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    En avant
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    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2020
    La sortie d'En avant est à marquer d'une pierre blanche. Car il est non-seulement le tout premier film de Pixar Animation Studios à sortir dans la nouvelle décennie mais aussi le tout premier film original du studio à entamer la nouvelle ère sous la direction de Pete Docter à sa tête, ayant laissé derrière lui les suites pour ne se consacrer à présent que sur les nouveaux projets. Lors de la D23 2017, John Lasseter et Dan Scanlon ont annoncé le prochain projet original du studio, un film dont l'action se passerait dans un univers d'urban fantasy. Scanlon annonça ce qui allait porter sa prochaine réalisation en ces mots...

    Je me suis toujours demandé qui était mon père, et cette question est
    devenue la base du film

    Le studio à la petite lampe a trouvé derrière cette phrase un nouveau point de départ capable de perpétuer sa volonté d'aller de l'avant tout en enseignant au public ses plus belles valeurs, notamment sur la famille en illustrant les obstacles à surmonter pour avancer dans la vie. Ici, la quête de deux frères cherchant un moyen de ressusciter leur père décédé. Une histoire portant l'empreinte de la vie de Dan Scanlon et de son frère, ayant perdu leur père trop tôt pour se souvenir de lui.

    Cette quête personnelle est à mettre en parallèle avec un univers la servant avec subtilité. Un univers magique caricaturalement connu dans l'inconscient collectif ayant laissé la place à la technologie plus pratique pour aboutir à un mélange entre notre technologie évoluée prépondérant sur un monde magique.
    Les artistes du studio ont une fois de plus fait des merveilles pour mettre en image cet univers enchanté. Formant un mix entre le road-movie, la quête identitaire et l'aventure chevaleresque d'heroic-fantasy, le voyage des frères Lightfoot se reflète visuellement dans cet univers coincé entre magie et quotidien. Ce qui explorait déjà un thème récurent cher à Pixar à travers plusieurs scènes très significatives (toutes les étapes où la magie est étouffée dans le pragmatisme contemporain) devient véritablement concret quand

    spoiler: la fin de la chasse au trésor nous montre une réalité sombre où l'urbanisme ensevelit de plus en plus la fantaisie.


    La touche intelligente de Scanlon sur le traitement en filigrane de son univers étant que sur leur passage, les deux héros renouvellent chacun la magie de différentes manières alors qu'ils courent après celle qui ramènera leur père. Le tout se faisant sans le moindre jugement, juste la beauté de retrouver quelque chose de perdu.

    Le réalisateur de Monstres Academy a l'occasion de faire preuve de tout ce que ses maîtres lui ont appris pour faire éclater son talent. Tirant de l'absence de repère paternelle qu'il a vécu toute sa vie une aventure de deux frères pour resserrer les liens familiaux le temps d'une journée.
    Le deuil a toujours eu une place privilégiée au sein des films du studio, En avant se démarque en mettant en scène un personnage se cherchant encore lui-même. Ian n'est pas Bob Razowski ou Miguel, il est un adolescent vivant dans la crainte de ne pas progresser sans repère pour le guider. Timide et craintif, il est l'opposé de Barley. Son grand frère téméraire et désinvolte vivant enfermé dans le fantasme du monde magique d'autrefois. On félicitera toute la vérité qui se dégage derrière chaque moment intime passé entre eux, nourri par les souvenirs du réalisateur et surtout la prestation de ses interprètes. Tom Holland et Chris Pratt partagent une véritable complicité fraternelle dans la voix et les gestes de leurs personnages (et à noter un très bon doublage de Thomas Solivérès et Pio Marmaï), le tout parfaitement représenté dans chaque péripétie qu'ils rencontrent dans leur quête de ramener leur père afin de passer le plus de temps possible avec lui. Un enjeu fort qui met leur fraternité à l'épreuve mais qui leur fera passer la plus belle journée de toute leur vie. L'un devant à chaque fois tirer l'autre vers le haut tant bien que mal pour atteindre leur but.

    L'inventivité de Scanlon à retranscrire leurs émotions explose dans les moments les plus forts et sait subvertir totalement nos attentes. La valeur constante de Pixar à toujours recontextualiser les aventures de ses personnages à chaque péripéties a rarement été aussi poignante tant les effets qu'il a employé étaient subrepticement visibles depuis le début, tant les personnages sont aussi proches de nous par leur personnalité et possédés par des problèmes aussi personnellement rattachés aux notre.
    La force du film réside dans la simplicité et la sincérité avec laquelle elle retranscrit les liens familiaux. Des gestes tout bêtes comme les interactions avec les jambes, une discussion sur des souvenirs ou des objets du quotidien chargés d'histoire insufflent énormément de vie au père disparu par l'intermédiaire de ses deux fils. Mais c'est pourtant en cherchant ce dernier que Ian et Barley se retrouveront. Toute les scènes sont excellentes mais je retiendrai particulièrement la dernière partie.

    spoiler: Ian s'accaparant les derniers instants avec son père à Barley avant de découvrir en faisant le constat de ces dernières 24 heures que, si il n'a pas gagné une journée avec son père entier, il a gagné une vie entière avec son frère. Amenant à une fin parfaite chargée en émotions où chaque personnage obtient ce dont il avait besoin pour avancer dans la vie. Digne des meilleures que Pixar ait pu faire.


