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littleplayer77
71 abonnés
948 critiques
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3,5
Publiée le 4 septembre 2018
"Sicario" avait été quelque peu une déception : une première scène épique qui malheureusement n’avait pas trouvé d'écho par la suite. Dans ce deuxième opus, le sujet est abordé différemment avec des mercenaires chargés de mettre le feu aux poudres avec les cartels Mexicains ... Une histoire qui dérape, des enjeux mal maîtrisés, des bains de sang, une musique stressante : autant le 1 avait raté le coche, autant ce volet se montre à la hauteur des attentes ...
Après l’excellent premier épisode, je suis déçue par cette nouvelle équipe, l’actualité aux États-Unis est au cœur du problème migratoire venu du Mexique. Telle une bombe à retardement explosive, le visage du terrorisme ne manque pas de clichés après les attentats perpétrés. Il n’y a plus de parcours tragique et personnage mystère à préserver dans cette suite, la survie malgré la balle dans le plomb, une mise en scène orchestrés scrupuleusement.
Si le premier volet s’appuyait sur la fatalité d’un univers violent et irréparable, cette suite emprunte une nouvelle direction, sans sombrer dans l’écueil. Nous l’avons redouté avec le départ de Villeneuve, mais sans le capitaine, il reste toujours l’étendard et un matelot pour éviter le naufrage. Taylor Sheridan impulse son nouveau récit par le biais du terrorisme, toujours d’actualité. Mêlant tout cela avec la culture Mexicaine et Américaine, c’est notamment avec Stefano Sollima que l’on découvre les cicatrices d’un monde de terreur et de souffrance.
Moins géopolitique que l’introduction laisse sous-entendre, un portrait d’une menace réelle et insaisissable se confirme. Les bases du premier film ont bien été reprises afin de canaliser une énergie haineuse et d’action. L’évolution reste cohérente, connaissant les tendances internationales du moment. La crainte nourrit alors l’intrigue de discours implicite dont l’état américain pense pouvoir gérer ce conflit de l’ombre, un conflit ouvert tout comme les frontières qui s’effrite au fur et à mesure que l’attention baisse. Matt Graver (Josh Broslin) est le principal porte-parole de ce gouvernement qui tend à redorer l’aspect de sécurité intérieur. Mais avant que le mal atteigne leur porte, il est judicieux de la neutraliser à la source, ou bien de rediriger le mauvais flux qui s’en dégage. Le dilemme est complet, alors que les résultats ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
La patte Villeneuve s’efface lentement et la transition avec un style plus accessible se concrétise. Le ballet balistique propose bien évidemment de la tension, mais rien d’aussi rafraîchissant qu’auparavant. Même le côté glaçant de la chose se dissipe par moment, dû à un nouveau traitement pour les personnages. Alejandro (Benicio Del Toro), le tueur sans scrupule, dévoile son aspect humain et il s’expose beaucoup trop à la politique du pardon. Il est sage d’aborder la chose, mais maladroit de l’exploiter ainsi, alors que cela peut fragiliser la crédibilité de cet univers qui persiste à affirmer sa personnalité, ses enjeux et ses lois. C’est à la rencontre de la jeune Isabel Reyes (Isabela Moner) que l’on marchande le territoire les loups avec le territoire de l’homme. La métaphore enfreint ainsi ses propres règles et met à mal la complicité des deux grands hommes du récit. Chacun, à leur manière, vise le même objectif. En tant que soldat, la mission est simple, d’une justesse implacable et d’une précision monstrueuse. Mais qu’advient-il de l’homme derrière son arme ? Que devient sa volonté face à l’influence et l’empathie ?
Entre le western et le polar, « Sicario : La Guerre des Cartels » (Day Of The Soldado) conte le récit de migrants qui cherchent le salut, aux dépens d’une nation extrémiste. La responsabilité d’Alejandro laisse place à des conséquences plus tragiques, vis-à-vis de la justice. Le drame proclame ainsi un sentiment de méfiance, tout en s’appuyant sur des scènes et actions chirurgicales dont le spectateur occidental redoute par-dessus tout. La place de l’émotion cherche constamment une justification, mais ne finit jamais par s’installer complètement. On nous ampute de cette part humaine qui nous guide et qui nous préserve du mal qui hante les cartels. Dans l’ambiance étouffante et les éclats du soleil désertique du Mexique, nous aurons droit à une saga qui dessine ses valeurs les plus intimes avec la violence à l’état pur.
