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Karim El Attar
2 abonnés
53 critiques
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2,0
Publiée le 26 juillet 2024
Le dernier film de Guy Ritchie tente de pomper Quentin Tarantino, notamment "Inglourious Basterds", Dès les premières minutes, les influences tarantinesques sont évidentes, des dialogues percutants aux scènes de violence stylisée. Cependant, cette imitation manque de la profondeur et de l'originalité nécessaires pour se démarquer.
Le film s'ouvre sur une note prometteuse avec une équipe de personnages hauts en couleur, rappelant les antihéros de Tarantino. Pourtant, au fur et à mesure que l'intrigue avance, le récit commence à s'effondrer. Les dialogues, censés être incisifs et pleins d'esprit, deviennent rapidement répétitifs et prévisibles. Les scènes d'action, bien que visuellement impressionnantes, manquent de la tension et de la créativité nécessaires pour maintenir l'intérêt du spectateur. Bref on a connu Guy ritchie bien plus inspiré et il faut le dire il se vautre complètement dans ce récit inspiré d’une histoire vrai. Depuis 4 ans on le voit beaucoup il serait temps qu’il fasse une pause ou ce concentre sur la suite de la série inspiré de son film thé gentlemen (qui pour le coup est extra ) Bref on passe notre chemin
Il enquille, il enquille Guy Ritchie. Un film par an depuis 2021 et devinez quoi ? Le réalisateur anglais en a déjà un de prévu pour l'année prochaine. Ce rythme de marathonien attesterait d'une passion intarissable si ces longs-métrages films ne donnaient pas la sensation d'ennui ou de bâclé.
The Ministry of Ungentlemanly Warfare est un regrettable écho d'Operation Fortune, à savoir un projet surexcitant avec un casting impec' et finalement si peu de plaisir au cours de ces 2 heures. Bien qu'il en cosigne le scénario, on se demande vraiment où est passée la motivation de Ritchie. L'Histoire de cette unité d'espions et de saboteurs (véridique) pouvait largement donner naissance à un détonnant mix entre Inglourious Basterds et Mission : Impossible. C'était l'idée à en juger par les nombreuses références au film de Tarantino. À l'arrivée, c'est un épisode de L'agence tous risques rythmé et pourtant sans entrain. Le plus pénible, c'est que Ritchie ne dramatise jamais les enjeux ou les possibles imprévus. Tel personnage pourrait être découvert ? Tel agent va passer un sale quart d'heure ? Même pas le temps de commencer à stresser, l'obstacle est écarté. À défaut d'obéir à une structure classique mais toujours efficace de la franchise mettant en vedette Tom Cruise, la mission est ici accomplie sans le moindre sentiment de péril. Les ennemis sont dégommés par paquet de douze tandis que nos héros semblent extérieurs à toute contrariété. Même le spectaculaire est réduit à quelques explosions. Le charme d'Henry Cavill et la prestation d'Eiza Gonzalez parviennent à maintenir en semblant d'intérêt, ce qui est déjà incroyable eut égard à toutes ses promesses que Ritchie ne sait comment tenir. Un échec en salles peut s'expliquer de différentes manières. Et en ce qui concerne The Ministry of Ungentlemanly Warfare, qui a rapidement atterrit sur les plateformes, l'explication est peut-être simplement qu'il avait plus sa place sur les sites de streaming que dans les salles obscures.
Je ne sais pas si Guy Ritchie a chopé le covid, mais depuis la pandémie de coronavirus il est atteint de stakhanovisme ! Avec 4 films sortis entre 2021 et 2024, et trois projets en cours à l'heure où j'écris ces lignes. Manque d'idées, talent érodé, ou dispersion dans ses œuvres, le bonhomme livre en tous cas un résultat moyen. "The Ministry of Ungentlemanly Warfare" reprend en fait plusieurs tares de "Operation Fortune", en pire. Guy Ritchie nous fait suivre une opération commando qui a bien existé, de manière évidemment très romancée. Le problème principal du film est qu'il provoque surtout un ennui poli. C'est basiquement réalisé, et surtout écrit sans relief. Les enjeux sont limités, il n'y a aucun vrai rebondissement tant chaque maigre embuche est gérée de la même manière : avec nos héros qui flinguent sans sourciller des ennemis par dizaines. Tous les coups vont dans le mille, quand les Allemands ne réagissent jamais et s'effondrent à la moindre balle ou flèche. On se croirait presque revenu au temps de la Cannon, où Chuck Norris éliminait ses adversaires avec la même facilité. Avec cerise sur le gâteau un méchant inutile (pourtant incarné par Til Schweiger, bonne idée de casting). L'autre problème majeur du film est qu'il n'a rien d'original à proposer. Pratiquement tout a déjà été vu ailleurs, en mieux. La scène d'intro calquée sur celle de "The Guns of Navarone" (THE référence du film de commando de guerre), que je considèrerai comme un hommage maladroit. Les répliques reprises de "Casablanca" (idem). Nos héros tueurs de nazis évidemment similaires à "Inglorious Basterds". L'aspect décontracté et flegmatique des personnages face à des situations explosives, avec lequel Ritchie tente de nous faire rire, était déjà la vanne principal de "The Avengers" (le film de 1998 tiré de la série, pas celui du MCU !). Et ça ne marchait déjà pas à l'époque. Les apparitions de Ian Fleming auraient pu être plus amusante si elles avaient davantage été exploitées... sauf que "Operation Mincemeat" l'avait également fait, en mieux, en 2022. Guy Ritchie est même allé jusqu'à prendre Cary Elwes pour incarner un cadre des services secrets, donc un rôle déjà vu dans "Operation Fortune" et "Mission Impossible: Dead Reckoning" ! Rien de nouveau donc, si ce n'est pour certains le plaisir de (re)voir Henry Cavill en espion qui lorgne une fois de plus autour de James Bond. Son personnage ayant bien existé, et ayant été l'une des sources d'inspiration de Ian Fleming. Mais le pauvre Henry a méchamment bidé : malgré son budget modeste (60 millions), "The Ministry of Ungentlemanly Warfare" a fait un box office riquiqui aux USA.
