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    Le Jeune Ahmed
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    119 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2019
    On connaît désormais bien les frères Dardenne, leur fort ancrage social, leur caméra à l'épaule et leurs plans-séquences tendus. Avec pour sujet le fondamentalisme religieux, on pouvait espérer des cinéastes qu'ils renouvellent leur mise en scène; or, rien ne change, ce qui est à la fois une bonne nouvelle et une déception. Bonne nouvelle parce qu'une fois de plus on reconnait leur capacité à donner à chaque scène, qu'elle soit décisive ou non, une intensité qui lui est propre : par le jeu réaliste des acteurs, par l'attention de la caméra et la précision de ses mouvements, on ressent une tension quasi continue. Mais reste que ce système mis en place est bien connu et ne parvient pas tout à fait à faire oublier un scénario somme toute assez schématique, trop calqué sur le sujet affronté. Les grandes étapes obligatoires du portrait d'un jeune radicalisé sont cochées (relation avec l'imam, mère désespérée, victime apeurée, centre de déradicalisation) et menacent de rendre l'ensemble anecdotique; mais la fascination des cinéastes pour l'acteur principal, le formidable Idir Ben Addi, permet au spectateur de rester captivé devant la trajectoire d'un garçon présenté comme un véritable monstre à sang froid, persuadé qu'il agit dans le bien de tous et incapable d'empathie avec qui que ce soit. Mais alors que les Dardenne se sont efforcés de dresser plan après plan un portrait cohérent et glaçant de leur personnage, le dernier plan du film – contradictoire, simpliste et donc inacceptable – rappelle à quel point les deux frères se sont adoucis ces dernières années, péchant par un sentimentalisme qui les écarte sensiblement d'une certaine justesse. Aux spectateurs qui n'aiment pas la cruauté, il faut rappeler qu'elle est dans certains cas une condition à un ajustement parfait au réel. Cette condition, les frères Dardenne oublient ou refusent de s'y plier dans un final décevant.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Je suis adepte du cinéma social des frères Dardenne, j'aime tous leurs films.
    Celui-ci, même s'il est très bien fait et très pertinent, est moins bon que leurs précédents.
    Pour moi c'est lié au sujet qui est assez pénible à regarder.
    On ressent à la fois de l'énervement et de la pitié pour cet adolescent et cela rend la séance plutôt désagréable.
    btravis1
    btravis1

