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    Hostiles
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    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2018
    Appartenant à une génération davantage bercée par la "Trilogie du dollar" de Sergio Leone que par les films avec John Wayne, je n'ai vu que peu de westerns mettant en scène des Amérindiens et la filmographie de John Ford, grand ponte du genre, me reste assez mystérieuse puisque je n'ai vu de lui que "La prisonnière du désert", "L'homme qui tua Liberty Valance" et "Je n'ai pas tué Lincoln". Mais contrairement à un western classique, Scott Cooper, pour sa quatrième réalisation, signe une belle fresque crépusculaire en forme de road-movie qui traite aussi bien du déracinement subi par les différentes tribus au profit de l'appropriation des terres par les colons américains que du besoin de retourner vivre ses dernières heures dans sa contrée natale ou encore.du respect mutuel entre deux guerriers ennemis. Un film sans parti pris, assez neutre dans son traitement des personnages qui écorne brillamment l'image traditionnelle du cow-boy en montrant à la fois une violence et une sagesse pleines d'ambiguïtés. Une mise en scène sobre, accessible mais impeccable, riche, une très belle photographie. Entre un Christian Bale toujours aussi magnifiquement monolithique, un Wes Studi toujours aussi charismatique, à la fierté altière et une Rosamund Pike de plus en plus convaincante dans ses rôles complexes, profonds et sans oublier une nouvelle prestation nerveuse, dérangeante de Ben Foster, un casting vraiment imposant et des acteurs superbement dirigés. A mi-chemin entre le lyrisme de "Danse avec les loups" et l'âpreté du film de Clint Eastwood "Impitoyable", un long-métrage à la fois très moderne dans son propos et chargé de références. Une belle sensation pour un récit puissant.
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2018
    « Hostiles » n’est pas le western classique et galopant comme on l’entend, mais au contraire un film d’une profondeur assez peu courante dans ce genre, une véritable réflexion sur l’homme, sur le héros et ses paradoxes...
    Christian Bale est ici époustouflant par son jeu, par toute la palette de sentiments qu’il utilise pour traduire ses émotions, ses états d’âme qui seront le point d’orgue de ce western hors du commun !
    On suivra toute sa progression aussi bien physique, que psychologique à travers ce périple en compagnie d’Amérindiens, de soldats et de cette rescapée interprétée avec subtilité par Rosamund Pike, assez bouleversante elle aussi dans ce qu’elle transmet !
    Parmi des paysages impressionnants et somptueux, ces hommes et ces femmes passent par des moments de doute, de remise en question, de confrontation, voire de remords, sans cesse reconduits, accentués en fonction des événements, des rencontres que fera ce convoi.
    La modification de la perception d’autrui, le changement de regard et de considération de celui par qui la haine est apparue, devient en soi une étude franchement passionnante !
    Tout n’est qu’observation, ressenti, sensation en nous immergeant dans une approche des relations humaines qui valent bien des discours !
    Combien d’instants graves, douloureux parsèment ce périple en révélant ainsi des gestes et des yeux poignants, ce que chaque acteur met en œuvre à sa façon avec une grande retenue !
    Tout cela est de plus décrit avec une lenteur apparente, qui renforce encore un équilibre fragile sur lequel repose cette assemblée, composée d’êtres ravagés et traumatisés dans leurs actes et dans leur vécu.
    Un film presque métaphysique sur la nature humaine, passant du tout au rien, de la brute à l’ange protecteur, ce que l’on absorbe de notre côté avec beaucoup de fascination et d’intérêt !
    Une belle révélation de Scott Cooper que cette rédemption par le pardon, à la fois terrible et empreinte d’une grande humanité...
