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    A Beautiful Day
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    248 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 413 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    Avec « A Beautiful Day », jamais on aura aussi bien réussi à nous embarquer dans le mental d’un être complexe, traumatisé, violent et dépressif, pour ne pas dire « marteau » !
    Car si l’arme fétiche de cet ancien soldat d’Irak, est justement cet outil, c’est sans contexte en référence à et à l’image de la personnalité même de Joe, bête féroce fragile à la fois, monstre de muscle aux yeux éplorés, qui se fissure par petits bouts...
    L’acteur Joaquin Phoenix est simplement monumental dans son rôle et fait à lui seul le film et sa raison d’être !
    Hallucinant, impressionnant, passionnant, Joaquin/Joe est partout, voit tout, entend tout, et vient à bout de tout...
    Un homme à la limite de la folie qui vit avec une mère qui l’est tout autant, dont les multiples fêlures remontent déjà aux premières maltraitantes durant l’enfance !
    Pour renforcer cet aspect la réalisatrice Lynne Ramsay a tout misé sur une mise en scène sèche, épurée et élégante, mais de fait également très oppressante, aux accents presque psychédéliques, meublés de nombreux flashs aussi bien visuels et magnifiques, qui font d’ailleurs écho à ceux que vit, dans sa tête bien secouée, notre héros !
    Quel talent d’avoir su marier autant de beauté au niveau de de la photographie, avec autant de douleur psychologique et de dimension dramatique...
    On reste époustouflé, subjugué par les plans et les couleurs, les champs et les contre-champs, le net et le flou, qui par ricochet nous renvoient au mal être de cet homme et de cette adolescente Nina, dont l’un est censé sortir l’autre des griffes d’un réseau pédophile...
    C’est alors une plongée à tous niveaux que la réalisatrice va nous offrir, celle de cet homme qui vacille dans une spirale infernale autant physique que morale, comme celle de l’horreur des hommes où Nina sera la victime de prédateurs ignobles.
    Pour accompagner le travail esthétique brillant du chef opérateur Thomas Towneed, il faut aussi citer la bande son de Jonny Greenwood qui en imprimant une tension extrême, nous reste encore dans la tête bien longtemps après !
    C’est tout simplement stupéfiant d’atteindre un aussi bon niveau dans ces deux domaines réunis, un régal !
    Quel film magistral, qui assurément pourra tout à fait et avec raison, en déstabiliser plus d’un, mais pour lequel je suis entré en pleine adéquation dans le monde intérieur et torturé du personnage central, véritable phénomène aux limites insoupçonnées, dont la seule présence à l’écran est ici écrasante !
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    185 abonnés 1 009 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Il n’y a qu’une chose à retenir : Joaquin Phoenix. Il est incroyable, vraiment charismatique, il crève l’écran, il porte le film sur le dos en même temps que la jeune Ekaterina Samsonov. L’histoire n’est pas vraiment extravagante, même plutôt moyenne, mais c’est très bien filmé et on a le droit à de très beaux plans. Ça met du temps à démarrer, c’est plutôt lent, de quoi nous décourager, mais c’est contrebalancé par l’intensité de l’image et la profondeur du personnage. La musique est parfois à l’opposé de l’action, pleine de légèreté pendant une scène de violence, parfois assourdissante, parfois prenante, bref, ne passe pas inaperçu ! En résumé, c’est un film qui aurait pu être banal voir décevant par sa lenteur et son histoire trop simpliste, mais qui est sauvé par la prestation de Joaquin Phoenix et une réalisation travaillée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juin 2017
    L’intrigue du film (court puisqu’il dure 1h35) peut se résumer très simplement. Joe est un vétéran marqué par la guerre. Il arrive à joindre les deux bouts en faisant des petits boulots qui l’amènent parfois au delà des limites de la loi. Il a la réputation d’être un homme froid et sans compromis. En parallèle, il s’occupe de sa mère à demi-sénile. Un jour, un homme politique influent lui demande de sauver sa fille d’un réseau de proxénètes, et Joe n’imagine pas que son intervention va provoquer une réaction en chaine et une escalade de violences.

    Dès les premières scènes du film, le ton est donné. Un Joaquin Phoenix magistral, une mise en scène originale et remarquable, ainsi que des flashbacks qui aident à mieux comprendre le passé du personnage. You were never really herenous embarque dans un périple à mi-chemin entre Taxi Driver et Drive. Un film où il faut chercher les répliques et dialogues, mais cette rareté ne les rend que plus précieux, car ils arrivent toujours à point nommé. De plus, Lynne Ramsay a une mise en scène toute à fait originale, ce qui donne lieu à des plans travaillés, avec une esthétique forte. Ainsi, certaines scènes procurent des émotions que l’on n’aurait pas soupçonnées, comme une scène de massacre filmée via les caméras de sécurité.