    111 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Film terrifiant mais réalisé avec subtilité. Le jeune Ahmed, musulman de plus en plus pratiquant, boit les paroles de l'imam du quartier, qui est devenu son père de substitution. Le film montre cette transformation et le climat de tension permanente qui s'instaure ensuite, car on sent que le jeune Ahmed peut agir à tout moment. On ne décèle pas forcément de méchanceté en lui, mais chaque acte extérieur qui entrave sa religion, ou du moins l'idée que lui en a faîte son mentor, est ressentie comme une agression, et il ne sait réagir que par une violence à degré variable. A souligner que les comédiens sont tous très bons.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2019
    J'étais très mitigé à la sortie de salle du "Jeune Ahmed". Et j'ai pas compris lorsqu'il a remporté le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes. C'est vrai qu'avec son style cru et épuré, le dernier film des frères Dardenne ne peut laisser indifférent, surtout avec un tel sujet d'actualité en toile de fond. Ce portrait d'un enfant radicalisé est raconté sans artifices dans les émotions ou dans la mise en scène. Rien n'est forcé, un peu à l'image d'un documentaire qui s'empare du moindre instant sans se soucier d'un rendu cohérent. En tant que spectateur, tout nous parait sobre mais étrangement captivant. Car on observe le drame humain avant de catégoriser le film dans les faits divers de société spectaculaire. "L'adieu à la nuit" a récemment abordé le même sujet, avec plus de nuances émotionnelles et "Le disciple" avec davantage de théâtralité. "Le jeune Ahmed" n'est donc pas le premier à tenter de percer l'inexplicable et son "vide" a tendance à laisser dubitatif. En effet, le film ne nous donne jamais ce qu'on attend, que ce soit des réponses, des motifs ou des émotions. Et c'est sans doute la force et la faiblesse du film. En fait, dans ce grand rien se raconte beaucoup de choses.
    C'est vraiment à double tranchant. D'un côté, c'est cinématographiquement pauvre mais de l'autre, cette simple observation aiguë d'un quotidien crie une violence sans prôner aucune vérité. Personnellement, j'ai été gêné par le manque de charisme de Idir Ben Addi tout comme celui des acteurs secondaires qui frôlent l'amateurisme. C'était même déstabilisant par moment. Personnellement, je n'ai pas eu de claque, ça ne m'a pas glacé. La fin m'a laissé sceptique. Le personnage est trop contenu et il n'évolue pas assez à mon goût pour être percutant. Mais le parti prix de montrer le strict minimum, par ce "vide" (scénaristique, émotionnel, musique...) en quelque sorte, fascine et attise notre curiosité.
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2019
    Décidément la radicalisation islamiste inspire les cinéastes car, après "L'adieu à la nuit", le dernier film de Téchiné, voici la dernière production des frères Dardenne, "Le jeune Ahmed", qui aborde avec infiniment de tact ce sujet hautement délicat. Voici donc un jeune de 15 ans, issu de l'immigration, qui, du jour au lendemain, a changé de comportement tant vis-à-vis des femmes que vis-à-vis de lui-même (obsession du péché et des ablutions prétendument réparatrices, fixation sur la prière dans un désir toujours affiché de "pureté"...). Et s'il en est ainsi, c'est que le garçon agit sous l'influence d'un imam qui l'incite à la violence vis-à-vis des "Juifs et des Croisés" - dixit l'imam, épicier de sa profession -, et lui fait miroiter le djihad comme perspective d'avenir lui permettant, comble de la félicité, d'accéder au statut de martyr. L'adolescent n'hésitera pas à passer à l'acte et c'est ainsi qu'il cherchera à tuer une enseignante "apostate", d'où son enfermement dans un centre pénitentiaire où des éducateurs chercheront à le délivrer de cette puissance maléfique qui s'est introduite en lui. Le film des frères Dardenne est conforme à l'idéal de sobriété qui caractérise leur cinéma. Bressons des temps modernes, ils savent mieux que quiconque développer des thèmes de société de la manière la plus rigoureuse qui soit : absence totale de clichés esthétiques, recours à la musique aussi rare que possible, plans fixes ou mouvants cernant avec une infinie justesse les motivations et le comportement du personnage principal. Mais au-delà des qualités formelles et des principes stylistiques des deux frères, on ne pourra qu'être sensible à la volonté de ne surtout pas accabler leur "jeune Ahmed", mais de le présenter comme une victime d'une idéologie meurtrière issue de ce que la religion peut produire de pire, la fanatisme. Or, le parcours de l'adolescent tel qu'il nous est présenté tend à une forme de rédemption envisageable et, si le film offre une fin aussi ouverte, c'est que les frères Dardenne ne renoncent pas à une issue favorable tant au jeune homme qu'à son entourage. Optimisme déraisonnable ? Non, car avec les Dardenne rien n'est sûr mais tout est possible pour envisager des lendemains meilleurs.
    Arectos
    Arectos

    10 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2019
    Dès le début du film, il faut pouvoir accepter que le jeune Ahmed est une victime de lui-même. Victime de son innocence, victime de son aveuglement. il n'a que 13 ans. On rentre alors dans l'absence de jugement vis à vis du personnage, d'autres diront, l'angélisme des frères Dardenne. spoiler: Éloigné de l'influence de son imam, sous surveillance, la bienveillance appuyé des éducateurs ne remettent jamais en question la religion du jeune homme. Son acte, pourtant grave, est constamment décorrélé de ses croyances. Seule, sa mère, en plein désarroi, l'implore de changer et la rencontre d'une fille le confronteront à ses convictions profondes. Le film n'offre alors aucune alternative à penser, même l'amour à du mal à percer le dogme religieux dans lequel le jeune homme s’est enfermé, le projetant dans une impasse avec le spectateur.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2020
    Le réalisme social des Frères Dardenne se tient, à quelques exceptions près (la relation avec la jeune agricultrice, bien artificielle). L’intensité est là, même si l’on peut regretter une narration assez didactique et balisée. En contraste, le dénouement rompt trop brusquement avec l’esprit qui prédominait jusque-là pour ne pas paraître plaqué et maladroit.
    didbail
    didbail

