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Georges P.
74 abonnés
842 critiques
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4,0
Publiée le 19 février 2021
Un excellent film superbement interprété par Casey Affleck, qui démontre une fois de plus ses qualités de comédien. Histoire étrange, monde apocalyptique, mal anxiogène, et une formidable parabole sur l'amour filiale, le savoir, la connaissance, la peur, le mal, la trahison. Une réussite.
Le parallèle avec "The Road" est facile à faire car l'histoire est semblable (un air d'apocalypse, et un père qui tente par tous les moyens de protéger son enfant). Malgré 10 premiers minutes extrêmement soporifique (j'ai eu très peur), la suite est bien plus avenante (malgré quelques longueurs blablateuse), avec une tension qui monte crescendo sur certaines scènes, des extérieurs très beaux, une photographie sublime et un Casey Affleck, impérial devant et derrière la caméra!
Une vision glaçante du "monde d'après" ! A croire que ce film a été tourné ces dernières semaines ... Un monde dévasté et anti-spectaculaire tourné des les forêts canadienne. Une allégorie attachante sur une société qui, sans femme, perd la notion de sureté et de confiance. Et puis, un attachant rapport père / fille sur fond de survie. Inquiétude, peur sourde, rapport à la mort sont évoqués sans fard et avec délicatesse. MAIS, car il y a un mais .... cette ambiance est très longue a se mettre en place ! La première demi-heure est longue et bavarde. Enfin, à quand un film américain intelligent (et celui l'est) sans références bibliques !! Grrrr
si vous aimez les longs dialogues parfois monologues, rapports père fille protecteur la pluie, l'automne, l'hiver, comater pendant 2 heures, ce road movie est pour vous. personnellement, je ne suis pas difficile dans tous les genres de films, mais celui là, ça ne prends pas, je le suis bien ennuyé jusqu'à ce fameux combat pour sauver sa peau... le jeu des acteurs est bon voilà tout.
J'ai passé 2h à me demander quand est ce que le film commençait. Je me suis presque endormi à écouter la voix monocorde de Casey Affleck. Bon le fond de l'histoire est sympa mais le film est trop ennuyeux pour moi. Donc je me contenterais d'un mauvais et pas d'un nul.
Un très bon film science fiction de Casey Affleck derrière, devant la camera et à la production, superbement bien joué et réalisé. Les décors post apocalyptique dans la forêt, maisons ou villes abandonnées sont très bien mis en valeur. Mais surtout cette histoire de relationnel entre père et fille prêt à tout l’un pour l’autre est magnifique.
Bien malgré les trop de questions qui restent en suspend, film plutôt philosophique et non action, forcement si vous vous attendre a un film apocalyptique, action , survivant , c'est autre chose ;D
"Light of my life" débute par une histoire de 10 minutes conté par son père à sa fille sous une tente. D'emblée, le décor est planté ; on sait que l'on va avoir droit à un film original.Le père, incarné par Casey Affleck, sillonne la nature hostile avec Rag (Anna Pniowsky formidable) voulant la protéger de ce que l'on devine assez vite. Ce drame post-apocalyptique est loin d'être désagréable à suivre, Casey Affleck devant et derrière la caméra fait le job dans ce rôle de père protecteur. Du cinéma indépendant américain qui dénote et qui, malgré un rythme assez lent et des flash back inutiles, pose des questions philosophiques intéressantes à condition de garder l'esprit bien éveillé pendant les deux heures de cette projection.
Nous voici plongé dans un monde dystopique où presque toutes les femmes sont mortes à cause d’un virus… Est-ce utile de souligner que cette trame ne brille pas spécialement par son originalité ? Pourtant, le traitement de « Light of my life » a de quoi étonner, voir détonner ! La dualité est omniprésente et marquée à tous les niveaux, film qui oscille entre ombre et lumière, alternances de superbes plans larges totalement fixes et de plans serrés, immensité de la forêt et maisons qui sentent l’enfermement, rythme majoritairement lent (qui risque d’en agacer plus d’un) avec des montées ultra tendues délivrées avec brio… A l’image de son jeu d’acteur, Casey Affleck nous livre un film sobre et minimaliste, presque totalement dépouillé (comme à la fin de son procès :-/) et à l’opposé du spectaculaire. Malgré cela, le résultat est poignant et même marquant. Au-delà des scènes attendues et un peu dictées par le genre, il nous surprend totalement par les thèmes abordés comme l’influence des contes dans l’éducation des enfants, les diverses peurs d’un père qui doit élever sa fille seul… Et quel petit bout de femme ! Anna Pniowsky porte presque le film toute seule sur ses épaules frêles mais ultra déterminées, son naturel flamboyant fait mouche à chaque apparition. Qu’il est bon de savourer cette belle relation entre un père très protecteur et pas toujours à l’aise dans son rôle de transmission (surtout pour parler des « problèmes féminins ») et sa fille pétillante et assoiffée de connaissances pour nourrir son cerceau suractif. Le tout est livré précautionneusement sans jamais lorgner vers le pathos et même avec un brin de poésie. La douceur de leur intimité (lorsqu’ils se sentent en sécurité) contraste fortement avec l’ambiance majoritairement tendue qui nous captive de bout en bout. Casey se joue des codes des films d’horreur, de survie et d’anticipation pour mieux nous surprendre. Ainsi, nous sommes comme les témoins impuissants de leur histoire, totalement bouleversés et captivés par leurs pérégrinations. Cette exploration des relations père-fille qui tentent non seulement de survivre, mais aussi de continuer à apprendre l’un de l’autre, par la transmission orale, la répétition des gestes… Jusqu’à ce que la relève soit assurée. Parvenir à évoquer des questions brûlantes d’actualité comme la pandémie et le féminisme avec une sobriété totale et de façon aussi percutante, cela relève de l’exploit. Un film aussi sombre que lumineux qui vaut le détour dans les salles obscures, bien trop vides en ces temps de covid19…
Un film post-apocalyptique vraiment trop long, passablement ennuyeux malgré de bons acteurs et une atmosphère réussie. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Un scénario soigné et très épuré, avec un juste équilibre entre scène de survie et d’intimité (belle relation père-fille). La mise en scène est remarquable, le casting est fort attachant. Malheureusement, Casey Affleck joue la carte du minimalisme, c'est assez risqué et cela amène quelques longueurs.
