Votre avis sur La Favorite ?
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 16 février 2019
Jusqu'où l'être humain est prêt à aller pour s'assurer pouvoir et richesse... jusqu'à se perdre et perdre les autres nous dit le dernier film de Yórgos Lánthimos. Pour gagner et garder les faveurs d'une reine Anne d'Angleterre affaiblie et malade, deux femmes vont se livrer une bataille feutrée mais sans merci. Dommage que le propos soit sur appuyé par une musique parfois pesante et crispante. La mise en scène par contre d'un faux classicisme accompagne très bien le propos de ce film d'époque (mais mâtiné de références modernes, comme la scène de danse lors du bal) où tout est déformé, maquillé, pervertit. Les 3 actrices principales sont magnifiques dans leurs rôles respectifs. Mention spéciale à Olivia Colman, qui a déjà vu sa prestation récompensée par plusieurs prix. Elle campe une reine Anne tour à tour apathique, tyrannique, faible, tendre, joyeuse avec brio. S'étirant en parfois en longueur inutiles et répétitives, le film aurait également gagné à être plus court et concis. Donc bien mais avec plusieurs bémols.
1,0
Publiée le 25 janvier 2021
Peut-être que je n'ai pas vu le même film que les bonnes notes?
Moi, j'ai trouvé ça 'cheap' avec la même scène de ball-trap filmée 4 fois. Et le film donne surtout la nausée à cause des effets de caméra, des dialogues, des gros plans. Cela a déjà été dit, mais c'est du faux Kubrick et du faux Fellini.
3,5
Publiée le 28 décembre 2020
C'est froid et chaud à la fois, c'est drôle et triste, on rigole et on a de la peine. Un film riche visuellement, avec des beaux costumes, des discours piquants, des actrices au top et une composition musicale parfaite.
On ne peux que apprécier ce film.
4,0
Publiée le 24 février 2019
Whaou...c est du cinéma ! Flamboyant, bruyant, historique et anachronique. Les hommes sont peu de chose et les femmes pires que tout mais si intelligentes, soumises et cruelles.
J ai aimé la fin, très tragique, inévitable et somme toute très morale.
3,5
Publiée le 7 mars 2019
Un film réussi sur les relations toxiques entre une reine confuse et capricieuse et ses deux favorites, la douce puis corrompue Abigail et l´autoritaire et reine de l´ombre Sara. Si on peut lui reprocher une durée assez longue et une fin un peu trop étirée sur ses plans, il reste remarquable dans la réalisation, le casting, le jeu d´acteurs et les décors.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 10 février 2019
Film mauvais. Les plans systématiquement déformés par les prises en grand angle sont pénibles. On sent une certaine recherche dans les lumières et le style cinématographique noir et contrasté, mais c'est laborieux et sans finesse. La mise en scène est pauvre et les dialogues sans relief si ce n'est dans l'extrême vulgarité. "Conne, petite bite, fuck, baise-moi, merde" à tour de bras : sympa la cour d'Angleterre au 18ème... Anachronismes qui voudraient faire tendre vers la farce ? Si c'est le cas, c'est totalement raté.
En dehors de ça, ce film est glauque, les rapports entre les personnes sont d'une violence malsaine, l'esprit du film est avilissant. Rien n'élève ni n'apporte une petite lumière de beauté, si petite soit-elle. RIEN. Ce film est vide et d'une tristesse infinie.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 20 mars 2019
J’ai beaucoup de choses à dire sur le film. Le grand point noir pour moi étant les erreurs historiques. Qui m’ont rendue malade et dont personne ne parle. Mais commençons par le début: le film est très long à regarder, j’ai jeté plusieurs fois un coup d’oeil à ma montre, de base j’ai pas trouvé l’intrigue si prenante que ça. Ça m’a rappelé les disputes de filles au lycée. Et il est vulgaire, personnellement les accès de vulgarité déplacés des personnages m’ont plusieurs fois sortie du film. Beaucoup de choix de mise en scène m’ont également étonnée, l’utilisation abusive des fish-eye et des travellings par exemple. La musique est parfois très crispante. Pour le casting, rien à dire, les trois actrices principales jouent leur rôle à la perfection, Emma Stone en intriguante de salon impeccable.

