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traversay1
3 568 abonnés
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3,0
Publiée le 16 mai 2020
Ce qui est certain avec Pinocchio, c’est que cette nouvelle version porte bien la signature de Matteo Garrone dont presque tous les films sont des sortes de contes, même les plus noirs comme Dogman. Avec un imaginaire qui n’exclut pas un certain réalisme, en l’occurrence la pauvreté dans l’Italie rurale de la deuxième partie du XIXe siècle. Le film est beaucoup plus fidèle au texte originel que la plupart des autres adaptations du livre de Collodi et a cependant édulcoré les passages ses plus macabres, sans doute pour toucher un public plus large et, c’est naturel, celui des enfants. Il était très attendu sur le plan visuel et c’est assurément dans ce domaine qu’il en impose le plus, privilégiant le maquillage à la pyrotechnie des effets spéciaux. Le récit n’est pas toujours aussi poétique qu’il souhaiterait l’être, et rarement émouvant, à vrai dire, mais la cause en est plutôt la narration, assez peu fluide, et une interprétation pour le moins inégale (belle prestation de Benigni dans les premières scènes). « Les marionnettes ne grandissent jamais » dit la fée à Pinocchio et c’est bien le cœur de cette histoire, avec évidemment le thème de la filiation, mais le film de Matteo Garrone, dont les péripéties sont parfois redondantes, fait s’interroger sur les qualités réelles du roman que finalement, hormis en Italie, peu de spectateurs des films de Disney, Benigni ou Comencini (le meilleur de tous ?) ont lu dans le texte. Disons qu’avec ce matériau de base, Garrone a réalisé une œuvre personnelle qui ne dépare pas dans sa filmographie. Mais tout comme Tale of Tales, ce ne sera pas celle que l’on retiendra en priorité dans son parcours cinématographique, dominé par Gomorra et Dogman, voire même par Reality (sous-côté, il faudrait le revoir).
Une petite claque de conte! Une photographie qui met en avant l'aspect sombre et glauque du conte légendaire connu de tous, mais bien souvent par sa version Disney. Ici on a droit à une lecture bien plus respectueuse du récit et on voit à quel point Disney adapte les contes pour ses films. Ici le merveilleux côtoie le magique, le triste, le décalé et le glauque. C'est une révélation que ce Pinocchio que j'allais voir à reculons n'aimant pas du tout Benigni mais pour lequel je me suis finalement décidé suite à une critique très positive entendue dans un podcast. J'en ressors vraiment très satisfait et conseille à tout le monde de découvrir l'histoire vraie de Pinocchio.
Devant la déferlante d'avis négatifs, j'ai voulu me rendre compte par moi même de cette nouvelle version de l'histoire du petit garçon en bois (directement en VOD chez nous à cause du méchant virus). N'en attendant rien et surtout du mauvais, je suis agréablement surpris. Très vite, j'ai été pris par le récit, je ne m'en souvenais plus du tout. Il parait que cette version est la plus proche du livre. J'ai trouvé cela bien fait, bien écrit, bien mis en scène, techniquement très beau, et joliment interprété. Même par Roberto Benigni qui en fait pourtant toujours des tonnes (mais peut être moins que d'habitude). Le petit garçon qui incarne Pinocchio est aussi très bien. Même Marine Vacth, que je trouve toujours assez mauvaise, s'en sort plutôt bien ici. Je n'avais pas du tout aimé Gomorra de Matteo Garrone, trouvé Reality et Tales of tales totalement raté. Il s'était largement rattrapé avec son chef d’œuvre Dogman et celui-ci donc. M'attendant à détester, j'ai trouvé ce Pinocchio agréable, touchant et réussi. Une bonne surprise finalement.
On a l'impression que le film n'a pas eu les moyens de ses ambitions. Matteo Garrone réalise ce comte de manière générale assez poétique à la manière d'un Del Toro sans l'égaler pour tout ce qui concerne la féerie et d'un autre côté il a parsemé son film de scènes plus sombre à la Terry Gilliam mais également moins bien réalisé, au final on se retrouve avec de là peut près pas aboutie. De plus le scénario manque cruellement de rythme et l'ennuie s'installe progressivement. Reste les décors et costumes qui sont globalement réussies. Les maquillages font très cheap comparé à ce qui ce fait aujourd'hui, mais sont sûrement un parti pris du réal. Benigni est plutôt bon dans son rôle, mais le reste du casting est tous juste convaincant. Au final cette nouvelle version n'es pas vraiment supérieur à celle de Comencini. Guillermo Del toro qui doit réaliser sa version stop motion pour Netflix et qui maîtrise à la perfection les environnements féeriques saura peut-être apporter un petit plus.
Un très beau film, inventif et soigné, qui parvient à tisser un univers tout à fait unique tout en restant très accessible et très sobre dans ses intentions. Pas grand-chose à lui reprocher, à part un doublage médiocre et une dernière demi-heure à mon avis légèrement bâclée (la fameuse séquence de la baleine, notamment, aurait sans doute mérité d'être un peu plus développée).
Bien que pas totalement abouti, le film possède des moments de grâce absolue qui méritent à eux seuls le déplacement (les scènes chez la fée sont un délice fellinien!)! C'est souvent pertinent et même politique, parfois candide et enchanteur ou encore cruel et métaphorique! C'est techniquement admirable et souvent fascinant et même si on pourrait aisément lui attribuer des défauts, j'avoue avoir suffisamment adhéré à cette vision pour avoir envie de la défendre!
