Votre avis sur Moi, Tonya ?
4,5
Publiée le 9 décembre 2018
Film touchant et drôle en même temps, une histoire incroyable. Des acteurs vraiment au top. Tout les ingrédients réunis pour un excellent film. La réalisation est magnifique, Les scènes de la patinoires sont juste magnifique
3,5
Publiée le 4 décembre 2018
Porté par une ou simplement, mon actrice préféré, ce film est mener de la plus dynamique des manières spoiler: aussi bien par une mise en scène démente, un montage fluide ("flash-back" vidéos et passages présents) et un jeu parfait. Une enfance douloureuse ou l'on comprend parfaitement ce qu'à été cette relation pourrie entre une mère et sa fille, fumeuse et limite droguée à bien plus elle fut obsédée par cette réussite qui ne fut pas la sienne et en plus, colérique, violente, vulgaire et rien à faire d'un amour possible.
Margot elle, toujours aussi canon, spoiler: un maquillage de vieillissement parfait qui m'à bien effrayer par moment car méconnaissable. Des scènes de colère et de joie aux petits oignions.
Des scènes démentes des championnats de patinage spoiler: ou la photographie fut justement gérer. A me demander s'il n'y avait pas mélange de prises studio avec effets et de prise réelles.
Par contre, au bout d'une bonne heure écart, le film à prit le dure chemin du genre policier avec cette histoire de coup monter contre la principale concurrente américaine. Le fil des événements m'à perdu et j'ai accélérer car hors sujet avec le reste. Puis retrouvailles sportive et notre Tonya de retour sur la glace mais patatra, la casse s'accumule et là, this is the drama. Un final avec son procès ou elle joue comme une déesse et ses points de boxeuse bien pris. Sa vulgarité m'aura éclaté et m'aura rappeler celle de son talent absolu dans "Le loup de Wall Street". Une femme à suivre.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 1 décembre 2018
Film absolument magnifique qui retrace l'histoire de la jeunesse de Tonya Harding. Le réalisateur réussit le pari de présenter le "monstre" comme un être humain digne de sympathie et de compassion. Tout au long du film Tonya prend des coups, en donne quelques-uns en retour et se relève pour continuer à rêver. Le film regorge d'une violence inouïe qu'il arrive à rendre presque banale, afin de mieux comprendre le personnage de cette patineuse artistique si détestée par toute la planète. Au delà du simple fait divers c'est aussi un regard impitoyable sur une Amérique blanche pauvre, méprisé par la classe moyenne tout autant que les autres groupes discriminés comme les noirs, les gays etc. dont Hollywood a pris l'habitude de parler beaucoup plus souvent. Le parti pris d'une narration sous forme d'une interview rétrospective est à la fois originale et ne souffre pas de longueurs. L'ensemble est présenté sous un angle tragicomique, tant il regorge de personnages délirants, mais bien réels. Margot Robbie est très juste et touchante dans ce rôle qu'elle joue à la perfection, bien secondée par celui de sa "mère", personnage audacieux et ultra violent. N'oublions pas aussi les images spectaculaires de ce magnifique sport, le patinage artistique, qui rendent ce film un véritable moment de plaisir.
3,5
Publiée le 26 juillet 2022
Avec « Million Dollar Arm » et « The Finest Hours », Craig Gillespie voit un genre le posséder, celui du biopic. Proche de la réalité, il tente des relectures qui hausse le ton de la fierté et de l’espoir. Ici, il reprend ces mêmes bases pour en ajouter des nuances, vis-à-vis de l’esprit compétitif. Il use d’un documentaire fictif et y ajouter ses artifices afin de décortiquer toute la complexité d’un personnage troublé, dont il essaye d’en extirper un symbolisme tragique. Rendre humaine une personne, dont on doute de son honnêteté et ses méthodes radicales, font de Tonya Harding, la patineuse la plus controversée de son époque, là où ses contre-performances ont alimenté son désir de réussir l’impossible aux yeux du monde entier.

Et c’est bien Margot Robbie qui a été castée pour ce rôle sur mesure, où le modèle d’efficacité et réussite l’accompagnait. Cela fait rapidement écho à la médiatisation des faits, subtilement amené afin que l’on puisse prendre parti pour ce jeune talent, dont on mise nos espoirs. Nous prenons un malin plaisir à suivre son ascension sur les scènes givrées, où les patins graves un passage inoubliable et pourtant éphémère. En effet, toute l’intrigue est articulée sur l’accusation sur la soudaine agression de sa rivale directe, mais nous pourrions oser de ne pas y croire, sachant comment ce drame a été orchestré, avec maladresse et incompréhension. De ce point, il est possible de développer des personnages secondaires qui comptent dans la vie de la championne. On démarre en introduisant une mère exigeante, répondant au nom de LaVona Harding (Allison Janney). Tonya se calque ainsi sur ses attentes et adopte la position d’une rebelle qui en veut plus et qui ressent la nécessité d’être égoïste. L’opposition entre ces deux femmes et le rapport mère-fille permettent ainsi un magnifique portrait de la femme, qu’on accentue eu fur et à mesure du récit, même dans l’angoisse et la chute de ces dernières sur un point de vue moral et mental.

