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Ykarpathakis157
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0,5
Publiée le 1 août 2020
Même en tant qu'agnostique qui voit la religion de manière très critique, je suis déconcerté de l'irresponsabilité des producteurs et des réalisateurs qui alimentent le feu du sectarisme, avec un film aussi axé sur l'agenda dans un climat politique déjà toxique. Il est assez épouvantable de voir comment Le Jeune Ahmed tente de calomnier intentionnellement un groupe de personnes en régurgitant les mêmes clichés islamophobes que nous entendons depuis plus de vingt ans tout en n'en gardant aucune nuance. Comment un film peut-il appeler à l'ouverture d'esprit tout en étant aussi sectaire et fermé d'esprit ? C'est bizarre pour moi que les producteurs de ce film aient pensé qu'ils pouvaient cacher leur agenda derrière un film prétendument artistique et prétentieux. Ce n'est même pas digne d'être critiqué d'un point de vue cinématographique car ce n'est vraiment rien d'autre qu'une propagande à peine voilée. Il faut vraiment se demander si un être humain neutre et rationnel (ici deux les Dardenne) pourrait avoir une excuse pour faire un film pareil et j'en doute...
un navet comme j'en ai rarement vu. Des clichés a la pelle, pas un acteur pour rattraper l'aut re. Le sujet aurait pu être traité de manière plus profonde, même BFM TV fait mieux. Je tire tout de même mon chapeau au réalisateur, il faut un certain cran pour sortir ce film au cinéma.
Ce qui interpelle et intéresse c'est que Ahmed est dans une conviction sans faille où tous ceux qui veulent l'aider, toutes les tentatives de "sevrage" semblent toutes vouées à l'échec (ou pas !). C'est bel et bien sur ce dernier point que le film des Dardennes est d'une justesse aussi effroyable que triste. Par contre les cinéastes sont un peu plus maladroit avec la relation entre les deux ados, la jeune fille est trop peu étoffée et leur "idylle" s'en ressent, on n'y croit pas une seconde. Mais la vraie déception reste la fin, une fin facile et peu inventive qui soumet surtout que les deux cinéaste n'ont pas su comment se sortir de cette histoire. La dernière déclaration du jeune Ahmed semble donc vaine, incompréhensible et incohérente... Site : Selenie
Insupportable de lenteur , fin bâclée , les frères D’Ardennes ont abusé de leur notoriété pour présenter un documentaire batard , Très décevant , l’exemple même du film Intello de Cannes .. allez plutôt voir « Parasite » un très grand moment de cinéma
J’ai eu énormément de mal à supporter ce film, c’était très violent pour moi, étouffant, accablant... je ne suis pas du tout religieux et voir la manipulation que cela peut causer chez des jeunes et voir comment on peut basculer dans le terrorisme, on le voit assez aux infos trop souvent et je ne vais pas au cinéma pour voir cela. Ensuite dans le film on traite ce jeune avec égard et respect après ce qu’il a fait, si il décide ou non de rencontrer sa victime!!??? Sérieusement?? Ceci est horripilant et inacceptable pour moi! Le jeune acteur est insupportable. J’ai eu envie de sortir de la salle après 5 min et j’aurais vraiment du le faire... j’ai encore la nausée rien que d’y penser!
Une nouvelle fois à Cannes et une fois primés, les Dardenne auront bientôt toutes les lignes du palmarès à leur actif ! Récompensés cette année pour la mise en scène, prix mérité. Même si les frères belges nous offrent toujours à peu près la même chose. L'ensemble est peut être ici un peu plus épuré, voir minimaliste, que d'habitude. Sans doute ce que j'ai le plus apprécié. Le scénario est aussi simple que complexe, drame social en plein dans l'actualité. Le tout est fait sans jugement, sans pathos, avec une froide mais belle émotion. L'interprétation est de qualité. Le jeune Idir Ben Addi s'en tire parfaitement. Tout le reste du casting est au diapason. L'ensemble est assez captivant, on ne devine pas vraiment ce qu'il va se passer ni ce qu'il y a dans la tête du jeune garçon. Au final, un drame poignant, une description forte d'une certaine réalité. Pas le meilleur film des frères mais une belle réussite tout de même.