Maintenant, mon souci, et j’ai l’impression d’être littéralement la seule à faire la remarque, c’est pour ça que je rédige cet avis... c’est que c’est faux. Alors peut être que tout le monde s’en fout, des films historiques approximatifs mixés à la sauce anti-royaliste américaine , Hollywood ne fait que ça, et a priori ça fait des années que ça va à tout le monde. Mais là c’est juste que Lánthimos a complètement réécrit les personnages et pas mal d’évènements pour créer une intrigue.

Le film apparaît basé sur les mémoires de la comtesse de Marlborough. Sauf que depuis la deuxième partie du XXeme siècle, on s’est rendu compte que cette comtesse, qui était pas contente d’être virée de la Cour, a fait exprès de dépeindre la reine Anne de façon peu reluisante (c’est le moins que l’on puisse dire) pour se venger d’elle dans la postérité. Elle faisait écrire des pamphlets haineux sur sa laideur, son obésité, et sur sa prétendue homosexualité avec sa nouvelle femme de chambre (Abigail en l’occurence). Sauf que: globalement tous les historiens s’accordent pour dire que c’est de la diffamation. La reine Anne était une femme de caractère, qui a régné 12 ans, elle était travailleuse et elle a maintenu tout le long de son règne un bel équilibre des pouvoirs, c’est elle qui a permis l’unification de l’Angleterre et l’Écosse sous le drapeau Grande Bretagne. Et elle était assez populaire auprès de son peuple, car elle succédait à son père et sa sœur Mary ( son mari Guillaume) catholiques en tant que fervente anglicane, et les anglais aimaient ça. Elle s’occupait des affaires de son pays et elle était assidue avec les réunions du gouvernement, etc. La seule chose vraie: elle avait des problèmes de santé qui la rendaient souvent indisposée, et le gouvernement pèse de ce fait de plus en plus lourd dans la balance. Ce n’était pas du tout une cinglée dépressive qui joue à la dînette avec ses lapins remplaçant ses enfants morts-nés (elle a effectivement été enceinte dix-sept fois, dont 12 fausses-couches, et le plus vieux de ses enfants a vécu 11ans).

À citer également: à l’époque où Lady Sarah perd la cote: le mari de la reine Anne Georges du Danemark est encore parfaitement vivant. Et, malheur, c’est un couple uni et à priori fidèle (zut). La reine étant une fervente croyante, les historiens s’accordent pour dire qu’elle donnait beaucoup à son mariage, et que les soupçons d’homosexualité sont surtout basés sur les médisances de la comtesse de Marlborough dans ses mémoires, qui sont globalement un tas de calomnies vengeresses.

Bref sinon: la disgrâce de Lady Sarah a commencé dès le début du règne de la reine Anne (1702) pas avec l’arrivée d’Abigail (qui était d’ailleurs là depuis le début de son règne aussi). Pourquoi? Pour cause de divergences politiques. La reine et Sarah, qui sont amies d’enfance, ne soutenaient pas les mêmes partis (c’était déjà le même principe de système bipartiste sauf qu’à l’époque c’était les Tories et les Whigs). Sarah mettait tout le temps la pression à la reine pour qu’elle place les ministres qu’elle voulait, et comme la reine n’était pas une pauvre folle influençable, ça l’agaçait beaucoup qu’on lui dise quoi faire. Dès 1704, Anne dira à un de ces conseillers qu’elle ne pourrait plus être vraiment amie avec Sarah. Et à cette époque Abigail n’est pas encore dans les bonnes grâces de la reine.