    Personnel et émotionnellement très fort, En avant marque le premier pas de Pixar dans la nouvelle décennie sous le couvert des meilleures promesses qu'il a faite. La preuve que le studio a retrouvé sa forme d'antan, prêt à partir dans l'inconnu et faire revivre la magie pour nous émerveiller, toujours vers l'avant et au-delà...
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    806 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Les magiciens de chez Disney/Pixar reviennent pour notre plus grand bonheur ! En Avant est le nouveau film de Dan Scanlon, derrière Monstres Academy en 2013. Film sympathique mais qui n'a pas laissé d'empreinte véritable. Cependant, le réalisateur nous livre ici un film personnel à l'univers singulier, pour une vraie réussite qui ne laissera personne indifférent.


    En Avant se déroule dans un monde fantastique teinté d'heroic fantasy ! Imaginez Willow ou le Seigneur des Anneaux, mais 2000 ans dans le futur (même postulat que Bright), où la technologie a remplacé la magie. Un monde proche du nôtre finalement, où les jeux de rôle sont des vestiges des légendes d'autrefois, où les licornes fouillent les poubelles, les vieilles tavernes deviennent des pubs et où centaures, elfes et fées représentent autant d'ethnies variées. Dans cet univers fantastico-réaliste (un peu comme dans Monstres & Cie), nous rencontrons Ian et Barley Lightfoot, 2 frères qui le jour des 16 ans du 1er, vont découvrir un étrange cadeau de leur père décédé des années plus tôt.


    Grâce à un bâton de magicien, ils vont pouvoir passer 24h avec leur défunt père...évidemment les choses ne vont pas se passer comme prévu. Le sortilège leur permet d'obtenir une seule moitié de leur père, et ce sera le début d'une quête pour accomplir en entier le sort capable de ramener leur paternel avant le coucher du soleil. Un postulat de base prometteur qui préfigure du potentiel de cette histoire piochant à la fois dans le monomythe et l'attrait de Pixar pour le registre émotionnel.


    En effet, Dan Scanlon s'est inspiré de son histoire très personnelle, où lui et son frère n'ont pu connaître leur père, décédé lorsqu'il avait un an. Cette inspiration se ressent réellement dans En Avant, transpirant l'authenticité de son propos, et amenant immédiatement l'empathie pour ses 2 frères que tout oppose. Ian est introverti et peu sûr de lui, tandis que Barley est une boule d'énergie comique, toujours prêt à l'aventure et adepte des vieilles légendes d'antan et des jeux de rôle. Des allures de buddy movie (élément phare de la filmographie Pixar) et de road trip pour un résultat là encore complètement réussi.

    En Avant tire également son épingle du jeu dans la multitude de thématiques abordées : la quête du père, l'affirmation de soi, le pardon, le deuil, la recherche d'aventure, la relation fraternelle... Des éléments qui n'auront rien de profondément nouveaux pour le studio on pourrait dire (Coco et Toy Story s'y aventuraient aussi), mais qui sont traités avec une vraie sincérité et intelligence, notamment via un final au pouvoir lacrymal indéniable et assez surprenant de maturité.


    Fourmillant d'idées via son univers singulier, En Avant nous plonge dans une quête qui use des codes de l'heroic fantasy pour les utiliser ou les détourner avec malice. En découvrant l'utilisation de la magie (métaphore de l'affirmation de soi), nos 2 frères doivent se serrer les coudes, apprendre l'un de l'autre pour un vrai passage vers l'âge adulte. Sorts en tous genres, cyclopes et dragon, ruines anciennes et pièges magiques, on a là des passages obligés,qui s'il sont parfois attendus,notamment dans sa partie centrale un tantinet plus classique, sont utilisés à bon escient et de manière toujours incarnée ou signifiante.


    Au rayon des personnages secondaires, on pourra citer Laurel Lightfoot, mère des 2 protagonistes, fan de fitness et prête à tout pour sauver ses enfants. Autre point positif : Corey la Manticore, autrefois grande guerrière arborant le glaive avec courage, mais désormais reconvertie en gérante de restaurant stressée. Des archétypes plaisants qui apportent de la vie et de l'humour, soulignant la nécessité de ne pas oublier nos aspirations ou convictions.