Osons l'avouer : je faisais partie des nombreux amateurs du cinéma des frères Dardenne qui avaient trouvé décevants les deux films qu'ils avaient réalisés depuis "Le gamin à vélo" : l'impression que l'inspiration n'était plus au rendez-vous, qu'ils avaient tendance à se répéter. Qu'allaient-ils faire du sujet plutôt casse-cou de la radicalisation d'un gamin de 13 ans, de ses rapports avec l'imam de la mosquée intégriste qui lui a lavé le cerveau et avec l'autre monde, sa mère, sa professeure, etc. Pendant tout le film, passionnant à regarder, je me suis interrogé sur la conclusion qu'allaient fournir les Dardenne et je les croyais vraiment enfermés dans une sorte de piège : la déradicalisation d'Ahmed et le risque de se voir taxé d'angélisme, le refus de se déradicaliser et le risque de s'entendre dire "vous voyez, ces gamins radicalisés sont irrécupérables". On peut dire que les frères Dardenne arrivent à s'en sortir honorablement par ce qui, pour certains (dont je ne fais pas partie !), est apparu comme une pirouette. A noter : ce film a obtenu le prix de la mise en scène, seuls "dinosaures" de la sélection à être primés avec le Prix d'interprétation masculine de Banderas. Pourquoi pas !
En soi, on pourrait s’essayer à une comparaison improbable entre les Dardenne et Spielberg. Aussi lointain sont-ils dans leur cinéma, ils partagent cet amour pour le montage invisible, celui qui plonge le spectateur dans le récit.
Je continue mon expédition du cinéma cannois 2019, avec aujourd'hui le nouveau film des frères Dardenne : ''Le Jeune Ahmed''.
Le film nous parle donc du jeune Ahmed, qui depuis qui depuis quelques temps se radicalise notamment de par sa grande affinité avec son imam. Mais le film suivra surtout son quotidien dans un centre spécialisé après une tentative de meurtre qu'il effectuera auprès de son ancienne prof.
Malheureusement ''Le Jeune Ahmed'' présente pas mal de problèmes. Bon déjà je salue le choix du thème que veulent traiter les frères Dardenne, un choix pas facile à aborder. Mais le scénario s’avère au final beaucoup trop simpliste. Comme le disaient les réalisateurs : '' C'est l'histoire d'Ahmed, 13 ans, pris entre les idéaux de pureté de son imam et les appels de la vie'' et c'est tout ! Bien que le film ne veux pas être basé exclusivement sur la radicalisation, celui-ci déjà s'appuie uniquement sur ce thème et de manière très simpliste. On voit bien que le personnage d'Ahmed est fortement endoctriné ( les nombreuses interdictions qu'il a envers les femmes / la tentative d’assassinat qu'il a envers a prof ... ) sans que son cas ne s'améliore réellement pendant son séjour au centre ou a la ferme avec les éducateurs.
Jusqu’à la scène finale ou la lueur d'espoir apparaît, mais une scène que je trouve surtout d'une trop grosse simplicité pour clore l'histoire !
Pourtant des écarts a ses convictions il y en a : notamment auprès de Louise, mais celles-ci reprennent toujours le dessus et nous ramènent vers le constant objectif d'Ahmed, celui de tuer sa prof. Une histoire que peut paraître donc dur et choquante, mais celle-ci est je trouve beaucoup trop facile et manque réellement de scènes fortes et de d'autres regard qui aurais pu être porté sur le cas d'Ahmed.
Sinon niveau casting, bien que ce soit des acteurs non-professionnels qui ont été engagé ( pour renforcer encore plus le but de nous montrer la réalité ), l'acteur incarnant Ahmed ( Idir Ben Addi ) est assez hésitant de ne m'a donc pas vraiment secouer.
Une réalisation toujours propre aux frères Dardenne caractérisé par une caméra à l'épaule et des gros plans donc pour toujours nous mettent dans l'action et au plus proche des personnages.
''Le Jeune Ahmed'' ne m'a donc pas vraiment mis une grosse claque et me laissent toujours assez distant du cinéma des frères Belges ( après avoir déjà vu ''Rosetta'' qui là non plus ne m'avais pas vraiment marqué ).