Par la suite, dans un laps de temps s’étirant sur plusieurs années, Abigail supplante Sarah, en tant que femme de chambre puis comme gardienne de la bourse privée en 1710 (donc on voit que l’intrigue se déroule sur une décennie quasiment, et qu’il n’y a pas de lien de cause à effet entre la disgrâce de Lady Sarah qui sera renvoyée de la cour en 1710, et la présence d’Abigail. Sarah s’est débrouillée toute seule pour se mettre la reine à dos, par exemple en lui disant publiquement de se taire sur le parvis de Saint Paul). Et je reviens sur le fait que pendant quasiment tout ce temps-là, le mari d’Anne était bien vivant.

Je ne parlerai même pas du fait que la guerre de Succession d’Espagne a été transformée en France VS Angleterre parce que c’est sûrement la seule chose que les américains ont retenu sur les conflits européens de cette époque.

Comprenez bien: si historiquement, les personnages sont des affreux, malhonnêtes ou fous, qu’ils soient retranscrits comme tels! Mais réécrire l’Histoire, les personnages, la temporalité des événements, et spoiler: ajouter une touche d’homosexualité parce que ça fait bien aujourd’hui, surtout quand on veut être oscarisable (des personnages historiques gays, y en a plein, pourquoi ne pas faire un film sur eux?
)... tout cela pour créer une intrigue qui n’a jamais existé entre des personnages dix fois plus odieux et bêtes que ce qu’ils n’étaient dans la réalité, moi je dis non.

C’est le tableau des monarchies que les scénaristes et réalisateurs faisant des films « historiques » dressent de manière récurrente, et moi ça m’agace. Parce que les gens croient voir un film basé sur des faits historiques, et on les abuse. Après, chacun a le droit de ne pas s’arrêter sur les erreurs et les approximations. Mais quand tout le scénario est basé dessus, j’estime qu’il est temps de rétablir quelques vérité.

Personnellement, je ne trouve pas que ce soit un film de femmes fortes, encore moins un film féministe. Le film essaie de faire passer un message contemporain (et donc anachronique) dans ses scènes. Le « girl empowerment » est représenté par une femme (Sarah) autoritaire et dominatrice qui passe son temps à rabaisser son amie fragile psychologiquement en la critiquant voire en l’insultant pour l’isoler dans son coin et diriger à sa place, et par une femme (Abigail) qui spoiler: drague à coups de pied dans les testicules mais qui en fin de compte couche quand même pour réussir
. La troisième personnage féminin est faible, dominée, et allumée. Je ne trouve pas que ce film rende justice à la complexité de la psychologie féminine, tous les personnages étant grossiers, caricaturaux et vulgaires (personnages masculins compris

Merci à ceux qui liront jusqu’au bout et bonne journée à vous.
5,0
Publiée le 3 avril 2020
Excellent, de loin le meilleur film du réalisateur, un cadrage et une mise en scène remarquable, et un casting royal.
3,0
Publiée le 9 février 2019
Film à voir, mais pas en VO . En effet, les sous-titres sont de très mauvaise qualité,quasiment illisibles lorsqu'ils sont sur fond blanc . Et ainsi,on est frustré de , par moment, ne pas pouvoir suivre les dialogues.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 26 mars 2019
Franchement j'ai été très très déçu. D'abord il faut le reconnaître, nous connaissons mal l'histoire du Royaume Uni, et personnellement j'ignorais tout de cette reine Anne et de ses amies...
La première chose que j'ai fait en rentrant chez moi, ça été de consulter Wikipedia pour essayer de comprendre quelque choses à ce film. Malheureusement cela n'a fait que tout m'embrouiller, car cette période est particulièrement compliquée. Pour en revenir au film, les trois principales actrices ne m'ont pas boulversé malgré leur nominations aux Oscars...
Donc désolé mais je ne vous conseille pas ce film, qui en plus a quelques longueurs.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 8 février 2019
The Favourite se démarque par la réalisation singulière de Yorgos Lanthimos et le trio parfaitement interprété par Emma Stone, Rachel Weisz et Olivia Colman. Avec son humour cru et ses dialogues intelligents, le film est sans doute le plus "mainstream" de Lanthimos. Sans être une véritable révolution cinématographique, le film est très divertissant et on prend plaisir à voir grandir la rivalité, et se multiplier les coups bas.
2,0
Publiée le 26 mars 2019
Trop de clichés sur les femmes homosexuelles ou bi. On se lace vite et je ne comprends toujours pas pourquoi Colman a eu l oscar de la meilleure actrice pour ce rôle qui reste banal ! Seul point positif le côté complètent décalé.
Delph I

