Je crains qu'aujourd'hui le choix de monsieur ne soit pas des plus judicieux... Si je peux juste me permettre. - Tu ne te permets juste rien du tout Benoît Tu vas d'abord t'excuser d'avoir signer ce scénario soporifique, me soigner cette prestation pathétique et ensuite tu te permets, ok ?
Film très médiocre ! Même si c’est le style du théâtre moderne et de Non seulement le scénario est vide de l’intérieur mais en plus de ça le vide est long et ennuyeux sur toute une moitié du film qui n’est censé duré que 1h20.
Un autre des très bon film de Dupieux. Encore une fois un des rares films où j'ai littéralement rigoler devant. Le duo fonctionne très bien et Mr fraize est aussi excellent dans son rôle, c'est pour ça.
Quand j’avais vu le film la première fois, j’étais presque un peu déçu parce-qu’on n’y retrouvait pas exactement l'esthétique et le parfum particulier des films américains de Dupieux.
Mais on y trouve beaucoup d'autres choses, principalement un plaisir absolu des dialogues en français, qui avait déjà été partiellement amorcé avec ‘Réalité’ et qui éclate ici dans toute sa brillance d’écriture et de jeu.
Une façon très agréable de distiller par ailleurs un vertige métaphysique qui est une caractéristique de Dupieux, mais dont on ne dira rien de plus car il est volontairement indicible et juste effleuré.
Fidèle à lui-même, Dupieux réalise un film loufoque où les personnages sont justes vis-à-vis de leur rapport à l'absurdité des situations.
Un film magnifiquement interprété par le trio Ludig-Poelvoorde-Fraize qui tombent à pic dans ces rôles.
Une bonne comédie absurde aux rebondissements dupieusins toujours bienvenus.
Un léger bémol sur le final un petit peu poussif qui cherche encore une fois à semer le trouble du spectateur tandis que les choses avaient déjà été conclues.
Ce huis clos de Quentin Dupieux s'est avéré plutôt décevant pour moi qui vient de découvrir son univers avec l'excellent "Yannick". En effet, jai trouvé le film très moyen, à l'image d'un Benoît Poelvoorde pas forcément inspiré et d'un Grégoire Ludwig faisant du "Palmashow". Très loin du duo Raphaël Quenard/Pio Marmaï donc, et spoiler: même le "lever de rideau" (qui pour le coup est une bonne surprise) s'avère décevant car débouchant sur un final mal exploité (et une arrestation de Fugain qui n'a aucun sens) .
Je poursuis ma découverte des films de Quentin Dupieux, ce réalisateur que j’adore et qui parvient à instaurer une atmosphère unique entre onirismes et absurde dans chacun de ses films. Cette fois, il nous plonge dans un huis clos, lors d’une soirée d’interrogatoire entre le commissaire Buron et Fugain, rendu suspect suite à sa découverte d’un cadavre au milieu de la nuit, un fer à repasser à la main. Autant le dire tout de suite, « Au Poste ! », est loin d’être mon film préféré de Dupieux mais il fait tout de même bien le travail. Cette légère déception vient surtout du fait qu’il est sorti après « Réalité » dans lequel le cinéaste est au sommet de son art. Ici, il conserve son style inimitable en alternant entre l’incongruité des situations, la tension qui règne sans cesse et les retours en arrières grâce auxquels il malaxe le temps mais effectue tout ça avec plus de réserve. Le spectateur est dérouté, mais garde davantage le contrôle que d’habitude. Ce qui n’empêche pas le tout de fourmiller de détails troublants jusqu’au dénouement qui ne peut que surprendre. Et c’est ça la force de Dupieux : nous propulser dans un film en lequel on peut douter, et finalement réussir haut la main à nous emporter.
Selon moi le film le plus drôle de Dupieux, sans doute aussi parce que Benoît Poelvoorde y est excellent. Son duo décalé avec Grégoire Ludig marche à fond. Dupieux se détache de ses décors américains en rendant hommage au cinéma français des 70s (en particulier Buffet Froid). Toujours aussi délirant, où il ne vaut mieux pas chercher le sens caché au risque d'aboutir à une impasse. Ce quasi huit clos où l'imaginaire, le réel et les souvenirs se mêlent est une vraie réussite.
Le style surréaliste, absurde et kitsch de Quentin Dupieux fait merveille dans cette comédie policière improbable. Ca n'a aucun sens mais c'est ça qui est bon (ou insupportable suivant les goûts et l'humeur). On est constamment surpris, désarçonné, amusé par l'inventivité et la liberté de ton dont fait preuve Dupieux. Et pour ne rien gâcher, Poelvoorde est évidemment parfait dans ce rôle de flic fainéant et un brin sadique, qui semble avoir été écrit pour lui.
J'avais hâte de visionner mon premier film de Quentin Dupieux ! Je n'ai en effet, pas eu l'occasion de regarder grand nombre de ces longs métrages, et j'ai enfin décidé à m'y mettre ! On m'avait conseillé ce film, et j'adore Grégoire Ludig, ce fut donc l'occasion de regarder "Au Poste !".
Le huit clos est un style de film que j'apprécie. On ressent clairement la mise en scène théâtrale dont Dupieux est amoureux. Le jeu est naturel, franchement correcte, et malgré le fait que le film soit assez court (1h13), on est à fond dans le film du début à la fin. La narration est réussie, les changements d'images entre le présent et les souvenirs de Fugain, est bien réalisé, et cela nous intéresse encore plus au fil narratif. Les différentes blagues, même si ce film n'en est pas inondé, sont réussies, et l'aspect divertissant du film, n'en est que plus valorisé.
Ce qui m'a un peu moins plu, c'est bien les touches personnelles du réalisateur. spoiler: Les souvenirs du présent et du passé se mélangent, la fin du film, dont même Fugain est étonné, et finalement, une vérité plutôt floue : on peut alors être un peu perdu, dû à cet aspect assez confus de l'enjeu réel du film.
Un poste de police, une garde à vue et un tête-à-tête entre un suspect et un commissaire…
Premier long-métrage sur le sol français pour Quentin Dupieux, après un premier film au Québec, suivi de quatre autres tournés aux États-Unis entre 2010 & 2015. Avec Au poste ! (2018), le réalisateur signe une comédie poussive et peu inspirée.
Serait-ce à cause de sa distribution ou de son intrigue ? A aucun moment je ne suis arrivé à rentrer au coeur de l’histoire et à me passionner pour ces personnages. Il manquait ce je-ne-sais-quoi qui avait pourtant si bien fonctionné dans ses précédents films (notamment à travers son escapade californienne), sans doute est-ce un manque de fougue et de burlesque, voire de running gag ?
A aucun moment je n’ai ressenti l’envie de rire ou de sourire à certaines situations absurdes, scénaristiquement parlant, j’ai trouvé qu’il y avait un réel manque d’enjeu et de prise de risque. 65min (hors générique de fin) d’une comédie fainéante et répétitive qui m’aura laissé un arrière-goût amer d’inachevé.
Les acteurs s'amusent à l'évidence dans un film qui joue avec les codes du polar 80's aux influences manifestes (de Blier à Miller), mais à la fin, comme souvent chez Dupieux, reste une impression d'imposture bizarre, malgré la qualité des dialogues et le classicisme de la mise en scène