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L'Info Tout Court
412 abonnés
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4,0
Publiée le 24 mars 2020
Si le film avait bénéficié d’un segment central plus original et novateur, ainsi que d’une mise en scène plus grandiose, on aurait eu un nouveau grand classique de Pixar. Mais inutile de bouder son plaisir tant En Avant se révèle être une très belle surprise. Drôle, attachant, rythmé et émouvant, on tient là un très bon film d’animation pour petits et grands !
Drôle, avec une belle morale à la fin, mais pas magique pour autant. L'épreuve du deuil, la confiance en soi, l'amour de la famille, cela augure un bon Pixar, mais En Avant (dont le titre semble à l'image du film : on ne s'y est pas foulé le poignet) est bien plus un Disney avec beaucoup de facilités et des violons "braqueurs de larmes" (poussifs). Les personnages sont tout de même sympathiques, malgré une VF parfois peu qualitative, on a mis le paquet sur l'humour (tous les âges ont bien rigolé tant les gags sont inattendus), le scénario est (très) original et le beau geste final est touchant. Dommage que cette fin digne d'un excellent Pixar se pare d'une musique aux milles violons, que cela dégouline de bons sentiments (et de larmes)... De plus, on sent que le studio veut intégrer plus de femmes fortes à ses films, ce qui est absolument génial (et pas trop tôt), mais ne sait pas trop quoi en faire à l'image de la manticore dont l'idée est restée brouillonne. En revanche, le père bloqué au stade d'un pantalon est très original, avec de beaux moments (la reconnaissance avec ses fils en touchant les chaussures) même si pour les adultes cela apporte plus de questions que d'émotion : si l'on nous dit dès le départ qu'il existe plusieurs pierres de Phénix et que le sort peut être fait plusieurs fois, tout le reste du film a un enjeu bien moindre... C'est malheureusement ce genre de facilités qui fait d'En Avant un film très divertissant pour les enfants, mais juste amusant pour les adultes qui l'oublieront au profit des sublimes Là-Haut ou Wall-E...
Ce dessin animé de Pixar est sorti en mars avant le confinement puis est ressorti en juin pour continuer sa carrière. C’est lors de cette seconde sortie que je suis allé le voir au Cinéma. Ce n’est certainement pas le meilleur Pixar, certainement pas le plus beau non plus – le graphisme est même décevant pour un dessin animé de 2020 – mais il a un charme certain. Il y a quelques scènes vraiment originales et intenses spoiler: comme cet enregistrement audio d’un dialogue à compléter ou ce dialogue père/fils avec les pieds . Malheureusement, le film démarre un peu lentement, trouve ensuite son rythme de croisière avant de finir en beauté. On a vu tellement mieux dans le genre qu’on en devient exigeant !
Vice et Versa, les Toy Story, Coco, etc… Pixar nous habitue à du lourd depuis des années et mes attentes étaient élevées pour leur nouvelle production. Un peu trop ? Peut-être, sans parler de déception « En avant » est en deçà des meilleures réalisations du studio.
2 frères qui grâce à un indice vont tenter de voir une dernière fois leur père dans un monde où la magie s’est perdue. Le scénario est sympa, alors que les personnages, s’ils sont sympathiques manque d’originalité. Un peu comme le monde, Pixar ne jouant pas assez sur la magie qui a disparu, si bien que la critique de notre société moderne ultra technologique qui semble pointer le bout de son nez est rapidement oubliée (ou du moins n’a aucun souffle). C’est d’ailleurs ce qui manque à « En avant », le film ne va pas assez loin dans les bonnes idées qu’il touche du doigt. Le film aurait pu être drôle tout en dénonçant les travers de notre société et en rappelant qu’une part de magie (quelque part d’enfance) est toujours la bienvenue dans notre monde. Au lieu de ça l’histoire d’ « En avant » se déroule certes sans accrocs, mais sans réel surprise ni véritable rebondissements. On se laisse porter agréablement, mais on ne s’investit pas. En revanche les nombreux Easter Eggs tout au long du film capteront l’attention de qui apprécie les Pixar, le Seigneur des Anneaux, les Avengers, etc…
Bref « En avant » fait bien le taff, mais ne retient pas réellement l’attention, à l’exception du dernier quart d’heure, où Pixar nous rappelle pourquoi ils sont si forts. Ils orientent le scénario là où on ne l’attend pas (spoiler: je m’attendais à une conclusion sur la relation père-fils, mais la part belle est faite à la relation fraternelle) . Et trop facile jusqu’ici, le scénario place nos frères face un choix des plus difficiles (et Pixar retient le bon choix, celui qui est le plus émouvant et le plus lourd de sens), et en seulement 15 minutes on passe d’un bon film assez bateau tout de même, à une conclusion émouvante et qui fera remonter en nous pas mal de souvenirs et incitera à une réelle réflexion sur les relations humaines (sujet fétiche de Pixar). Le film assez enfantin jusque-là prend alors une dimension qui parlera beaucoup plus aux adultes (comme toujours dans les Pixar).