131 critiques

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2,5
Publiée le 1 mars 2019
Un film particulier ou dérision et histoire se mêlent ... où comment une femme venue de nul part va réussir à obtenir la place de la favorite de la reine en esquivant celle qui la détenait avant elle...
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 6 mars 2019
Prestation époustouflante de trois grandes comédiennes, mais surtout de l'immense Rachel Weisz, au talent trop souvent sous-exploité dans des seconds rôles de faire-valoir du héro masculin. Si ce film a bien une qualité, c'est d'avoir su lui donner un rôle à sa mesure, une interprétation très fine, très juste, d'un personnage complexe, intelligent, profond, passionné, contrastant terriblement avec le rôle simpliste et caricatural de la reine (et pour lequel Olivia Colman a donc eu un Oscar, puisse que souvent pour avoir un prix il faut jouer la caricature). Malheureusement les compliments vont s'arrêter là.
Sous couvert de féminisme ce film donne en réalité une très laide image du pouvoir de femmes, cruauté, trahison, violence, voici des personnages qui ne connaissent pas une once de sentiment humain, même l'amour est remplacé par le désir, la manipulation, la dépendance. Alors que les hommes sont bien braves, un peu crétins, mais poussés par de nobles sentiments, mues par la cause commune (le bien du peuple, de la nation,...), les femmes n’obéissent qu'à leur égoïsme et leur individualisme. Et ce n'est pas moi qui invente ces comparaisons, le film s'en amuse explicitement tout du long : les femmes massacrent les pigeons, martyrisent les lapins, quand les hommes bichonnent les canards et les chevaux. Les femmes séduisent pour manipuler, les hommes séduisent quand ils sont amoureux. Les femmes veulent le pouvoir pour s'enrichir, les hommes pour défendre leurs semblables. Les femmes veulent la guerre, les hommes, quand ils ne préfère pas la paix, font la guerre pour obéir aux femmes. La seule femme qui sort de cette confrontation sexiste est la reine, mais hésitante chronique, elle ne sait pas choisir, ne sais pas décider, ne sait pas se faire respecter, elle est représentée en loque humaine, un esprit faible dans un corps décadent.
Bref n'allez pas croire que c'est un film féministe, c'est tout le contraire. Ce film est une diatribe du pouvoir au féminin, excessivement misogyne.
Le scénario est simple, sans originalité, il aurait convenu à un court métrage. On a déjà vu mille fois ces jeux de pouvoir, ces bals de cours, ces mascarades de perruques poudrées,... Alors pour combler les deux heures de ce film ennuyeux, on nous sert de longue scènes inutiles et répétitives, froides et cyniques.
Parlons de l'image, cherchant à imiter le peintre Vermeer et le cinéaste Greenaway, l'image est très réussie, mais reste dans la superficialité, l’esthétisme creux de la performance. Jamais on atteint la profondeur d'un « Baby of Mâcon » et pourtant on sent l'influence. Presqu'un plan sur quatre est tourné en grand angle donnant l'impression de regarder à travers un œil de bœuf. Ce voyeurisme n'a absolument aucun intérêt.
En conclusion nous voici en face d'une performance, violente et excessive, misogyne et superficielle. Si Rachel Weisz avait eu l'Oscar j'aurai pu dire que ce film avait servi à quelque chose. Il n'a servi qu'à m'ennuyer durant deux heures. Dommage.
pog70

26 critiques

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2,5
Publiée le 9 mars 2019
J’ai trouvé ce film un peu glauque. Certes les actrices se démènent pour rendre leur personnage tout à tour détestable et attachant mais cela finit par tourner au concours de grimaces à celle qui sera la plus mélo.
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