    31 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2019
    La radicalisation de jeunes musulmans est au cœur des problèmes de notre société. Sur ce sujet sensible, les frères Dardenne parviennent une fois encore à trouver la juste distance. Depuis la Promesse, ils ont toujours su nous faire partager les affres des adolescents ou des jeunes adultes qui tiennent le premier rôle de leurs films. C'est encore une fois le cas.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2019
    Ahmed a treize ans. Sous l’influence de l’imam du quartier, qui assume le rôle de père de substitution, Ahmed s’est progressivement radicalisé. Il respecte les prescriptions de sa foi : il fait ses ablutions avec un soin scrupuleux, prie cinq fois par jour aux horaires prescrits, apprend les sourates du Coran dans la langue du prophète, refuse de serrer la main impures de Madame Inès (Myriem Akheddiou), l’éducatrice qui le suit depuis l’enfance. Ahmed a un rêve : suivre le chemin de son cousin, qui est allé mourir au djihad.
    Une tentative de meurtre – dont on ne dira rien – le conduit en centre fermé. Ahmed y est pris en main par des éducateurs compréhensifs. Abandonnera-t-il son projet mortifère ?

    La radicalisation est décidément un sujet à la mode. C’était le thème principal des "Exfiltrés" sorti le 6 mars et de "L’Adieu à la nuit", sur les écrans depuis le 24 avril. Mais cette fois-ci ce sont les frères Dardenne qui en parlent. Et on ne joue plus dans la même division.

    Les frères belges comptent en effet parmi les plus grands réalisateurs contemporains. Chacun de leurs films est sélectionné au Festival de Cannes – "Le Jeune Ahmed" y a obtenu hier soir le prix mérité de la mise en scène. Tous font l’événement – même si l’honnêteté oblige à reconnaître que les deux derniers sont un chouïa moins bons que les précédents. Ils font partie, avec Haneke, Loach et Kusturica, du club ultra-fermé des réalisateurs ayant décroché deux fois la Palme d’or : en 1999 avec "Rosetta" et en 2005 avec "L’Enfant". "Le Gamin au vélo" se classe au premier rang de mon Top 10 2011.

    Les recettes de cette réussite se retrouvent dans leur neuvième long métrage. Des films brefs sans une once de gras ("Le Jeune Ahmed" dure 1h24, "Le Gamin au vélo" durait 1h27, "Rosetta" 1h30). Des scénarios au cordeau, où chaque élément trouve parfaitement sa place sans pour autant verser dans le minimalisme. Des plans séquence qui ne quittent pas d’un pas leur héros souvent filmé de dos, en mouvement (c’était déjà la marque de fabrique de "Rosetta") et qui ne renoncent jamais à un sens maîtrisé du cadrage. Des histoires simples, naturalistes, qui ont pour cadre la Wallonie des réalisateurs et pour héros des gens de peu aux prises avec une vie difficile : la jeune Rosetta qui se bat contre la misère, Lorna, la prostituée albanaise, Cyril, le « gamin au vélo », bouillonnant de colère, Sandra, l’héroïne de "Deux jours et une nuit", qui doit convaincre ses collègues d’un geste de solidarité… Et surtout, une profonde humanité. C’est le mot qui revient le plus souvent quand on parle du cinéma des frères Dardenne. La corde est pourtant raide sur laquelle leurs films parviennent miraculeusement à se tenir, qui ne versent ni dans le sentimentalisme ni dans la complaisance.

    Ce tombereau d’éloges déversé pourquoi ne pas mettre le maximum d’étoiles au Jeune Ahmed ? À cause du choix de son héros. La faute n’incombe pas tant au jeune Idir Ben Addi mais au casting qui aurait dû, selon moi, lui préférer un acteur plus âgé. Le jeune Ahmed est trop… jeune. Il a encore les traits poupins de l’enfance, la maladresse de ses gestes. On ne l’imagine pas en dangereux terroriste sur la voie du djihad. On ne l’imagine pas non plus s’éveiller aux élans de l’amour au contact de la jolie Louise (Victoria Bluck). Aurait-il eu deux ans de plus, le héros aurait été plus crédible.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2019
    Les frères ne s’embarrassent jamais de fioritures pas plus qu'ils louvoient vers le politiquement correct. Ici, ils vont à l'essentiel et Ahmed ne donne ni explications ni justification à sa radicalisation. Il se dégage malgré tout de ce court récit un humanisme étonnant, conforté par la belle dernière scène : l'espoir reste permis mais à quel prix...?
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Drôle de film que le dernier Dardenne.

    Le jeune Ahmed commence comme un tableau plutôt gentillet et réaliste d'une radicalisation somme toute innocente, car concernant un enfant.

    La façon dont le film bascule assez vite dans l'impensable constitue sa grande force. On est littéralement sonné par l'acte d'Ahmed, qu'on ne comprend pas et que notre esprit n'arrive pas à envisager, alors que finalement tout a été mis bien en évidence sous nos yeux. Cette contradiction est poussée à son comble lors du deuxième épisode du même type, qui génère une tension psychologique hors du commun.

