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Tarek R.
24 abonnés
179 critiques
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4,0
Publiée le 21 décembre 2024
Jouissif pour ceux qui aiment le genre. Inspiré d’une histoire vraie mais avec beaucoup beaucoup de nazis dégommés violemment. Un soupçon d’humour so British.
Historiquement, le film aurait pu être intéressant car traitant d’opérations secrètes récemment déclassifiées s’il n’était pas aussi romancé et “GuyRitchisé”. L’opération Postmaster fut en effet un raid audacieux (et carrément rocambolesque dans le film), mené en 1941 par un commando britannique sur la colonie espagnole de Fernando Po (aujourd’hui en Guinée Equatoriale) afin de détruire la base de ravitaillement des U-Boot allemands et inverser ainsi le cours de la bataille de l’Atlantique. Les poncifs du film d’espionnage qui dormait pendant le cours d’histoire sont parfaitement respectés : il y a le chef charismatique et indiscipliné Gus March-Phillips - Henry Cavill is the new Sean Connery - qui, pour la petite histoire, inspira justement le personnage de James Bond à Ian Fleming ; la brute sympathique, la tête brûlée, la femme fatale, le commandant allemand sociopathe et quelques courageux insulaires pour faire bonne mesure. Comme c’est du Guy Ritchie tout craché, ‘Le ministère de la salle guerre’ ne se préoccupe que d’une seule chose : rester cool en toutes circonstances, quand la femme fatale deale avec le prince/trafiquant principal de l’île ou quand March-Phillips parcourt la jetée en grand uniforme à épaulettes en flinguant nonchalamment tous les matelots teutons sur sa route. Après un film de guerre oubliable (‘The covenant’), Guy Ritchie est visiblement parvenu à concilier cette dernière approche avec son obsession des personnages à la garde-robe classe et à la personnalité trouble, des connards qu’on adore à peu de choses près.. N’espérez pas de réflexion approfondie sur quoi que ce soit, de dialogues soignés ou de scène à rester gravée dans votre rétine, on est ici dans de la production industrielle de film d’action et d’espion, celui que Ritchie refile à Amazon chaque année, meilleur que celui de l’an dernier, moins marrant que celui d’avant : ce n’est définitivement pas ‘Inglorious basterds’ ou même ‘Fury’ mais ça fait quand même le taf.
Excellent film qui n'est pas sans rappeller le tout aussi bon Inglorious Basterd. Tout est parfaitement exécuté, le mélange action / comédie (légère et subtile) match parfaitement, le casting est absolument sublime.. On en serait presque à réclamer 30min de pellicule supplémentaire. A ne louper sous aucun prétexte
Guy Ritchie ne fait jamais du médiocre. La 1ère raison vient du fait que techniquement, le Britannique est expert dans sa maîtrise de la grammaire de l’image. Deuxièmement, il tente toujours de faire preuve d’originalité. Le problème est que pousser le curseur de l’originalité sans l’accompagner de finesse au niveau des dialogues, et d’une parfaite justesse au niveau des acteurs, peut faire retomber le soufflé. Si « Arnaques, Crimes et Botanique », « Snatch », ses 2 « Sherlock Homes », et son « King Arthur » sont de brillantes réussites, « Revolver », « Un Homme en Colère », sa réadaptation de la série « The Man From U.N.C.L.E. » sont des soufflés retombés. À l’image de ce « Ministère De La Sale Guerre ». Certes il est basé sur une trame historique dont plusieurs éléments sont authentiques. Le problème est que plusieurs situations, et personnages sont peu crédibles. Les secondaires (personnels des trains, des bars, et restaurants, ou de train), mais aussi parmi les personnages centraux. Ainsi la Mata-Hari anglaise incarnée par l’actrice mexicaine Eiza Gonzalez arbore un accent anglais surfait, et une sophistication se voulant British mais, en réalité, démesurément maniérée. En revanche, le middle-man, incarné par l’acteur Nigérian Babs Babs Olusanmokun, manque totalement de classe, et prestance. Choses dont il était pourtant censé être pétri vu qu’il est à la solde du Haut Commandement Britannique, qu’il doit manœuvrer avec de dangereux Nazi, et des personnalités internationales militaires et diplomatiques. Quant au rôle principal, Ritchie l’accorde encore une fois à Henry Cavill. On comprend peu le ticket que l’acteur possède auprès de Ritchie. L’acteur est mièvre, ses emphases, sonnent faux et rendent plutôt mal la sophistication du « Queen’s English » qu’il est censé incarner. Il faut avouer que les répliques sont elles-mêmes peu naturelles, peu vraisemblables et pas toujours chargées du « Wit » anglais, humour flegmatique, culturel et subtil. Certains critiques ont comparé Ritchie et Tarantino. La comparaison manque totalement de pertinence. Il est vrai que les deux cinéastes utilisent l’humour décalé dans leurs scènes d’action. Sauf, que le Britannique, reste toujours dans la finesse, et n’a jamais cédé à la facilité. L’Américain, en revanche, depuis plusieurs années, tombe souvent dans le Grotesque. Et ce, par pure paresse. Plutôt que de chercher à brosser ses portraits avec subtilité, il ne nous sert plus que des caricatures grossières, le tout enveloppé de dialogues progressistes épais et gras.
Un très bon film pour passer un moment agréable sans prise de tête. Le scénario mélange habilement humour, gore et Histoire. Les acteurs sont convaincants et offrent des scènes pleines de tension et de charisme. Je recommande !