Celui qui n’est pas très gâté par c’est l’ex-mari de Tonya, Jeff Gillooly (Sebastian Stan). Il ne canalise pas son tempérament violent et plane magnifiquement pour le looser de service, ce qui donne plus de corps à l’humanité de Tonya. Mais est-ce vraiment ce cas ? La réalisatrice du rarissime triple axel n’est pas le sujet de plus convaincant de l’idéologie générale. Elle tient constamment un second rang et elle est condamnée à rester sur la touche pendant que les plus belles, s’élancent dans un colisée stérile. Il n’y a plus de lionne, hormis Harding, qui persistent à élever sa condition sociale, car si tout le monde est étiqueté à une enseigne dès la naissance, sans perspective d’évolution, alors la morale n’en sera que plus navrante. Cependant, on n’échappe pas à certains clichés jusqu’à adopter l’autodérision afin de convaincre une foule qui ne demande rien d’autre que du divertissement. Encore une fois, les médias entrent en jeu et ces derniers enjolivent les couleurs d’un pays à l’image de femmes qui doivent démontrer à la fois de l’humilité et du charisme. Tonya n’est pas née sous la bonne étoile pour ces choses-là, non, elle est née pour se révolter, malgré le rejet d’un monde qui la laisse en retrait.

Le réalisateur australien peut parfois manquer de subtilité et il sur-cut beaucoup trop les prestations artistiques, au no de la fidélité et de l’exigence. À l’image de la mère de Tonya, il se répète et frappe là où les sentiments de la femme doivent apparaitre comme nécessaire, afin de justifier des actes qui peuvent choquer, mais qui auront le mérite d’être discuté sur le fond. Ainsi, « Moi, Tonya » suggère un ton brossé pour l’humour noir et donne un certain sens aux femmes qui nous ont élevées et sans qui nous n’en serions pas arrivés là, assis sur la cruelle réalité du divertissement hollywoodien.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 10 janvier 2019
Nancy Kerrigan face à Tonya Harding ... ou la déesse face au vilain petit canard. L'histoire d'un anti-héros qui au moment de toucher les étoiles chute inexorablement. C'est ce qu'expose le film. Un biopic déjanté et survolté qui fait voler en éclats les codes du patinages artistiques. Et c'est très réussi !
Le film nous plonge complètement dans la vision de Tonya, bercée dans une photographie très maitrisée collant parfaitement aux année 80-90. Le film ne prend pas vraiment parti mais comme on suit Tonya, on finit par prendre parti pour elle ou du moins pour le tragique de sa situation complètement rocambolesque. Comment faire un feu d'artifice avec de la poudre de ridicule. Mise en scène docu-fiction génial, caustique et corrosive. Prenez une mère aussi sadique que folle, un compagnon violent et mettez le tout dans un bouillon white trash et vous obtenez Tonya, un véritable fruit vouez à pourrir tout ou tard. Avec un un humour grinçant et des dialogues à 200 à l'heure, le réalisateur nous montre au final à quel point cette jeune femme ne faisait que s'enliser dans des sables mouvants étant à la fois acteur et victime de sa situation. Le tout servit par un BO excellente.
Les scènes de patinages sont quasi parfaites et bluffantes.
Margot Robbie et génial mais Allison Janney est magistrale !
Bref 10-15 min de trop c'est dommage mais on passe un très bon moment et on rigole bcp !
3,5
Publiée le 5 novembre 2018
version intéressante de l'affaire Harking/Kerrigan. Et au delà de ça tout le déroulé de la vie, même de l'enfance chaotique de Tonya. comme une malédiction on dirait que tout est fait pour qu'elle ne s'en sorte pas malgré son incontestable talent... Le film met également en avant le milieu sans pitié du patinage et du sport à haut niveau en général où pas seulement le talent compte !
