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benoitG80
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4,0
Publiée le 14 août 2020
« Light of my Life » n’a peut-être pas le même impact que « La Route », film de John Hillcoat auquel on pense inévitablement, mais ici tout est davantage basé sur une relation très particulière, laquelle est dépeinte avec une extrême sensibilité, doublée d’une grande réflexion sur l’espèce humaine ou du moins ce qu’il en reste ! A travers ce duo père/fille, on ne peut qu’être ému de ces échanges intenses, de cette complicité évidente, de cet amour à fortiori fusionnel ! Toute la fragilité de l’existence est au premier plan, et la dimension psychologique, voire même plutôt philosophique de cette relation la met en lumière avec douceur et délicatesse ! C’est d’autant plus puissant, que ces deux êtres vivent dans un contexte de danger perpétuel, de fuite en avant de chaque instant. Les deux acteurs (Casey Affleck et Anna Pniowsky, étonnante et remarquable !) apportent à leur rôle une émotion pure et incroyable, qui va crescendo. À ce sujet, si la longue première scène essaie de nous préparer à cet état d’esprit, c’est par contre juste un peu long et maladroit pour y parvenir, tout comme quelquefois, on regrettera le manque d’informations relatives à cette terrible épidémie, qui provoque ainsi quelques incohérences ou incompréhensions à propos de cette quête effrénée de sécurité et de paix... Ce qui malgré tout, ne retire en rien à l’enjeu de cette réalisation où la remise en question du « pourquoi de la vie » est ici profondément analysé... Une telle extermination fait frémir, surtout à l’époque de notre « pandémie » qui pour ce qu’elle représente réellement et objectivement en tant que vraie crainte, a déjà réussi à terroriser complètement notre population ! Dans ce survival, c’est donc en réalité bien autre chose dont il est question, et là les retombées ont de quoi faire vraiment réfléchir... Un film de SF de Casey Affleck plutôt bien amené, à l’interprétation franchement de haut niveau et dont l’intérêt même est de nous repositionner totalement en tant qu’être humain !
On me l'avait bien vendu, soit disant un mix entre La route et A Ghost story (là je vois pas). En effet, on pense beaucoup à La route (que j'adore), mais on en est loin. A peu près la même histoire mais en bien plus édulcorée, bavarde et simplement ennuyeuse. Même si l'interprétation est de qualité et que les images sont belles. Ce nouveau film de Casey Affleck réalisateur (I'm still here) m'a donc laissé de glace.
"Light of My Life" est un drame post-apocalyptique sur fond de survival qui suit un père et son enfant tentant de survivre dans ce monde qui se remet doucement d'une pandémie. Un virus, une population décimée, un manque qui pousse les gens à commettre des atrocités, il y a tout sur le papier pour faire un film angoissant presque d'horreur, mais Casey Affleck joue surtout la carte du drame en se focalisant sur la relation entre le père et son enfant. Pour résumer grossièrement, le film est comme la rencontre "The Road" et "Leave No Trace". Si le film est surtout un drame avec beaucoup d'échanges et de moments de complicités, il y a quand même des scènes intenses, car le danger n'est jamais loin. En fait, Casey Affleck nous garde sous tension durant tout le film qui comprend quand même quelques longueurs. Je ne me suis jamais ennuyé, mais il est un poil long et les échanges traînent parfois trop. Le film s'ouvre par une scène d'environ dix minutes où le père raconte une histoire à son enfant et c'est le genre de scène que l'on retrouve plusieurs fois dans le film et ce n'est pas toujours très passionnant pour être honnête. S'il n'y a rien de bien original, "Light of My Life" est un bon film qui arrive à se montrer efficace et attachant dans les bons moments.
Franchement, Casey Affleck a beau en être le réalisateur et l'acteur principal, je suis sorti terriblement déçu d'un plaisir annoncé ! Et même, faire l'effort d'aller jusqu'au bout ( peut-être pour éviter de manquer L'image ou Les images absolument incontournables) est à souligner, car pas évident ! On a droit à une superbe chevauchée d'un papa et sa fille "interdite", certes, mais dans un scénario abscons, peu réaliste car pas d'explications, ou de perches, il faut tout deviner, et je pense que là c'est trop ! Donc une grande déception !! **
La quasi-totalité des femmes n'est plus. Une peste inconnue, un fléau qui sonne comme le courroux de toutes les déviances d'un monde patriarcal extrémiste, est apparue sans prévenir et a réduit les rares survivantes au triste rôle de proies pour l'Homme. Dans le meilleur des cas, la rareté de la Femme lui confère un statut de captive jalousement gardée dans certaines communautés de par -on l'imagine- sa fonction reproductive, dans le pire, elle est vue comme une marchandise inestimable à la merci des plus bas-instincts du sexe opposé.
