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Cnd
1 critique
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3,5
Publiée le 14 décembre 2024
Peut-être que je devrais pas, j’ai toujours cette affection profonde pour BacriJaoui. Je viens de le voir, à l’instant, cet avant dernier film. Et il me touche. Bacri me touche depuis toujours. Et les yeux rieurs de Jaoui j’aimerai toujours. Étrangement ce film sonne comme une mélancolie, ici en 2024. Il fait son bien, il fait son affaire ce film souriant et sépia. Quelque chose est passé, même si tout le monde rit un peu, c’est une fête en larmes.
Une crémaillère mondaine qui tourne au petit jeu de massacre aussi vachard que savoureux, bien servie par les dialogues ciselés du duo Bacri/Jaoui. 3,25
Un film plaisant à suivre qui se moque avec délectation du microcosme parisien dans le monde de l’audiovisuel. De beaux numéros d’acteurs, mais par contre un rythme un peu inégal, avec trop de longueurs musicales qui nuisent à la fluidité du récit. Un bon moment, même si ce n’est pas la meilleure réalisation du duo bacri-jaoui
Une étude tranchée et hétéroclite du milieu du spectacle et des réseaux sociaux, saupoudrée de rapports conflictuels Paris/campagne, aliment la totalité de ce film (cette pièce de théâtre ?) où les profils décalés se croisent au cours d’une pendaison de crémaillère. Un Jean-Pierre Bacri cynique, une Léa Drucker survoltée et une pléiade de personnages déjantés ou attachants ne suffisent cependant pas à donner du corps à cette étude de mœurs qui soulève des questions sans y répondre.
Castro, c'est Jean-Pierre Bacri. De toute façon, Jean-Pierre Bacri est tout le temps Jean-Pierre Bacri. Et c'est pour ça que je l'aime autant.
Ici c'est un présentateur télé qui ne remplit plus vraiment son objectif d'audimat, armé d'un chauffeur et d'une Jaguar.
Son ex-femme, Hélène, est pleine de convictions et malgré les années, a conservé les idéaux qu'ils partageaient avant.
Son ex-belle-sœur Nathalie reçoit tout le monde chez elle pour la pendaison de crémaillère de sa nouvelle maison, à côté de Paris (enfin, à vol d'oiseau).
Ajoutez à cela les acteurs fétiches du duo (Sam Karmann en chef de file) et des dialogues ciselés et finalement vous vous retrouverez avec un film type de Jaoui/Bacri.
La temporalité ne s'étale que sur une journée, et encore, et une fois de plus il ne se passe pas grand chose. Mais c'est l'écriture des personnages qui fait tout, leur psychologie comme leurs dialogues.
Ne vous attendez pas à rire aux éclats, mais beaucoup de répliques font mouche.
Mention spéciale pour la mauvaise imitation d'Yves Montand, puis celle plus réussie d'Alain Bashung, et pour le personnage de Guy qui au final ne sert à rien, mais serre très fort les mains.
Les idées sont bonnes, le regard sur la société est bien vu, la réalisation et les acteurs justes… mais le tout est malheureusement trop peu interessant voire futile.
Tout le film correspond à la crémaillère de Nathalie (Léa Drucker), productrice de l’animateur Castro (Jean-Pierre Bacri), crémaillère au cours de laquelle plusieurs personnages se croisent, notamment l’ex-femme de Castro, Hélène (Agnès Jaoui) qui est aussi la soeur de Nathalie, ou encore le chauffeur de Castro (Kévin Azaïs), sa fille (Nina Meurisse) ou sa nouvelle compagne (Héléna Noguerra). C’est animé, on ne s'ennuie pas. Ce n’est sans doute pas un film qui restera ancré dans ma mémoire mais le moment a été assez agréable. Outre les différents acteurs qui sont tous parfaits, j’ai notamment apprécié les confrontations Agnès Jaoui / Jean-Pierre Bacri, deux personnages totalement opposés (elle dans l’humanitaire, avec pour priorité d’aider son prochain plus que ses proches ; lui totalement cynique, méprisant avec autrui). Leurs discussions sont l’occasion de traiter (effleurer surtout) un certain nombre de thèmes comme le vieillissement, le fait de rester attaché aux valeurs de sa jeunesse, les réseaux sociaux…).