    Suivant obstinément leur idée initiale, dans un style réaliste servi par une mise en scène déliée, les Dardenne arrive cependant dans un cul-de-sac narratif. Le jusqu'au-boutisme d'Ahmed est tellement brut et limpide qu'il envoie le scénario dans un mur, et amène le film à se terminer sur une pirouette guère satisfaisante, qui semble l'écourter artificiellement.

    Le jeune Ahmed ne ressemble pas tellement aux autres films des Dardenne : son caractère d'épure un peu sèche n'a pas grand-chose à voir avec la densité et la complexité de leurs oeuvres les plus remarquables (Le gamin au vélo par exemple). La stimulation intellectuelle qu'il génère est toutefois agréable.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2019
    Ce drame écrit et joliment mis en scène par les frères Dardenne nous propose au final des images dures. Sur une BO passant complètement inaperçue, les scènes d'ablutions et de prières se suivent et lassent quelque peu. Le scénario guère palpitant a néanmoins le mérite de montrer les rigueurs d'une religion qui peut être exclusive et les conséquences catastrophiques d'un endoctrinement.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2019
    Luc et Jean-Pierre Dardenne, chantres inspirés de "ceux qui ne sont rien", et tout particulièrement des enfants -qui a pu oublier la petite Rosetta, courant comme un hamster pour survivre, pour vivre! font cette fois ci un flop retentissant. On ne peut pas réussir à tous les coups, même quand on est les meilleurs.... 
            Ahmed (Idir Ben Addi), 13 ans, est tombé sous la coupe d'un imam (Othmane Moumen). Courageux imam qui a déjà envoyé au djihad et à la mort un cousin d'Ahmed, et qui préfère l'héroïsme pour les autres -lui tient à sa vie pépère dans sa petite épicerie, coupée de prêches incendiaires dans sa mosquée. Et qui poursuit tout particulièrement de sa vindicte Inès (Myriem Akheddiou), qui le soir surveille les devoirs des enfants et prétend leur apprendre l'arabe dans autre chose que dans le Coran, et même les faire chanter! Elle a beaucoup aidé Ahmed -et maintenant il ne veut même plus lui serrer la main. A treize ans, on n'est plus un enfant. On ne touche donc plus une femme!
            Le personnage le plus vrai, et le plus émouvant du film est certainement la mère d'Ahmed, qui boit du vin (que dire de la soeur qui porte des robes très décolletées et a un copain!), et qui ne comprend pas ce qui lui arrive, lorsque son fils agresse Inès chez elle, essaye de la tuer, et se retrouve en centre éducatif fermé. On propose à Ahmed de travailler dans une ferme: le chien, animal impur, lui lèche la main. Mauvais début. Mais le gamin n'a pas renoncé à son idée fixe -tuer l'apostate, et pour cela, il n'hésitera pas à jouer les repentis....
            On suit le garçon au long d'interminables ablutions, d'interminables prières, pour meubler l'heure et demi de film, mais on sent que les Dardenne, en dépit de leur bonne volonté, n'ont pas réussi à entrer en empathie avec ce personnage décérébré, qui marche comme un robot, la tête baissée. La scène de tentative de séduction tentée par la jeune fille des fermiers vaut son pesant de crottin sec.... A éviter
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2019
    A quelques courtes semaines d'intervalle, deux films ont abordé le sujet de la radicalisation. Celui des frères Dardenne répond de manière subtile au maladroit "Adieu à la nuit" d'André Téchiné. Quand l'un est bavard, explicatif et si mal interprété qu'il sonne faux, l'autre parle peu, se contente de suivre Ahmed pour montrer au spectateur que le fanatisme, quel qu'il soit, est une illusion qui coupe les individues de la réalité. Avares en explications, les Dardenne préfèrent semer de petits indices pour ceux qui veulent bien les suivre, à l'instar de la courte mais limpide scène des lunettes qui explique la "chute" du film.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Un film des frères Dardenne, on sait normalement à quoi s’attendre. Mais force est de constater ici qu’on en a beaucoup moins qu’attendu. Le sujet est grave et puissant et dans l’air du temps (hélas). Mais il est traité avec une telle banalité et simplicité, pour ne pas juger certes mais quand même, que ça en devient assez terne. Il y a un message, comme toujours, c’est sûr. Mais ce message ne crève pas l’écran, c’est le moins qu’on puisse dire.
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