    Si le système de flashbacks ainsi que le rythme plutôt lent du film (dû à la quasi absence de dialogues) peuvent être déstabilisants au début, le spectateur ne ne doit pas chercher à comprendre et simplement se laisser porter par l’histoire et le spectacle qui se déroule devant ses yeux. Un petit bémol en demi teinte sur la fin du film reste cependant à noter. En effet, la dernière scène du film peut être à double lecture (et à double tranchant ?), toujours est-il qu’elle arrive de manière très abrupte sans plus d’explications.

    Finalement, You were never really here réussit à faire d’un scénario simple avec un air de déjà-vu, un film tout à fait extra-ordinaire qui mérite d’être vu et apprécié. Joaquin Phoenix livre une composition transcendante et magistrale !
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    912 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Lynne Ramsay revient après le très bon We Need to Talk About Kevin pour un nouveau film coup de poing (You Were Never Really Here / A Beautiful Day --> choisissez le titre que vous voulez, les 2 ont leur sens dans le film

    Joaquin Phoenix incarne Joe, un homme de main violent au passé chargé et enigmatique (la réalisatrice n'explicite jamais vraiment mais fournit suffisamment d'indices et de flashbacks rapides pour que le spectateur comprenne la psyché du personnage) mandaté par un gouverneur pour retrouver sa fille, enrôlée dans un réseau de prostitution.

    Sous ses airs de Taxi Driver et de Drive saupoudré d'un zeste de Park Chan-wook, le film a néanmoins son identité propre et s'éloigne de l'ultra violence pour un film sous forme de marche funèbre à la mise en scène sobre mais efficace.

    Lynne Ramsay tient sa caméra de main de maître, offrant des plans très beaux visuellement,où la narration passe avant tout par l'introspection de Joe et ses tendances masochistes. Joaquin Phoenix est impérial et complètement habité par son personnage, rongé par les fantômes de son passé, et en recherche constante d'expériences avec la douleur et la mort. C'est simple, l'Oscar du meilleur rôle masculin devrait lui revenir s'il était nominé.

    Derrière cette perte d'humanité, le film nous gratifie d'une relation touchante entre Joe et sa mère, offrant de rares moments de légereté et de repères pour le personnage (ainsi que la meilleure scène du film selon moi

    Très vite, une descente aux enfers s'installe, certes pas forcément jusqu'au-boutiste dans son propos, sa narration et son visuel. Narrativement, je dois avouer que le film m'a un peu déçu, c'est du vu et revu et de l'archi simple, mais néanmoins efficace grâce à tous les talents impliqués sur le film.

    Johnny Greenwood revient une seconde fois avec la réalisatrice pour nous gratifier d'une bande son phénoménale, à la fois envoutante, prenante et expérimentale (marque de fabrique de l'ancien membre de Radiohead), magnifiant pas mal de segments du film.

    En résumé, A Beautiful Day est un très très bon film, vraiment excellent par moments, qui bien qu'un peu court (les 1h25 passent à une vitesse ahurissante) laisse une excellente impression sur le spectateur de par son ambiance fascinante, confirme le talent de sa réalisatrice et se veut comme la consécration d'un acteur pas assez reconnu et récompensé dans le milieu.
    Fred B
    Fred B

