurent Lafitte, la prestation des gendarmes est calamiteuse... 🎬
Paul Sanchez, disparu depuis une dizaine d'années après la mort de sa femme et de ses quatre enfants, aurait été aperçu à la gare des Arcs-sur-Argens dans le Var. La rumeur alerte Marion (Zita Henrot), une jeune gendarme dont le zèle de bien faire n'a d'égale que la maladresse, qui se met en tête de retrouver le mystérieux disparu. Pendant ce temps, un homme taciturne (Laurent Lafitte) sillonne la région en se cachant des forces de l'ordre. S'agit-il de Paul Sanchez ?
Patricia Mazuy est une réalisatrice rare. Elle n'a réalisé que six films en trente ans. "Paul Sanchez est revenu !" ne ressemble en rien à ses œuvres précédentes sinon par le souci donné au cadre. La maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr-l'Ecole, filmée dans des lumières crépusculaires, était le personnage principal de "Saint-Cyr", volant presque la vedette à Isabelle Huppert qui y campait madame de Maintenon. Dans "Paul Sanchez..." Patricia Mazuy prend autant sinon plus de soin à filmer les décors que les personnages qui y évoluent.
Décors étonnants loin de l'image de carte postale qu'on peut avoir du Var, de ses plages, de ses stations balnéaires (qu'on vient de voir filmés sans imagination dans "Milf" ou "Mon Ange"). La région des Arcs, de Vidauban, du Muy est située dans l'ouest varois, une des terres d'élection du Front national. Elle est traversée par l'autoroute du soleil. Un rocher sédimentaire culminant à près de quatre cents mètres d'altitude domine la plaine de l'Argens. Saint-Tropez n'est pas loin. Mais l'arrière pays varois n'est pas riche pour autant, défiguré par un urbanisme chaotique et des équipements commerciaux hideux.
C'est dans cet environnement que vont se croiser les deux principaux protagonistes du film. Et c'est là peut-être que le bât blesse. Car si, pris isolément, les deux personnages campés par Laurent Lafitte et Zita Henrot sont attachants, leur rencontre, au demeurant très brève, fait pschitt. Sans doute, s'agissant de la traque du premier par la seconde, n'avaient-ils pas vocation à partager l'écran (ainsi l'affiche est-elle un montage maladroit). Pour autant, l'enjeu dramatique du film est si faible qu'on s'en désintéresse dans son dernier tiers là où précisément la tension devrait aller crescendo.
Un mauvais téléfilm . intrigue peu crédible, malgré le sujet de la folie (inspiré de l'affaire Dupont de Ligonnès) qui aurait pu être passionnant .
Acteurs mal dirigés, mauvais comme des cochons, ridicules malgré eux. Seule Anne-Lise Heimburger qui joue l'épouse en larmes en quête de son mari disparu est formidable.
Aucune idée de mise en scène à part une musique du grand John Cale (ex Velvet Underground) qui se veut iconoclaste (qui se prend pour Mychael Nyman) mais qui est tout du long tonitruante et insupportable. À se demander s'il n'a pas composé sans voir les images du film.
Pas d'amour pour les personnages. On somnole la première partie. On se réveille au milieu quand nous assistons à un pseudo polar western.
Je n'avais pas d'attente particulière en allant voir ce film. J'avais simplement trouvé la bande annonce intrigante. Le début du film est un peu laborieux puis ensuite tout s'enchaîne bien malgré quelques complications, il faut être bien attentif. Le final est inattendu et excellent. Le scénario est vraiment bluffant. J'ai beaucoup aimé ce film (malgré cependant des passages pénibles il faut le reconnaître car c'est une histoire sordide, terrible).
Paul Sanchez (Laurent Lafitte, gueule fatiguée qu'il porte à merveille), assassin en fuite depuis dix ans, responsable du meurtre de sa femme et de ses quatre enfants, a été vu dans la région par plusieurs témoins. Personne n'y croit vraiment sauf Marion, gendarmette un peu naïve qui se prend à rêver d'attraper Sanchez. La voilà sur sa piste tandis que Sanchez multiplie les actions, visiblement poussé par la folie... Difficile d'en dire plus sur "Paul Sanchez est revenu !" tant il souffle sur le film un petit vent de folie et d'humour noir particulièrement bienvenue dans le paysage cinématographique français. Patricia Mazuy préfère alors éviter de trop se ranger du côté du pur polar et lorgner plutôt du côté du cinéma des frères Coen avec ce même amour des personnages un peu décalés (Marion, incarnée par l'excellente Zita Hanrot, a de superbes répliques), cette même façon de filmer sans fards une région et cette même noirceur un peu ironique. Imprévisible jusque dans son dénouement, plutôt bien construit, le film ne manque pas de défauts : son rythme un peu lent, ses personnages secondaires pas toujours convaincants (si l'on excepte le commandant de Marion, génial personnage philosophe visant mi-juste mi-à côté) et une petite frustration générale concernant le dénouement. Pas grand-chose cependant pour dissiper la bonne impression qui se dégage de ce film atypique, bouffée d'air frais du cinéma français, à cheval entre les genres sans avoir l'air de se vautrer et en maîtrisant au contraire plutôt bien ses différentes tonalités. De quoi justifier sa vision au moins une fois.
