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Galactus
8 abonnés
355 critiques
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3,5
Publiée le 2 décembre 2017
Le film est un peu trash, et l'acteur principal tient un rôle bizarre, à moitié dérangé, donc je comprends que des gens n'aiment pas. C'est donc un film un peu glauque, mais j'aime ça. En plus la réalisation est excellente, et les acteurs très bons. La musique aussi tient son rôle, elle rappelle un peu la musique psychédélique de Oblivion.
Joaquin Phoenix est un acteur poignant qui a toujours cette mélancolie dans le regard et qui colle à ce personnage. Un film où le scénario ne manque pas car tout est dit par les gestes et le regard.
Comparer ce film à Taxi Driver est une vaste plaisanterie, lui attribuer le prix du scénario à Cannes, alors que la réalisatrice mise tout sur l'image au détriment de l'histoire, en est une encore plus énorme ! Abus de gros plans, alternance de musique forte, silence et chansonnettes fredonnées mal dosée, flash-backs agaçants à la psychologie primaire, le film, pourtant court, arrive même à devenir ennuyant. Difficile de trouver une quelconque qualité à ce film, même Joachim Phoenix ne m'a pas vraiment convaincu, mais c'est plus dû à son rôle, mal écrit qu'à son jeu, finalement assez inexpressif ici.
Le Taxi Driver du XXI ème siècle ? Sérieusement... Taxi Driver avait un scénario, déjà. Le seul parallèle possible est la volonté de sauver une jeune fille en pâture à des pédophiles. Parallèle sur la qualité de vétéran du anti-héros ? Non. Le personnage de Taxi Driver est un vrai personnage; tout le film est autour de lui, le fait de sauver la gamine n'est qu'un élément parmi d'autres, bien d'autres. Dans A beautiful day, peut-être est-il vétéran, mais on ne comprend rien. Ramsay ne fait que nous jeter à la figure des flash-backs épileptiques. Tout comme les névroses non soignées de Phoenix qui remontent à son enfance: on vous jette des images sans rien expliquer du début à la fin, et à vous de débrouiller avec. Pas vraiment ce que j'appelle du cinéma. Reste la performance de Joaquin Phoenix, puissant et torturé, taciturne et dévoué. Côté mise en scène, quelques scènes effectivement belles dans leur photographie, mais comme il n'y a presque aucun plan normal du début à la fin, la dernière demie-heure devient pénible, associée à un faux rythme et des longueurs silencieuses. EN résumé, la filiation avec Taxi Driver est hautement abusive, le scénario est aussi mince que du papier bible, et le montage pénible.
Horrible ce film, c'est un mélange de lourdeur, de complaisance sanguinaire, d'effets prétentieux et de musique irritante. Je n'ai absolument pas adhéré. Heureusement que le film était court car déjà au bout d'une heure ce n'était plus supportable.
Distingué par deux grand prix lors du dernier festival de Cannes, le prix du meilleur scénario et le prix de la meilleure interprétation masculine, "A Beautiful Day" a tout pour convaincre mais personnellement, j'ai l'impression d'être resté à la surface de cette abime où les personnages semblent s'enfoncer de plus en plus profondément. La performance de Joaquin Phoenix est puissante et effrayante, certes. Ce rôle quasi-muet est un anti-héros par excellence et témoigne de l'ambiguïté du bien bousculé par les envies de revanche qui le mène à la violence et donc au mal. Ancien vétéran et tueur à gages, Joe vit chez sa mère qui ne sait rien de ses activités professionnelles jusqu'au jour où il doit sauver une gamine de treize ans, victime d'un réseau pédophile comprenant des hommes politiques du pays. Cette spirale machiavélique, bien que sombre, sanglante et stridente par l'accompagnement de sa bande sonore, n'est en fait que la caricature de son propre genre. Tout porte à croire que chaque détails a été choisi pour son efficacité et non pour sa prise de risque... A la base, "A Beautiful Day" n'est pas vraiment mon genre de film mais là, j'ai pas du tout adhéré au concept qui semble être le calque sali de "Taxi Driver". Pourtant la mise en scène plutôt frontale et soignée a ses atouts avec le boeuf Phoenix en focus, mais on frise la complaisance avec cette intrigue simple, sans réel enjeu ni impact, qui nous ennui plus qu'elle nous hypnotise. Pour un peu moins d'une heure et demi, faut quand même le faire... La folie de l'acteur et ses larges épaules ne suffisent pas à porter à lui seul le film ! Les séquences restent lourdes, ponctuées par des flash-back à l'accent vif mais au final peu utiles... "Only God Forgives" dans une veine similaire avait le mérite de nous emballer davantage... Un exercice de style, gonflé aux hormones et à la violence gratuite pour une carcasse creuse, sans but, sans sens, totalement futile...