Denis Villeneuve n'est plus derrière la caméra pour cette suite de Sicario et ça se sent presque immédiatement car après une première scène saisissante, tout ce qui faisait la puissance du premier opus a plus ou moins disparu. En lieu et place de la tension, on trouve maintenant l'ennui avec des scènes de parlottes interminables et malgré une bande son intéressante, le temps parait bien long. Heureusement Josh Brolin et l'excellent Benicio Del Toro sont toujours de la partie et assurent comme toujours. A part ça, c'est bien long et on attend toujours cette fameuse guerre des cartels ... Je n'ai rien retrouvé de ce qui faisait le charme du premier et les deux heures m'ont parues bien longues, d'autant plus que la fin prêterait presque à sourire, et puis on se demande après la dernière minute l'intérêt total du métrage, tout ça pour ça quoi ... une déception pour ma part.
Bon eh bien moi j'ait trouvé très bien, même si l'ambiance est effectivement très différente du premier et si le personnage de Kate manque quand même, perso je pense que les scénaristes auraient pu l'intégrer sans mal en la faisant par exemple choisir de rentrer dans la DEA après avoir vu que le combat contre les cartels devait se gagner sur le terrain, et cela aurait été tout à fait raccord avec le premier film tout en amenant un autre point de vue. Néanmoins, le film est très efficace, superbement interprété (notamment la jeune fille, quel regard de feu!) et déménage sévèrement! L'absence de morale du premier film est aussi conservée et c'est tant mieux. Après, le film souffre un peu effectivement d'être la première partie du 3, car certaines choses sont mises en attente, mais ça ne m'a pas gêné pour le coup. J'ai été plus gêné par ces Mexicains parlant ensemble en anglais en plein coeur du désert mexicain... Je sais que les Américains n'aiment pas les sous-titres,mais quand même...
Par contre il y a quand même un incohérence qui m'a dérangé: les personnages changent entre le 1 et le 2. Où est ce Matt sympathique et blagueur qui cache un dur de chez dur sous des apparences bonhommes? Où est Alejandro le zombie, tueur froid et sans émotions? De plus, dans le premier film Alejandro est un émissaire du cartel de Medellin, il bosse pour eux, et leurs intérêts sont simplement alignés avec ceux de la CIA. C'est ce qui le rend intéressant, ce mix entre gouvernement et cartels. Or ici spoiler: on nous suggère que Matt l'a formé et quand Matt va le chercher Alejandro agit comme un mercenaire libre de ses choix alors que dans le premier il disait "I go where I'm sent" par le cartel, il était un envoyé, pas un indépendant et encore moins un agent de la CIA. C'est une grosse différence et c'est moins intéressant comme ça, d'autant que les deux héros semblent presque avoir échangé leurs rôles... On verra pour la suite quelle voie sera prise, mais en tous cas j'irai voir avec plaisir le numéro 3.
Un peu moins bien que le premier mais quand même bon. Je regrette que ce ne sois pas de nouveau Denis Villneuve a la réalisation, on sent un petit quelque chose en moins et la volontés de transformé un bon film qui n'aspirait pas forcément à une suite en série (la fin de Sicario était parfaite et la relation entre les différents protagoniste plus intéressant).
Sicario 2 s'avère une bonne série B soignée et efficace mais guère davantage. Le premier avait réussi à donner une dimension symbolique en pénétrant dans un monde mystérieux, royaume du mal, et en montrant les interactions politiques et militaires. Nous était montré l'organisation et ses règles. Celui-ci est plus concentrée sur une mission précise, ce qui nous vaut un film plus nerveux, plus efficace peut-etre avec quelques explosions de violences parfois impressionnantes mais l'ensemble est parfois gaché par de nombreuses invraisemblances et un traitement trop manichéen des cartels mexicains.
