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Synaska Paul
1 abonné
11 critiques
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4,5
Publiée le 7 août 2021
Quand l'enfer est pavé de bonnes intentions ... Un film de genre à la critique acerbe, à l'humour décalé avec ceux qui sont hors normes mais surtout hors sol ... Futur film culte sur une époque qui revendique la communauté qui lave plus blanc mais chacun pour soi. Incontournable !
succession de scènes cultes, des dialogues très bien construits et un magnifique regard complaisant et critique à la fois sur le mouvement zadiste. Et film visionnaire sur les pandémies ! Judor est au top, Blanche Gardin égale à elle même, Bun Hay Mean est toujours très bon et pleins d'acteurs peu connus mais qui envoient du steak. Pour moi la meilleure comédie des années 2010!
Le film est bien construit avec un scénario inventif, d’une grande actualité et des dialogues qui font mouche : il démarre comme une vision sans complaisance [à travers un couple, Victor (Eric JUDOR) et Jeanne, qui rend visite à l’ancien professeur de yoga de Jeanne] des utopistes antimodernes pétris de bons sentiments et occupant les zones à défendre (ici contre la construction d’un parc aquatique) spoiler: et embraye sur une pandémie (quelle préscience en 2017 !) qui a tué tout le monde (y compris les gendarmes encerclant la Z.A.D.) mais épargnant ses habitants. On retrouve alors l’ambiance de « Sa majesté des mouches » (1963) de Peter Brook avec la lutte pour la survie et l’oubli des grands principes de solidarité. Décapant !
Sans vouloir faire preuve d'indulgence, ce film s'avère toutefois plus drôle ou en tout cas plus pertinent que d’autres productions de la nouvelle génération de comiques français. Quelques réflexions bien senties agrémentant quelques gags, des péripéties pas toujours fines mais qui servent un propos où tout le monde en prend un peu pour son grade, sur le mode "l'humain est incorrigible et répète les mêmes erreurs". Distrayant et heureusement plutôt bref, évitant des développements inutiles.
Un petit 5 pour rehausser la note générale. Avec les années, cette comédie deviendra culte, très sous côté actuellement. Elle est intelligente, originale, au scénario surprenant et hilarant.
Plaisir coupable que ce < Problemos >. Coupable d'aimer un film aux apparences aussi simplistes et un peu ringard sous certains aspects (clichés). Plaisir surtout d'en rire encore après 3 revoyures, d'apprécier cet humour au 3ème degré et un film qui part en vrille au fur et à mesure, les clichés se transformant en plaisir un peu reac' mais vraiment jubilatoire pour le spectateur (la fin de Jean-Claude et Gaia notamment). Contre toute attente, un très bon film.
Ce film est une satire mordante du militantisme bien-pensant. Très bon dialogues, excellents interprètes (Blanche Gardin tellement drôle), un bonheur ! Il n'a pas eu l'heur de plaire à de nombreux critiques qui ont dû se sentir un peu visé... Même si le film ralentit une fois passé la première demi-heure, sa vision décapante et très politiquement incorrecte m'ont enchanté de bout en bout. Cela m'a fait penser au livre "ONG" d'Iegor Gran. Je conseille sans réserve.
La comédie est un genre assez complexe à gérer car l’humour est une chose qui n’est pas obligatoirement identique chez tout le monde. Avec son histoire de zadistes obligés de confronter leurs principes avec la réalité suite à une pandémie mondiale (deux ans et demi avant le début de la crise du Covid-19 !), Éric Judor n’arrive pas à convaincre véritablement. En effet, son humour bêta habituel mixé à celui plus satirique de Blanche Gardin (qui partage l’affiche avec lui et qui coécrit le scénario avec Noé Debré) a tendance à être plus souvent lourd que réellement amusant. Cela est dû en partie à une caricature trop poussé de l’univers des ZADs et leur utopisme. Il faut réellement être client de l’humour d’Éric Judor pour véritablement apprécier Problemos. Les acteurs suivent cet exemple en ayant tendance à trop exagérer le trait (on pourra peut-être malgré tout trouver que Claire Chust arrive malgré tout à tirer un peu son épingle du jeu grâce à la fraîcheur qui se dégage de sa personnalité). Dommage car ce sujet rarement évoqué au cinéma aurait pu être un excellent objet de comédie s’il avait été traité avec plus de subtilité !
Craignos. J'ai rarement vu un film aussi mauvais. C'est dommage, ça part assez bien, mais on s'effondre trop vite dans un magma de médiocrité et de vulgarité gratuite (et donc pas drôle, alors que je suis plutôt assez fan des spectacles de Blanche Gardin, comme quoi y'a une sacrée différence entre écrire des sketchs et un long métrage)
Répliques cinglantes, gags à gogo. Eric Judor nous régale. Le casting est hétéroclite, drôle, de très bon choix. J'ai trouvé la fin un peu bâclée, sans trop savoir comment cela allait se terminer...
Frais, léger, coloré, rythmé, ce petit film m'a ravie car je l'ai trouvé divertissant et captivant, et c'est en général ce que je recherche au cinéma. C'est sûr il faut aimer ce genre d'humour décalé, mais quand on adhère on est fan. Super casting !