AlloCiné
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Alain D.
Cette très bonne réalisation d'Agnès Jaoui nous livre une comédie sociale, écologique et tragi-comique. Un pamphlet sans concession tirant à boulets rouges sur la "high society", les médias et les youtubers.
Le scénario de Jean-Pierre Bacri & Agnès Jaoui nous présente une soirée privée. L'histoire n'est pas intéressante en elle-même, mais un prétexte à des rencontres ou des retrouvailles truculentes. Les dialogues sont comme toujours de bonne facture.
A l'affiche, on peut apprécier la belle prestation d'actrice de Léa Drucker et la chaude présence d'Agnès Jaoui. Quant à Jean-Pierre Bacri, il est comme à l'accoutumé excellent dans son personnage récurent d'égocentrique narcissique ; un rôle écrit par lui et pour lui.
Les personnages connexes comme Pavel sont également attachants. Ils sont parfaitement tenus par Héléna Noguerra (Vanessa la compagne de Castro), Nina Meurisse (la fille écrivain de Castro), Kévin Azaïs le chauffeur, Frédéric Pierrot l'ami d'Helene ...
Cerise sur le gâteau grâce à une BO avec beaucoup d'à-propos et une superbe chute sur une insertion musicale d'Alain Bashung.
Le scénario de Jean-Pierre Bacri & Agnès Jaoui nous présente une soirée privée. L'histoire n'est pas intéressante en elle-même, mais un prétexte à des rencontres ou des retrouvailles truculentes. Les dialogues sont comme toujours de bonne facture.
A l'affiche, on peut apprécier la belle prestation d'actrice de Léa Drucker et la chaude présence d'Agnès Jaoui. Quant à Jean-Pierre Bacri, il est comme à l'accoutumé excellent dans son personnage récurent d'égocentrique narcissique ; un rôle écrit par lui et pour lui.
Les personnages connexes comme Pavel sont également attachants. Ils sont parfaitement tenus par Héléna Noguerra (Vanessa la compagne de Castro), Nina Meurisse (la fille écrivain de Castro), Kévin Azaïs le chauffeur, Frédéric Pierrot l'ami d'Helene ...
Cerise sur le gâteau grâce à une BO avec beaucoup d'à-propos et une superbe chute sur une insertion musicale d'Alain Bashung.
bon c 'est sur il vaut mieux aimer bacri et à partir de là c 'est vraiment génial car ce bonhomme est vraiment unique certes bacri fait du bacri mais je ne m 'en lasse pas
quel justesse dans l 'écriture et la réalisation, ce monde superficiel , hypocrite et tourné sur lui même à titre collectif et individuel est très bien mis en scène
l 'échange entre agnes et lea sur le fait qu'un programme intéressant ne serait pas regardé est d 'une justesse que le film mériterait 5 étoiles rien que pour cette phrase
la vision de notre société 0 travers " les 10 millions de vue sur you tube d 'un mec qui ne fait rien" veut tout dire
bref un excellent film avec des sous entendu bien dit
un grand merci à JAOUI et et BACRI
quel justesse dans l 'écriture et la réalisation, ce monde superficiel , hypocrite et tourné sur lui même à titre collectif et individuel est très bien mis en scène
l 'échange entre agnes et lea sur le fait qu'un programme intéressant ne serait pas regardé est d 'une justesse que le film mériterait 5 étoiles rien que pour cette phrase
la vision de notre société 0 travers " les 10 millions de vue sur you tube d 'un mec qui ne fait rien" veut tout dire
bref un excellent film avec des sous entendu bien dit
un grand merci à JAOUI et et BACRI
Quelques bonnes idées comme souvent avec Agnès Jaoui. Des choses originales, quelques bonnes répliques, des acteurs sobres et efficaces. Mais le scénario reste trop peu ambitieux.
Comme dans le gout des autres, le film met en évidence la difficulté de coexister en harmonie avec des personnes différentes :
- la symbolique de la danse : Castro danse avec son chauffeur au début sur du rap. Habillés pareils on croit y voir une complicité. C'est très superficiel : Castro ne retient que le rythme du morceau et ignore totalement les paroles très engagés de ce morceau de Keny Arkana (la rage). Cela résume bien la fausse révolte et la fausse impertinence de certains médias. La suite montrera que ses rapports avec son chauffeur sont en réalité très déséquilibrés.