Ma critique vidéo sans spoilers : https://youtu.be/CMT5lKFtCV4
Un père avec son enfant, seuls dans un monde à la dérive aux gros accents post-apocalyptique et qui fait tout pour protéger sa vie et son enfance, n’en jetez plus ça ressemble fort au très bon « La Route » de 2009. Sauf que « Light of my life » manque cruellement de puissance.
Certes la relation père-fille est réussie, intimiste, belle, juste et tout en sensibilité sans jamais tombée dans le sentimentalisme dégoulinant. Mais elle ne se suffit pas. Le film est lent, parfois trop (particulièrement la première moitié), on insiste sur le père ultra précautionneux, qui d’ailleurs impose toutes ses précautions à sa fille. Mais de quoi la protège-t-il ? Des humains, on en croise quasi jamais, du monde extérieur, ok mais dans « Light of my Life » on a plus l’impression d’être dans une randonnée pédestre que dans un monde à la dérive. « Light of my Life » est avare en rencontres, ce n’est pas un problème « La Route » l’était aussi, mais contrairement à ce dernier ou chacune d’elles mettaient une énorme tension, celles de « Light of my Life » sont désespérément plates. Aucune n’est marquante, et c’est là tout le problème, à vouloir être trop intimiste Casey Affleck en oublie de travailler le monde qui entoure le père et sa fille, il est inintéressant au possible. Dommage car un monde très hostile, où chaque rencontre met les protagonistes sur le fil du rasoir est idéal pour monter la tension est créé de l’empathie pour les protagonistes. Oui on s’attache à Mar et son père, mais ils ne morflent pas assez pour que l’on s’investisse pleinement.
Au final cet environnement quasi inexistant, est un énorme trou dans la raquette. « Light of my Life » est une belle histoire entre un père et sa fille, qui délivre des messages humanistes et féministes avec une grande intelligence. Mais le film ne met aucune tension, si bien que parfois la lenteur se confond avec un début d’ennui. Bref c’est beau mais ça manque énormément de souffle et encore plus d’impact. Alors ce n’est probablement pas la volonté de Casey Affleck de s’attarder sur ce monde qui dérive, de nous donner avoir toutes les horreurs qui s’y passe, mais de là à le rendre aussi plat que la Beauce non. Un beau film mais auquel il manque réellement quelque chose, si bien qu’en sortie de salle le goût d’inachevé est réel.
le film est lent, il utilise le prétexte post apocalyptique pour pour narrer la relation père-fille et toutes ces difficultés sur l'éducation. le film ne donne pas d'explication sur le monde apocalyptique "sans femme" dystopique plutôt comme dans "Les fils de l'homme_. la prestation des acteurs Affleck/Pniowsky est excellente
Le film a certainement les défauts de ses qualités: son minimalisme nous le rend intimiste et proche des personnages mais frustre par son refus d'exploiter davantage son contexte post-pandémique. On voudrait en savoir plus alors qu'on ressent clairement la volonté d'en dire le moins possible. Ainsi, la menace qui pèse sur les personnages est presque abstraite. On la ressent, on pense la comprendre mais on pourrait difficilement l'expliciter concrètement... ce qui la rend insidieuse et particulièrement effrayante. C'est donc un film qui embrasse volontiers ses paradoxes, notamment dans sa nature foncièrement féministe dans un monde peuplé quasi-exclusivement d'hommes. Un film qui fascine donc, autant qu'il frustre peut-être, qui force le respect autant qu'il désarçonne, généreux et impénétrable à proportions égales, lumineux et désespéré, utopique et froidement réaliste... Honnête et intègre, à coup sûr.