Derniers Avis : Problemos - Page 15

le genre de film qui risque de ne pas plaire aux zadistes, (du moins aux rares d'entre eux qui tomberaient dessus par hasard. Les thèmes les plus sérieux sont tournés en dérision pour laisser aller se ce que le cinéma français produit de mieux, la comédie pourrave, incapable d'approfondir les thèmes pourtant abordés, ou l'humour balot balaie toute réflexion,
A titre d'exemple, "l'enfant" dont le nom définitif ne peut être choisi que par lui, est tout à fait défendable, mais dont nul ne connait le sexe, pas même ses parents, cela est fort de bêtise tout de même. Et trop de passages sont du même acabit, entre grotesque et inconsistance. On peut
avoir l'humour intelligent
On attend un regain d'intérêt dans ce flux d'absurdités comparatives entre la vie des "décroissants" et celle des "babyloniens" et c'est alors qu'arrive cette histoire de pandémie qui s'arrête aux limites de la ZAD et la lutte à mort contre les ridicules survivants qui ont pénétré sur la zone. Là on comprend que le film n'est pas sauvable et que l'on perd son temps. On peut bien imaginer que cette pandémie est une feinte, une manœuvre de l’état qui envoie des crs-nudistes pour se débarrasser de l’occupant d’une autre manière. Et Patrik/Patris lâchement laissé pour mort, qui revient – Pour vrai ou en tant que spectre-guide ? Tout cela est vraiment ridicule. Les acteurs sont bons cependant, mais la scénario qui prenait place dans un univers pourtant fondamentalement intéressant, n'a rien à dire.
A noter que l'auteur n'est vraisemblablement pas informé que les temps ont changé et que l'accès au décharges, comme aux casses automobiles, ou autres endroits propices au recyclage est rigoureusement contrôlé, La récupération n'a pas sa place dans la médiocratie consumériste. .

Totalement absurde, ce film que l'on aime ou pas nous as tous marquè quand il est sorti au cinèma! Soit pour sa loufoquerie potache ou soit pour son ocèan de nullitè! L'histoire ? Quelle histoire ??? Politiquement incorrecte, "Problemos" est une fable satirique sans queue ni tête avec des comèdiens poussifs (mention à Claire Chust qui joue la pouf de service). Un ovni filmique, en tout cas filmè à la manière de, autour de Victor, sa femme et leur petite fille dans une communautè qui est l'èquivalent de Notre-Dame-des-Landes! Une communautè qui vit en autarcie avec pleins de règles un peu progressiste où ils font pousser leurs tomates! Rèsumè lapidaire d'un èlectron dèbilisant et complètement barrè, devenu culte pour certains! L'ambiance du tournage est celle qui règne chez les hippies illuminès où on veut rèinventer le monde! A sa sortie, le film dèroute! C'est inègal, bancal et lourdingue! Pour les inconditionnels de Eric Judor! Uniquement pour eux! Autant revoir "Au long de rivière fango" de Sotha, qui èclairera la nostalgie de nombreux souvenirs sourires et d'une certaine insouciance perdue...

Je ne sais pas si on ne me l'avait pas un peu survendu ce Problemos, mais je suis assez déçu. Je ne savais quasiment rien du film, juste que ça se moquait un peu de certains aspects du féminisme un peu trop... euh... « inclusif »... on va dire.
Et franchement, c'est pas très bien réalisé, c'est, je crois, le premier film que je vois réalisé par Judor seul, et franchement la mise en scène manque d'ampleur, on sent quand même que c'est un peu fauché au niveau des décors de la ZAD.
Après si le film avait été vraiment drôle ça aurait pu fonctionner malgré tout, mais je dois dire que je trouve quand même pas mal de gags assez poussifs. Lorsque la situation aurait pu être réellement drôle en faisant durer la séquence, j'ai toujours l'impression soit que ça joue mal, soit que la caméra n'est pas très bien placée, que les acteurs ne savent pas trop quoi faire (je pense au fou rire de Dylan) et donc ça tombe un peu à plat.

Même les situations auraient pu être beaucoup plus grotesques et auraient dû tirer plus en longueur. Je pense à la séquence où Judor veut se casser d'une réunion sur les règles tout au début parce qu'il dit que ça ne le concerne pas, il y avait moyen d'accentuer le malaise, ou alors de rythmer ça autrement pour donner l'impression qu'il y a un réel problème, là c'est juste une blague, qui fonctionne, mais où on passe très vite à la suite. Alors qu'en vrai, être à une réunion où les filles chantent qu'elles aiment leurs règles même si elles sont brunes, ça aurait pu être vraiment fondamentalement gênant, ça aurait dû l'être d'ailleurs.

Aussi dans toutes ces situations totalement ubuesques avec les zadistes qui sont totalement déconnectés de la réalité (on nous sort encore le canular des électrosensibles), j'aurais bien aimé savoir ce qu'en pense à la femme de Judor. Je veux dire, ok, il met son personnage en avant, mais elle, elle est là, elle sourit, elle dit rien la plupart du temps... et c'est dommage.
Idem pour la gamine, une fois qu'elle a fait son gag pas drôle sur l'ipad, on ne la voit quasiment plus.

En réalité j'ai l'impression d'avoir un film qui gâche son potentiel en s'encombrant de personnages inutiles, soit en ne les exploitant pas assez.
Parce que là dans le film Judor se rend dans la ZAD car sa femme veut voir son ancien prof de yoga. On croit au début qu'il y a une sorte de drague entre les deux et puis en fait rien, c'est jamais évoqué, il ne se passe jamais rien... et donc pourquoi s'encombrer de ce personnage ? je veux dire par là que le prétexte pour aller à la ZAD ça aurait pu être plein de trucs autres qui ne nécessitait pas une femme qui fera de la figuration dans le reste du film.