    Peu ou pas de négatif jusqu'ici donc. On pourra dire que visuellement le film n'est pas forcément une claque (surtout à côté d'un La Reine des Neiges II ou Toy Story 4) ni même la meilleure mise en scène qu'on ait eu du studio (comparé aux Indestructibles 2). Mais peu importe, En Avant reste très chatoyant pour les yeux et extrêmement bien animé, avec un style graphique qui épouse bien sa direction artistique. Même au rayon musique, Mychael et Jeff Danna (L'Odyssée de Pi, Le Voyage d'Arlo) proposant une bande-originale pleine d'émotion et de tendresse, réhaussant bon nombre de séquences.


    Si le film avait bénéficié d'un segment central plus original et novateur, ainsi que d'une mise en scène plus grandiose, on aurait eu un nouveau grand classique de Pixar. Mais inutile de bouder son plaisir tant En Avant se révèle être une très belle surprise. Drôle, attachant, rythmé et émouvant, on tient là un très bon film d'animation pour petits et grands !

    Ils sont forts chez Pixar, très forts..
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 150 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2020
    Une heure et demie avant de comprendre.
    Une heure et demie avant de me rappeler.
    Tout ce temps à attendre avant que, soudainement, cet « En Avant » me rappelle ce qui me fait d’habitude tant vibrer devant une production Pixar.
    Ce n’est pas la performance technique.
    Ce n’est pas la créativité visuelle.
    C’est cette capacité, à un moment donné, de transmettre quelque-chose de fondamentalement humain.

    J’aime Pixar quand il nous montre le regard attendri que prend Wall-E devant les pas de danse d’un gracieux Gene Kelly.
    J’aime Pixar quand il parvient à nous résumer magistralement en deux petites minutes les joies et la mélancolie de la vie bien remplie de Walt dans « Là-haut ! »
    J’aime Pixar quand il nous rappelle que derrière les vieilles mamies ridées se cachent aussi des petites filles qui se languissent de leur père tant aimé.

    Et ce fut donc seulement sur un petit quart d’heure – situé à la toute fin du film qui plus est – que cet « En Avant » a su me rappeler ce genre d’instant ; a su me rappeler qu’il était un Pixar…
    A cet instant ce film fut grand.
    Il a su mobiliser intelligemment tout ce qu’il avait pris la peine de disposer pendant une heure et demie pour le mettre au service d’un acte symbolique et fort.
    Un acte tendre et touchant.
    Un acte d’amour.
    Plus intéressant encore, un acte de noblesse humaine.

    Alors oui : à ce moment-là ce film a su me conduire « en avant » et même au-delà.
    Mais il a suffi de la toute petite conclusion qui s’en est suivie pour me ramener soudainement les pieds sur terre.
    « En avant » ne peut se réduire qu’à ce petit quart d’heure de gloire, aussi touchant soit-il.
    « En avant » c’est aussi tout le reste.
    Un reste qui m’interroge beaucoup.
    Et – on ne va pas se mentir – un reste qui m’agace vraiment.

    Ce reste, il est fait de personnages terriblement clichés qui ne cessent de jacasser.
    Il est fait de postures, d’expressions surjouées, de musiques mielleuses.
    Il est aussi un étrange embrouillamini de discours qui nous parlent de rapport à l’Histoire, de danger des progrès techniques, de la marchandisation et de la standardisation à outrance de la société, du dévoiement des héros d’hier en esclave de la société de consommation d’aujourd’hui. Un vrai bazar foutraque dont le film ne fera d’ailleurs pas grand-chose…

    En fait, de toute cette heure et demie de gloubi-boulga informe, un seul élément a su me surprendre dans le bon sens : spoiler: la paire de jambes paternelle qu’il va falloir se trimballer durant tout le périple.

    C’était singulier. C’était paradoxalement assez riche de sens.
    ( spoiler: Ce père qui est là sans être là et qui représente d’une certaine façon la figure du père malade et diminué ; un père dont on sait qu’il va partir mais qui parvient malgré tout à transmettre des petits moments de tendresse.
    )
    Et surtout ça permet de poser des moments d’émotion simple mais forte.
    Des moments « pixariens » comme j’aime à me les représenter.
    Et à chaque fois que le film s’attardait sur cet élément, il me rappelait toute la vacuité du reste.
    Toutes les boursouflures.