Un très bon film !!! C'est vraiment dommage qu'il n'est pas pu sortir au cinéma car beaucoup de scènes auraient rendus grandioses sur un grand écran. Mais bon, l'important, c'est quand même de le voir. Et j'ai vraiment bien fait. De très bons acteurs, des paysages magnifiques, une très belle histoire et la musique est vraiment superbe. Cette adaptation du conte de Pinocchio est vraiment réussie. Roberto Bénigni est vraiment parfait dans le rôle de Gepetto et chacun des acteurs apparaissant à l'écran sont vraiment très bons. Un film avec de l'humour, de l'émotion. Aucune longueur, aucun temps mort. Pas le temps de s'ennuyer. Bref, un très bon film que je vous conseille de visionner. Il vaut le coup !!! Une très bonne adaptation.
Énième adaptation du roman de Carlo Collodi, le Pinocchio de Matteo Garrone est une belle réussite. Le réalisateur reprend bien sûr l'histoire mythique du pantin de bois mais au delà de l'histoire que tout le monde connaît, pour réussir un bon film sur Pinocchio, c'est se l'approprier. Et en ça, Matteo Garrone a réussi. Il s'est totalement approprié l'histoire de Pinocchio pour nous livrer un film avec des designs uniques. Toutes les créatures à la fois humaines et animales sont très réussies. De plus, j'ai trouvé le design de Pinocchio très beau visuellement et les effets spéciaux tiennent la route. La musique est très belle, tout comme la photographie, et c'est toujours un véritable plaisir de voir Roberto Benigni au cinéma qui campe ici un adorable et touchant Geppetto. Un film fort sympathique donc, divertissant et agréable.
Une vraie déception. Après "Le conte des contes" je m'attendais à etre surpris par la capacité de Garrone de peindre des histoires, des lieux, des personnages. Mais ici il n'y a que des petites scènes qui pourraient intéresser des enfants qui n'ont jamais ni vu ni lu Pinocchio. Vivement d'autres films comme Dogman.
Présenté à la Berlinale 2020, le “Pinocchio” tant attendu de Matteo Garrone devait sortir sur les écrans français le 18 mars. L’épidémie du coronavirus aura eu raison sur le distributeur Le Pacte qui confiera l'exclusivité à Amazon Prime pour une diffusion en VOD le 4 mai. Très fidèle au conte original, l’histoire raconte comment Geppetto, un pauvre menuisier, fabrique dans un morceau de bois un pantin qui va ensuite prendre miraculeusement vie. Le film suit alors les aventures du pantin prénommé “Pinocchio” et qui rêve de devenir un vrai enfant. Mais après de nombreuses adaptations, ce nouvel essai apparaît sans originalité et déçoit par son côté trop linéaire et dénué d’une certaine émotion. La dimension visuelle terne n’aide pas non plus à son approbation. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
OK... Mais c'est dans un grand malaise, que j'ai persisté à regarder ce film Je n'ai pas de mot pour exprimer la gêne, le mépris et le dégoût que j'ai eu devant ce film.
Sacré défi pour Mateo GARRONE d’adapter, d’une part, un classique de la littérature italienne [Carlo COLLODI (1826-1890) a écrit, d’abord en feuilleton, « Les aventures de Pinocchio » en 1881] et d’autre part, de succéder à 6 versions cinématographiques, soient d’animation comme celle des studios Disney (en 1940) ou les films de Luigi Comencini (en 1975, après avoir été en épisodes) ou de Roberto Benigni en 2002). Mateo Garrone voulait travailler avec Roberto Benigni (dans le rôle de Geppetto) et a tourné en Toscane (province natale de Collodi), à Rome et dans les Pouilles. Pour mémoire, il existe un parc d’attractions sur le thème de Pinocchio à Collodi, village toscan à l’origine du pseudonyme de l’écrivain dont le patronyme est Lorenzini. Il s’agit d’une très belle reconstitution et fidèle du conte (avec tous ses personnages emblématiques comme le grillon, le chat, le renard, la Fée bleue, l’escargot, le juge gorille et le monstre marin), tant par la photographie, les costumes et les effets spéciaux (où le maquillage a été préféré aux effets numériques). On obtient un conte « réaliste » mais sans mièvrerie.
Une assez belle version avec un jeu d'acteur convenable, une photographie très belle. On est éloigné de l'univers Disney et donc je présume plus proche du livre que je n'ai pas lu.
Quel ennui ce film. Cela aurait pu être une superbe idée avec les effets spéciaux actuels cependant tout est réalisé avec des bouts de chandelle. seulement des personnages grimés histoire s'éloignant de l histoire originelle. Seul Pinocchio sauve le film. Si vous avez 2 heures à perdre foncez !
Pinocchio, version Matteo Garrone, est une assez belle œuvre cinématographique. Cette nouvelle adaptation du conte se réussi d’une part, par sa belle réalisation sur le plan visuel et d’autre part, par son jeu d’acteur plutôt convaincant. Fidèle au conte d’origine, le film ne délaisse pas la poésie et l’émotion de son univers, mais laisse entrevoir quelques faiblesses scénaristiques qui peinent pleinement à captiver le spectateur jusqu’à la fin. - 12/20 Critique sur Pinocchio Vue le 04.10.2020 sur Amazon Prime Video