Des moments de grande violence entrecoupé par d'autres beaucoup plus calmes et posés, et ça pendant 1h25. Voila plus ou moins ce que je retiens de curieux mélange de genres, autrement dit pas grand chose.
Film d’ambiance, très simple dans sa forme mais plus complexe qu’il y paraît dans son fond, A beautiful day est un long métrage par moments impressionnant mais qui n’est pas complètement abouti. Il est surtout porté par un Joaquin Phoenix qui est de tous les plans et qui est tout simplement sensationnel.
Belle prestation encore une fois de Joaquin Phoenix qui interprête un tueur a gages à l’efficacité redoutable avec son arme préférée un marteau .Joe est un ancien agent du FBI suicidaire et traumatisé par un passé douloureux qui est montré à travers de brefs flash-back. La musique envoutante et parfois dissonante accentue la violence mais le scénario très basique et les dialogues simplistes nuisent à l'ensemble du film.
Film coup de poing (ou de marteau), dérangeant, magnifique, violent, envoûtant, maîtrisé... SI le scénario est en effet assez simpliste, la réalisation est exceptionnelle. Des tas d'idées sur la façons de filmer, des images d'une grande beauté parfois spoiler: (l'"enterrement" de la mère par exemple) , et un BO prenante et au service du film. Joaquin Phoenix est absolument prodigieux.
Un coup de poing. Ce genre de film qui renforce votre fanatisme. Joaquin Phoenix étant l'équivalent d'un demi-dieu, difficile de penser que ce film est moyen. Perfectible dans ce qu'il raconte, peu importe au final. Lynne Ramsay réalise un magistral tour de force dans sa réalisation. Le travail sur l'image, la stratégie "du coup d'après". Je ne pense pas que la volonté première soit de nous écoeurer avec un sujet déjà bien exploré au septième art en le formalisant dans une vision plus sanglante. C'est plus son attachement pour un personnage instable - qui a surement ses raisons pour avoir une telle violence en lui - qui fascine la cinéaste britannique. Narration simplifiée, combinée à une mise en scène et une bande originale et sonore qui ne font qu'un. Une pépite. *TOP 7 FILM 2017*
Et la belle tua la bête en quelque sorte. Et ou les monstres ne sont pas forcément ceux que l on croit. Un film qui conserve beaucoup de non dit et qui raconte l histoire de la rédemption d un homme que l appât du gain attaché au contrat initial ne motive plus.Je ne partage pas l avis de certains critiques qui reprochent une complaisance esthetisante vis à vis de la violence. Les actes violents sont très brefs et parfois vus à travers une caméra de surveillance.
Très particulier , centré sur les émotions , les états d'âme et les vieux démons de Joachim Phoenix au détriment de l'action. vraiment dommage car l'histoire est très belle , son rôle super et ça aurait vraiment pu être le meilleur film de l'année avec un autre réalisateur du genre de Scorsese !
On notera la simplicité du scénario qui fait aller à l'essentiel, manquant à beaucoup de films actuels. Et puis Joaquin Phoenix, magnétique. On perd à l'occasion en crédibilité, mais dans un film c'est pardonnable. Le film prend le temps malgré tout de composer des séquences esthétisantes, ce qui nuit au suspense mais l'essentiel n'est pas là, on n'est pas dans un thriller conventionnel mais plus dans un film noir, et c'est le mal-être du personnage qui compte, qui malheureusement est parfois évoqué avec une certaine lourdeur. Dommage que la mise en scène trop évidente nuise à l'immersion qui aurait dû se produire, et on a ici plutôt qu'un film tendu, un essai de style. C'est là que réside le réel problème, la simplicité du scénario et la lourdeur de la mise en scène ne s'accordent pas.
Il ne suffit pas de belles images sombres et d'une bande son moderne aux instruments improbables pour faire un grand film noir. "A Beautiful Day" n'offre qu'une intrigue sommaire, ne décolle jamais vraiment mais déçoit totalement. Il campe un personnage qui se veut sombre au passé torturé et au mental à la dérive campé par un Joaquin Phoenix dont on a dit qu'il était for-mi-daaaable dans ce rôle. Je n'y ai vu que des plans sur des regards vides. Un peu court pour en faire le nouveau De Niro. Le choix d'éviter la "violence gratuite" a été fait en occultant toutes les scènes d'action mais on nous offre malgré tout leur sanglante issue avec des cadavres et des blessés toutes les cinq minutes. Je n'en saisis pas la cohérence mais je mesure tout l'ennui qui en découle. Enfin, le scénario a d'écoeurants relents de Pizzagate qui n'apportent rien, ni en terme d'immersion du spectateur, ni en profondeur cinématographique. Il laisse une désagréable impression d'un message simpliste : les méchants politiciens qui font du mal aux petits nenfants battus par le vétéran paumé à l'intégrité broyée par le système. Un peu niais.