- on retrouve cette fausse complicité à la fête : le personnage de Jaoui (engagée pour les nobles causes) danse sur une chanson très emblématique (motivé de Zebda) pour la gauche avec un homme engagé dans l'humanitaire pour qui elle a un penchant amoureux. La suite du film montrera qu'elle se fait bien des illusions sur cet amour possible.
- la jeune génération (youtubeurs) ne se mélange pas avec l'ancienne car elle a réussi sans elle avec des moyens différents. Mais les échanges montreront qu'elle conserve un cynisme proche de la précédente.
On regrettera justement que les youtubeurs n'aient pas été traités avec plus de finesse. Même s'ils ne cherchent pas à se mélanger, on aurait pu mettre en scène avec plus de subtilité leurs codes, même si l'objectif restait de montrer un monde assez étanche à celui de la télé (qui d'ailleurs est présenté comme sur le déclin, à l'image de Castro).
Comme dans le gout des autres, le film met en évidence la difficulté de coexister en harmonie avec des personnes différentes :
- la symbolique de la danse : Castro danse avec son chauffeur au début sur du rap. Habillés pareils on croit y voir une complicité. C'est très superficiel : Castro ne retient que le rythme du morceau et ignore totalement les paroles très engagés de ce morceau de Keny Arkana (la rage). Cela résume bien la fausse révolte et la fausse impertinence de certains médias. La suite montrera que ses rapports avec son chauffeur sont en réalité très déséquilibrés.
- on retrouve cette fausse complicité à la fête : le personnage de Jaoui (engagée pour les nobles causes) danse sur une chanson très emblématique (motivé de Zebda) pour la gauche avec un homme engagé dans l'humanitaire pour qui elle a un penchant amoureux. La suite du film montrera qu'elle se fait bien des illusions sur cet amour possible.
- la jeune génération (youtubeurs) ne se mélange pas avec l'ancienne car elle a réussi sans elle avec des moyens différents. Mais les échanges montreront qu'elle conserve un cynisme proche de la précédente.
On regrettera justement que les youtubeurs n'aient pas été traités avec plus de finesse. Même s'ils ne cherchent pas à se mélanger, on aurait pu mettre en scène avec plus de subtilité leurs codes, même si l'objectif restait de montrer un monde assez étanche à celui de la télé (qui d'ailleurs est présenté comme sur le déclin, à l'image de Castro).
Regarder un film du duo Jaoui/Bacri en 2018 c'est : voir des portes déjà enfoncées depuis longtemps et avec plus de talent, être affligé par sa dénonciation des réseaux sociaux, trouver tous les personnages caricaturaux, accepter que la direction d'acteur soit minimale, écouter une musique aussi hispanisante qu'irritante, regarder un film du duo Bacri/jaoui en 2018 c'est perdre son temps et se dire que c'était bien mieux avant.
Une soirée dans les basques de Thierry Ardisson. Sympa. Même si d'habitude on attend que les gens soient morts avant d'en faire un biopic.
Avant de visionner ce film, j’ai parcouru les critiques sur Allociné et je dois avouer que je suis assez d’accord avec celles que j’ai lues: Bacri et Jaoui sont dans leur registre habituel mais ils le jouent tellement bien que c’est à chaque fois aussi amusant et aussi distrayant de les écouter râler ou s’engueuler sur la vie actuelle... Rien que pour ça il ne faut pas bouder le plaisir de les voir dans ce film.
Après on est amusés par cette soirée Parisienne en Campagne où l’on se parle sans s’écouter et où on vit ensemble sans vraiment s’aimer juste pour s’accompagner un bout de chemin.. tout ce petit monde a son rôle à jouer, de la serveuse fan de vedette au Youtubeur écervelé qui se prend pour une star.
Le rythme du film est assez bon pendant la première heure puis s’essouffle un peu.
Mais le moment est plaisant surtout pour un après-midi ciné tranquille.