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 31 octobre 2018
Réalisé avec une bonne dose d’humour grinçant, "Moi, Tonya" nous plonge au cœur d’un complot pathétique et ridiculement drôle. Inspiré « d’entretiens dénués d’ironie, follement contradictoires et totalement véridiques », le film nous conte l’histoire de cette sportive au parcours hors norme qui brisa le moule habituel de la petite patineuse issue de la bonne famille américaine. Entre tenues bricolées, musique rock et franc parler, Tonya Harding explosa les codes du patinage bon chic bon genre d’une fédération américaine puritaine. Très justement interprété par Margot Robbie, on cerne l’ambivalence d’un personnage issu d’un milieu modeste qui se retrouve propulsé dans un sport très représentatif de l’american way of life.

A la fois biopic passionnant sur Tonya Harding et comédie loufoque inspirée par l’idiotie du complot visant à effrayer sa concurrente, "Moi, Tonya" est un film hilarant. Par ce retour, sous forme d’entretiens, sur les événements vus par les différents protagonistes, Craig Gillepsie nous offre un montage réjouissant qui dynamise à la fois l’action et rend d’autant plus jubilatoire ce complot vu de l’intérieur ! Le réalisateur a su à merveille garder une part de gravité, avec toutes les questions sociales que peut entrainer ce fait divers, dans un film totalement saugrenu.

Retrouvez de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress
5,0
Publiée le 16 octobre 2018
Moi Tonya nous démontre à quel point il faut faire preuve de cruauté pour survire en milieu crueul. Pourtant, avant tout victime de l'éducation à la dure de sa mère et de la violente affection que lui porte son mari incapable de vivre sans elle, on se prend facilement à tout pardonner à Tonya, qui n'a d'ailleurs rien fait de bien méchant, sinon avoir côtoyé des personnalités toxiques, et pratiqué un sport dont les premières places lui seraient toujours refusées, quoi qu'il advienne.
À sa place j'aurai sans doute quitté ce milieu si mesquin que constitue le patinage professionnel, mais Tonya a voulu persévérer pour finalement en être très sévèrement punie. Triste histoire, mais riche de sens...
3,5
Publiée le 22 septembre 2018
(...) Dans son déroulement, le film est plutôt scolaire. on commence par l'enfance, avec la petite Tonya qui débarque sur la glace à 4 ans, accompagnée par sa mère, vulgaire, qui fume, et surtout, l’œil mauvais. Elle gravit les échelons, jusqu'au départ de son père, puis elle rencontre son futur mari, et là, tout s'enchaîne. Elle connaît un échec douloureux au JO de 1992 puis verra à un moment poindre cette fameuse 2nde chance, avant que son entourage, et sa propre propension à faire les mauvais choix, ne viennent tout gâcher, dans un enchaînement malheureux de circonstances, avec à la base, un manque de communication et de mauvais exécutants. Bref, une histoire pour les frères Coen. Sauf qu'à la place ces Coen, on a un produit bien calibré du cinéma indé, ou plutôt faussement indé. Craig Gillespie est issue de ce sérail. Là, il offre donc à Margot Robbie, nouvelle coqueluche des médias venue d'Angleterre, actrice révélée dans "Le loup de Wall Street" de Scorsese, et qui s'octroie ici le rôle de productrice. Ce qui fait que son rôle est grandement mis en avant, son point de vue, teintée d'un certain féminisme de bon aloi. Harding était donc une femme battue, méprisée par sa mère, écrasée par sa condition de redneck, face à un establishment et une fédération privilégiant l'origine sociale et l'apparence sur le talent pur, et l’exécution. Préférant ZZ Top à Mozart, Harding, qui faisait elle-même ses costumes, faute de moyens, aura bon mettre des triple axel dans tous ses programmes, chose hyper rare car elle sera la 1ère femme américaine à en réussir un en compétition, puis à le tenter aux Jeux Olympiques (elles ne sont que six à l'avoir fait depuis), elle se sera jamais le petite chouchoute de sa discipline. Puissante, athlétique, déterminée, passionnée, certainement talentueuse, parfois gagnante, mais jamais admirée ou encore soutenue. Seule contre tous. En soi, le film n'est pas désagréable, bien au contraire, il est même plaisant à suivre. Margot Robbie est excellente, vraiment investie dans son rôle (même si régulièrement doublée, numériquement pour le triple axel par exemple, que personne n'a voulu tenter par crainte de blessure), incarnant le personnage de 15 à 45 ans avec une belle assurance, quelques regards émouvants et une réelle présence. En face, Sebastian Stan est très bon en mari violent de Harding. Son personnage est forcément moins développé, ce n'est pas son biopic après tout, mais on ressent à la fois son amour pour sa belle, mais aussi son irrépressible violence. Et que dire de Alison Janney, qui