    N’y avait-il vraiment pas moyen d’être plus créatif sur le visuel des personnages ?
    N’y avait-il pas moyen non plus d’éviter cette sorte de maelstrom hideux et impersonnel qui nous rappelle n’importe quelle autre production flashy pour enfants ?
    En somme n’y avait-il pas moyen d’être un peu plus… Pixar que Disney ?

    Parce que oui – et c’est finalement ça le plus terrible –ce film m’a davantage fait penser à un film Disney plutôt qu’à un film Pixar. Et quand je dis ça, je ne pense malheureusement pas au meilleur que Disney puisse produire…
    Et c’est bête mais ça m’attriste.
    Ça me frustre même.

    Parce qu’en fin de compte j’en tire malgré tout une impression plutôt positive de cet « En avant ».
    Rien que pour m’avoir offert ce beau quart d’heure touchant – qui plus est en conclusion de toute une démonstration au fond assez bien organisée – j’en sors plutôt satisfait.
    …Un peu comme si je ne repartais pas les mains vides.

    Mais d’un autre côté, je ne peux m’empêcher de me dire que je suis trop conciliant avec ce film et avec moi-même.
    Parce qu’on parle d’un Pixar quoi !
    Dans ce studio, on sait éviter les pièges de la facilité d’habitude. On sait se montrer subtil.
    On a des standards…

    Là, je trouve que ces standards, il y en a quelques-uns sur lesquels on s’est un peu assis dessus.
    C’était un peu comme si les gars se disaient : « ça va, au regard de la concurrence on ne se fout pas des gens… Eux aussi ils font du gloubi-boulga après tout… »
    Et si d’un côté ce n’est pas faux de l’autre je trouve ça triste que Pixar n’aille pas plutôt chercher ses standards de comparaison chez lui-même plutôt que chez les autres.

    Au fond ce film est un petit peu à l’image de son titre.
    « En avant ».
    Pas honteux certes. Mais pas suffisamment inspiré non plus.
    Pas dénué de sens au regard de l’ensemble, mais pas suffisamment travaillé pour que son sens profond apparaisse comme clair, limpide. Évident.
    « Quelque-chose de convenable » pourrait-on dire en d’autres mots.
    Mais peut-on seulement se satisfaire de qualifier un « Pixar de convenable ?…

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Alice025
    Alice025

    1 520 abonnés 1 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2020
    Changement de décor pour le nouveau Pixar, très attendu pour ma part. Ici, c'est un univers très différent des précédents, un monde peuplé de créatures magiques qui ont justement perdu ce goût de la magie au profit de l'arrivée des technologies.
    Nous allons suivre la quête de deux frères aux caractères assez contraires, afin de trouver une pierre magique qui leur permettra de pouvoir voir leur père disparu. Ils auront 24 heures pour passer du temps avec lui mais le compte à rebours est lancé. Plus le temps passe, plus le temps ensemble diminue. Sans rentrer dans les détails afin de ne pas trop en dévoiler par rapport à ce qui est montré dans la bande-annonce, « En Avant » s'inspire d'un côté geek et d'héroic fantasy, une sorte de jeu de rôle qui va prendre vie, parsemé de petites touches d'humour.
    Ce n'est pas mon histoire préférée de Pixar, mais les personnages deviennent très attachants et on prend goût à les suivre dans ce périple. Bien sûr, à travers cette aventure, le film aborde plusieurs thématiques importantes comme la difficulté d'avoir confiance en soi, la relation entre les deux frères et le deuil d'un parent disparu. Dans ce contexte, il y en a un qui n'a jamais connu son père et l'autre qui n'en garde que de minces souvenirs.
    Pixar a le don toucher le cœur des gens avec finesse, douceur et émotion. Il réussit une nouvelle fois son coup, par un final bouleversant qui vous fera pleurer à chaudes larmes.
    Notons tout de même une petite déception concernant l'animal de compagnie de la famille, un petit dragon tellement chou que l'on ne verra malheureusement que très peu à l'écran, c'est dommage !
    Mis à part cette parenthèse, le pari est de nouveau réussi pour le studio d'animation !


    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2021
    Les bienfaiteurs de magie, ce sont encore ceux de Pixar, qui déçoivent très rarement et qui ne manqueront pas à leurs devoirs, ce après 22 long-métrages. Et ils ont beau tourner autour du même thème depuis des années, le drame familial triomphe toujours si on a la bonne incantation, la bonne flamme intérieure et le bon état d’esprit. Le studio nous habitue à ses valeurs et nous les partage de nouveau à travers une aventure, digne de “Donjon & Dragon” ou d’autres jeux de rôle. Et c’est le réalisateur de “Monstres Academy”, Dan Scanlon, qui a également jonglé dans les équipes techniques d’autres œuvres de la filmographie du studio et qui a l’opportunité d’envoyer un message fort, en plus d’une lettre d’amour pleine de justesses. Mais de toute évidence, nous nous éloignons du simple conte pour enfant, car les gags sont loin d’être les plus travaillés. Il n’y a pas à s’en faire pour autant, car c’est justement cette touche de maturité qui séduit et qui n’arrêtera pas de nous faire grandir encore plus.