Après on est amusés par cette soirée Parisienne en Campagne où l’on se parle sans s’écouter et où on vit ensemble sans vraiment s’aimer juste pour s’accompagner un bout de chemin.. tout ce petit monde a son rôle à jouer, de la serveuse fan de vedette au Youtubeur écervelé qui se prend pour une star.
Le rythme du film est assez bon pendant la première heure puis s’essouffle un peu.
Mais le moment est plaisant surtout pour un après-midi ciné tranquille.
Castro au bout du rouleau? Bacri aussi! Jaoui la fille cachée de françois et claude...la truculence envolée! même jetée dans une mare à canard ce truc ne ferait pas un seul rond dans l'eau..
Film d'Agnès Jaoui signé Bacri/Jaoui, on est en terrain connu, une réunion de gens hétéroclites (ici une pendaison de crémaillère) pour créer quiproquos et malentendus. Les relations entre les personnages sont de nature quotidienne, on peut tous s'identifier. Rapport parent/enfant, patron/employé, la célébrité, la jalousie, les apparences... Sans doute le véritable enjeu est-il ce qu'est de vieillir dans une société du spectacle où la jeunesse et la nouveauté sont les attraits majeurs...
Le film se regarde avec un réel plaisir, d'autant si l'on aime Bacri - très très en forme - même si quelques longueurs traînent ici ou là et qu'il ressort parfois une impression de fouillis dans la mise en scène. Les acteurs, Bacri en tête comme évoqué plus haut, mais également Léa Drucker, Kévin Azais, Frédéric Pierrot, Sam Karman, etc... Tous sont bien, avec un petit plus pour Sarah Suco, une révélation pour moi... Bon cru de l'équipe Bacri/Jaoui !
Le film se regarde avec un réel plaisir, d'autant si l'on aime Bacri - très très en forme - même si quelques longueurs traînent ici ou là et qu'il ressort parfois une impression de fouillis dans la mise en scène. Les acteurs, Bacri en tête comme évoqué plus haut, mais également Léa Drucker, Kévin Azais, Frédéric Pierrot, Sam Karman, etc... Tous sont bien, avec un petit plus pour Sarah Suco, une révélation pour moi... Bon cru de l'équipe Bacri/Jaoui !
Ce film chorale( où l'usage du format scope n'est pas vraiment utile) dans le huis clos d'une réception style "garden party" offre des ingrédients similaires au " sens de la fête"...en moins bien.Il y a quelques bonnes idées de base comme cet homme qui n'accepte pas de vieillir et sur un déclin professionnel ce qui aigrit son caractère mais mêler tout ceci à une journée festive où on met généralement de côté tout ce qui ne va pas n'est pas du meilleur goût. .On finit par se désintéresser parfois du sujet et pourtant Jean-Pierre Bacri fait tout ce qu'il peut et il le fait bien.
Place Publique en plein dans le snobisme de l'industrie de l'entertainment - dans l'ensemble, le film est clairement correct : un cadre déjà bien encadré autour d'une fête dans une belle maison, des personnages assez égocentrés dont un Jean-Pierre Bacri bien dans son rôle d'animateur en fin de carrière et un peu et carrément ronchon. De l'autre, Agnès Jaoui qui emporte son rôle de manière toujours aussi jovial et c'est tellement appréciable.
Dommage, cependant, que l'on s'aperçoive vite qu'un énorme lot d'acteurs et actrices ne servent pas à grand chose dans ce film et dont j'ai pas très bien compris quel était leur rôle dans ce film ou même qui ils étaient. Par ailleurs, le film reste beaucoup sclérosé par les discussions sans lendemain et sans intérêt à l'issue du film.
J'ai pourtant apprécié l'enfer vécu par ce Castro dans ce film où son égocentrisme retombe véritablement en boomerang sur lui.
Dommage, cependant, que l'on s'aperçoive vite qu'un énorme lot d'acteurs et actrices ne servent pas à grand chose dans ce film et dont j'ai pas très bien compris quel était leur rôle dans ce film ou même qui ils étaient. Par ailleurs, le film reste beaucoup sclérosé par les discussions sans lendemain et sans intérêt à l'issue du film.