Octobre 2024 - Un mix entre sérieux, action et humour qui laisse sur sa faim. Est-ce parce que le réalisateur ne choisit pas, parce que c'est mal dosé ? On ne se sent jamais très concerné par ce qui se passe.
Le moins qu'on puisse dire c'est que Guy Richie sait toujours nous apporter du fun et du spectaculaire avec une dose d'humour. On a beau être sur une base d'histoire vraie qui n'a rien de drôle dans cette mission à haut rique, on conserve tout ça et on pense inévitablement à Inglorious Bastards dans le concept. C'est tout à fait réussi.
N’avez-vous jamais ressenti, au cours d’une journée, une drôle de sensation que j'appellerai - peut-être à tort - une sorte de neutralité psychologique ? La journée se passe tranquillement, vous êtes ni heureux, ni malheureux. Cet entre-deux mental, qui n’est pas désagréable tout en n'étant pas forcément confortable, ne m’a pas lâché durant le visionnage du dernier effort de Guy Ritchie : “Le Ministère de la sale guerre”. En effet, le réalisateur britannique - en mode charentaise et camomille - nous embarque avec le pépère Henry Cavill (vu récemment dans “Argylle”, un petit film indigne de Matthew Vaughn), dans une aventure guerrière faite de sabotage d'U-Boat et d’espionnage ne prenant aucun risque, sauf celui de singer quelques productions plus inspirées, comme la mini-série “Rogue Heroes” où des films tels que "Les Canons de Navarone", “Inglourious Basterds”, ou plus proche de nous, “Sisu : de l’or et du Sang”. Pour l’heure, “Le Ministère de la sale guerre” est un long - trop long-métrage - parfait pour combler les étales des sites de streaming. Ce produit estampillé “SVOD approuve” - qui est aussi lisse en suspense qu’une poêle en téflon se laisse malgré tout visionner sans se faire un anévrisme. À la lancinante question : “Sommes-nous devenus moins difficiles au vu du contenu quantitatif et non qualitatif qui nous est imposé sur les plateformes ? La réponse sans équivoque est : “Oui” ! Il y a de cela presque trente ans, Dario Argento avait tourné un giallo intitulé, “Le Syndrome de Stendhal”. Ce drôle de syndrome est un ensemble de troubles psychosomatiques (accélération du rythme cardiaque, vertiges, suffocations, voire hallucinations) survenant chez certaines personnes exposées à une œuvre d’art ou à une profusion de chefs-d’œuvre en un même lieu, en un même temps. Dans les labyrinthiques méandres netflixiens ou ici amazoniens pour ne citer qu’eux, aucun risque d’attraper ce syndrome !
"Le Ministère de la Sale Guerre" est une tentative de mariage entre la guerre et l'irrévérence, mais le résultat est décevant. Malgré des scènes d'action bien orchestrées, le montage rapide et les cadrages précis ne parviennent pas à dissimuler le manque de profondeur des personnages et l'absence d'enjeux dramatiques marquants. Guy Ritchie essaie de réinventer la Seconde Guerre mondiale à la sauce déjantée de "Inglourious Basterds", mais le mélange entre comédie et sérieux tombe à plat.
Autant j'ai pensé que la comédie était assumée, autant j'ai été surpris du contraire puisqu'on nous présente les biographies de chaque personnage à la fin. Donc si le but était d'en faire une œuvre historique, c'est catastrophique.
Mais en tant que comédie sur la seconde guerre mondiale, il y a un potentiel d'humour bien exploité, avec des inspirations puisées à l'intérieur d'Inglourious Basterds. Dans la longue liste de film sur la seconde guerre mondiale qui sort chaque année, c'est plaisant d'avoir une autre façon d'aborder ce gisement, qui, admettons le, est épuisé tant les films extraordinaires abondent.
Guy Ritchie a toujours des univers d'étonnants, graphiques, des héros badass avec de vraies gueules, mais encore une fois cette proposition est mal réalisée. Une assurance des acteurs qui prête à sourire. A aucun moment on ne s'inquiète pour les héros qui traversent les lignes nazis sans salir leur t-shirt. Ce manque de tension est autant de saveur et d'intérêt absents.
On retrouve ici une pâle copie d'Inglorious Bastered quand Tarantino se fait racheter par Disney. Dans les cauchemars !
Un film de Guy Ritchie passe rarement à coté de l'excellence. Dans le contexte d'une histoire vraie méconnue de la Seconde guerre mondiale, voici un film envoûtant et truffé de surprises. Très proche d'une réalisation et de dialogues façon Inglorious Bastard cette bande énergumènes peu fréquentables au passé peu recommandable, est dépêchée par W. Churchill lui même pour réaliser une mission qui provoquera un tournant majeur pour la Guerre. Pas le temps de s'ennuyer, les actions s’enchaînent avec une qualité d’interprétation fabuleuse. Les dialogues sont percutants, la réalisation est sans reproche. Une atmosphère particulièrement excitante nous pousse en avant, j'ai adoré cette grande aventure.
Le ministère de la salle guerre. Inspiré d'opérations spéciales des services secrets de sa Majesté durant la seconde guerre mondiale. Trois étoiles et demie.
Film très sympa, mais sans plus. C'est bien réalisé, c'est bien joué et il y a un peu d'humour. Mais je ne suis pas scotché non plus. C'est un bon film.
Le Ministère de la sale guerre est avant tout un divertissement qui mêle action, humour et faits historiques de la seconde guerre mondiale revus et modifiés pour la circonstance. C'est bien rythmé, (un peu trop) inspiré d'autres films ou réalisateurs ( J'ai également pensé à Tarentino) et agréable à regarder.