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    Une vie cachée
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    259 critiques spectateurs

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    jeanpV
    jeanpV

    5 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2019
    Comment ne pas voir que ce film fait la démonstration contraire de celle qu’il voulait ? Cet homme, au courage justement surhumain, paraît trop « radicalisé » pour ne pas être soumis à une pulsion de mort, qui lui fait renoncer à sa propre vie, mais aussi au bonheur de sa femme et ses fillettes ? Avoir prêté serment à Hitler ? Ce soldat allemand, comme le raconte Anouk Aimée, qui prend sa main, petite fille, dénoncée comme juive, et la conduit chez elle en repartant sans l’inquiéter avait certainement prêté serment et a favorisé la vie.
    Renaud
    Renaud

    2 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2019
    Superbe film qui témoigne de l'importance fondamentale de l'objection de conscience dans le contexte consensuel du nazisme. De plus, comparé aux filmes Sophie Scholl ou bien le Neuvième jour, Franz n'est pas un militant ou un religieux mais un simple quidam auquel quiconque peut plus facilement d'identifier.
    Françoise B
    Françoise B

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2019
    film très esthétique et intéressant mais un peu long.
    des belles images et une bande son de qualité
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 décembre 2019
    titre inapproprié, mieux vaut l'appeler «la vie de saint Franz des Alpes "
    ..
    Arnaud75016
    Arnaud75016

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2019
    Un beau film, interprété avec beaucoup de sincérité et qui retrace un aspect peu relaté de l'époque nazie, à savoir la popularité politique forte des idées nazies. Au delà des sentiments filmés avec une grande délicatesse, le film relate ce que n'a PAS fait le hero, à savoir prêter allégeance. Le manque d'action dans le scénario est donc logique.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 087 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    Une vie cachée s'ouvre sur une beauté contemplative un poil excessive durant laquelle la part belle sera faîte aux paysages, au bonheur d'un quotidien insouciant et isolé de la dureté du monde extérieur, aux relations idylliques et pures de cette famille parfaitement composée sur fond de voix-off aux paroles poétiques écrites de main de maître par un Terrence Malick au talent irréfutable, que ce soit pour la composition de ses plans ou la justesse littéraire de ses dialogues.

    La vérité du moment, reproduction parfaite d'un réel auquel chacun aspire, tient autant de la réalisation touchante, humaine et chaude que du jeu de son duo d'acteurs absolument brillant, August Diehl et Valerie Pachner formant l'un des couples les plus attachants, vrais et déchirants vus sur grand écran depuis de nombreuses années. On se prend au jeu dès le départ, de sa première phrase à son dernier plan, tous deux d'une beauté sidérante, même lorsqu'on se rend compte en introduction que Malick, soucieux de mettre en valeur la beauté des panoramas autrichiens, use et abuse des compositions de paysages certes réussies, jolies et planantes mais répétitives et, d'une certaine manière, attendues.

    Après cette première demi-heure aussi charmante que laborieuse, survient le véritable sujet du film : Franz Jägerstätter, héros purement moral au sein d'une période historique désastreuse, s'élève en réaction de l'arrivée du nazisme comme le Christ face au pouvoir répressif des romains. Un postier aperçu au détour d'une ballade, qu'on voit de plus en plus à mesure que le temps passe; trois soldats venus réclamer vivres et soutien pour l'effort de guerre, rejetés par un montage brutal et ciselé; une première incursion dans le domaine de la guerre, au camp d'entraînement, où l'on croirait que Franz, chargé de perforer des mannequins de paille à coups de baïonnette, va s'évanouir ou vomir : il n'en faudra pas plus pour le placer sur la seule voie qui lui semble destinée, la solitude d'un martyr transcendant sa propre condition d'homme.

    Celui que l'on suivait au départ comme seul travailleur des champs, rapidement épaulé par sa femme, la quitte de nouveau après une heure et demi de quotidien sublime pour rencontrer le tournant de sa vie, l'engagement militaire forcé. C'est là que Malick décidera de passer du tout au tout en élevant ce fermier sans prétention au stade de figure héroïque qu'on pourrait idéaliser pour sa bonté morale, et l'infaillibilité de ses concepts humanistes.

    La réflexion est à ce sujet suffisamment poussée pour désacraliser en même temps ce personnage principal que tout indique comme la nouvelle représentation du messie : de multiples fois, Malick fait appel au mépris de ses opposants pour glisser l'hypothèse somme toute intéressante son laquelle Franz, tout humain qu'il soit, fait moins preuve de courage par bonté d'âme que par simple question d'égo; l'idée de s'agenouiller devant un dirigeant autoritaire ne serait-elle pas impensable pour un homme de famille indépendant, totalement autonome, à ce point borné qu'il provoque lui-même les punitions qu'on lui inflige?