J'ai pourtant apprécié l'enfer vécu par ce Castro dans ce film où son égocentrisme retombe véritablement en boomerang sur lui.
Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi Bacri après avoir joué dans Le sens de la fête, a-t-il écrit le même film peu après? Ou même pendant...Moi j'avais detesté le sens de la fête, ici, on a quand même de bons moments, de bonnes répliques et Bacri est vraiment au top ici. Jaoui occupée à réaliser, ne brille pas vraiment dans son jeu d'actrice, en revanche Léa Drucker est merveilleuse et je finirai par ce que le film finit comme ça, sur l'incroyable talent de chanteur de Bacri. Son Osez osez Joséphine est étonnant.
Caine78
J'aime bien Agnès Jaoui, vraiment. Mais déjà que ces derniers films ne m'avaient qu'à moitié convaincu, celui-ci apparaît vraiment comme le titre de « trop ». Alors OK, il y a une certaine cohérence, l'actrice-réalisatrice n'hésite pas à critiquer un certain milieu... Et après ? On reste tellement dans l'entre-soi, les bons mots un peu faciles, ces personnages typiques que cela en devient vite lassant, pour ne pas dire parfois pénible. Une « satire » des bobos par une bobo ? Admettons, mais lorsque c'est aussi vain qu'ici, cela n'a pas grand sens. Je ne sais pas très bien à qui « Place publique » s'adresse. Le grand public ne se reconnaîtra clairement pas dans ces héros sans envergure, les fans de Jaoui vont finir par se lasser de la voir refaire constamment le « même » film, les bobos (ce qui va un peu de pair avec les fans de Jaoui, certes) trouveront sans doute la peinture trop sévère... Non, vraiment, je ne vois pas. Après, j'ai bien conscience que tous les reproches que je peux faire au film sont volontaires chez l'amie Agnès. Comme je l'ai écrit auparavant, elle est logique avec elle-même, dans son propos, sa description. Maintenant, critiquer le vide par le vide, difficile d'espérer autre chose que du vide, le rythme parfois poussif et la succession de scènes laborieuses venant renforcer ce sentiment. Il y a quand même quelques moments, des sourires, notamment grâce à un Jean-Pierre Bacri en très grande forme. D'ailleurs, je reconnais que dans la dernière ligne droite, la comédie finit par trouver un ton, une pertinence, notamment dans l'écriture, lui convenant beaucoup mieux. Dommage qu'il n'en n'ait pas été de même dès le départ, l'impression d'ensemble restant très en-dessous de ce qu'a pu proposer Agnès Jaoui à ses débuts et l'excellent « Goût des autres ». Déception.
Qu'est-il arrivé à Bacri et Jaoui ? Voilà la question que je me suis posé en sortant du film. Eux qui avaient une écriture si vive, si acéré, si drôle... Même au niveau de la structure dramatique, des personnages, à mesure que le film avance, tout plonge dans l'anecdotique voir le grotesque (le voisin-paysan qui arrive avec son fusil pour tirer sur ces salauds de parisiens...). C'est là qu'on se rend compte que leurs Césars du meilleur scénario datent d'il y a 20 ans, et que même les meilleurs, finissent par décliner. La comparaison avec "Le sens de la fête" est à ce titre assez cruel pour eux. Tout ce qui est réussit chez Nakache et Toledano, est raté ici. Rythme, background de personnage, situation, réalisation cheap... Et ce n'est pas dit que le prochain soit meilleur...
Le couple Jaoui / Bacri devrait changer de braquet car sa recette de chassés -croisés dans un groupe n'est plus aussi attractive malgré un très bon casting et, une fois de pus, toutes les répliques intéressantes figurent dans la bande annone ; on n'a donc pus aucun plaisir à guetter des dialogues qui percutent. Et c'est aussi à mon avis à la limite du caricatural
Je me suis laissé avoir par le succès de Bacri dans le sens de la fête et j'ai été déçu. Il y a des longueurs, l'histoire n'arrive à personne. Les lieux sont démesurément prétentieux et ce n'est drôle que par séquence.
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