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circusstar
140 abonnés
719 critiques
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1,5
Publiée le 27 juillet 2018
J’ai trouvé ce film parfaitement ennuyeux et sans grand intérêt. Mise à part les paysages, l’intrigue ne vaut pas grand chose. Les gendarmes sont assez caricaturaux. Et mise à part Laurent Lafitte, les autres acteurs feraient bien de prendre des cours.
Rarissime. Un navet exceptionnel qui puise dans tous les compartiments : scénario débile, acteurs mal dirigés sinon pas du tout dirigés, musique hyper fracassante qui ne sert à rien sauf à nous faire comprendre un peu ce qui va arriver. Des moments somptueux tel que la recherche dans la montagne de la jeune gendarmette (très drôle dans son rôle). Comment arrive-t-elle à emmailloter sa victime avec un fusil de chasse ??? Et une voix off qui parachève le tout avec son intonation d'un ridicule qui fait rire. Bref un film à voir au second (voire 3ème degré).
Patricia Mazuy est une cinéaste rare et surtout très éclectique, en témoigne sa filmographie qui va du film en costumes (« Saint-Cyr ») au drame équestre (« Sport de filles ») en passant par le film policier comme ici avec « Paul Sanchez est revenu ! » vaguement inspiré d’un fait divers ayant défrayé la chronique il y a une dizaine d’années. Mais la cinéaste est le genre de personne à ne pas faire comme tout le monde et c’est à priori une bonne nouvelle. En effet, son long-métrage semble prendre le polar de travers en y injectant quelques notes d’humour mais aussi des ruptures de ton assez fréquentes. Loin d’être une pantalonnade, l’œuvre ici présente n’en demeure pas moins extrêmement bancale et, il faut l’avouer, plutôt décevante.
On sent la volonté de la réalisatrice d’apporter sa pierre à l’édifice du film de genre français mais on est loin de « Mon garçon » ou même du très récent « Fleuve noir ». La faute à un traitement quelque peu étrange et un film perclus de longueurs dans ses deux premiers tiers. La gendarmette un peu naïve et maladroite incarnée par Zita Hanrot est un personnage à la fois trop sibyllin et trop excentrique pour ce genre d’histoire et l’humour qu’il est censé apporter au film ne fonctionne véritablement jamais. Pas à un seul moment on esquisse un sourire, vouant toutes les éventuelles tentatives comiques du film à l’échec. Et la musique tout en trompettes et tambour, qui dénote et rend le film encore plus étrange, n’arrange rien à l’affaire. Les différentes tonalités adoptées s’imbriquent mal et on se désole de constater ce qu’aurait pu être « Paul Sanchez est revenu ! » s’il avait choisi de tout miser sur la tension et le suspense.
D’ailleurs ces deux données sont également rarement présentes rendant ce long-métrage totalement boiteux mais à la fois semblable à aucun autre. Ce qui peut être une qualité s’avère ici plutôt une déconvenue car il est peu probable que le souhait de Patricia Mazuy était de décontenancer puis d’ennuyer son public. Heureusement, lors de la dernière demi-heure, le récit s’emballe un peu, un rebondissement plutôt habile pointe le bout de son nez et le film prend une vitesse de croisière un peu plus intéressante. Malheureusement il est déjà trop tard et le constat amer de la déception est déjà là, inamovible. De plus, les seconds rôles sont mal dégrossis à commencer par celui du journaliste. On se rattrapera sur le commandant en chef et ses bonnes répliques. A noter cependant que le décorum spatial est assez inédit. Pour une fois le Var n’est pas filmé côté plage mais dans ses terres et en hiver, ce qui donne un aspect quelque peu inédit à ce policier. « Paul Sanchez est revenu ! » est un drôle de thriller sur l’identité qui souffre de partir dans trop de directions de genre pour finalement n’aller nulle part.
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Film déroutant. Ca commence comme un mauvais téléfilm, lent, mal joué, mais on se laisse doucement entraîner dans la recherche de Paul Sanchez et dans les revirements de l'intrigue. On finit par se rendre compte que le personnage central n'est pas Laurent Laffite mais Zita Hanrot, la jeune gendarme qui fantasme sur l'enquête et qui rêve de gloire... jusqu'au switch final. Ce film est souvent maladroit mais quelques scènes sont très intelligentes et l'utilisation de la musique est aussi maline que surprenante.
correct , Laurent Laffite , acteur au potentiel énorme , de la comédie au dramatique , respect l'artiste. mention bien pour la gendarmette Zita Henrot , que je ne connaissais pas. Face à Face psychologique entre ces 2 personnages.
Ce film me semble être en deçà du navet, et on se demande comment on peut y trouver un quelconque intérêt. L'ambiance réactionnaire du moment pourrait toutefois expliquer un tel revirement de situation. Seulement, on retrouve les archétypes actuels, le solitaire dans sa montagne, le retour, l'autoritarisme, ou le renégat patriarcal. Le film n'a ni queue ni tête, les pantins s'animent platement, de façon tellement raide que le ridicule, voire la pitié supplante toute réception. On se demande pourquoi filmer l'acte final, quel est l'intérêt de l'obscénité, ou encore la scène de bouche sans subtilité. Affligeant d'ennui et d'abrutissement.