    Il existe donc, dans Une vie cachée, une dualité comportementale qu'on retrouve autant chez nos personnages principaux (Franziska, femme de Franz, qui ne sait jamais où se situer moralement, si elle doit écouter les remontrances de sa soeur ou soutenir à 100% les choix de son mari, quitte à devenir la risée du village) ou de ce même village, premiers partisans d'Hitler qu'on croise au travers du maire, effrayants au départ, possédés par la montée des idées haineuses pour redevenir, sur la fin, plus humains, plus touchants, en un simple plan de réaction fasse à la magnifique conclusion de l'intrigue.

    Malick détruit ici les attentes qu'on pouvait avoir du développement de ses personnages : là où l'on attendait forcément une histoire touchante, de fait romantique et tragique, il la change en appelle d'espoir divinement porté par ses multiples passages racontés à la voix-off jusqu'à cette fantastique idée d'en faire une partie épistolaire durant laquelle il nous partagera la détresse, l'amour infaillible de ses personnages, la tragédie forcée mais transcendantale à laquelle on se préparait depuis le début.

    Le retour, à ce moment, d'un personnage secondaire entraperçu aux premiers pas dans l'armée, ajoute à l'oeuvre une fragilité toute belle au travers de danses improvisées, entre le grotesque et la mélancolie, au sein de cellules sales baignant dans une lumière solaire brûlante. On pense même à Charlie Chaplin, particulièrement à Charlot, alors que ce personnage touchant est la proie de sévices pour avoir voulu ramener un soupçon de gaieté, de légèreté dans un pays que son peuple ne reconnaît plus (pour ceux encore capables de réfléchir en dehors de la propagande parasitaire).

    Le dialogue, rare, passe majoritairement par la mise en scène expressive et riche de Malick, ainsi qu'au travers des passages narrés par les multiples voix-off, en forme d'appel à l'aide mélancolique ou de preuve de soutien infaillible : dans Une vie cachée, les personnages se parlent de façon superposée, rarement en face à face : on rigole aux champs plus que ce qu'on y discute, à défaut de s'y faire insulter, crier, cracher dessus, tout autant que les prisonniers, forcés de se taire pour ne pas se faire réprimander, avancent en traînant derrière eux la peine du monde en adoptant le pas de zombies, repris de justice déshumanisés par la destruction progressive de notre principal point d'existence : le langage.

    Ce fossé entre narration et dialogue, finalement très important, est mis en forme par la barrière de la langue : dans le monde personnel de Franz, on parle anglais; ses ennemis, hommes qu'il ne comprend pas, parlent entre eux allemand, autrichien. Quand ils entrent dans son monde, dans sa vie, l'anglais se fait plus courant; il faut, pour cela, qu'il les estime ou désire les combattre, qu'il humanise finalement des ennemis sadiques, mauvais, ou trop insensibles, à la limite de l'inhumain.

    Au lieu de voir cela comme une façon simple de permettre au spectateur international de comprendre plus aisément son film, il paraît tout de même intéressant de se dire que la rencontre de ces deux langues disparates traduit justement la dualité profonde de l'oeuvre, qu'elle concerne le comportement paradoxal de ses personnages, tiraillés entre deux camps, l'absence de manichéisme de ses antagonistes, qui d'un côté nous présente une vie rêvée contemplatrice des paysages au travers de grands angles de caméra, et d'un autre celle d'une existence brimée par de petits décors de prison aux sévices terribles, sublimés par une photographie digne des plus belles toiles classiques, deuxième partie dure à voir qu'on pourrait considérer comme le miroir de sa première heure et demie : les arbres, remplacés par les immeubles, servent à l'effort de guerre; le travailleur, loin d'être fermier ou cultivateur, se tue à la guerre et range, aux abattoirs, les vies supprimées dans des dossiers classés, déshumanisant totalement une nation qu'on nous présentait verte, luxuriante en début de bobine, et qui n'est plus animée d'un côté que par la lueur faiblarde d'une bougie sur fond de notre père en cellule d'attente, et de l'autre par le teint blafard d'un ciel nuageux au moment d'un baiser d'adieux.

    Parce qu'il ne reste, au final, que cela : l'amour véritable, qu'il soit conjugal ou amical, permet de faire de cette vie gâchée une existence cachée qu'on découvre avec une fascination inexplicable, et qu'on abandonne, en fin de bobine, avec le coeur lourd, l'esprit embrumé devant tant de sensibilité, d'humanité, de simplicité.
    Sam L.
    Sam L.

    21 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    Beau film. Malgré un thème poignant et une histoire tirée de faits réels, beaucoup trop de longueurs sur les plans de la très esthétique campagne autrichienne, trop d'insistance sur les réactions inhospitalières des habitants envers la femme et les enfants du déserteur, et enfin sur la vie carcérale de ce dernier.
    Melvin Heurtebise
    Melvin Heurtebise

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    On sent l'engouement de Terrence Malick pour l'esthétique visuel, le paysage est bluffant, les décors et costumes en symbiose avec cette époque de l'histoire.