Après j'aime bien l'idée de la ZAD qui déconne totalement et qui se transforme petit à petit, c'est intéressant, prévisible, mais intéressant. Surtout qu'en vrai ça les fait passer un peu pour des baltringues totales vues qu'ils n'arrivent finalement rien à construire et qu'après ils en sont à jalouser le mec qui sait faire un truc de ses mains. Mais encore une fois ça aurait pu être marrant de les voir reproduire un système féodal, avec les serfs et leur seigneur...

En fait c'est plein de petites pistes qui auraient dû être mieux exploitées. Notamment le coup de la télé réalité, c'est excellent, mais pareil, ça passe à la trappe.

Ceci-dit, c'est jamais déplaisant, même si l'heure vingt que dure le film se fait un peu longue, reste que si c'est sympatoche, ça aurait pu être vraiment génial, d'autant plus que le concept est un diamant pur.
Dommage qu'ils n'aient pas su le tailler.

Fou, décalé, blaguant, Eric Judor dans son registre. Du début avec l'intrigue dont on doute, puis après on se laisse aller et la fin wtf( quoique ça colle), c'est très bien amené, fait. Acteurs bons, quand le scénario est bon même un acteur médiocres devient bon. Un bon moment de détente à regarder sans peine.

PS : bande de nazi d'allociné c quoi votre problème

Malgré un concept plein de potentiel (un groupe de zadiste-hippies ou je ne sais quoi et eux-mêmes non plus sont -peut être- les derniers survivants de l'humanité tuée par un pain de mie...enfin...une pandémie), les acteurs sont médiocres et l'humour 100% typique d'Eric Judor (on en fait vite le tour).

Une comédie loufoque, déjantée, décalée mais où il ne se passe que trop peu de choses pour être autre que anecdotique.
C’est dommage car tout n’est pas vain : on remarque que toute société et mode de vie comporte son lot d’imperfections et même les sociétés dites idylliques. Chassez le naturel, il revient au galop ; les instincts primitifs de l’homme finissent par prendre le pas sur la candeur (recherche du confort, du profit, la propriété, la supériorité, l’exploitation et par là-même l’inégalité).
De nombreuses répliques font mouche pour un panel de personnages pittoresques.

Eric Judor signe ici un film différent et décalé, avec des humoristes de la nouvelle vague, blanche gardin très drôle en féministe extrême et Monsieur Fraize toujours aussi spécial dans le bon sens du terme.
La première partie de ce film sketch est très drôle, la deuxième, un peu moins réussit, nous fait quand même passer un bon moment.
Un film différent et fun, un peu du genre de Rrrr, en moins déjanté.
A voir.

Drôle, décalé et loufoque, cette comédie (plus profonde qu'il n'y paraît.....) cartonne et rentre dans le cercle restreint de mes films cultes tels que "Rhhhhhrrrrrr", les "Dupontel" ou "la cité de la peur.

Excellent à mourir de rire
Ce film est d'une finesse et d'un second degré top 😂😂 il fallait y penser de traiter ce sujet avec une telle dérision
Et pourtant je l'ai regardé par hasard 👌

Drôle et à la fois profond . Une bonne leçon sur l humanité et ces mécanisme. Un film qui deviendra culte!!!!

Vraiment un super film qui illustre vraiment la vie dans un camp de Zadistes. Eric Judor ainsi que tous les autres acteurs jouent très bien leur rôle. A ne pas manquer !

Très décevant. Un bon début qui aurait pu aboutir à une histoire amusante mais l'histoire prend une tournure différente assez étrange presque malaisante. Très déçue par ce film.

Une comédie sociale beaucoup plus fine et maligne qu'il n'y parait au premier abord. A découvrir absolument.

Sa force burlesque, Problemos la tire de sa propension à laisser naître le comique à l’écran sans trop en faire, sans forcer les situations de sorte à confronter les protagonistes à leurs propres contradictions : si le postulat initial peine à convaincre, force est de constater que l’enchaînement des péripéties s’avère savoureux et gagne les cœurs par les tableaux ludiques parfois tragicomiques qu’il peint successivement, servis par des acteurs fantastiques. Les répliques plus tordantes les unes que les autres se suivent dans un rythme bien dosé quoiqu’un peu affaibli en fin de parcours. On retrouve un esprit sale gosse qui n’est pas sans rappeler les productions d’Alain Chabat, doublé ici d’une réflexion sur la notion de société ou plutôt de collectivité antisociale mettant en branle les édifices activistes actuels. La musique joue un rôle important dans la diffusion du comique, proposant une succession de petits thèmes délicieux et en parfaite adéquation avec leur support. On rit beaucoup devant Problemos qui consacre le talent burlesque d’un Éric Judor devenu, derrière son apparente immaturité, un créateur de qualité. Talent à suivre.

Cette comédie est dans la veine de ce qu'adore faire Eric Judor. Après, soit on aime, soit on n'aime pas cet humour pour le moins particulier, entre le noir et l'absurde. Les situations et dialogues paraissent bien souvent absurdes, mais on peut lire un double message dans le film, tantôt complice, tantôt critique envers ces gentils et inoffensifs zadistes. Dans le genre, il s'agit en tout cas d'un film post apocalyptique loin d'être convenu, et ça fait plaisir à voir. Surtout que le film sait s'arrêter au bon moment, laissant presque le spectateur sur sa fin. Concernant les personnages, ils sont pour le moins originaux, avec des caractères propres, et en premier plan un Judor qui s'est adjugé un rôle taillé pour lui-même.