    15 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    Pour satisfaire la masse, on aurait pu faire dans la facilité, dans le basique, nous sortir un film efficace et du coup moyen !! Ici Lynne Ramsay pète ce genre de codes et nous emmène au Cinéma ! Un poème dérangeant et bien barré, subtilement grave et violent, le tout servi par un acteur fabuleux au plus haut de ses prestations, une photographie magnifique et une superbe Bo vient sublimer le tout .. Enfin du Cinéma !
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Ainsi donc, l'on tiendrait avec A beautiful Day le "Taxi Driver du XXIe siècle" ? Mais le film de Scorsese avait un scénario, lui, non ? Remarquez que le film de Lynne Ramsay a obtenu ce prix lors du dernier Festival de Cannes ! Du meilleur scénario, incroyable. Alors que si le jury avait choisi de récompenser la mise en scène, eh bien on n'aurait pu qu'acquiescer. Car même si la cinéaste écossaise a parfois la main lourde, elle poursuit dans sa veine de ses trois premiers films, notamment le terrible We need to talk about Kevin, dans une manière poisseuse, sauvage et radicale qui laisse admiratif (bon, ce n'est pas le cas pour ceux qui quittent la séance avant la fin et, d'une certaine façon, on les comprend). Pourtant la violence est pratiquement toujours hors champ dans A beautiful Day, hormis dans l'avant-dernière scène, pas des plus subtiles, il faut bien le dire. Pour le reste, et, on est obligé d'y revenir, faute d'un scénario digne de ce nom, le film ressemble à un exercice de style, assez souvent impressionnant, mais quand même assez vain, voire poseur dans ses plus mauvais moments. Néanmoins, Cannes a eu la bonne idée de donner un autre prix au film et celle-ci, honorant l'immense Joaquin Phoenix, est incontestable. Avec ou sans marteau, l'acteur délivre une nouvelle performance hors normes, prodigieuse de monstruosité. Le contrôle anti-dopage n'existe pas sur les plateaux de cinéma mais on le croit assez frappé pour jouer avec une telle intensité sans avoir besoin d'user de produits illicites. Son personnage n'arrête pas de se mettre martel en tête mais que dire alors de son interprète, de plus en plus impressionnant physiquement et que l'on verrait bien incarner bientôt le colonel Kurtz dans un remake d'Apocalypse now, que heureusement personne n'aura l'idée de faire.
    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 décembre 2018
    Ok Joaquin Phoenix est un GRAND acteur. Ok la photo et la musique sont parfois excellentes. Mais voilà, ce sont les seuls aspects positifs de ce film(?). On voit la référence non dissimulée à Drive de par la lenteur de la mise en scène, le mutisme du personnage principal et la musique électro, mais la ressemblance s'arrête hélas là car la magie qui s’opérait dans Drive fait un énorme flop dans A Beautiful Day. La réalisatrice a fait le choix de ne rien expliquer aux spectateurs pendant 1H20, ok, apparemment c'est ce qui a plu au jury du festival de Cannes et aux journalistes branchouilles. Pour ma part, je n'ai absolument pas adhéré à cet enchainement de scènes sans queue ni tête (et sans la violence survendue d'ailleurs car on ne voit absolument rien) alors que pourtant je voulais y croire dès le départ, j'étais pris dedans, tout me portait à croire que j'allais voir un chef d’œuvre. Et puis plus les minutes passaient et plus j'étais consterné d’assister à un tel gâchis. Bref, voilà que je perds une deuxième fois mon temps pour ce film donc stop.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    J'avais une drôle d'impression en sortant du film. Tout ne m'a pas plus (excès de gros plan, scenario qui semble complexe mais qui finalement, n'a pas grand intérêt) et la réalisatrice ne m'avait pas du tout convaincu avec son précédent film... Pourtant là j'en suis sorti comme grogi. Un pur film de sensation, avec des choix de mise en scène assez radicaux. Tout est à rebours des clichés du film violent. Aucune hystérie mais beaucoup de lenteur, une violence toujours hors cadre, et surtout, une interprétation XXL de Joachim Phoenix, en perdition, tantôt doux, tantôt ultra violent. Une curiosité à voir mais qui ne plaira pas à tous !
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    Le vétéran est un homme particulièrement torturé, et si on apprend qu'il est vétéran on apprend aussi un autre traumatisme pour bien insister sur le fait que cet homme est brisé, psychologiquement plus fragile que pourrait le laisser supposer un physique bestial. A la manière d'un drame trop larmoyant en usant de facilités, Ramsay appuie un peu trop via ses flash-backs. Lynne Ramsay signe un thriller sombre et violent où un homme qui l'est tout autant se perd dans une quête de rédemption qu'il ne voit même pas venir. Le film est puissant et efficace, avec un Joaquin Phoenix dément.
    Site : Selenie
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Enfin ! Voici le nouveau long métrage de Lynne Ramsay. Celle-là même qui nous avait offert le plus beau film de l’année 2011 (We need to talk about Kevin). Difficile de sortir deux chefs d’oeuvre consécutifs, la réalisatrice anglaise réussit donc l’exploit. Si le genre est différent, le style est tout aussi puissant. Six ans après, sa mise en scène n’a rien perdu de sa force et reste virtuose. Elle aurait mérité le prix correspondant à Cannes (quand on voit que c’est le désastre Les proies qui l’a eu…). Par contre, le prix du scénario est quant à lui amplement mérité. Une écriture au couteau pour une partition aussi sensible que dérangeante. Et bien sûr le prix d’interprétation masculine décerné à Joaquin Phoenix qui n’a jamais été aussi grand. Il est juste phénoménal malgré (ou à cause d') un jeu minimaliste mais une présence gigantesque aussi animal que charismatique (nomination à la statuette en vue). Et une belle révélation, nommée Ekaterina Samsonov dans le rôle de la jeune fille, qu’on reverra certainement très vite. Voilà donc un polar aussi sombre que glauque, aussi violent que bouleversant, aussi désespéré que se refermant sur une (pâle) lueur d’espoir. N’en déplaise aux grincheux, sans doute l’un des meilleurs films de l’année aux côtés de 120 BPM, Dunkerque, Mother ! et autre Mise à mort du cerf sacré…Un nouveau choc, donc, de la part de la trop rare Lynne Ramsay. La qualité est privilégiée à la quantité (par rapport à certains…) et on ne s’en plaindra pas. Fascinant et perturbant.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Ce n’est pas courant de voir des longs-métrages avec un si parfait équilibre. Le meilleur exemple se révèle être la bande-originale de Jonny Greenwood (membre de Radiohead et compositeur des films de Paul Thomas Anderson) qui sublime les plans par ses dissonances et ses ruptures de ton, mais sans jamais nuire à l’équilibre entre image et son. Cette remarque peut se porter sur tous les autres aspects de A Beautiful Day.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2017
    A Beautiful Day, si ce n’est dans son histoire, n’a pas forcément la légitimité d’être comparé à Taxi Driver, tant Linne Ramsay parvient à créer une identité propre. Le film, subtile et froid, est parfois à la limite de la prétention, dans un traitement qui se veut parfois trop contemplatif, est porté par l’excellent Joaquin Phoenix. L’acteur signe une prestation musclée et puissante, et s’inscrit comme un des meilleurs acteurs de sa génération.