C'est un naufrage, seuls Lafitte et la comédienne qui joue son épouse surnagent. Le jeu des seconds rôles est grotesque, la musique crispante et la fin convenue. À fuir
Entre traque est thriller avec une flic particulièrement maladroite et un homme plus complexe qu'il n'y parait. PLV : excellente prestation de Laurent Lafitte comme souvent mais aussi de Rita Hanrot
La mise en scène est ratée et le rythme est mal géré, mais le scénario est super même s'il est mal mis en valeur - d’ailleurs l'histoire s’inspire de celle de Xavier Dupont de Ligonnès. Laurent Lafitte joue super bien son rôle de psychopathe, il fait peur. Je pense que ce thriller auraient pu être un grand thriller sans les défauts que j'ai cité. Sinon, comme le film a été tourné dans les environs où je vis, c'est cool de reconnaître quasiment chaque lieu de chaque scène. D'ailleurs, j'étais au Rocher de Roquebrune un jour où ils étaient en tournage. J'étais avec un ami pour tester le sentier par les crêtes, et, alors qu'on était au sommet de la seconde crête, on avait une vue sur la zone où se trouvent les habitats troglodytes, et c'est là qu'on vu, entre-autre, une caméra grue. Je pensais qu'il s'agissait du tournage d'un documentaire sur le Rocher, ou bien d'étudiants dans le domaine du cinéma qui réalisaient un projet. Arrivés en bas de cette crête, de là où on peut accéder aux habitats troglodytes, on a juste vu une personne avec un talkie-walkie qui nous a dit qu'il y avait un tournage et donc qu'il y avait tout une zone où on ne pouvait aller. Ce n'est que chez moi, en regardant sur internet, que j'ai vu ce qui était tourné. Si j'avais su ce que c'était et qu'il y avait Laurent Lafitte... j'aurais pu tenter de prendre des photos du tournage :D
Pas bon du tout! rien n'est à sauver dans cette purge. Lafitte et Henrot, d'habitude excellent sont ici hors sujet, l'histoire est soporifique et met un temps fou à démarrer. On voit arriver le "twist final" a des kilomètres. Bref, c'est mauvais et ennuyeux!
De « Peaux de vaches » à « Sport de filles », Patricia Mazuy n’a jamais choisi l’empathie pour ses personnages et préfère observer des situations hors norme et montrer comment réagissent les protagonistes. « Paul Sanchez est revenu » est fidèle à cette tradition et, bien que construit comme un polar (vu le sujet du départ et vu la fonction des personnages principaux), le film évite toute forme d’émotion et c’est un peu dommage. La grande force du film est finalement la prestation de Laurent Lafitte. Souvent seul à l’écran, sa présence est forte. Il sait rendre la complexité de ce personnage, à la fois humain et au bord de l’implosion. Il y a 2 personnages essentiels dans ce récit, le fugueur et la gendarme. On suit aussi son intérêt qu’elle porte à ce fait divers et c’est son personnage qui va faire monter la tension du film lors de la deuxième partie. Dans le rôle, la jeune actrice de « Fatima » Zita Hanrot est la seule à apporter une dimension humaine et chaleureuse à son personnage. On peut alors regretter que le jeu des autres acteurs ne soit pas à la hauteur des 2 interprètes principaux. On peut aussi rester perplexe devant le final qui certes explique la voix off du film mais qui n’apporte pas grand-chose au récit. Il y a des moments forts dans « Paul Sanchez est revenu » mais il y a aussi quelques scènes plus laborieuses qui peut empêcher l’adhésion totale du spectateur.
Preuve que le cinéma français a encore quelque chose à nous dire à nous apprendre sur la douleur l’absurdité et l’incomprehension. À la fois tentative pour les personnages et pour le spectateur. Face à ce flot de mots et d’act’es posés comme une déclaration. Le film français de l’anée !
La première heure est ciselée de main de maître, le suspense est haletant, la mise en scène précise et âpre, j’ai été happé à la fois par les personnages, le récit et les atmosphères. Il rôde dans l’air un esprit mêlant ironie et étrangeté qui m’a beaucoup plu. La deuxième heure, dans laquelle les choses s’accélèrent et le mystère est dénoué, est un brin plus convenue, quoique passionnante jusqu’au bout. Très bonne interprétation des deux acteurs principaux Laurent Lafitte et Zita Hanrot. Un beau grand film français, mi-comédie, mi-thriller, mi-délire poétique.
Laurent Laffite est une excellente surprise dans ce long métrage. Quelle prestation! Le film est gaché par le personnage peu crédible de Zita Hanrot. Le suspens n'en reste pas moins entier.