    Il y a toujours eu cette culture de l’apprentissage et on le ressent de nouveau. Bien que ce ne soit pas toujours subtil, la magie prend néanmoins la même place que notre potentiel intérieur. En suivant deux frère à la recherche de leur défunt père, ce film ouvre une quête mystique, qui promet son lot de fantaisie, mais pas au sens féerique du terme, mais au sens métaphorique. Si l’on ne se détache pas de cette barrière, il sera compliqué de s’investir dans ce divertissement qui rapproche les meilleurs amis et les meilleurs précepteurs. Ian Lightfoot arrive dans une tranche d’âge où la confiance en soi est nécessaire pour vaincre ses démons ou pour satisfaire ses ambitions. Il appartient à une jeunesse en manque de repères, tout comme son frère aîné Barley, livré à lui-même et ses activités œuvrant du côté de la nostalgie. Le décalage est évident, car la technologie est comparée à la facilité, faute d’être rappelée comme pratique ou instructive. La science et la magie font une opposition dont on s’amuse à détourner le point de vue, mais pendant que l’on examine un drame intime chez ces deux adolescents, on en oublie un univers balisé, telle une Amérique Hollywoodienne qui perdu de sa superbe, mais qu’aux profits de certains risques, elle pourra retrouver ses artefacts ou ses icônes qui ont bâti sa grandeur et sa sagesse.

    L’intrigue nous envoie donc dans une rétrospective ludique des jeux de rôle, jusqu’à amener nos héros à croiser des étapes clé des jeux, mais également les points clés d’une relation qui s’est fragilisé au fil du temps. C’est d’ailleurs à la hauteur de cette mesure que Ian découvrira la richesse de ce qu’il possédait déjà. Et comme tout bon et redoutable Pixar, le défi est de nous révéler, avec justesse et émotion, en quoi il nous est permis de dépasser un deuil ou une dépression. Il arrive parfois que le film s'embourbe dans un rythme effréné et qui laisserait certains rôlistes ou spectateurs sur la touche, mais jamais il n’oublie de rappeler l’enjeu personnel des héros, qui saura susciter attention et empathie. Ajoutons à cela une pointe d’humour bon enfant et typique des grands farfadets, car pour en arriver à sécher des larmes, il faut croire en cette épopée avec le meilleur des sourires.

    Ainsi, tout n’est pas parfait, l’audace du studio a ses limites à l’image d’une check-list que même le plus jeune des spectateurs peut déduire. Et la direction de cette aventure semble plus paradoxale qu’autre chose, car on tourne bel et bien sur un plateau de jeu, un plateau qui renforce les liens fraternels. Au-delà, c’est souvent confus ou amener pour le gag obligatoire. La mère n’est résumée qu’à l’endoctrinement d’un slogan, le beau-père reste ce beau-père distant et les autres guides ou obstacles rencontrés ne servent que l’intérêt d’un trio qui donne tout pour se convaincre qu’un pseudo “Week-end chez Bernie” c’est relativement fun, mais pas exploité à fond. Nous retenons tout de même l’appel des émotions qui demeurera à jamais le Graal de notre propre aventure. “En Avant” (Onward) lance donc cette nouvelle décennie avec un bon point pour Pixar et Disney. Reste à savoir si l’endurance les accompagnera encore, mais ce sera toujours avec plaisir et avec joie de se rendre en salle afin de retrouver un peu de magie, de joie et de sourire, même dans les vérités les plus douloureuses, mais surtout dans les expériences les plus fortes.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    475 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Difficile de ne pas voir le sens métaphorique derrière ce nouveau Pixar.
    "En avant", c'est l'histoire de Ian, jeune elfe qui a du mal à entrer complètement dans l'âge adulte.
    Mais aussi l'odyssée de deux frères partis à l'aventure pour retrouver les racines merveilleuses qui leur ont donné naissance.
    En parallèle, ça ressemble surtout à une note d'intention du studio à la lampe Luxo. Les suites, c'est fini ! Les Indestructibles 2 et Toy Story 4 ne déméritaient pas, loin de là. Néanmoins, ces deux dernières années jouaient la sécurité. Qu'en serait-il des suivantes ?
    En avant est donc un titre mais également une promesse. Et elle est largement tenue. Thématiquement, le film se rapproche des dernières œuvres originales, plus précisément Vice-Versa et Coco. Le premier était une allégorie tragi-comique du passage à l'adolescence, tandis que le deuxième était une course contre la mort et l'oubli. Ce nouveau long-métrage évoquerait lui ce moment où les névroses infantiles doivent se régler pour pouvoir grandir.
    On pourrait également le voir comme une réponse à la saga Toy Story, qui laissait la figure paternelle dans l'ombre. Cette fois-ci, elle occupe une place à part entière dans l'intrigue. Et elle le fait de manière assez inattendue. Sans trop en dire, il faut avouer que c'est encore une fois très malin (Chaplinesque même).
    Autre bonne nouvelle : le monde imaginaire est parfaitement habité. La modélisation des diverses créatures est magnifique (elfes, minotaures, manticore, dragon(s)...) et le comique passe autant par les dialogues que les gags visuels (imparables). L'aventure est menée tambour battant, avec son petit lot d'embardées insolites et quelques beaux clins d'œils (Indiana Jones, Le Seigneur des Anneaux,...). Dan Scanlon (dont c'est le deuxième film, après le moyen Monstres Academy) fait preuve d'une grande maîtrise et emballe de purs moments d'humour et de poésie.
    Contrairement à ce que pourrait laisser supposer le résumé, En avant n'est pas un film nostalgique ou résigné. Il rappelle plutôt que la magie ne réside pas tant dans les grandes découvertes qu'on a tôt fait d'industrialiser, mais dans les aventures qui nous ont menées à elles.
    Je n'opposerai que deux reproches à ce nouveau départ.
    Pour une raison qui m'échappe, le final (le zénith émotionnel, d'ordinaire) parait bien trop conventionnel, même s'il reste mignonnet. Je reste également sur ma faim en ce qui concerne la bande originale, loin d'être déshonorante mais pas mémorable non plus.
    Quoiqu'il en soit, Pixar remplit doublement son contrat. Il offre un nouveau grand divertissement pour tous. Et ouvre une nouvelle page de la plus belle manière.
    romano31
    romano31