Lynne Ramsay est depuis "We need to talk about Kevin" (2011) une réalisatrice reconnue au cinéma réputé intellectuel. L'idéal pour s'attirer les grâces des festivals européens. On pouvait toutefois à la vision de "We need to talk about Kevin", ressentir un certain malaise face à la manière très personnelle dont Lynne Ramsay abordait le sujet des tueries de masse commises par des adolescents aux Etats-Unis. Les atours fantastiques dont elle parait sa narration à grands coups d'effets spéciaux ne parvenaient pas à en masquer certains aspects scabreux qui pouvaient sembler fait la part belle à la primauté de l'éducation reçue pour expliquer le passage à l'acte des petites têtes blondes. Son nouveau film adapté d'une nouvelle de Jonathan Aymes était donc attendu pour constater si la tendance à l'épate et à une certaine suffisance avait quitté le cinéma de la réalisatrice écossaise. Rédigeant elle-même le scénario de "A beautiful day" comme à son habitude, Lynne Ramsay s'émancipe largement de la nouvelle avec l'accord de son auteur. Grande admiratrice de Paul Schrader, elle s'inspire très nettement de "Taxi Driver" (Schrader en a écrit le scénario en 1975) et de "Hardcore" (réalisé en 1979). La prostitution infantile est dans les deux films au cœur de l'intrigue mais surtout motif à règlements de compte sanglants. Le film sera donc ouvertement référentiel avec la mise en étendard d'un antihéros, ancien soldat gravement traumatisé comme le Travis Bickle (Robert de Niro) de "Taxi Driver", résolu à tempérer ses pulsions suicidaires par des actes à forte dimension sacrificielle. Mais là où le chauffeur de taxi (Travis Bickle) se distinguait pas un corps d'ascète synonyme d'une volonté de reprise en main ultime, le Joe de Joaquim Phoenix, sorte de Big Lebowsky (héros du film éponyme des frères Coen) ténébreux a depuis un moment rompu avec son enveloppe corporelle, n'arrivant plus à s'extraire des visions obsédantes de son passé d'enfant battu et de militaire torturé qui viennent entraver r sa lucidité. La singularité de " A beautiful day" est à chercher dans l'attention que Lynne Ramsey porte à son personnage principal que la caméra ne quitte jamais du regard. L'intrigue plutôt convenue et déjà vue, on l'a dit, semble tenir lieu de prétexte à la réalisatrice qui entend profiter à plein de la chance d'avoir à disposition un Joaquim Phoenix particulièrement impliqué pour brosser un portrait particulièrement désenchanté et sensible d'un homme qui n'arrive plus à composer avec lui-même et repousse sa propre mort en châtiant à coup de marteau ceux qui pervertissent l'innocence en abusant de jeunes enfants. Toujours encline à son péché mignon de la mise en scène de sa mis en scène, Lynne Ramsay abuse encore un peu des images chocs et des effets de lumière chics. Toutefois son portrait frappe juste et a permis à Joaquim Phoenix de décrocher un Prix d'interprétation au Festival de Cannes 2017. Débarrassée de quelques-unes des affèteries de sa mise en scène, Lynne Ramsay finira sans doute par produire un grand film.
J'ai vu un film... qui sombre dans une ultra-violence sans manière où les séquences oniriques se mêlent à des scène d'une violence inouïe... Violence stylisée... Joaquin Phoenix est au summum de sa puissance, en être déchiré, fragile et d'une incroyable puissance, après son retour de la guerre, où il a vécu des traumatismes... Il revient brisé mais également puissant. Ekaterina Samsonov est la découverte du film en petite fille sous-pression. Ce qui frappe dans ce film, à part les marteaux sur les tempes, c'est la puissance des images, la musique quasi-organique. On vit une véritable immersion épuisante, fatiguante, parfois désagréable. Mais ce qu'il faut retenir, c'est la descente aux enfers de ces personnages, bercés entre une réalité horrible et des séquences de toute beauté (l'immersion de la mère, la mort d'un des tueurs...). Un film dérangeant...
Très bonne prestation de l'acteur principal. Souvent comparé a Taxi driver, il y a une petite différence. Dans Taxi driver, c'était le quotidien du héros qui faisait que ce dernier perdait les pédales. La, c'est son enfance qui fait que le héros a l'esprit torturé. Un film coup de poing et violent. Bien.