On est ici pas loin de l'auto-caricature, le système Jaoui / Bacri étant à bout de souffle, reprenant des personnages vus dans les autre films du couple. Dans un des ses tous derniers rôles, le comédien est toujours aussi remarquable mais il nous semble avoir entendu son discours trop souvent pour qu'il trouve encore l'écho espéré. Dans l'opposition des univers (travailleurs qui se lèvent tôt / bobos déconnectés), on est même tout près d'un manichéisme embarrassant... Nonobstant, "Place publique" est bien écrite et suffisamment bien dialoguée pour que naisse, de temps à autre, un peu de la jubilation éprouvée face aux œuvres précédentes.
Comme une continuité avec Le Goût des Autres et Comme Une Image. Agnès Jaoui continue son analyse des comportements humains en société, le rôle de l’image personnelle, de celle que l’on renvoie à celle que l’on souhaite montrer. C’est cynique drôle et bien observé. On aime détester ce microcosme de personages qui ont une haute opinion d’eux même et qui confondent célébrités avec utilités. Sans oublier de nous faire comprendre que finalement nous sommes tous pareils, chacun à notre niveau. Seule la fin est ennuyeuse car on sait maintenant que c’est la véritable fin de Jean Pierre Bacri et ça, c’est d’une tristesse infinie.
Encore une superbe démonstration du talent des Jaoui/Bacri pour ce scénario subtile, ces dialogues percutants et cette mise en scène originale et tout en finesse. Une foule de personnages de tous âges et de tous milieux sociaux qui vont se confronter dans cette superbe villa à la campagne avec un final particulièrement explosif...
Place Publique est le dernier film du duo de scénaristes et acteurs Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui. Malheureusement, le résultat est mitigé. Les thèmes abordés sont intéressants, en particulier la prise de l'âge au sein d'un milieu (la télévision) impitoyable à ce sujet. Léa Drucker crève l'écran dans le rôle de la productrice organisant la crémaillère, Jean-Pierre Bacri est émouvant dans l'un de ses derniers rôles au cinéma, notamment spoiler: lors de la scène de conclusion du film dans laquelle il entonne "Osez Joséphine" de feu Alain Bashung.
Certains aspects du film sont nettement moins accrocheurs, notamment tout l'arc de Samantha (personnage interprété par Sarah Suco) ou encore celui du voisin (interprété par Michel Masiero) qui me semble superfétatoire dans le récit. Malgré des scènes assez drôles et des moments touchants, ce film inégal ne restera pas comme l'un des plus mémorables du duo Bacri-Jaoui.
J'ai connu le tandem Bacri-Jaoui bien plus inspiré. En fait, je n'ai pas adhéré au ton du film, qui pense faire une charge féroce contre le jeunisme, le parisianisme, les réseaux sociaux simplement en réunissant en un même lieu (de façon très improbable !) des personnages opposés, au trait trop forcé. Entre l'agriculteur Bio du coin, qui n'a ni télé, ni internet et l'influenceur Youtube, oui, on peut parler de grand écart… avec l'espoir que cette confrontation des classes amènent le rire et la critique. Mais il ne suffit pas de cacher Bacri pendant les 3/4 du film derrière ses lunettes noires pour nous convaincre de son rôle de star vieillissante imbue et cynique : un accessoire ne fait pas tout et plus de nuances dans chacun des personnages aurait donné un film moins "daté". Il suffit de voir ou revoir l'excellent "Sens de la fête" ou encore le fabuleux Rochefort dans Tandem pour se rendre compte que "Place publique" est un film qui n'a jamais trouvé la porte d'entrée de son sujet.
Que dire que dire...c'est un film du couple Jaoui/Bacri...un film avec son florilège de scène de dézinguage en règle des uns et des autres, avec un ton acerbe, sans fioriture...alors on aime ou on aime pas ce genre. Parfois sur une note humoristique cela passe, cette fois-ci pffff que dire c'est trop trop noir! Rien ne vas, entre un animateur vieillissant, qui foire tout, qui envoi chier tout le monde, les histoires de coeur des uns et autres qui foirent etc...mouais autant c'est très bien joué autant oui le côté tout est noir piou cela te minerais un soleil en plein mois de juillet!^^ NOTE: 5/10