Une suite a la la hauteur du premier, un film sans compromission, et qui alerte sur la situation des migrants mexicains, comme dans le premier benicio del toro est énorme dans son rôle d' Alejandro. Hate de voir le 3 eme qui annonce le retour d'Emily blunt 13/20
Chemin de travers, ou l'être humain n'est plus qu'un simple bétail. Dans la poussière d'un western moderne, on aperçoit au loin la guerre. En face avec son époque grâce encore une fois au scénario de Taylor Sheridan. Del Toro et Brolin sont remarquables. Boulevardducinema.com
J’avais adoré le premier film (critique ici) et j’avais hâte de voir celui-ci. Malheureusement, j’avoue avoir un avis mitigé dessus. Je l’ai trouvé beaucoup plus plat que le premier, lent et long par moment sans avoir réellement un gros intérêt l’histoire n’étant pas très passionnante en comparaison du premier. Certes, le casting est toujours efficace et excellent mais j’ai trouvé la fin réellement bâclée. En plus, on n’a pas vraiment l’impression que le film serve à quelque chose … Certes on sent le 3e et puis justement le fait que le garçon sera un sicaire sur la suite mais je ne vois pas l’intérêt de faire enlever une fille et d’avoir si peu d’histoire intéressante autour. Mis à part la scène de combat, le film est assez plat et j’avoue m’être un peu ennuyée pendant celui-ci. Même si je suis fan du duo Brolin / Del Toro j’ai été déçue de les voir se séparer à un moment du film. J’aurai aimé les voir plus ensemble. A voir ce que donnera le prochain ! Mais vraiment je confirme que la fin est vraiment du n’importe quoi et ça manque clairement d’action pour ma part !
En résumé, Sicario La Guerre des Cartels n’est pas à la hauteur de son prédécesseur ! J’ai trouvé qu’il commençait vraiment bien mais par contre je n’ai pas trouvé la fin très convaincante et beaucoup trop loufoque à mon goût sans compter que le film coupe trop d’un coup… Bref c’est fort dommage il commençait bien et était assez efficace c’est dommage que la fin donne une impression qu’elle est bâclée. En tout cas, mention spéciale au casting qui est excellent surtout Josh Brolin et Benicio Del Toro qui font une bonne paire !
un film excellent on est pris toute suite dans le l histoire les acteurs sont parfaits la musique qui l accompagne colle très bien au film et maintient le film à sont rythme
Très bonne suite au Sicario 1er du nom! Toujours cette violence dans les images et dans la musique! On visite l'univers malsain des cartels à travers différents personnages dans un scénario clairement différent du1er, mais cette fois relié à une réalité très proche..
Faire une suite au « Sicario » de Denis Villeneuve, en voilà une drôle d’idée même si « Sicario : la guerre des cartels » s’avère être un honnête long-métrage. Un peu lourdaud en introduction dans sa manière de lier terrorisme islamiste et cartels de drogue mexicains, le film débute réellement une fois le contexte posé pour ne plus lâcher le spectateur. Même si les scènes d’action ne peuvent rivaliser avec l’intensité de celles du premier film, elles ont le mérite d’être impressionnantes et bien menées dans leur ensemble. Scénariste du précédent volet, Taylor Sheridan a rempilé et livre une histoire dense, bien que parfois un peu trop simpliste et clichée dans le regard qu’elle porte sur la géopolitique moderne. Mais mon véritable regret avec ce deuxième film est la gestion de la dernière demi-heure. A trop vouloir préparer un éventuel troisième volet, l’histoire se met à faire du sur-place et devient même incohérente. On perd alors tout intérêt pour le film qui vire un peu au n’importe quoi et finit à mon goût en eau de boudin afin de conserver une sorte de suspense. En l’état, « Sicario : la guerre des cartels » reste à mon sens une honnête production, divertissante dans son ensemble mais manquant de profondeur sur tous les points pour véritablement convaincre.