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2018
    Si on devait établir un lien entre "Crazy Heart", "Les Brasiers de la Colère" et "Strictly Criminal" tous trois réalisés par Scott Cooper, la thématique de l'homme rattrapé par ses démons à un moment charnière de son existence se dégagerait sans peine et même, plus particulièrement, une question de violence à laquelle on ne peut échapper une fois la ligne rouge franchie en ce qui concerne les deux derniers. Alors, forcément, voir Cooper atteindre la quintessence de son discours récurrent avec "Hostiles" à travers le western, genre bloqué entre la sauvagerie et la civilisation d'une Amérique elle-même en proie à des démons d'une durée de vie encore insoupçonnée, n'a rien d'étonnant. Retrouvant Christian Bale (encore incroyable) et en lui dénichant LA partenaire parfaite à la hauteur de son talent, Rosamund Pike, plus une impressionnante galerie de seconds rôles (Jesse Plemons, Timothée Chalamet, Stephen Lang, Wes Studi, Rory Cochrane, Peter Mullan, Ben Foster, ...), Scott Cooper signe un western de tous les crépuscules aux sérieuses allures de petit chef-d'oeuvre du genre...

    Le crépuscule d'une Amérique, tout d'abord, devenue un pays rongé par le paradoxe entre la barbarie des guerres de la conquête de l'Ouest décimant les populations indiennes et les prémices de lois idéalistes visant à masquer la culpabilité indissociable cette colonisation cruelle. Avec cette mission qui voit un chef indien, ancien symbole de ces luttes sanguinaires et aujourd'hui malade, autorisé à aller finir ses jours sur ses anciennes terres, se dessine une volonté d'en finir avec cette violence incessante, comme si tirer un trait sur celle-ci allait en faire disparaître ses ravages en un claquement de doigt. Au cours de ce périple à la composition hétéroclite et aux allures de chemin de croix, "Hostiles" va nous démontrer toute cette contradiction en confrontant le convoi aux explosions inattendues de cette rage sauvage désormais à jamais ancrée dans le paysage américain et en mettant en avant cette espèce de micro-société formée par les membres de l'expédition comme symbole de naissance d'une nouvelle civilisation fondée sur des valeurs plus humaines face à l'adversité.

    Ensuite, vient le crépuscule d'existences touchées de plein fouet par ces résurgences perpétuelles de violence. Celle de cette femme, Rosalie Quaid, confrontée à une fureur inimaginable la brisant complètement dès l'ouverture du film qui impose une ambiance d'une noirceur absolue en quelques minutes. Son salut viendra de sa rencontre avec ce convoi mené par le capitaine Blocker, un militaire meurtri par des années de guerres et, pour qui, la mission d'escorter un de ses plus grands adversaires d'autrefois, représente d'abord une forme d'humiliation ultime face aux souffrances endurées à l'approche de sa retraite. Mais ce voyage initiatique tardif où il verra tomber des soldats le représentant à diverses étapes de sa carrière et de son avenir (une recrue adolescente maladroite, un jeune soldat tout juste sorti de l'académie et encore naïf face aux horreurs du terrain, son meilleur ami incapable de surmonter les atrocités de la guerre et, en cours de route, celui qu'il pourrait devenir s'il embrassait pleinement sa soif de sang) le verra raviver une forme d'humanité, jusqu'à alors enfouie (oubliée ?), devant la gratuité meurtrière qui habite l'Ouest américain et à laquelle s'oppose cette solidarité inattendue entre ses compagnons de route dont il est témoin avant d'en devenir l'acteur le plus actif.

    C'est sur ces crépuscules d'un monde et de conditions humaines empêtrés dans le sang que "Hostiles" construit l'aube d'espoirs vers un avenir moins sombre. La violence appellera bien entendu des réponses violentes mais celles-ci découleront de nouvelles prises de conscience et de choix capitaux ne pouvant que laisser entrevoir des éclaircies pour le futur. À l'image de la dernière séquence du film, merveille d'intelligence et d'émotion, réduisant l'échelle de son discours à une décision capable de bouleverser la vie d'un seul homme.
    Un très grand film qui fera date dans l'histoire des westerns contemporains, à ne pas en douter.
    Marc T.
    Marc T.

    270 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2018
    Un film lent et contemplatif (dans le bon sens), majestueux aussi, qui au lieu de montrer des fusillades à profusion, nous intéresse plutôt aux sentiments et aux rapports humains, et le pari est 100% réussi tant ça transperce l'écran. Christian Bale se surpasse une fois encore, épaulé par une Rosamund Pike poignante dans sa douleur. 2H14 où il ne se passe pas grand chose, et pourtant on en voudrait encore...