incarne la mère maléfique, prestation récompensée d'un Oscar. Grimée, aussi moche à l'intérieur qu'à l'extérieur, elle ne laisse pas indifférent et enchaîne les répliques vachardes et les comportements inhumains. Et autour, gravite une belle brochette de neuneus, dont l'inénarrable Shawn, meilleur pote du mari et garde du corps de Tonya, mythomane notoire et qui sera finalement le coupable désigné par le film, celui qui provoquera l'impensable, avec l'aide précieuse de deux couillons. En se cantonnant à ce cadre, le film développe son point de vue de manière efficace, puisqu'on se prend vraiment d'affection pour le couple, et son héroïne, même si on peut s'agacer de certaines exagérations, comme le fait de présenter chacun des protagonistes comme le centre du monde à ce moment-là. Il lance quelques pistes intéressantes, critique, légèrement, le fonctionnement médiatique et parfois, il surprend avec quelques bonnes idées de mise en scène. Oui, mais voilà, Gillespie est clairement limité comme metteur en scène, véritable produit de son époque, et souvent, il se vautre dans l'insupportable redite, via sa voix off, de ce qu'on voit à l'image. Déjà, il blinde sa bande-son, enchaînant les morceaux d'accompagnements, censés accompagnés et illustrés les différentes séquences clés. Du coup, on a plus ou moins l'impression de voir un film illustré par un IPod en mode shuffle, quitte à broyer l'émotion. Par exemple, pourquoi ne pas s'être plus appliqué à laisser vivre la scène où le père de Tonya quitte le foyer. Avec le morceau pop en fond, on est plus pris par le rythme de ce dernier, que par ce qu'il se passe à l'écran, qui est proprement déchirant. Du coup, ce passage devient une vignette parmi d'autres, jamais émouvant, jamais mis en valeur. Et c'est comme ça pour toutes les scènes clé du film. Est-ce un choix de producteur ou un choix de facilité du réalisateur ? Difficile à dire, reste que ça rend le tout assez fade, empêchant pour ma part toute implication émotionnelle. De même, les réflexions qu'il induit restent à la surface, comme s'il n'avait jamais totalement réussi à faire corps avec son sujet, qui narre les aventures d'une bande de débiles qui se brûlent les ailes. Cela peut venir du cynisme qui habite les auteurs aussi, qui n'ont aucun respect ni aucune empathie avec ces représentants d'une couche sociale inférieure (ce qui est paradoxal puisque le film dénonce l'attitude méprisante et aristocratique des officiels du patinage). C'est dommage et ça nuit un peu au film, qui reste toutefois assez emballant et agréable à suivre sur presque deux heures, ce qui n'est pas rien. La critique complète sur thisismymovies.over-blog.com
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 12 septembre 2018
Je me rappelais de cette histoire dans ma jeunesse mais je n'avais tous les détails, le film nous relate ce fais divers dans le monde du patinage americain, les acteurs sont parfait!!
3,5
Publiée le 2 septembre 2018
Très bon biopic. Fort que la beauftitude dans toute sa splendeur , puisse arriver à ce haut niveau de patinage artistique , incroyable , dans un tel environnement quotidien . Réalisation déjanté avec talent......Je conseille.......3 étoiles et demie.......!!!!!!
4,5
Publiée le 29 août 2018
moi , Tonya m'a pris aux tripes dès l'introduction et ce pendant les deux heures du film. on découvre cette jeune patineuse de 4 ans lancée dans le grand bain par une mère complètement névrosée qui ne lui donne aucun amour, la frappe régulièrement l'insulte et la pousse à patiner en le lui reprochant de lui coûter cher. puis un mariage encore plus difficile où les coups pleuvent régulièrement. malgré tout courageuse elle patine mais les juges la déteste et lui inflige des notes complètement imméritées. Margot Robbie livre une prestation haut de gamme complètement habitée par son rôle. la bande son remplie de rock rétro style supertramp et zz top est entrainante. Allison Janney en mère violente est extraordinaire, Sébastien Stan rempli très bien le rôle du mari de tonya et margot Robbie signe le rôle de sa vie.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 28 août 2018
Bon "biopic" qui ne révolutionne pas le genre mais bénéficie d'une très bonne interprétation du rôle titre par Margot Robbie (aussi présente à la production), une mise en scène suffisamment rythmée pour ne pas qu'on s'ennuie.
4,0
Publiée le 16 août 2018
Un excellent biopic. Margot Robbie incarne une patineuse artistique au tempérament provocatrice et agressive.
4,0
Publiée le 12 août 2018
Tourné en mode documentaire, un biopic génial, passionnant, délirant, rendu possible par les interprétations folles de deux très grandes actrices, Margot Robbie et Allison Janney (Oscarisée).
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