    http://www.lavisqteam.fr/?p=32446
    Juliano
    Juliano

    15 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2018
    Quand le phénix de son domaine prend l'affaire, c’est comme si elle était déjà dans le sac. D’une spirale de violence à une belle journée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 juin 2017
    L’histoire est simple : celle d’un homme appelé pour récupérer par tous les moyens, surtout illégaux et violents, une jeune fille enlevée à ses parents. L’essentiel du film réside sur la combinaison d’éléments astucieusement assemblés les uns aux autres par l’ingéniosité de sa réalisatrice, Lynne Ramsay.

    D’abord Joaquin Phoenix (Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes 2017, et oui Joaquin !!) : pour son jeu, son faciès, sa faculté à exprimer ses tourments sans avoir à ouvrir la bouche. Puis vient le montage, cette manière de nous dévoiler l’histoire de cet homme par touches, par flash-backs, comme autant d’immersions impulsives dans l’esprit de cet homme torturé, fantôme de lui-même. Puisqu’au final l’histoire d’enlèvement n’est qu’une excuse à l’introspection d’un esprit au bord de lui-même. Cette figure de la vengeance incarnée par Joaquin Phoenix va dévoiler au fil des minutes un traumatisme bien plus profond, plus intérieur. Puis ce mélange des genres. Cette spirale violente, ce thème de la vengeance mêlé au film psychologique, le film d’action surpassé par l’analyse psychique du personnage principal. Et enfin, quand même, le rythme. Parce qu’il faut dire qu’au générique de fin, j’ai eu l’impression que seulement ½ heure venait de s’écouler. Un tour de force que Lynne Ramsay réussit par l’habileté avec laquelle elle se joue de la temporalité.

    Par sa force technique, "You were never really here" nous lie à cet homme sombre et attachant bien que pas vraiment là, en errance douloureuse.

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    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 064 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2017
    porté littéralement par l'excellent Joaquin Phoenix dont c'est le seul acteur connu du film, malgré qu'il soit méconnaissable. un très bon point pour aller le voir. le long métrage lorgne du côté de Taxi Driver évidemment mais juste les 30 première minutes après aussi intéressant qu'addictif, l'histoire remplie de violence feutré, d'innocence, d'image choquante. Le metteur en scène à bien sa manière de voir voir les choses, comme le réalisateur de Drive, hypnotisant. L'enfance meurtrie, les horreurs de la guerre, la folie gangrène le personnage de Joe, avide de suicide, n'as rien à perdre et décide du coup de reprendre goût à la vie, poétiquement dramatique.
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