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Malgré sa durée, le long-métrage n’ennuie jamais et raconte beaucoup sans trop en dire. Les regards et les silences nous parlent de pardon, de rédemption, de respect. C’est dans ces étendues sauvages que se transforme le coeur des hommes et au-delà de la haine de l’autre, on y découvre finalement beaucoup d’amour
    elbandito
    elbandito

    349 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2018
    Une épopée très classique dans sa forme, parfois très brutale, visuellement et techniquement parfaite, qui prend son temps pour faire évoluer ses personnages en profondeur. Très intérieur, voire minéral, Christian Bale porte littéralement ce western sur ses robustes épaules et lui redonne la force d’avancer pour accomplir son destin, sur le chemin de sa rédemption, lorsque le rythme tend à ralentir en milieu de parcours. De mémoire, jamais nous n'avons vu creuser autant de tombes à la pelle dans un western...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mars 2018
    Juste sublime, il reste de l'espoir dans le cinéma, de la place pour autre chose que du pur commercial, de la place pour de l'emotion, de la beauté, des sentiments, du cinéma quoi, quelle claque !
    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    66 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Pour son nouveau film, Scott Cooper livre un western implacable qui explore avec gravité les recoins sombres de la nature humaine sur fond de guerre, de pertes et de remords. Malgré ses longueurs déstabilisantes, Hostiles est porté par une tension brute, violente et captivante, à travers des paysages sauvages magnifiques et des silences lourds de sens. Déroutant, sombre et entêtant.
    bolt
    bolt

    126 abonnés 809 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Attention chef-d'oeuvre. Hostile est une pure merveille. Un film grandiose. Christian Ball nous livre une performance brillante. Du très grand cinema. Le tout rehaussé par des décors naturels d'une beauté incroyable. Les westerns se font rares....mais quand ils sortent sur nos écrans , à l'image de ce film, alors, il ne faut les manquer sous aucun prétexte.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2018
    A la base les westerns ce n'est pas trop ma tasse de thé mais je vais les voir quand même car il y a des fois une très bonne histoire derrière.
    Celui-là est absolument remarquable à tous les niveaux : réalisation, interprétation, décors, psychologie, humanité, solidarité, entraide, survie.
    On suit la route avec les protagonistes et tout ce qui leur arrive au fur et à mesure avec un grand intérêt et les paysages sont d'une grande splendeur.
    Ce film mérite amplement la note maximale pour moi.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2018
    S’il y a bien une qualité qu’on ne peut – il me semble – pas renier à cet « Hostiles », c’est bien sa forme très léchée. Ah ça ! C’est magnifique. Pour qui voulait une belle balade dans l’Ouest sauvage, il/elle risque d’être servi. Mention spéciale pour la photographie qui rend vraiment justice à ces paysages tout en nuances mais aussi et surtout à cette science du mouvement qui donne toujours du relief à l’espace. Il n’est pas rare qu’un léger traveling à fleur d’herbe ou bien encore qu’un simple mouvement ascensionnel parvienne à rappeler toute la profondeur de ces lieux. Joli boulot aussi pour tout ce qui relève des défilements différenciés. Je pense notamment à ce magnifique plan en introduction où l’avancement léger de la caméra en direction de la cabane des Quaid est dépassé par l’avancement un peu plus rapide des cavaliers comanches : pour le coup je trouve qu’en termes de dynamisme de cadre, d’annonce de la péripétie et de mise en perspective du lieu et de l’action, c’est juste ultra efficace. Je pourrais dire la même chose de la musique. Je pourrais dire la même chose du montage qui sait prendre son temps