    Il y a un côté christique dans le film qui m'a marqué, j'aime beaucoup l'acteur principal mais je trouve cependant que le film traîne en longueur, ce fut long alors bien que ce soit métaphorique pour accentuer la peine de ce fermier défiant Hitler seul contre tous, il y a aussi du remplissage.

    Néanmoins j'ai apprécié la phrase de fin qui pourrait devenir mon épitaphe, à tous ceux qui ont vécus une vie cachée je leur rend hommage!

    Peace!
    L'histoire du sport
    L'histoire du sport

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    Film avec une idée très intéressante et des acteur qui joue bien leur rôle. Les paysages accompagné des musique nous berce pendant de longues minutes. Mais le film traîne un peu en longueur même si la finalité et le film dans sa globalité m'a touché. Je ne peux accordé une bonne note à un film où je regardais l'heure toutes les 10 minutes pendant les trois quarts du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2019
    Le film est long, très beau, mais âpre et silencieux comme la vie du héros et des personnages. Il faut s'accrocher et tenir jusqu'au bout. Le sujet est grave et actuel : saurons-nous aussi dire non à l'endoctrinement et honorer nos valeurs ?
    Kawthar
    Kawthar

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2019
    Spiritualité et profondeur extrême, un grand moment cinématographique qui fait réfléchir sur l'existence. Une ode à la beauté des choses simples et aux valeurs qui façonnent les hommes. Poignant.
    Gilles B.
    Gilles B.

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2019
    Film trop lent et trop long
    Le sujet est intéressant, les acteurs jouent bien mais on se lasse et parfois on dordinne.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    539 abonnés 955 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    On lit ici et là qu'Une vie cachée marque le retour de Terrence Malick, après une pelletée de films abstraits (abscons?) qui ont grandement divisé. Et force est de constater que le cinéaste légendaire semble revenu de ses expérimentations cosmogoniques.
    Dans sa forme, Une vie cachée s'inscrit dans la veine des œuvres phares de son auteur. Plus narratif, moins ésotérique; le récit colle aux tourments de ses protagonistes principaux. En l'occurrence Franz Jägerstätter, objecteur de conscience ayant refusé de prêter allégeance à Hitler et l'uniforme nazie, et sa femme Franziska.
    On retrouve les grands totems du cinéma Malickien (voix-off, nature, amour, religion), ici déclamée dans un poème mêlant le genre épistolaire avec les méditations de ses personnages. Le film est avant tout une histoire d'amour poignante, doublée d'une invitation à l'osmose avec l'environnement et ses richesses.
    Terrence Malick offre une myriade d'images proprement sidérantes de beauté, célébrant chaque hectare de forêt, de champs labourés et moment de vie du couple Jägerstätter. Cette force tient à cet équilibre parfait qui sait se taire pour montrer (magnifier plutôt). Mais également prendre la mesure d'une situation qui confronte bien et pureté avec l'hypocrisie et la cruauté d'une communauté.
    Par ce simple procédé, Franz Jägerstätter devient une incarnation christique (assumée) sans jamais sombrer dans le grandiloquent. De même que Franziska, femme aimante qui devient le prolongement de cette bonté mise à mal par le rejet et l'injustice. August Diehl et Valerie Pachner bouleversent par la simplicité et l'incarnation d'un idéal menacé, ce jardin d'Éden encerclé par le mal et la désolation.
    Je reprocherai peut-être au film quelques longueurs, mais cela n'entache pas la magnificence du propos et de la direction artistique (paradisiaque).
    Retour de Terrence Malick ? Oui, si on parle en termes de narration. Mais sinon, le réalisateur n'a jamais perdu ce sixième sens qui lui permet de transcender n'importe quel plan. Cette fois, il y a de grandes chances qu'Une vie cachée mettent tout le monde d'accord.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    Je mets 5 étoiles parce que c'est Malick. La première partie est longue, très longue . Cela n'était pas nécessaire, ni pour l'attachement aux personnages ni pour la compréhension du choix de Franz Jägerstätter. Peut-être ne faut il pas chercher à comprendre. N'empêche , il accepte librement les conséquences de son choix : humiliations, ostracisme, prison , torture...Je suis surpris par ma réaction première qui n'est pas l'admiration mais le constat que des millions de gens n'ont, eux, pas eu la liberté de choisir. Et mon cœur tend d'abord vers eux
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 décembre 2019
    Un vrai navet, et en outre un "film" tendancieux, qui voudrait nous fair croire qu'à cette époque tous les allemands n'étaient pas partisans d'Hittler : n'oublions pas que ce n'est pas Hitler qui, à lui tout seul, a tué 6 millions de juifs et commis toutes ces atrocités ; l'immense majorité des allemands (qui d'ailleurs avaient voté pour lui, puisqu'il a bien été élu au suffrage universel) partageaient non seulement ces ignobles idées mais ont aussi largement contribué à toutes les horreurs, massacres, et violences qui ont été commises.
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