Depuis la catastrophe qui a emporté sa femme, un père (Casey Affleck, seulement appelé "Dad") ne vit plus que pour assurer la survie de sa fille Rag (excellente Anna Pniowsky). Sans cesse sur le qui-vive afin d'éviter de potentielles mauvaises rencontres, il se voit comme son unique rampart face des prédateurs extérieurs qui ne reculeraient devant rien pour l'obtenir. Cependant, la muraille de protection qu'il veut bâtir autour de sa fille s'effrite d'elle-même à cause de mauvaises fondations. L'amour indéfectible de ce père vis-à-vis de son enfant et la viabilité de ses consignes en cas de danger ne sont bien sûr pas en cause mais, en réalité, il ne perçoit pas la plénitude de l'être qu'elle est en train de devenir. Sa volonté jusqu'au-boutiste de la protéger lui appose en effet une sorte de filtre permanent sur le regard qu'il pose sur elle. Ce père reste lui aussi un homme qui bride la féminité de Rag pour des raisons qui se justifient, certes, mais qui éludent inconsciemment une partie essentielle de ce qui la définit. Rag est et reste la lumière de sa vie mais ses failles masculines encore présentes ne lui permettent pas encore d'en discerner sa véritable clarté émancipatrice et croissante. Ce premier long-métrage de fiction réalisé par Casey Affleck va nous raconter les épreuves qui vont conduire ce père à ouvrir réellement les yeux sur sa fille et la place qu'elle est appelée à avoir dans leur relation.
"La Route" (le cadre mortifère), "Les Fils de l'Homme" (le contexte d'un mal inexplicable visant une catégorie spécifique d'individus), le jeu vidéo "The Last of Us" (impossible de ne pas y penser durant l'acte final) ou même "A Ghost Story" avec Casey Affleck lui-même (le choix d'étirer certaines séquences sur la durée pour mieux mettre en valeur subtilement la teneur de certaines fêlures)... "Light of my Life" est un film pétri de références qui parleront forcément aux amateurs d'oeuvres post-apocalyptiques mais ces constituantes de fin du monde sont ici utilisés avant tout comme une toile de fond à la progression savamment élaborée du discours de Casey Affleck. Si le danger induit par cette situation extraordinaire menace constamment la pérennité de cette relation père-fille à l'instar de toute bonne proposition de ce genre, dans "Light of my Life", il est surtout l'élément qui la bouscule, qui pousse ses personnages dans leurs derniers retranchements pour mieux les faire grandir. Le péril surgit ainsi toujours de manière abrupt et semble n'avoir que pour objectif d'annoncer une nouvelle phase de l'intimité du père et sa fille où les œillères du premier s'efface devant la place de plus en plus prépondérante de la deuxième. Même lorsqu'une rencontre avec un étranger paraît plus paisible, sa finalité ne fait que mettre en lumière une défaillance du père qu'il prenait jusqu'alors comme une solution de refuge (la fuite dans la religion d'un vieil homme suivra par exemple la logique de survie à tout prix dans laquelle s'est enfermée le père). Les conséquences du parcours éprouvant des deux personnages se fera sentir à chaque instant, des échanges anodins sur lesquels le film paraît se fixer longuement ne tiendront jamais du hasard et prendront même tout leur sens à l'aune d'un autre survenant en écho après plusieurs nouvelles cicatrices (l'histoire introductive où déjà le père privilégie maladroitement le point de vue masculin par le prisme de son imagination se fracassera ainsi à un autre dialogue plus tardif et emprunt d'une vérité absolue qui lui faisait jusqu'alors defaut). Et, lorsque "Light of my Life" nous laissera sur ce que l'on pourrait appeler l'éclosion d'un nouveau cap décisif de cet amour père-fille, il suffira d'une réplique, une simple phrase prononcée par Rag, pour que le film atteigne son firmament émotionnel et nous résume la nouvelle ampleur bouleversante de leur relation qui vient d'éclore sous nos yeux.
On ne pouvait pas conclure cette chronique sans rapidement évoquer le parallèle entre le propos du film et les accusations d'harcèlement sexuel à l'encontre de Casey Affleck (celles-ci ont été réglées depuis à l'amiable). On ne se prononcera évidemment pas sur le fond ou la gravité de ces affaires dont on ignore la teneur mais il est difficile de ne pas voir également en ce long-métrage une mise à nu totale de la part d'Affleck sur ses propres fautes passées d'homme qu'il s'évertue désormais à corriger. En tout cela, "Light of my Life" est un premier film terriblement sincère, imprégné de la personnalité de son auteur et d'une réussite éclatante par la force de son discours féministe construit à partir du regard évolutif d'un père dans un cadre post-apocalyptique. On attend déjà avec impatience le prochain film de Casey Affleck.