Le Jeune Ahmed se construit comme un thriller animé par la soif de vengeance, une vengeance que l’on peine à comprendre sinon par les propos de l’imam du quartier à l’encontre de l’enseignement de l’arabe. L’enseignante devient une figure de bouc-émissaire, le conservatoire du mal à exterminer : elle est une femme qui pratique sa religion comme elle l’entend, transmet une connaissance de l’arabe hors des textes sacrés afin de laïciser une langue et la raccorder à son potentiel de vie, une femme qui a aidé le personnage éponyme et a contribué à façonner un esprit qui ne peut qu’appartenir à Allah. Aussi le long métrage des frères Dardenne se consacre-t-il à la naissance puis l’entretien d’une radicalisation aussi aveugle qu’obsessionnelle, inscrite dans le code génétique – en réalité spirituel – du garçon à tel point que chacun de ses gestes paraît tramer quelque chose de mal, chacun de ses silences cacher un projet violent que parents et éducateurs échouent à appréhender ou comprendre. Une brosse à dents, objet du quotidien, se transforme en poignard ; nous spectateurs suivons une menace dont les personnages n’ont pas conscience, même pas Ahmed, comme possédé par une puissance supérieure et destructrice. Les cinéastes font le choix de la catabase jusqu’à ce point de non-retour où ils décident, in extremis, de sauver leur antihéros, de le tirer de son obscurité pour le raccorder à une forme de compassion et d’humanité ; c’est là tout l’acte de foi des Dardenne, puissant et humaniste ; c’est également là la principale limite du long métrage qui se permet de se faire juge et bourreau de la radicalisation contemporaine, punissant un enfant pour mieux le sauver. L’Adieu à la nuit réussissait, lui, à atteindre un humanisme pur et sublime, peut-être plus fort encore que celui défendu dans Le Jeune Ahmed. Reste un film à la mise en scène nerveuse et à l’audace scénaristique précieuse dans le cinéma français d’aujourd’hui.
Le phénomène de radicalisation islamiste parmi la jeune génération fait se succéder les films à l’affiche de nos cinémas. Sorti en salle le 24 avril dernier, L’adieu à la nuit d’André Téchiné se voit progressivement éclipsé par Le jeune Ahmed. Dans la foulée de sa présentation en sélection officielle du festival de Cannes, le film de Jean-Pierre et Luc Dardenne aborde ce sujet difficile sous un angle tout autre que celui adopté par Téchiné. Le résultat obtenu est pourtant le même : deux films inadaptés de bout-en-bout à leur sujet. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Un navet, rien d'autre, une perte de temps, d'une lenteur insupportable! De plus il faut écrire 100 caractères pour faire passer la critique, ce film n'est pas un film, c'est tout sauf un film digne d'un prix à Cannes, ces festivals d'aucune utilité!
Offrir le prix de la mise en scène aux frères Dardenne reste étonnant lorsqu’en face, de grands cinéastes misent beaucoup dessus. Le cinéma de Luc et Jean-Pierre Dardenne frôle souvent avec le documentaire. Caméra à l’épaule, ils se concentrent sur les faits et la sincérité du message qu’ils véhiculent plutôt que de jouer sur les cadrages et autres effets cinématographiques. “Le Jeune Ahmed� décrit de destin d’un adolescent belge de treize ans pris dans les idéaux de pureté de son imam et du Coran. En rupture totale avec sa famille depuis le décès de son père, il trouve refuge dans sa religion musulmane. Nous découvrons alors ses rituels excessifs de prières et d’ablutions. Nous sommes très proches de la radicalisation, puisqu’Ahmed va tenter de tuer sa professeur qui souhaite initier l’arabe autrement qu’avec le Coran et qui est en couple avec un juif. Une ellipse nous emmène ensuite dans un centre de détention pour mineurs où le garçon doit se reconstruire pour rompre avec son extrême foi religieuse. Si le sujet est fort, il n’est pas facile d'éprouver de l’empathie pour le personnage plus ou moins bien joué. Certaines scènes sont parfois ridicules tellement elles ont raté le coche de la bonne interprétation. Aussi, la pseudo amourette aurait pu être évitée puisqu’elle est mal maîtrisée. “Le Jeune Ahmed� manque donc terriblement d’authenticité, le comble pour ces cinéastes. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
« Il faut aimer Ahmed, pas le juger » demandent les frères réalisateurs aux spectateurs qui vont voir leur film. Il faut tendre l’autre joue donc. Pas facile de respecter cette injonction quand ils nous présentent la radicalisation religieuse d’un jeune garçon au contact d’un imam qui remplace le père qu’il n’a pas. Difficile d’éprouver de l’amour quand on voit cette bigoterie mortifère, cette absence totale de recul, cette prison mentale dans laquelle Ahmed semble s’emmurer. Difficile également d’apprécier ce dispositif de mise en scène minimaliste et cette fin angélique qui va à l’encontre de ce que semble dénoncer la totalité du film.