G. Ritchie se voit à la tête de ce projet, une histoire de section d'espionnage secrète, basée sur des faits réels de la seconde guerre mondiale et récemment déclassifiés. Malheureusement, la mise en scène trop tape à l'œil, surtout pour l'époque en question, dessert le sujet et banalise le métrage en un vulgaire film d'action. Ce sentiment est d'ailleurs appuyé par la décontraction déconcertante de cette équipe de super baroudeurs dévastateurs. En plus d'un rythme inégal et d'un suspense possible mais non exploité, le visionnage déjà difficile, sera vite oublié.
La bande-annonce, à défaut d’être originale, donnait à minima envie de voir Henry Cavill défourailler du nazi dans une opération clandestine pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Si le film est bien inspiré de faits réels, comme le disaient les Guignols de l’Info, « Inspiré de faits réels, mais ça s’est pas du tout passé comme ça ».
La principale mission de l’opération Postmaster était de découvrir où se cachaient les U-boat allemands, pas de tout faire péter façon Michael Bay (sic).
C’est uniquement quand les Britanniques ont rassemblé suffisamment de renseignements sur la cache potentielle dans un port espagnol du Golf de Guinée que les SAS/SOE ont lancé une opération armée pour s’emparer du navire civil ravitailleur italien.
Contrairement à ce que dit le film, il ne s’agissait que de 5 hommes, mais bien de plusieurs commandos britanniques, espagnols et guinéens qui ont mené l’opération à terme.
Mais comme le film de Guy Ritchie voulait que ça ressemble à un mélange entre un James Bond (clin d’œil lourdingue à Ian Flemming), un Bad Boys sauce années 40, et Indiana Jones et la Dernière Croisade, le réalisateur n’a pu s’empêcher d’y intégrer un commandant nazi Sturmbannführer incarné par l’excellent Til Schweiger.
Idem pour rajouter des troupes allemandes en plein territoire espagnol, les miradors, les U-Boat, les Flak de 88mm. On rappelle qu’il s’agit d’une opération sous couverture allemande…
Les spectateurs ayant un minimum de culture historique se taperont la tête à chaque anachronisme tel que Churchill qui doit convaincre les Américains de s’engager dans la guerre en 1942 en montant cette opération, alors qu’ils sont entrée en guerre en 1941 avec Pearl Harbor.
Pour donner un côté important à la mission, ils imaginent que la Luftwaffe bombarde Londres tous les jours et que ces bombes frôlent le 10 Downing Street (Siège du Premier Ministre), une erreur monumentale quand on sait que justement c’est la RAF (Royal Air Force) qui combattent depuis 1940 avec la Marine britannique la Wehrmacht et ont empêché les Allemands de débarquer en Angleterre.
On n’oubliera pas les tactiques militaires absurdes, les non-sens absolus : le fait de tirer avec des fusils sur un bateau en acier trempé m’a laisse dubitatif…
L’idée de jouer avec le seul rôle féminin joué par la sublime Eiza Gonzalez est un non-sens : elle doit « charmer » le grand méchant du film le temps que l’équipe installe les explosifs,
C’est à la fois réducteur, beauf, misogyne et caricatural, tant l’actrice mexicaine a dû mal à se faire passer pour une juive allemande cherchant à se venger. On sent que Ritchie à pompé maladroitement le film Alliés (2016) de Robert Zemeckis.
Toute la subtilité, la chance, la ténacité, le courage réel des hommes et des femmes impliqués dans cet fait militaire disparaît sous le rouleau-compresseur hollywoodien, boursouflé, désinhibé, absurde, débile, simpliste, gratuit et caricatural à l’excès.