    244 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2020
    Je ne savais pas tellement à quoi m'attendre avec ce Pixar. Il faut dire que la bande-annonce ne me faisait ni chaud ni froid et je ne voyais pas tellement où le film voulait m’amener. Eh bien quelle ne fut pas ma surprise en découvrant En avant. J'ai trouvé le film vraiment super. L'histoire est très plaisante à suivre, l'humour fait mouche, les personnages sont attachants et visuellement c'est magnifique, comme toujours avec Pixar. De plus, le film aborde un côté et un message adulte avec, bien sûr, des scènes touchantes comme Pixar en a le secret. Une belle surprise et une belle réussite donc pour En avant qui est un très bon film d'animation et un très bon Pixar.
    Sylvain P
    Sylvain P

    301 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Petit Pixar, En Avant met en scène deux frères évoluant dans un monde "actuel" inspiré de l'héroïc fantasy. Une bonne idée de départ (un demi-père à compléter), des aventures mi-chevaleresques mi-comiques, de l'émotion fraternelle et une galerie de personnages savoureux font de ce film sans prétention une bien belle surprise. Si En Avant se place bien au-dessus du lot de la majorité de ses concurrents, il reste malgré tout une oeuvre mineure de Pixar compte tenu de son absence de scène anthologique et de la rapidité à laquelle les actions s'enchaînent.
    Flōrens PAB
    Flōrens PAB

    75 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2020
    A l'instar de LE VOYAGE D'ARLO, EN AVANT est un Pixar différent de ce que le studio nous propose d'habitude. Deux jeunes frères (Chris Pratt et Tom Holland) alors en pleine quête vont découvrir d'anciens chemins, aussi ancien que le souvenir de la magie, qui a disparue. D'ailleurs j'ai bien aimé le parallèle entre la nouveauté (le bond en avant) et l'ancien qui est toujours présent quelque part. Bien que l'histoire soit par moments prévisible et l'humour assez discret, le climax est terriblement émouvant et j'ai vraiment envie de revoir les deux frères dans de nouvelles aventures.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    680 abonnés 1 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2020
    Dans un monde imaginaire peuplé d'elfes, de trolls, de lutins et de licornes, deux frères vont se lancer dans une quête magique à la recherche d'un père parti trop tôt.
    Comme souvent avec le duo Pixar/Disney, l'animation est parfaite et les héros attachants.
    Malgré quelques personnages secondaires moins réussis (mais qui plairont au jeune public je pense), ce film d'animation à la sauce "Fantasy" va tout de même nous toucher en plein coeur dans sa partie finale avec ce thème central lié à la famille.
    La quête identitaire de cet elfe adolescent est véritablement le gros point fort ici, le reste est simplement amusant et divertissant.
    Fort sympathique.
    Site cinemadourg.free.fr
    Did
    Did