Ce-dernier quart d’heure vient rehausser un film sympathique mais qui manquait de souffle à mon goût, Pixar ayant eu du mal à prendre des risques, récitant parfaitement son très bon savoir-faire, mais trop sagement aussi, un peu plus de magie/folie aurait été bienvenue dans une production qui n’en reste pas moins de bonne facture.
L’un des Pixar les plus inventifs sans doute, mais aussi parmi les plus anecdotiques. L’univers et les personnages sont mis en place dans la précipitation, ce qui n’aide pas à rentrer dedans. La suite est un hommage appuyé et explicite à la culture du jeu de rôles, ce qui donne un léger côté « film pour initiés » et explique en partie l’impression de regarder un Pixar mineur. Quelques idées très drôles ponctuent le film (essentiellement autour de la version moderne des fées, plus Gremlins que clochettes), mais l’humour reste globalement en sourdine. La fin m’a fait penser à celle des Indestructibles, un peu trop super-héroïque à mon goût, d’autant plus que l’émotion finale (qui subsiste quand même, on reste chez Pixar) est déjà un peu entamée par le caractère prévisible de la leçon délivrée par le scénario. Reste cette idée du demi-père, aussi WTF que brillante, mais dont on a l’impression que le film ne sait pas trop quoi faire.
La magie n'a pas pris. Très déçu par ce nouveau Pixar, et pourtant je n'avais pas de grandes attentes. Beaucoup de choses me dérangent dans ce film : l'humour qui est beaucoup trop lourd, un scénario peu crédible avec des facilités invraisemblables et des incohérences. Je retiens le personnage de Ian qui a un développement plutôt interessant. Bref, un film pixar a oublier rapidement. PS : spoiler: On en parle de la scène du curly géant ?
Très bon pixar très émouvant et drôle. On s'attache bien aux personnages et on est dans un monde de magie mais tout de même plongé dans la réalité ce qui permet aux enfants de s'identifier aux personnages. Un réussite pour tous les âges!
Avis mitigé. Cela se regarde bien mais l'ambiance féerique en 2020 n'a justement plus rien de féerique. l'histoire et la magie aurait été d'autant plus belle si cela s'était passé à l'époque des fées. Et grosse déception pour la F I N ....
En Avant, encore un superbe long métrage des studios Disney Pixar, nous sommes ici transporté dans un univers elfique. Nous suivons l'histoire de deux frères à la quêtes d'une mystérieuse pierre qui leur servirait a passé un dernier moment avec leurs papa décédés quand ils étaient petits.
Entre humour, joie et pleures, cette animation est une totale réussite et une vrai leçon fraternelle
En avant! Cette quête d'identité au cœur d'un passé révolu semble vouloir nous inviter en conclusion à profiter du présent et à aller toujours de l'avant. Pourquoi pas. Mais l'univers fantastique proposé est terriblement sous exploité, les personnages fatiguent, le verbiage n'est pas très inspiré et malgré un final correct la majeure partie de l'animé provoque une sensation de monotonie fastidieuse.
Bien moins fort émotionnellement que Coco, En Avant réussi tout de même le pari d'être une vraie aventure, avec ses rebondissements et périples qui rendent le tout très divertissant. On embarque avec ses deux frères et leur vieux van dans une quête en plein milieu d'un monde fabuleux.
Un nouveau bonheur venu des studios Pixar . C est une très belle idée de parler du deuil chez les ados de cette manière. Alors oui c est peut-être pas pour les plus jeunes mais en attendant pourquoi justement en faire une dedramatisation en ouvrant le dialogue sur ce thème. Un excellent film comme souvent
Un film surcoté aussi je mets une note un peu au-dessous pour mettre en avant les déficits de cette animation qui ne fait que voguer sur des modes peu recommandables. Les dessins ne sont pas jolis, l'univers est totalement imaginaire tout en voulant faire référence à son histoire passée ce qui est déjà un détournement. Les adeptes de Potter s'y retrouvent dans un style voulu familial. Il y a beaucoup d'humour qui n'est pas au ras des pâquerettes mais les bons sentiments notamment à la fin sont fabriqués par l'histoire. De base les personnages sont assez misérables, l'absence du père est le thème général et certains veulent y voir de la subtilité là où il y a surtout des choix et un déroulé de péripéties qui n'ont rien de cohérent. Le monde magique et l'attirance pour des pouvoirs et un univers de créatures et de fonctionnements associées à cet univers est le substrat du film. Ici on ne fait pas les choses par soi même mais grâce à ses dons et connaissances et on ne surcilie pas devant une certaine violence, des excès et de l'imprudence. La fin est particulière spoiler: un détail pour moi révélateur lorsqu'il fait un exposé devant sa classe il est dit qu'il a rebâti l'école avec la magie et il lui est reproché de l'avoir détruite mais ce n'est pas lui qui a détruit l'école. Cette façon de penser qui est juste là comme un détail absurde est révélatrice d'une intention qui n'est pas bienveillante tout au long du film. , il suffisait pourtant de s'arrêter à la vraie fin, mais il faut croire que non, ce n'était pas le but.