"Light of my life" ou plutôt "Lowlight of my life". Si vous avez vu "la Route", vous avez grosso-modo déjà "vu" "Light of my life" qui propose une intrigue similaire à "La Route" mais avec moins de saveur. Ce long-métrage se concentre sur la relation père-fille mais le déroulement du scénario est mal exploité... Les dix premières minutes sont littéralement soporifiques. Le reste du film jusqu'à la fin est assez ennuyeux. Les dialogues sont bof. La conclusion n'apporte pas grand chose car on n'a l'impression que le père n'a pas de but réel sauf de vagabonder avec sa fille ! et comme dans certains films type post-apocalyptique, la pandémie n'est pas expliquée... Et pourquoi Tom spoiler: est certain que Rag est une fille ? sans explication. Dans ce monde où le danger peut survenir n'importe quand et où, le père n'est même pas spoiler: armé ! . La scène de combat est incohérente, on dirait que les méchants sont sots ou font plus ou moins la queue pour se battre. Seuls deux passages menaçants spoiler: quand les intrus viennent à la maison apportant un peu de frisson et les scènes/flashbacks un peu touchantes où le père parle de spoiler: la procréation, la puberté, la mère à sa fille ainsi que les derniers moments avec sa femme viennent sauver ce film.
Un film qui laisse son empreinte, même si parfois on a l'impression d'avoir déjà vu certaines scènes....le film dégage par sa lenteur, ses paysages enneigés, une atmosphère de mélodrame.....Il est très intimiste et est constitué à 85% de dialogues entre le père et sa fille (très jeune , 10, 12ans)…Il y a quelque flash back et quelques explications situationnelles (pourquoi le monde est ainsi) qui permettent au spectateur de s'investir dans ce film crépusculaire et froid....Beaucoup de gros plan, une musique parfois lancinante, la réalisation est sobre et peu joyeuse, mais crée des sensations sombres tout au long du film….. C''est clairement un film art et essai américain, au message peu novateur et pessimiste, un objet pour cinéphile, et plutôt intéressant...A vous de voir, mais c'est plutôt positif….
Si la lenteur et les dialogues que composent le film, ne sont pas spécialement dérangeants et permettent de dédramatiser la situation à laquelle doit faire face ce père et sa fille, cela aurait été tout de même plus judicieux si le tout menait quelque part. On n'a l'impression que le film a capturé 2h de leur quotidien et nous les a présentés. Comme souvent dans ce genre de film l'origine du désastre n'est pas présenté mais ici même le but de leurs aventures n'est pas clair. Certains dialogues trainent plus que de raisons, sinon l'ensemble est bien filmé et joué. Il manque clairement un enjeux fort ou tout du moins définis pour vraiment marquer les esprits.
très déçu ... 'light of my life" est un petit film apocalypse sur une apocalypse plutôt original . mais le film en lui même ... le film aurait pu tenir en 1H30 . beaucoup de moment long et inutile spoiler: le début ou le père raconte un histoire a sa fille pendant 10 minutes ne sers a rien ... a si , a combler 5 minutes plus tard dans le film ... on s'ennui . 10 minutes ou on s'ennuit , un element perturbateur qui passe en 2-5 minutes et on se re-ennui . spoiler: a la fin on a un VRAIX élément perturbateur , on a un beaux combat , puissant et cool , apres on a la fille qui sauve son pere , et la fin baclée . elle fait un calin a son pere et puis fin ... rien d'autre bref un film ennuyant , long , avec une fin baclée . aurait pu etre meilleur
le début commence déjà avec une histoire très longue qui donne le tempo d un film.ou à part avoir peur et s enfuir à répétition il ne se.passe pas.grand chose alors qu' on espère tant de réponses à.nos questions ....
On y est allé à plusieurs, à l'unanimité une envie de sortir au bout de 20mn. une intro longue et ennuyeuse qui aurait pu durer 2mn, mais non on rallonge pour combler les vides, sincèrement chacun ses goûts je vous souhaite d'apprécier, on a subi le film par manque de choix actuellement.
En ce qui concerne les « fictions paternelles » en survival d’anticipation, catastrophe et pédagogue, n’importe quelle séquence de l’œuvre de Shyamalan et la majorité des films de Spielberg valent mieux que le naturalisme paresseux de Light of My Life, film complaisant, et profondément équivoque.Merci au réalisateur de ce film de m'avoir fait perdre presque 2heures de ma vie alors que j'aurais pu dormir et faire des rêves ô-combien plus intéressants. Plat du début à la fin.
La route est bien mieux le film avec Viggo Mortesen est un bijou. Que reprochez à Light of my life lumière de ma vie, ça parle trop, le père de famille qui cherche à proteger sa fille, il parle trop trop trop, pas assez de rencontre, d'action, de rebondissement, un père qui joue le papa, la maman le copain dans un monde à la Walking Dead mais sans les zombies. Le film n'est pas interessant, un huis clos pere fille qui ressemble à un garçon manqué les dialogues sont saoulants, l'histoire on y croit pas, le pere surjoue aucune émotion on s'attache à aucun personnage. Film qui sera un echec commercial.
Ouais mais non, c'est long ça papote pendant des heures pour pas grand chose, même si le message de l'importance de la femme est claire et ces hommes mauvais qui ne veulent que la petite.Pour résumer c'est un film à voir une fois.