    12 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2020
    Nouveau chef-d'oeuvre des studios Pixar .
    Inventivité, action et émotion sont au rendez-vous.
    A voir absolument !
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    139 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Pixar reste toujours au dessus de la mêlée et le leader incontesté de l'animation. Avec "En Avant", L'héroïc Fantasy est revisité à la sauce Pixar, Moderne, inventif et marrant. La magie opère sur le public encore une fois. Le thème de la fratrie est bien traitée notamment dans les derniers instants où certains verront couler une petite larme. Même s'il reste en deçà de quelques prédécesseurs (Toy Story, Indestructible, Montres & Cie, La-Haut ...), Pixar réussit encore un très bon film d'animation pour enfants et adultes.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    593 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2020
    "Eh, Patrick ! Alors, qu'est-ce que t'as de beau comme idées ?"

    "Alors, j'ai pensé à un univers fantasy tu vois, avec des personnages qui ressembleraient à des elfes multicolores et qui vivraient dans des champignons. Y'aurait aussi des dragons domestiques, des licornes sauvages et un bâton magique en guise d'héritage d'une magie ancestrale. Ca serait l'histoire de deux frères, l'un chétif timide, l'autre costaud rentre-dedans, qui partent à l'aventure avec une paire de jambes tenue en laisse, mais en fait, il s'agit de leur père tu vois ! Ah oui, et sur leur route, ils rencontreraient un lion-dragon, des fées motards, un flic centaure, un curly géant..."

    "Attend, attend... Quoi ?"

    Vous l'aurez compris, ce premier Pixar de la décennie m'est apparu, tout comme Bob (appelons-le Bob), un peu fouillis. J'ai été peu emballé par l'univers visuel, totalement fourre-tout, de cette quête initiatique où deux frères s'embarquent dans une chevauchée fantastique pour redonner un corps à leur père avant le coucher du soleil. Et il faut dire que ce visuel étrange renferme un scénario assez simple avec un enjeu classique (allez, vite, à la recherche de la pierre fabuleuse !). La mise en place est longue et les rebondissements gentillets sont prévisibles. Sûrement que je n'étais pas dans le mood, ou peut-être que j'ai perdu mon âme d'enfant, mais j'ai trouvé le temps long. Rien ne m'a sensibilisé ni attiré dans ce gros pot pourri. Mais cela dit, et j'insiste bien sur ce point, la touche émotionnelle et les bons sentiments propres à la firme restent intacts. Les thèmes de la fraternité, de la transmission, des rites d'apprentissage font de "En avant" un film d'animation pertinent, juste et touchant (notamment la fin). L'humour est aussi à noter même si les studios Pixar n'en sont pas à leur coup d'essai et qu'on est bien en dessous du niveau de leurs meilleures fournées. C'est coloré, les personnages ont du tempérament et la musique a le mérite de nous emporter. Mais je garde l'impression que "En avant" est un gros gloubi-boulga fantaisiste au monde particulier peu mémorable et attachant.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    58 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Toujours en avance et à la pointe quand il s’agit d’animation 3D, Pixar nous plonge cette fois-ci dans une aventure fantastique avec une époque médiévale baignée par la magie avec des elfes, des lutins, des licornes et toutes sortes d’effets spéciaux à base de flammes, d’eau et d’éclairs. Magie ensuite rudement mise à l’épreuve dans un XXIème siècle envahi par la technologie, les autoroutes et les téléphones mobiles ayant remplacé les vieux chemins pédestres et autres jeux en extérieur. On suit alors les aventures d’Ian et Barley Lightfoot, deux adolescents à la peau bleue vivant seuls avec leur mère Laurel. Si l’aîné Barley reste très attaché à la culture ancestrale, aux monuments médiévaux et à l’esprit guerrier, son Ian est quant à lui plus moderne. Du haut de ses seize ans, il cherche surtout à être cool et à prendre suffisamment confiance en lui pour inviter des amis à sa fête d’anniversaire.

    En réalité, leur père est parti très tôt et leur a légué un mystérieux bâton avec une pierre et une formule pouvant soi-disant le ramener à la vie pour une journée. Très différents l’un de l’autres, les deux frères vont alors se lancer dans une quête digne d’un véritable jeu vidéo en monde ouvert afin de ramener leur père entièrement, la formule n’ayant pu laisser que la partie antérieure de son corps. Ce qui donne un aspect comique vraiment original et une superbe animation des jambes, qui parfois dansent et tentent de se mouvoir sans aucune reconnaissance visuelle. Le comique ressort aussi du contraste entre le monde actuel et celui du passé, notamment avec Corey la Manticore, doublée par l’ingénieuse Maïk Darah (Le Petit Dinosaure, Le Roi Lion), qui passe instinctivement de serveuse dans une taverne à véritable créature mythologique crachant du feu.