et imposer son rythme. Je pourrais dire la même chose du casting au fond vraiment pertinent… Mais bon, pourtant pour moi, ce film, globalement, il n’a pas marché. Et s’il n’a pas marché c’est qu’à mon sens, il y a un aspect de la forme qui n’a pas été à la hauteur, et cet aspect c’est l’écriture. Bah oui : on l’oublie trop souvent, mais l’écriture c’est aussi de la forme. Or, là dans ce film, j’avoue que j’ai du mal à comprendre la logique et la pertinence de l’écriture. Déjà, j’ai un premier gros problème avec le fil conducteur de l’intrigue. Joe est un soldat qui a perdu beaucoup de compagnons d’armes à cause des Indiens. Il les déteste, mais il se doit d’en escorter un jusqu’à sa réserve pour qu’il y soit libéré. Difficile de ne pas voir le cheminement annoncé. De la haine, Joe va progressivement passer par une phase de remise en question au contact avec son prisonnier et à la fin de la destination, il ne sera plus le même homme. Le schéma est tellement connu que c’était comme si tout le chemin jusqu’à la réserve indienne avait été balisée comme une piste d’aéroport. Alors après, ce n’est pas forcément un souci de s’aventurer sur un chemin ultra-connu, mais encore faut-il que ce chemin soit agrémenté de quelque-chose qui sache compenser ce manque d’originalité. Seulement, sur ce plan là, « Hostiles » est aux abonnés absents. Le chemin est long. Sans surprise. Il est dilué par une plâtrée d’événements qui ne disent rien de neuf sur la situation et qui viennent rallonger une sauce déjà pas bien épaisse. Parmi ces moments là, le passage dans le village à mi-chemin est interminable. Voilà qu’en plus cet arrêt est un prétexte pour rajouter un nouvel élément d’intrigue ( spoiler: le convoi du prisonnier Wills
    ) pour lequel – là aussi – on voit toute une guirlande d’atterrissage s’allumer. Et bien évidemment ça ne manque pas : plus d’une heure d’intrigue se retrouvent ajoutée ; une heure de téléguidage sans surprise et surtout sans véritable évolution. D’ailleurs, c’est peut-être même sur ce dernier point que j’ai eu le plus de souci avec cet « Hostiles » : l’absence de véritable évolution. En gros, il ne faut pas longtemps pour voir le revirement s’opérer chez Joe. Même chose pour Quaid. Du coup, l’étalement de cette intrigue sur 2h13 est pour moi incompréhensible. Surtout que la teneur du propos est au fond assez simple et très peu creusée. Comme un signe assez révélateur d’ailleurs, la conclusion du film me semble totalement déconnectée du reste du propos, comme s’il avait fallu broder quelque-chose d’autre à côté du propos principal parce qu’au fond on était un peu à sec. ( spoiler: Bah oui ! Réfléchissons deux secondes à cette fin pour ceux qui l’ont vu. En guise de conclusion, on montre comment Joe décide finalement d’accepter de retenter une aventure familiale – retenter de s’attacher à des gens – en grimpant finalement dans le train. Seulement voilà, le personnage qui était confronté à cette problématique de reconstruction familiale, ce n’était pas Joe, c’était Quaid ! Or, dans cette fin, Quaid est celle qui est motivée pour refonder une famille ! La scène aurait eu du sens si ça avait été elle qui aurait refusé de monter dans le train pour finalement y monter au dernier moment ! Seulement, c’est Joe qu’on fait monter dans le train. Et on ne nous explique même pas pourquoi il refuse d’y monter à la base. A aucun moment on évoque une barrière quelconque l’empêchant de fonder une famille. Au contraire, on nous a montré durant toute la deuxième moitié du film que son amour grandissant pour Quaid est l’élément qui lui a permis de s’éloigner de la haine qu’il avait pour les Indiens. Du coup, qu’il refuse de monter dans le train n’a pas de sens ! Et ce refus n’est même pas justifié par le film. Il est juste acté, simplement pour permettre à cette histoire de finir sur un acte fort - certes bien fichu et émouvant – mais totalement déconnecté et incohérent au regard du reste du film.