La bande annonce promettait un thriller psychologique emmené par un superbe duo d’acteurs mais j’ai été vraiment déçu du résultat. Le film n’est pas vraiment un thriller étant donné qu’il n’y a ni tension ni suspense, la faute à un manque de rythme et à un scénario très prévisible dont on devine à l’avance tous les retournements. La dimension psychologique est sous-traitée et l’on ne peut pas non plus considérer que le long-métrage est un polar vu qu’il n’y a pas d’enquête à proprement parler. J’ai eu par conséquent du mal à me passionner pour l’intrigue qui fait du sur place et pour les personnages que je trouvais soit inutile comme le journaliste ou antipathique comme la policière interprétée par Zita Hanrot. Cette dernière se débrouille bien malgré tout mais ne fait pas non plus d’étincelles à l’image de Laurent Lafitte que j’ai trouvé bon mais un peu en sous-régime. Je ne trouve pas que « Paul Sanchez est revenu » soit un mauvais film mais je ne comprends tout ce qu’a cherché à faire Patricia Mazuy. En l’état, je le trouve simplement trop mou et pas assez osé pour y déceler un réel intérêt.
C'est un film très original, surprenant ! j'ai beaucoup aimé, surtout les comédiens, et spécialement Zita Hanrot. Sans doute le ton est surprenant, entre réelle inquiétude et humour décalé, mais le film nous emmène justement à un drôle d'endroit. Le film est très bien écrit aussi. Un vrai plaisir !!!
À la lecture du synopsis de ce film, on pourrait imaginer avoir affaire à un simple polar, mais la réalisatrice a manifestement voulu faire preuve de davantage d’ambition. Et il est vrai que « Paul Sanchez est revenu ! » ne manque pas d’originalité. C’est sa qualité mais c’est aussi son défaut car, à vouloir trop prendre ses distances d’avec le polar classique, Patricia Mazuy (qu’on a connu beaucoup mieux inspirée, en particulier avec « Saint Cyr » en 2000) s’est quelque peu fourvoyée dans une histoire alambiquée et peu convaincante. S’appuyant sur une affaire qui rappelle celle de Dupont de Ligonnès, la cinéaste imagine le supposé retour, dix ans après les faits, du dénommé Paul Sanchez (Laurent Laffite), un homme ayant disparu après l’assassinat de sa femme et de ses enfants. Or voilà que des témoins affirment l’avoir aperçu dans la région même du Var où il a commis son forfait. À la gendarmerie, dans un premier temps, la nouvelle est accueillie avec scepticisme. Personne n’y croit, sauf peut-être Marion (Zita Hanrot), la gendarmette gaffeuse à qui son chef (dont on se demande s’il est lui-même très futé) vient d’adresser quelques remontrances à propos d’une autre affaire. Dans le même temps, on découvre la disparition subite d’un vendeur de piscines qui, depuis quelque temps, n’a reparu ni à son travail ni au domicile familial. Certaine de son intuition, Marion finit par entraîner tout le monde sur la piste de Paul Sanchez, car elle se persuade rapidement de son réel retour. À la gendarmerie, on finit par s’en convaincre et on tient à garder le contrôle de l’affaire. Associée à un journaliste, Marion entre bientôt en contact avec l’homme qui se présente à elle, par téléphones interposés, comme étant bel et bien Paul Sanchez. La traque commence. Mais qui est réellement l’homme poursuivi ? Patricia Mazuy ménage un petit suspens tout en suggérant assez maladroitement que des individus de l’espèce de Paul Sanchez, il peut y en avoir plus qu’on imagine. Pour ce faire, elle raconte une histoire biscornue, dont certains rebondissements, basés sur des circonstances hasardeuses, paraissent invraisemblables : Paul Sanchez trouvant, comme par hasard, une carabine dans le véhicule d’un chasseur ou Marion se cachant dans un buisson et y trouvant, comme par hasard, un sac de déchets abandonné par le fuyard. Quant au ton du film, on ne peut pas le définir, puisqu’on a affaire à une œuvre qui mélange les genres : comédie (malheureusement poussive), polar, western à la française (mais comment faire un western digne de ce nom avec seulement un rocher et une carabine ?)… Laurent Laffite et Zita Hanrot, qui ne manquent ni l’un ni l’autre de talent, s’en arrangent comme ils peuvent, sans jamais vraiment parvenir à captiver.
Un film très décevant avec beaucoup trop de lenteur Et jeu d'acteur médiocre, notamment les gendarmes et le journaliste... Laurent Laffitte qui a une certaine personnalité et une aisance remarquable pour jouer dans les comédies nous montre ici qu'il n'a pour le moment pas l'étoffe pour ce genre de film... Vraiment bien dommage car le sujet donnait envie!