Inspiré de l'Opération Postmaster, ce nouveau Guy Ritchie nous fait suivre une bande de types peu respectueux des règles qui sont chargés d'affaiblir les forces sous-marines allemandes pour faciliter l'arrivée des troupes américaines. S'ils sont dépeints comme des têtes brûlées ou des brutes, il ne s'agit pas d'un film bourrin. C'est même plutôt l'inverse avec l'élaboration et l'exécution d'un plan minutieux qui se joue sur plusieurs tableaux. Pour autant, ce n'est pas la mission la plus passionnante qui soit malgré des enjeux importants. Le récit est globalement linéaire et manque de rebondissements. J'ai également trouvé que la "patte" Guy Ritchie au niveau de l'humour était moins efficace que d'habitude avec peu de séquences réellement amusantes. "The Ministry of Ungentlemanly Warfare" est finalement à son meilleur lors des rares scènes d'action qui sont intenses et bien exécutées même si on passera sur le fait que les gars ne manquent jamais leur cible... Au final, un film sympathique tourné dans cadres agréables et porté par un solide casting.
C'est un excellent film, une excellent combinaison entre action et spoiler: faits historiques . spoiler: Une histoire sur des héros qui en effectuant cette solution ont changeait le cours de la guerre.
Il y avait un casting sympathique, il y avait une idée de base rocambolesque mais basée sur des faits réels. Au final, on se retrouve avec un Inglorious Basterds du pauvre.
Le Ministère de la Sale Guerre est un bon Guy Ritchie. Je n'avais pas aimé c'est 2 précèdent films (surtout Operation Fortune louper du début a la fin) malgré le beau Cast. Ici il joue clairement une partition très "Tarantinesque". Mais je trouve que le tout fonctionne très bien. Notamment du côté des perso très bien incarné. En tête Alan Ritchson qui est le Berzerk du groupe ^^. Eiza González qui incarne plus qu'une belle femme, géniale. Ou encore Henry Cavill qui se lâche (à la manière de Man From Uncle). Attachant, rythmé (à part 15 minutes au milieu du métrage), et plutôt bien réalisé. Le film est assez efficace dans ce qu'il propose. Même si finalement, il y'a rien de fous la dedans (loufoque mais sache) et déjà vu. Cela n'en demeure pas moins bien plaisant de mon côté. Surtout pour cet été.
'Le Ministère de la Sale Guerre', film de guerre film américano-britannique réalisé par Guy Ritchie, sorti en 2024. Adaptation du livre de l'auteur britannique Damien Lewis, lui-même inspiré par la création de l'unité unité spéciale du S.O.E (Special Operations Executive) par les britanniques durant la Seconde Guerre mondiale. Une unité très spéciale, secrète, constituée de membres très spéciaux crée par Winston Churchill en 1940, en réponse aux actions du commando Brandebourgeois côté allemand. Notons le clin d'œil du film à la présence de Ian Flemming dans l'organisation des différents services secrets britanniques durant la guerre, qui lui inspirera le personnage de James Bond. Une unité composée de têtes brûlées qui fournit à Guy Ritchie l'occasion d'un film à la 'inglourious bastard" réalisé par Quentin Tarantino en 2009. Guy Ritchie s'inspire explicitement du style Tarantino pour nous offrir un film d'action et d'espionnage aussi drôle que violent. Un film bien réalisé, plein d'action et d'explosions, de l'humour pour un film généreux en spectacle avec Henry Cavill, Alan Ritchson, Alex Pettyfer, Eiza González … Un Guy Ritchie pétaradant et jouissif.
J’ai vu ce film dans un pays où il est deja sorti (Arménie). J’ai beaucoup aimé l’ambiance à la Guy Ritchie, avec sa note humoristique et un suspens plein d’adrénaline.
Découverte du soir : Voilà comment rendre quelque chose de drôle d'une histoire qu'il ne l'est pas du tout. C'est là tout le génie de Guy Ritchie. Le film est parfaitement rythmé grâce à une mise en scène maîtrisé et dynamique. Rythmé également grâce à un casting solide et bien dirigé. C'est drôle, c'est original et assez couillu de raconter un fait réel pas forcément drôle de manière très légère. Mais ça fonctionne et ça fait de lui un super divertissement !
La BA m'avait fait peur par son côté trop fun, mais force est de constaté que ce "sous" Inglorious Basterds est très efficace, même si je n'y retrouve pas forcément la pate de Guy Ritchie. On sent que les acteurs s'amusent, le scénario est bien rythmé, l'action suffisamment présente et bien chorégraphiée, même si peut être un peu sage au niveau de la mise en scène et de l'inventivité. Rien d'exceptionnel tant ça s'inspire de tous les films de commandos déjà existants, mais ça fonctionne !
Inspiré d un fait de la seconde guerre mondiale, agrémenté d un humour tarentinesque juste moins sanglant que inglourious bastered et moins caricatural on trouve tous les ingrédients d un bon film d actions du genre. Divertissement satisfaisant pour une soirée sans être l œuvre la plus inoubliable du type.