    ) A dire vrai, je trouve que la fin dit beaucoup de choses de ce qu’est en fait ce film. C’est un film qui ne marche qu’en s’appuyant sur des mécaniques ou des ressentis déjà connus ailleurs. Que ce soit dans ses atmosphères que dans ses personnages, il ne cesse d’exhumer – en en reprenant les codes – des émotions générées ailleurs. Ça pourrait ne pas être un problème – après tout, s’il y a de l’émotion c’est chouette – si l’ensemble avait su être plus cohérent, plus fouillé et surtout moins dilué. Parce que oui – et ça m’emmerde presque de le dire mais ce fut pourtant malheureusement le cas – « Hostiles » est un film que j’ai trouvé beau et léché mais profondément vide et chiant. Alors oui, j’aurais aimé lui laisser le bénéfice du doute parce que j’aime bien quand on fait un tel effort de forme, mais je ne peux décemment pas vous recommander un film qui m’a perpétuellement fait lutter contre le sommeil. Bon alors après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Si vous n'avez pas aimé "l'assassinat du lâche Jesse James par Robert Ford" je vous conseille peut être d'éviter ce film....C'est le même genre de fresque romanesque, avec lenteur du rythme et action très modérée.....Passé cet avertissement, on a sous les yeux à mon humble avis, un film magnifique, semi western, où les dialogues et leur gravité sont très forts, et où le rythme bien que lent permet de se concentrer sur l'histoire et l'action.....Deux atouts majeurs pour ce film sont indiscutables, les paysages du '"Montana" ? et la beauté de la musique, un passage à la fin allant jusqu'à paraphraser Terence Mallick....L'histoire sans être passionnante, monte crescendo, et la fin est tout simplement magique, avec des frissons d'humanité, et en quelque sorte une mise en exergue d'un sentiment très américain, la colère retenue dans le ventre....Le héros est très émouvant à la fois dans son jeu et sa personnalité , un peu à la pale rider. , justicier par la force du destin... Je n'ai pas senti les deux heures 20 passer, c'est en général très bon signe.....Je conseille
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2018
    Dieu sait que je ne suis pas un fan des histoires de Far-West, mais "Hostiles" a su me happer dès sa scène d'ouverture, d'une violence brute et poignante, d'une cruauté universelle dépassant le cadre du genre typiquement américain qu'est le western. Scott Cooper signe une réalisation maitrisée et soignée où les acteurs délivrent une performance étonnante et forte en émotions, à commencer par Rosamund Pike et Christian Bale, dont les interprétations toute en retenue finissent par nous bouleverser ! Sous des airs de road movie à cheval au travers de sublime paysages de déserts américains et ponctué par des scènes d'horreur imprévues allant à contretemps des scènes de dialogues plus posées, "Hostiles" surprend par l'écho de son propos dans notre société actuelle (les inégalités, les divisions dues à une couleur de peau) et par la véracité troublante de ses acteurs. Dans ce périple lent où les personnages sont complexes et où le danger et l'émotion sont omniprésents, le rythme global est toujours maintenu par un fil rouge intrinsèque, singulier, puissant et effrayant. La tragédie de la guerre entre les Amérindiens et les Blancs soude un groupe hétéroclite, aux cultures et aux passés différents, dans leur traversée du Nouveau-Mexique jusqu'au Montana. Les personnages, bien que régis par un paraitre, sont mis à nu grâce un casting d'une force insondable, créant des liens imprévus, impossibles, d'une profondeur rare. Rosamund Pike joue avec ses tripes, à l'image de sa performance glaçante dans "Gone Girl", et Christian Bale brise la carapace hiérarchique de son personnage pour en dévoiler son âme. En allant au-delà de l'apparence western, "Hostiles" est un film qui traite de l'existentiel, de l'humain, de sa folie égoïste et de ses peurs enfouies. Authentique, efficace, dépaysant, sensible, je ne peux que conseiller de foncer voir "Hostiles" !
    colombe P.
    colombe P.

    134 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Remarquable ! Remarquable !
    Moi qui ne suis pas très fan des westerns, celui-là sort du lot par sa psychologie, sa lenteur.
    On voit bien l'évolution psychologiques des personnages principaux tout au long de ce périple.
    Sans oublier les paysages somptueux.
    Nadine D.
    Nadine D.

    7 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Un film grandiose, qui exalte le courage, la persévérance et la volonté de vivre malgré tout. Beaucoup d'émotion et une interprétation magistrale.
    Les meilleurs films de tous les temps
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