    Le policier centaure Colt Bronco est tout aussi drôle par le manque de maîtrise flagrant de son corps de cheval à l’intérieur (quand il renverse tout sur son passage) comme à l’extérieur (à quoi bon courir quand on a une voiture…). À travers cette magnifique histoire, le réalisateur Dan Scanlon (à qui l’on doit déjà le superbe Monstres Academy) traite de la confiance en soi à travers le personnage d’Ian, mais aussi de la fraternité dans la relation qu’il construit avec son frère, les deux se complétant l’un l’autre avec leurs appétences respectives lors d’épreuves dignes d’une véritable chasse au trésor. Les jambes de leur père s’avèrent être un véritable allié spoiler: et s’ils parviennent à reconstituer son corps pour quelques secondes seulement
    , c’est pour mieux rappeler que la nature préfère spoiler: ne pas admettre qu’un vivant puisse finalement rencontrer quelqu’un qu’il n’a jamais connu.


    C’est précisément pour cette raison que Barley, spoiler: qui l’a un peu connu étant enfant, est le seul à pouvoir lui parler et le serrer dans ses bras, Ian devant se contenter de le voir de dos à distance à travers les débris du dragon de pierre qu’ils viennent de vaincre.
    Comme s’il l’imaginait dans un rêve, sa petite lucarne lui offre en fait spoiler: la seule image qu’il se fait de lui à travers les souvenirs évoqués par sa mère et son frère
    . Une scène d’autant plus belle qu’éprouvante par la profonde tristesse qu’elle provoque. Par son joli compromis entre valeurs ancestrales et modernité, Pixar signe un nouveau film de grande qualité montrant que la rêverie et les nouvelles technologies peuvent tout à fait cohabiter si elles mettent à profit leurs bienfaits. Et il est finalement assez dommage que le petit dragon de compagnie soit aussi peu présent tellement il s’avère drôle et attachant !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 813 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2020
    Franchement ça ne me disait rien, mais vu que tout le monde en disait du bien, je me suis laissé tenter et clairement c'est un film qui ne m'a fait ni chaud, ni froid.
    L'univers aurait pu être sympathique, un monde qui ressemble au nôtre, mais où la magie a existé et où toutes les légendes étaient vraies. Le seul problème, c'est que l'on n'en fait rien de vraiment palpitant, j'ai l'impression de voir une aventure cousue de fil blanc, où tout est extrêmement prévisible, chaque évolution de personnage est courue d'avance, c'est balisé au possible... Et c'est tellement convenu comme histoire (ainsi que la manière avec laquelle elle est racontée) que j'ai très vite décroché et je n'avais qu'une envie : que ça finisse.


    Tout ça est extrêmement appuyé, en permanence, pour bien que tu comprennes que le petit garçon admire son papa qu'il n'a jamais vu, son but, écrit noir sur blanc, c'est d'être plus comme papa... C'est lourd. Il n'y a pas de subtilité, pas vraiment de magie, tout c'est n'est qu'une grosse machinerie et si on connaît ce genre d'histoire on sait comment ça va se finir et donc chaque péripétie, chaque bout de péripétie est extrêmement pénible car il n'y a aucune inventivité. Le héros évolue comme il doit évoluer, la Manticore évolue comme elle doit évoluer, le beau-père évolue comme il doit évoluer...

    Le seul truc pas trop mal c'est la mère qui finalement semble prendre une place importante dans le récit à la fin, avant de s'éclipser totalement pour laisser son fils être le seul héros, dommage...
    Après même visuellement c'est d'une atroce banalité... la seule trouvaille visuelle, je dirais que c'est le dragon, avec un gag visuel qui fonctionne vraiment bien et un gag sonore bien trouvé. Mais le reste, ça pourrait venir de n'importe quel studio d'animation... c'est pas très créatif.

    Mais le pire reste le message je crois... d'habitude avec certains Pixar il y a une vraie émotion qui passe, on a des scènes belles et touchantes... là j'ai juste l'impression que c'est niais... sans doute car je me fous des personnages, qui ne sont que des fonctions dans un récit bien trop calibré.

    Si je n'avais pas su que c'était un Pixar, je crois que je ne l'aurais pas deviné... bien que l'on retrouve quelques caractéristiques : tous les personnages ont leur moment d'utilité grâce à leurs aptitudes... mais bon, c'est très léger.

    J'ai vraiment l'impression d'avoir vu un Pixar en service minimum... tant pis...
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