La réalisatrice écossaise, 6 ans après le glaçant "We need to talk about Kevin" (que j'avais adoré !) revient avec un film tout aussi flippant que le précédent. On pense beaucoup à "Taxi driver". Bien que Joe soit bien plus taiseux que Travis, l'histoire présente en effet de nombreuses similitudes avec le film de Scorsese et se déroule aussi à New York. Si le film captive c'est surtout grâce à la performance de Joachim Phoenix dont la présence bouffe l'écran. En homme brisé, il est bouleversant, avec une économie de jeu à laquelle il ne nous avait pas habitués. Pour le reste, je suis plus dubitative. La mise en scène un peu clinquante privilégie trop la forme au détriment du fond et le film, au final, manque de substance. Sombre, violent (les massacres sont toutefois toujours hors champs), douloureux, mais un peu vain. Mention spéciale à la musique de Jonny Greenwood (Radiohead), sublime.
" a beautiful day " prix du scénario et interprétation masculine au dernier festival de cannes est un thriller prenant mais surcote. En effet j'ai trouvé le film parfois confus et dénouement expédié cependant certaines séquences sont prenante et joaquin phoenix est habité dans le rôle de ce héros cabose.
Depuis "Le Silence des Agneaux", je pensais qu'on ne pouvait plus trouver mieux en matière de thriller. Lynne Ramsay maîtrise non seulement les codes du genre, mais apporte sa touche personnelle en faisant de "You Were Never Really Here" (A Beautiful Day) un bijou de 1h25 brillant d'intelligence et de virtuosité dans l'art du plan-séquence et du montage. Le tout est bouleversant, angoissant, d'une beauté indicible tant elle est saisissante. La violence, intensément psychologique, se refuse le gore et parvient ainsi à donner sens au cheminement d'un Joaquin Phoenix à fleur de peau. Efficace, sublime, grandiose. A Beautiful Moment.
Le charisme, la présence et l'aura de Joaquin Phoenix font de ce film un grand film !! La comparaison avec taxi driver n'est pas justifiée. On pense plus à Drive. Joaquin Phoenix en tueur à gage torturé et hanté par les sévices qu'il a subit dans son enfance est censé retrouver la petite Nina prise dans un réseau pedophile d'hommes puissants au dessus de tout soupçons. À voir absolument, rien que pour cette performance d'acteur.
lacteur principal est remarquable il suit une voie terrible entre bonhommie, descente aux enfers, horreur, il ne sait pas jusquoù cela ira, il descend encore plus vers les chemins de la monstrosité et de l'absurdité qu'offre un pouvoir à un pervers. il devra aller jusquau néant pour entrevoir la lumière. magnifique
C'est que du vide, de la violence gratuite, un ennui abyssal bref ce film est un gros désagrément à éviter vraiment. Déjà la bande annonce ne donne pas bien envie et le visionnage de ce film confirme cette impression. Je suis très très mécontent d'avoir perdu mon temps devant ce film particulièrement mauvais.
On ne peut rien sauver de ce long métrage particulièrement affreux en tous points. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi mauvais et très pénible. Ce n'est que de l'ennui et du dégoût manifestes.
On peut reconnaître à la réalisatrice un certain talent, Une prise de risque dans sa mise en scène et ses partis-pris de filmer en gros plan et en insert. Mais son style devient lassant et fatiguant car le film ne repose que sur cette stratégie pas aidé par un scénario banal et déjà vu. Les démons du personnage ne sont jamais expliqués et cette incompréhension nuit définitivement à l'ensemble malgré la présence envoûtante de Joachim Phœnix.
Que ce film porte mal son nom ! Quelle nullité de A à Z, franchement difficile de faire pire. C'est réellement glauque, hyper malsain, dégoûtant, sans aucun sens par moments. Par ailleurs, la mise en scène souffre d'une prétention assez outrancière.